vendredi 15 octobre 2010

Martin Malvy veut développer l'université en Midi-Pyrénées

Le président de la Région Martin Malvy a présenté ce jeudi 14 octobre son Schéma régional de l’enseignement et de la recherche (SRER). Sous la tutelle de Nicole Belloubet, 1e vice-présidente, ce programme ambitionne de poursuivre le développement de l’offre universitaire en région. Martin Malvy a, par ailleurs, indiqué être « très vigilant à ce que le grand emprunt ne soit pas uniquement axé sur la compétitivité, mais que la cohérence territoriale fasse aussi partie des priorités ».
Si certains déplorent que Toulouse, en dépit de son bassin universitaire, soit absente du classement de Shanghaï des cent premières universités mondiales, la 1e vice-présidente du conseil régional Nicole Belloubet se charge de rappeler que « tout ne passe pas par Shanghaï ». A ses côtés, Jean Tkaczuk, le président de la commission sur la recherche et l’enseignement supérieur au Conseil régional, rappelle d’ailleurs que « les critères de cette liste ne sont pas favorables aux universités françaises ». Qu’on se le dise : la vraie priorité du SRER sera de poursuivre la diversification des équipements et des centres universitaires dans les différentes villes de Midi-Pyrénées, avec l’aide du pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES). Pour Martin Malvy, ce plan permettra à la Région « de se projeter à la fois sur la rentrée 2011-2012, sur le prochain contrat État-région et dans un avenir de dix ans et plus ».
La mission du SRER sera triple : améliorer l’information, l’orientation et l’insertion professionnelle des étudiants, de l’entrée au lycée jusqu’à la fin des études supérieures, tout en leur facilitant la vie (logements, transports, activités…) et en mettant en place une « gestion mutualisée de la recherche », qui la rende aussi efficace que visible au niveau international.
Premier acte du SRER, un comité de pilotage sera mis en place dès octobre par Mme Belloubet en faisant une large place aux élus régionaux, tels Bernard Raynaud, François Simon, Marie-Pierre Gleizes, Catherine Jeandel ou encore Monique Iborra, ainsi que des « personnalités extérieures », comme le président du PRES Gilbert Casamatta. À la fin de l’année, ce comité de pilotage ouvrira des ateliers pour définir les orientations thématiques du SRER, avant de partir dans les huit départements de Midi-Pyrénées, entre décembre 2010 et février 2011, partager leur analyse des enjeux et des perspectives de l’action régionale en matière de recherche et d’enseignement. Le SRER ne sera adopté qu’en juin, au cours d’une assemblée plénière du conseil régional.
Par ce Schéma, Martin Malvy entend poursuivre la politique de développement territorial initiée depuis 1990. « Il y a vingt ans, la carte des filières de l’enseignement supérieur en Midi-Pyrénées était très différente », souligne le président de la Région. « En vingt ans, grâce aux plans Université 2000 et Université du 3e Millénaire, la répartition a fortement évolué », et a vu se multiplier écoles et laboratoires dans toute la région Midi-Pyrénées, à Rodez, Tarbes ou Albi. « Nous avons toujours dit qu’il fallait développer l’université au sein de la région », un engagement de longue date que Martin Malvy rappelle : « Dès 1998, à la signature du contrat de projet État-région, j’ai insisté pour qu’au moins 30 % des financements aillent aux sites se trouvant en dehors de la métropole régionale ». Aussi, aujourd’hui, l’élu et son équipe seront « très vigilants à ce que le grand emprunt ne soit pas uniquement axé sur la compétitivité, mais que la cohérence territoriale fasse aussi partie des priorités ».
Simon Castéran

Michael O'Leary, le patron de Ryanair incarne l'image des patrons voyous.


