vendredi 15 octobre 2010

Michael O'Leary, le patron de Ryanair incarne l'image des patrons voyous.


Publié le 15/10/2010 08:00 G.B. Haute-GaronneVillemur-sur-Tarn. Denis Parise: «Molex nous doit 4 millions d'euros!»Des inquié
Molex, Ryanair... ces patrons voyous
économie
Michael O'Leary, le patron de Ryanair incarne l'image des patrons voyous. / AFP
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La condamnation à de la prison avec sursis pour ses dirigeants n'aura pas suffi à faire entendre raison à Molex. En annonçant la liquidation judiciaire de sa filiale française, le groupe américain a décidé de couper le versement des indemnités prévues dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Molex invoque les nouvelles « indemnités exorbitantes » réclamées par 188 salariés devant les prud'hommes pour justifier le dépôt de bilan de sa filiale française. L'annonce a provoqué l'ire de Christian Estrosi qui a menacé le groupe de poursuites afin de le contraindre à assumer ses engagements. Pour les salariés de Villemur-sur-Tarn, il s'agit d'un nouvel épisode tragique.
Dans le même temps, un autre patron s'apprête à mettre au chômage 200 salariés à Marseille pour se soustraire au droit du travail français.
Le chantage de la compagnie irlandaise
La compagnie irlandaise Ryanair vient en effet d'annoncer la fermeture de sa base de Marseille suite à une procédure du procureur pour travail illégal à son encontre. Les quatre Boeing de la compagnie quitteront le ciel provençal pour l'Espagne, l'Italie et la Lituanie tout comme les 200 salariés navigants qui opéraient sur cette flotte. S'y ajouteront les salariés des activités aéroportuaires (bagages…). Une réponse brutale de la part de la compagnie low cost habituée à réclamer des subventions publiques pour ouvrir des lignes comme à l'aéroport de Tarbes. Les syndicats de salariés ont toujours combattu Ryanair sur le régime social irlandais que la compagnie imposait à ses salariés. On peut s'étonner que certains élus cautionnent ces pratiques : Jean-Claude Gaudin,le maire UMP de Marseille a dénoncé « l'esprit irresponsable des salariés » alors que les employés réclamaient juste l'application du droit.

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