Publié le 02/12/2010 11:18 Propos recueillis par Christian Sarrabayrouse
Lannemezan. Le Garde des Sceaux en visite
interview
Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés./Photo archives DDM.
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Avant sa visite, aujourd'hui, à la maison centrale de Lannemezan, Michel Mercier, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, répond à nos questions.
M. Le ministre, pourquoi avoir choisi Lannemezan pour votre premier déplacement en qualité de Garde des Sceaux ?
La maison centrale de Lannemezan est une des dix maisons centrales françaises. Ce type d'établissement accueille les détenus les plus difficiles à prendre en charge, soit en raison de la gravité des actes commis, soit en raison de leurs caractéristiques personnelles.
J'ai souhaité ce déplacement à Lannemezan pour mesurer concrètement cette difficulté et me rendre compte, sur le terrain, de la qualité du travail accompli par les agents de l'administration pénitentiaire, en partenariat avec les acteurs de l'éducation nationale, de la santé et de la formation professionnelle.
Les surveillants de prison se plaignent de leur faible rémunération, compte tenu de la dangerosité et des difficultés de leur travail. Que leur répondez-vous ?
On assiste périodiquement à des expressions de mécontentement des agents de l'administration pénitentiaire. La rémunération ne constitue pas leur revendication principale. Ils insistent plutôt sur les conditions de travail, la question des effectifs et souhaitent exprimer, au fond, un besoin très fort de reconnaissance auquel je répondrai régulièrement, en multipliant les contacts et les visites sur le terrain.
Les surveillants de prison s'inquiètent de la santé mentale de certains détenus et craignent pour leur vie. Que comptez-vous faire pour améliorer la situation ?
La situation des détenus présentant des troubles mentaux est effectivement une préoccupation majeure auquel il est de ma responsabilité de répondre.
Il est important que les personnels pénitentiaires soient dotés de l'ensemble des moyens pour répondre aux besoins spécifiques de ces personnes.
Ceci passe d'abord par une formation adaptée. Et cela passe surtout par la mise en œuvre du partenariat conduit avec le ministère de la Santé. À ce titre, je serai notamment vigilant pour que le programme de construction des unités hospitalières spécialement aménagées UHSA - structures psychiatriques accueillant des détenus - soit mené à bien.
Lannemezan. Le Garde des Sceaux en visite
interview
Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés./Photo archives DDM.
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Avant sa visite, aujourd'hui, à la maison centrale de Lannemezan, Michel Mercier, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, répond à nos questions.
M. Le ministre, pourquoi avoir choisi Lannemezan pour votre premier déplacement en qualité de Garde des Sceaux ?
La maison centrale de Lannemezan est une des dix maisons centrales françaises. Ce type d'établissement accueille les détenus les plus difficiles à prendre en charge, soit en raison de la gravité des actes commis, soit en raison de leurs caractéristiques personnelles.
J'ai souhaité ce déplacement à Lannemezan pour mesurer concrètement cette difficulté et me rendre compte, sur le terrain, de la qualité du travail accompli par les agents de l'administration pénitentiaire, en partenariat avec les acteurs de l'éducation nationale, de la santé et de la formation professionnelle.
Les surveillants de prison se plaignent de leur faible rémunération, compte tenu de la dangerosité et des difficultés de leur travail. Que leur répondez-vous ?
On assiste périodiquement à des expressions de mécontentement des agents de l'administration pénitentiaire. La rémunération ne constitue pas leur revendication principale. Ils insistent plutôt sur les conditions de travail, la question des effectifs et souhaitent exprimer, au fond, un besoin très fort de reconnaissance auquel je répondrai régulièrement, en multipliant les contacts et les visites sur le terrain.
Les surveillants de prison s'inquiètent de la santé mentale de certains détenus et craignent pour leur vie. Que comptez-vous faire pour améliorer la situation ?
La situation des détenus présentant des troubles mentaux est effectivement une préoccupation majeure auquel il est de ma responsabilité de répondre.
Il est important que les personnels pénitentiaires soient dotés de l'ensemble des moyens pour répondre aux besoins spécifiques de ces personnes.
Ceci passe d'abord par une formation adaptée. Et cela passe surtout par la mise en œuvre du partenariat conduit avec le ministère de la Santé. À ce titre, je serai notamment vigilant pour que le programme de construction des unités hospitalières spécialement aménagées UHSA - structures psychiatriques accueillant des détenus - soit mené à bien.
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