Publié le 15/10/2010 08:00 G.B. Haute-GaronneVillemur-sur-Tarn. Denis Parise: «Molex nous doit 4 millions d'euros!»Des inquié
Molex, Ryanair... ces patrons voyous
économie
Michael O'Leary, le patron de Ryanair incarne l'image des patrons voyous. / AFP
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La condamnation à de la prison avec sursis pour ses dirigeants n'aura pas suffi à faire entendre raison à Molex. En annonçant la liquidation judiciaire de sa filiale française, le groupe américain a décidé de couper le versement des indemnités prévues dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Molex invoque les nouvelles « indemnités exorbitantes » réclamées par 188 salariés devant les prud'hommes pour justifier le dépôt de bilan de sa filiale française. L'annonce a provoqué l'ire de Christian Estrosi qui a menacé le groupe de poursuites afin de le contraindre à assumer ses engagements. Pour les salariés de Villemur-sur-Tarn, il s'agit d'un nouvel épisode tragique.
Dans le même temps, un autre patron s'apprête à mettre au chômage 200 salariés à Marseille pour se soustraire au droit du travail français.
Le chantage de la compagnie irlandaise
La compagnie irlandaise Ryanair vient en effet d'annoncer la fermeture de sa base de Marseille suite à une procédure du procureur pour travail illégal à son encontre. Les quatre Boeing de la compagnie quitteront le ciel provençal pour l'Espagne, l'Italie et la Lituanie tout comme les 200 salariés navigants qui opéraient sur cette flotte. S'y ajouteront les salariés des activités aéroportuaires (bagages…). Une réponse brutale de la part de la compagnie low cost habituée à réclamer des subventions publiques pour ouvrir des lignes comme à l'aéroport de Tarbes. Les syndicats de salariés ont toujours combattu Ryanair sur le régime social irlandais que la compagnie imposait à ses salariés. On peut s'étonner que certains élus cautionnent ces pratiques : Jean-Claude Gaudin,le maire UMP de Marseille a dénoncé « l'esprit irresponsable des salariés » alors que les employés réclamaient juste l'application du droit.

