mercredi 1 décembre 2010

La Volute accueille des compagnons


Publié le 28/11/2010 09:49 LaDepeche.fr
La Volute accueille des compagnons
Arts et métiers



Pour devenir compagnon, lors de son tour de France, Nicolas Chambon a choisi de faire étape à La Volute./Photo A. Maillé. À tout juste 23 ans, Nicolas Chambon est aux portes du compagnonnage. Ouvrier menuisier à l'entreprise La Volute de Lannemezan depuis maintenant un an, il a réalisé « sa maquette d'exposition » qui lui vaudra, si ses pairs l'en jugent digne, et après l'avoir jugé sur son travail, d'accéder au titre envié de compagnon menuisier. En l'occurrence le travail de Nicolas consistait à réaliser une porte d'entrée en « arrière-voussure », en chêne massif dont la particularité est de comporter des parties taillées dans la masse et cintrées dans les trois plans, avec un gros travail de montage et d'ajustage, une finition à la main. Une porte qui sera installée en début d'année au siège compagnonnique de Tarbes, où réside Nicolas le temps de son passage lannemezanais. Le compagnonnage, une religion pourrait-on dire, au sein de l'entreprise d'ébénisterie La Volute, puisque sur 17 menuisiers, 5 sont des compagnons, dont Luc Martal, le P-DG.

Dès l'âge de 15 ans
Une entreprise qui accueille régulièrement des compagnons en devenir qui effectuent leur tour de France. Pas étonnant, à cet égard, que le jeune Nicolas, Savoyard de Beaufortin, à côté d'Albertville, qui effectue son tour de France du compagnonnage, ait choisi La Volute, à Lannemezan, après avoir exercé à Grenoble pour son apprentissage en alternance, puis commencé son tour de France par Bordeaux, Nantes, Orléans et Lyon, et enfin Lannemezan. « J'avais dans la tête de tenter l'aventure du compagnonnage dès l'âge de 15 ans, avoue Nicolas. J'ai fait mon apprentissage de la menuiserie à Mouchard, dans le Jura, dans une école créée par les Compagnons. Puis, après Grenoble, j'ai attaqué mon tour de France. » À tout juste 23 ans, Nicolas Chambon, qui affiche une grosse détermination et un caractère bien trempé, compte déjà six années de compagnonnage. Pas toujours facile, avoue-t-il, lui qui a quitté le giron familial depuis l'âge de 16 ans.

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