samedi 8 mai 2010

ESCALE HANGAR AGRICOLE DE LA DISCORDE

Publié le 08/05/2010 09:25 - Modifié le 08/05/2010 à 13:58 Christian Sarrabayrouse.

Escala. Le hangar agricole de la discorde

Escala


A l a sortie de Lannemezan, à Escala, commune de 400 habitants, un différend oppose un particulier qui veut construire un hangar agricole à la mairie.

Un permis de construire a été déposé en février 2009 et refusé une première fois le 30 mai 2009 pour des considérations d'ordre architectural. Un nouveau permis de construire avec un objet identique mais avec des modifications dans l'implantation et la grandeur (10 m de hauteur et 1.000 m2) a été présenté le 16 novembre 2009. La mairie d'Escala a motivé son avis défavorable par le fait que le siège social du demandeur se trouve en dehors de la commune, que celui-ci a des terrains libres à proximité de son exploitation dans cette localité, que l'implantation du hangar agricole est à l'entrée de l'agglomération, devant et en continuité d'une zone résidentielle. « Cela constituerait des nuisances visuelles. Et cette implantation anéantirait les efforts de la municipalité au niveau du cadre de vie », fait valoir Catherine Corrège, le maire d'Escala, entourée de ses adjoints : Alain Duffo et Henri Latour. Le 15 février 2010, la préfète indique son refus du permis de construire au motif que « l'implantation et le dimensionnement du projet compromettent sa bonne insertion paysagère ». « Nous étions heureux et soulagés », confie Catherine Corrège, qui ajoute : « Mais, l'arrêté a été transmis hors délai par les services de la préfecture au demandeur, ce qui implique qu'il bénéficie d'une autorisation tacite pour la construction ». Mme le maire poursuit : « J'ai découvert le 10 avril à mon insu que le particulier avait mis un panneau d'affichage indiquant la construction. J'ai écrit à la sous-préfète. Et dans un courrier daté du 23 avril, la préfecture indique que ce projet, situé en zone constructible, avait recueilli des avis favorables de l'ensemble de services instructeurs ». « J'ai l'impression que l'intérêt d'un particulier prévaut sur l'intérêt général. Ils n'assument pas leur revirement de position. Nous sommes très en colère. On attend autre chose que ce mépris », s'insurge Catherine Corrège. La préfecture n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Quant au particulier, il déclare que « tout est fait dans la légalité et qu'il n'a rien fait de mal ».
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Cordialement / Best regards
Pascale TILMANT
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