Airbus décolle dans le ciel indien


Publié le 08/10/2010 13:14 De notre envoyé spécial à Bangalore, Gil Bousquet
Airbus décolle dans le ciel indien
aéronautique
Airbus emploie 160 ingénieurs à Bangalore. Ils seront 400 en 2013./Photo D.R Vincent Lamigeon
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En Inde, Airbus a ouvert un centre d'ingénierie ainsi qu'un centre de formation pour les pilotes. L'avionneur de Blagnac travaille de plus en plus avec les PME indiennes.
On l'appelle la Silicon Valley indienne. Bangalore, ville du sud du sous-continent grouille de huit millions d'habitants. Véritable réserve de cerveaux du pays tourné vitesse grand V vers le XXIe siècle grâce à ses écoles d'ingénieurs et ses instituts de formation, Bangalore est devenue la tête de pont d'Airbus en Inde. Les premiers pas ont été réalisés en 1994 quand l'avionneur européen a confié à HAL, société nationale aéronautique indienne, la fabrication de la moitié des portes avant de l'A320 (les autres étant fournies par Latécoère). Mais depuis deux ans, la firme de Blagnac a passé la vitesse supérieure en ouvrant un centre d'ingénierie avec déjà 160 salariés. Ils seront 200 d'ici la fin de l'année puis 400 d'ici 2013. « Il y a quatre ans, ici il n'y avait rien. On est parti de zéro pour créer ce centre qui travaille en commun avec nos ingénieurs de Toulouse, Hambourg ou d'Angleterre » explique Joëlle Willaume, directrice de l'ingénierie chez Airbus à Bangalore. « L'Inde est un des piliers de notre stratégie. Ici nous trouvons des gens très enthousiastes et compétents » rajoute même Tom Enders le PDG qui entend bien renforcer la présence d'Airbus sur place.
D'ici 2020, Airbus externalisera 20 % de sa production, en Inde pour une grande part. Suivront la Chine et la Russie. Déjà Airbus travaille avec 25 fournisseurs indiens dont huit de rang un, qui traitent en direct avec l'avionneur de Blagnac. D'ici dix ans, Airbus compte porter à un milliard de dollars ses achats en Inde. En revanche, pas question de construire une usine d'assemblage en Inde. « Nous livrons vingt avions par an en Inde. Un rythme qui ne justifie pas une usine » a précisé Kiran Rao, le président d'Airbus India. Quoi qu'il en soit, Airbus bétonne ses positions face à son rival Boeing. 200 Airbus volent chaque jour dans le ciel indien alors qu'il en reste encore 180 à livrer. Grâce à cette stratégie, Airbus a fait main basse sur les commandes de ces cinq dernières années avec 347 avions contre seulement 161 pour Boeing. Mais les transferts de charge qui accompagnent ces victoires commerciales inquiètent Jean-Jacques Mirassou, sénateur de la Haute-Garonne : « Désormais, les pays émergents fabriquent des pièces de plus en plus sophistiquées au détriment de Toulouse » déplore l'élu membre de la mission d'information sur la désindustrialisation des territoires. Pour Tom Enders, « Hambourg et Toulouse ne doivent pas craindre l'Inde » qui n'est pas un concurrent. Mais un patron indien glisse à l'oreille : « En Inde, on a un proverbe : un éléphant avance doucement mais avance toujours… ».
repères
Le chiffre : 3 50 000
ingénieurs > Par an. Les écoles et les universités forment chaque année en Inde 3 500 000 ingénieurs dont 30 000 à Bangalore.
Les sous-traitants montent en puissance
Habillés de pantalons en toile et de polos noirs aux couleurs de leur société, les compagnons indiens de Dynamatic ont fière allure dans leurs ateliers. Dans les allées de l'entreprise, l'odeur de limailles de fer et d'huile de machines-outils est la même que chez les sous-traitants de la banlieue toulousaine ou de la Mecanic Valley du Lot. On mangerait parterre ! Même machine, même compétence. Ici on assemble les glissières des volets des ailes des A320, pièces maîtresses de l'avion. La société indienne a rapidement adopté la façon de travailler d'Airbus en appliquant le fameux « lean manufacturing », une méthode d'amélioration industrielle. « Nous l'avons importée de notre division automobile. Aujourd'hui, nous sommes considérés comme des partenaires à part entière par Airbus » explique Tobby Malhoutra, le jeune patron de 45 ans. Il est d'ailleurs aujourd'hui même à Toulouse pour préparer une réunion organisée par Airbus pour ses vingt fournisseurs les plus importants. Et le jeune Toby ne manque pas d'appétit. Il s'apprête à investir 120 millions de dollars dans les cinq ans à venir notamment dans la construction d'un nouveau site industriel près de l'aéroport de Bangalore « pour envoyer les pièces directement chez Airbus au Royaume-Uni » explique-t-il. Ici, les compagnons travaillent 270 jours par an, six jours sur sept et ont 26 ans de moyenne d'âge. « En construisant des usines comme la nôtre, on permet à tout le monde de travailler même les jeunes de nos campagnes alors que les sociétés d'informatiques n'attirent que les élites intellectuelles » ajoute Tobby. La mondialisation peut aussi avoir du bon.
Les ingénieurs indiens concurrents de Toulouse ?
« évidemment ça nous inquiète ! », réagit Françoise Vallin, déléguée syndicale centrale CFE-CGC chez Airbus. « C'est la première fois qu'Airbus localise des charges de travail d'ingénieurs hors d'Europe. Certes ils ont le badge Airbus donc ce sont des collègues mais à terme la conséquence ce sera moins d'ingénieurs à Toulouse » poursuit l'élue syndicale. Bien sûr, le bureau d'études de Toulouse Saint-Martin-du-Touch, qui emploie 2 500 ingénieurs, verra encore ses effectifs augmenter l'an prochain; mais « dans dix ans, j'ai bien peur que certaines activités d'ingénierie n'aient lieu qu'à Bangalore ou en Russie » s'inquiète Françoise Vallin. Discret voire silencieux sur les niveaux des salaires indiens, Airbus ne veut pas présenter son centre d'ingénierie comme une délocalisation. Dans les faits, un salaire d'ingénieur indien avoisine 8 000 dollars par an soit dix fois moins qu'en Europe. Et Airbus fait tout pour mettre à niveau ses ingénieurs et ceux de ses sous-traitants. Ainsi, Mahindra, société d'ingénierie, a envoyé ses salariés en tournée en Europe (Toulouse, Hambourg…) pour les former. Résultat : ils ont aidé Airbus à résoudre les problèmes de câblages sur l'A380. Une mission test tellement bien réussie que de nouveaux contrats sont en vue pour la société de Bangalore sur les futurs programmes Airbus comme l'A350. Nitin Khorana, le patron de la division aéronautique, a même décidé d'ouvrir un bureau à Toulouse : avenue Didier-Daurat, aux côtés des pionniers du ciel !

L'avenir "français" de Latécoère


Publié le 12/10/2010 15:48 G.B
L'avenir "français" de Latécoère
industrie
Pierre Gadonneix, nouveau patron de Latécoère./ Photo D.R
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Hier Jean-Louis Chauzy a plaidé pour une solution franco-française pour l'avenir de Latécoère. Le président du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) a rencontré Pierre Gadonneix, le nouveau président du conseil de surveillance de Latécoère. Avec Claude Terrazzoni, président de la CCI de Toulouse, ils sont tombés d'accord pour « ancrer l'avenir de l'équipementier aéronautique en Midi-Pyrénées ». « Il est ressorti une convergence de vue pour construire dans un nouveau périmètre industriel une société capable d'être l'interlocuteur d'Airbus et de Boeing en maintenant l'emploi chez nous », a confié le président du Ceser en rappelant que toutes les solutions françaises seront explorées. L'Américain Spirit n'a toujours pas été rencontré et Pierre Gadonneix verra prochainement Christian Estrosi, Martin Malvy ainsi que le préfet.

Airbus embauche 700 personnes à Toulouse exclusif




Publié le 13/10/2010 04:48 - Modifié le 13/10/2010 à 07:55 Gil Bousquet
Airbus embauche 700 personnes à Toulouse
exclusif
Les salariés d'Airbus doivent répondre à 31 questions sur leurs conditions de travail d'ici le 22 octobre. / photo DDM
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Alors que le sondage annuel sur la satisfaction des salariés chez Airbus est en cours, Thierry Baril, le DRH de l'avionneur dévoile le plan d'embauches 2011.
L'année n'est pas encore finie qu'Airbus tire déjà le bilan de sa politique d'embauches. Thierry Baril, le directeur des ressources humaines, vient de faire le point sur le rythme des recrutements en 2010.
Rien qu'en France, l'avionneur aura recruté à fin décembre près de 1 000 personnes. « 980 exactement dont 700 à Toulouse, 200 à Saint-Nazaire et 80 à Nantes, précise-t-il. Cela correspond aussi aux engagements que la direction avait pris lors des négociations annuelles obligatoires afin de renforcer le site de Saint-Nazaire. » Des embauches rendues possibles par la fin du plan de restructuration Power 8 depuis le printemps dernier.
« Nous maintenons toutefois nos efforts pour limiter les effectifs de structure au profit des embauches dans l'ingénierie et la production », ajoute Thierry Baril. Et pour cause, la montée en cadence de l'A320 début 2012 (40 avions par mois) va nécessiter de recruter davantage alors que le nouveau programme A350 va générera 1 500 recrutements sur trois ans. D'autant que si Airbus lance la nouvelle version de l'A320 baptisé Neo, le besoin d'ingénieurs se fera sentir. Déjà sur les 700 postes toulousains, 75 % concernent des cadres et ingénieurs.
5 000 managers à former
Actuellement jusqu'au 22 octobre, les 52 000 salariés d'Airbus (17 000 à Toulouse) répondent au sondage annuel sur leurs attentes dans leur entreprise. Les résultats de l'an dernier n'étaient pas bons puisque 91 % des salariés d'Airbus ne sentaient pas suffisamment « engagés » dans leur travail. « Nous avons beaucoup travaillé à tous les niveaux de la hiérarchie : des managers jusqu'aux compagnons pour renforcer le niveau d'engagement et répondre au mieux aux attentes de nos salariés », assure le DRH.
Une multitude de plans d'action ont été lancés pour inverser la tendance. Un grand programme de formation d'au moins deux jours auquel s'ajoutent un module de développement personnel ainsi que du coaching. à terme 5 000 managers seront formés pour apprendre à mieux prendre compte le facteur humain dans leur gestion. Par ailleurs, 550 « team booster » (c'est-à-dire des chefs d'équipes) ont organisé auprès de leurs collègues des séminaires afin de mieux travailler ensemble.
Quinze « agents du changement » sont chargés de faire remonter les résultats de ces groupes de travail. « Nous réduisons aussi la bureaucratie notamment pour le recrutement qui ne prend plus que 60 jours contre 75 voilà deux ans. Mais l'objectif final est d'atteindre 35 jours fin 2011 », assure Thierry Baril. à voir le succès des portes ouvertes (145 000 visiteurs à Toulouse), les résultats pourraient être meilleurs cette année.

Les énergies renouvelables, en plein développement, sont porteuses d'emplois


Publié le 15/10/2010 03:49
Arnaud Paul.
Des énergies pleines d'avenir -
Les énergies renouvelables, en plein développement, sont porteuses d'emplois./Photo T.A.
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« La clé de la maîtrise de l'énergie passe par la diminution de la consommation sans remettre en cause le confort des gens. » Pour éric Marino, responsable pédagogique de la licence STER de l'IUT de Tarbes, ce pari était au cœur du colloque organisé à Tarbes à l'occasion du 10e anniversaire de cette licence professionnelle dédiée aux énergies renouvelables. En ouverture, Gérard Trémège, conseiller régional, maire de Tarbes et président du Grand Tarbes, et Bernard Plano, conseiller régional, président de Midi-Pyrénées Expansion et maire de Lannemezan, ont rappelé les actions engagées par leurs collectivités dans le développement durable et les énergies renouvelables.
Les collectivités territoriales et l'état ont un rôle déterminant à jouer pour favoriser l'essor des énergies renouvelables, même si leur développement ne va pas sans poser de questions : économique, d'abord, au gré des arbitrages fiscaux et financiers ; social, ensuite, avec les véritables levées de boucliers provoquées par l'implantation d'éoliennes. Tout n'est pas si rose dans l'économie verte. « ça viendra aussi pour le photovoltaïque. Il y aura des conflits d'usage si des terres agricoles sont par exemple utilisées pour la pose de panneaux », analyse éric Marino. Et pourtant, le solaire semble être l'énergie renouvelable en devenir la plus crédible pour répondre aux besoins futurs.
Dans l'habitat, dont il a été beaucoup question lors du colloque, les objectifs sont également ambitieux. En attendant les maisons productrices d'énergie, la réglementation thermique 2010 imposera un seuil de consommation de 50 kWh/m2/an. La consommation actuelle des habitations avoisine les 80 à 90 kWh/m2/an. Des efforts importants à faire qui devraient se traduire dans l'activité économique et la création d'emplois. ça tombe bien puisque Tarbes forme des gens capables de travailler dans des bureaux d'étude pour concevoir, développer des solutions pour qu'au final les énergies renouvelables économiquement compétitives.

jeudi 14 octobre 2010

Tarbes. Succès fou pour Warhol !


Tarbes. Succès fou pour Warhol !
exposition
Josette Durrieu, la présidente du conseil général des Hautes-Pyrénées, a été l'invitée du direct de « France 3 Sud » lors du vernissage./Photo José Navarro.
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Si le conseil général avait bien fait les choses pour le vernissage de l'exposition Andy Warhol à l'abbaye de l'Escaladieu, où près de 400 invités s'étaient retrouvés, tandis que la télé régionale y avait installé un plateau de direct, le succès ne s'est pas démenti les jours suivants auprès du grand public.
Plus de 900 personnes sont venues visiter l'expo durant le week-end et, lundi, pas moins de 150 personnes s'y sont rendues : « La fréquentation est excellente, largement supérieure à nos estimations », se réjouit sur place Olivier Grosclaude, tout en relevant des plaques d'immatriculations dans les parkings venant du 65, certes, mais aussi, en nombre, du 64, 31 et 33.
De ce fait, les horaires d'ouverture vont être probablement élargis pour satisfaire la demande très forte de découverte de l'artiste new-yorkais. Rappelons qu'elle se tiendra tout de même jusqu'au 28 novembre prochain, ce qui laisse encore le temps d'y aller !

Samedi : manif jusqu'à l'Arsenal


Publié le 14/10/2010 03:53 LaDepeche.fr
Samedi : manif jusqu'à l'Arsenal
La manifestation n'aboutira pas aux allées Leclerc./Photo DDM Joël Boyé.
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Les responsables syndicaux en sont convaincus : une chose a changé, depuis la manifestation record de mardi : l'état d'esprit. « Jusqu'alors, les salariés pensaient qu'on ne pourrait pas gagner ce conflit, et que le gouvernement ne ferait pas machine arrière. Mais aujourd'hui, l'espoir a changé de camp, on a renversé la vapeur. » Et ils espèrent un nouveau record pour la manifestation de samedi, qui aboutira sur le site de l'Arsenal. « C'est d'abord symbolique, et puis les manifestants pourront casser la croûte tous ensemble. On a remarqué que les gens aiment se retrouver lors des manifestations. Et puis, si on est nombreux, les allées Leclerc, c'est trop petit, de même que le parcours habituel… »

politique - Tarbes. « Sur Brauhauban le maire se trompe »


Publié le 14/10/2010 10:09 Christian Vignes.
Tarbes. « Sur Brauhauban le maire se trompe »
Sur le dossier Brauhauban, Jean Glavany estime que le maire s'entête et se trompe./ Photo Laurent Dard.
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Jean Glavany, comme tout un chacun, n'aime pas avoir tort. Surtout quand il pense avoir raison… « J'avais dit, lors du dernier conseil municipal que, du fait de l'entêtement du maire, le dossier Brauhauban était dans une impasse juridique car le garage Renault est comme certains immigrés, ni expulsable ni régularisable. Une remarque qui m'avait attiré du mépris, on m'avait rétorqué que la mairie avait de vrais avocats… J'avais aussi exprimé mes doutes quant au fait que le préfet accorde le recours à la force publique pour expulser le garage Renault, on m'avait répondu que c'était acquis. Mais c'est faux. »
Il en a pour preuve une nouvelle requête présentée par la ville de Tarbes devant le tribunal administratif. « Il y est dit clairement, je cite : «L'État refuse d'accorder son concours à la commune de Tarbes, prétextant que l'arrêt rendu le 4 février par la cour administrative d'appel de Bordeaux a contredit cette solution ou remis en cause la décision précédente du Tribunal administratif de Pau». » Précisément celle qui rendait l'expulsion possible…
« Le maire s'obstine, et du fait de son entêtement et de l'hypercompétence de ses conseillers, l'affaire est engluée. Comme c'est parti, et quelle que soit la décision rendue par le tribunal administratif dans son audience du 20 octobre, on va repartir sur un cycle juridique de deux ans, minimum. De fait, les travaux ne pourront pas commencer avant la fin de l'année, comme le maire l'a annoncé. Et pourtant, il y a un besoin urgent de rénover cette halle. Le maire devrait sortir par le haut de cette histoire en trouvant un compromis avec Renault qui emploie, je le rappelle au passage, 11 salariés sur ce site. Ce que je déplore aussi, c'est que cet entêtement se retrouve sur tous les dossiers. C'est une drôle de méthode de gestion… »
Sollicité, Gérard Trémège estime qu'il a « autre chose à faire que de répondre aux joutes politiciennes de M. Glavany ». Et que des réponses seraient apportées sur Brauhauban lors du conseil municipal de lundi prochain.

Midi-Pyrénées veut booster la maintenance aéronautique


Publié le 06/10/2010 09:47 Gil Bousquet
industrie
Midi-Pyrénées veut booster la maintenance aéronautique
La délégation de Midi-Pyrénées comptait quinze participants dont treize PME./photo D.R
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Treize PME de la région ont participé au plus important salon de la maintenance aéronautique d'Europe. La Région veut aider la filière à se structurer.
Le secteur de la maintenance aéronautique compte près de cent entreprises en Midi-Pyrénées et pèse environ 4 000 emplois. Une raison suffisante pour que Midi-Pyrénées Expansion (MPE), l'agence de développement économique régionale et la chambre régionale de commerce et d'industrie, aident treize PME à participer au salon qui compte dans ce secteur, le salon MRO qui se tenait voilà quelques jours à Londres. « C'est un salon de niche qui est compact dans le temps et dans l'espace. Les rencontres entre donneurs d'ordre et les fournisseurs d'outils ou de services sont facilitées », explique Bernard Plano, le président de MPE qui a fait le déplacement. Pour les PME de cette mission à MRO Londres, les frais sont pris en charge pour partie par la Région Midi-Pyrénées. « Notre objectif est clairement de pousser nos entreprises régionales vers l'export grâce à ce genre de rencontres d'affaires », précise Bernard Plano, ancien dirigeant chez EADS.


Un contrat signé sur le salon


D'autant que les perspectives de développement sont solides. Le marché de la maintenance aéronautique va croître de 6 % dans le monde et de 4 % en Europe dans les prochaines années. Pour initier des courants d'affaires, MPE a organisé une rencontre entre la délégation d'entreprises et Sabena Technics. « Cela nous permet de donner de la visibilité à nos entreprises », poursuit le conseiller régional. Et ça marche, puisque durant le salon un contrat a été signé par une des entreprises régionales dans le domaine des machines outils. L'idée du président de MPE est maintenant de constituer un cluster c'est-à-dire une vraie filière de la maintenance aéronautique afin de permettre à ses membres de s'allier pour proposer une offre complète. Le prochain MRO se tiendra l'an prochain à Madrid.


Tarbes était du voyage


Outre les PME présentes dans la délégation (Air cost control, Dericherbourg, Equip Aero, Eca Sinters, Falgayras, Laselec...) la zone aéroportuaire de Tarbes qui accueille l'un des tout premiers centres de déconstruction et stockage d'avions autour de Tarmac Aerosave a fait connaître ses installations aux grands donneurs d'ordre.

Toulouse. Aeromart 2010 : un avant-goût du Bourget


Publié le 12/10/2010 15:45 Gil Bousquet
Du 30/11/2010 au 02/12/2010
Toulouse. Aeromart 2010 : un avant-goût du Bourget
aéronautique
Aeromart est devenu le rendez-vous mondial du business aéronautique./photo DDM, David Bécus
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Du 30 novembre au 2 décembre prochains se tiendra à Toulouse la huitième édition d'Aeromart. Cette convention d'affaires aéronautique attirera 1 000 entreprises de près de 40 pays.
Début décembre ce sera un peu un avant-goût du salon du Bourget. Il faut dire que la convention Aeromart réunira pendant trois jours les « 1 000 qui comptent dans l'aéronautique mondiale » précise Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion (MPE).
Ce sont en effet plus de 1 000 entreprises et 2 500 participants qui assisteront à ce qui est devenu depuis 1996, la première convention d'affaires mondiale de l'aéronautique et du spatial. L'idée est de faire se rencontrer tous les deux ans les acheteurs c'est-à-dire les donneurs d'ordre et les fournisseurs pour les aider à créer des courants d'affaires pérennes.
Les acheteurs, des grands donneurs d'ordre comme Airbus, Safran, Embraer… enchaîneront dix à quinze rendez-vous de trente minutes en deux jours. « C'est pour les PME l'occasion d'avoir tous les grands accessibles en deux jours. Aeromart fait économiser un temps précieux aux patrons de la région », témoigne Jean-Pierre Razat, président du conseil de surveillance de Mecahers. « ça évite surtout aux entreprises de se ruiner en voyage de prospection aux quatre coins du monde. Ici ils sont sûrs d'avoir un rendez-vous s'ils préparent leur convention », ajoute Stéphane Castet, l'organisateur.
Nouveautés 2010

Plusieurs nouveautés ont par ailleurs été mises en place. Tout d'abord, les États-Unis seront le pays mis à l'honneur pour cette édition 2010 avec un séminaire prévu le 2 décembre. Ensuite, grâce au soutien d'Airbus un « green village » sera créé au sein du Parc des expositions afin de présenter les technologies aéronautiques en faveur du développement durable. Les grandes écoles toulousaines, les universités et les laboratoires de recherche seront aussi représentés afin de mettre en avant les formations régionales.
Aeromart est aussi décliné en Chine et à Montréal. « L'édition canadienne a fait venir 50 acheteurs de Bombardier. Ils connaissent Aeromart et seront donc dix à Toulouse. Sans ça, on en aurait qu'un ! », résume Stéphane Castet.
Des aides pour les PME
Afin d'aider les PME à participer à ce grand rendez-vous d'affaires, la Région Midi-Pyrénées, le Grand Toulouse et le conseil général prennent en charge 50 % des frais. Le ticket d'entrée de 2000 € par entreprise est donc ramené à 1 000 €.

Fourton-Vergès vainqueurs à Lannemezan

Publié le 14/10/2010 03:49 Claude Appolinaire.
Fourton-Vergès vainqueurs à Lannemezan
pétanque. 48 équipes
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Par un temps splendide et une température estivale, s'est déroulé, sur le boulodrome lannemezanais du Nébouzan, un concours en doublettes, réunissant 48 équipes. La participation essentiellement faite du secteur PPL mais aussi des Commingeois venus en nombre à cette manifestation. Parfaite organisation des bénévoles du président Claude Girardy. La victoire finale devait sourire à deux Lannemezanais : Laurent Fourton et Jérôme Vergès.
Résultats techniques
Quarts de finale : Bilac bat Alain Braun-Jacques Suberbie (Stado) ; Campagnari bat Robert Courby-Stéphane Godillot (panaché) ; Molinier bat Hervé Péré-Didier Routge (panaché) ; Fourton bat Louis Caverivière-Myriam Faras (Capvern).
Demi-finales : Fourton bat Michel Bilac-Daniel Teste (Pétanque-Club) ; Campagnari bat Claude Molinier-Gilbert Annecy (panaché).
Finale : Laurent Fourton-Jérôme Vergès (PPL) battent Didier Campagnari-Stéphane Loubières (panaché).
- Dimanche, le concours en doublettes mettant en jeu le challenge Pierre-Larrouy n'a pu avoir lieu (à Séméac) à cause du mauvais temps et est reporté au dimanche 17 octobre.
- Une excellente nouvelle nous parvenait de Labatut (Landes), au régional où, devant 156 triplettes, trois jeunes Bigourdans du TCB remportaient le concours. Il s'agit de Frédéric Péré, Stessi Sagrafena et Fabrice Lauga-Lauret, qui disposaient en finale du jeune espoir Vianney Moureaux-Fontan. De nombreuses vedettes participaient à cette manifestation. Bravo à nos trois mousquetaires.
- Le samedi 9 octobre, l'équipe de Sarsan se qualifiait en Coupe de France aux dépens de la Boule bouconnaise (Gironde).
- Jeudi, doublettes à Lannemezan, réservé aux 55 ans et plus. Dimanche, challenge Larrouy, à Séméac.

Tarbes. Grèves reconductibles et premiers blocages


Publié le 14/10/2010 08:13 Christian Vignes.
Tarbes. Grèves reconductibles et premiers blocages - conflit des retraites
Impôts, SNCF, La Poste, dans de nombreux secteurs, la grève reconductible a été votée./Photos Joël Boyé.
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La mobilisation, qui va crescendo depuis plusieurs semaines, se poursuit et le conflit semble se radicaliser, avec de nombreux mouvements de grève reconductibles dans plusieurs secteurs.
Jean-Luc Ambrosini, ancien patron de la CGT 65, n'en revenait pas, mardi, en tête du cortège. Ce spécialiste du comptage annonçait, des trémolos dans la voix : « On va dépasser le record de 1995, nous étions 32.000 dans la rue, je ne pensais pas revoir ça un jour ». Et si… Du coup, l'espoir a changé de camp, incitant à la grève reconductible dans plusieurs secteurs.
Ainsi, à la SNCF, on a, dès mardi, voté (unitairement à l'appel de la CGT, Sud-Rail, CFDT et UNSA) à une large majorité pour la grève, qui a été reconduite pour aujourd'hui. Résultat, pas ou peu de trains en gare de Tarbes (1 TGV et aucun TER), et la SNCF a mis en place un service de bus entre Pau et Toulouse.
Même chose aux impôts, où les salariés (70 % de grévistes) ont bloqué, hier, le centre des impôts de Tarbes. Grève unitaire (CGT, FO et Snui Sud-Trésor) qui a été reconduite aujourd'hui, et qui devrait s'étendre aux centres de Lourdes et Lannemezan, probablement bloqués.
Même combat à La Poste, où de nombreux bureaux étaient fermés ou en activité réduite hier, et ça se poursuit aujourd'hui, à l'appel de la CGT. La distribution du courrier devrait donc être affectée.
Dans l'Éducation nationale, l'obligation de déclaration d'intention de grève (afin d'organiser le service minimum d'accueil) a contraint les enseignants à reporter à lundi leur préavis. Qui devrait être largement suivi. En attendant, au collège Paul-éluard, une grève tournante a été mise en place depuis hier.
Et puis les lycéens devraient entrer dans la danse. Mais sous quelle forme ? Difficile à savoir, les mouvements ne sont pas encore structurés. À tel point que des lycéens avaient prévu de participer à un rassemblement syndical hier après-midi, place de Verdun, mais ils ne sont pas venus… Reculer pour mieux sauter ?
Samedi : manif jusqu'à l'Arsenal

Les responsables syndicaux en sont convaincus : une chose a changé, depuis la manifestation record de mardi : l'état d'esprit. « Jusqu'alors, les salariés pensaient qu'on ne pourrait pas gagner ce conflit, et que le gouvernement ne ferait pas machine arrière. Mais aujourd'hui, l'espoir a changé de camp, on a renversé la vapeur. » Et ils espèrent un nouveau record pour la manifestation de samedi, qui aboutira sur le site de l'Arsenal. « C'est d'abord symbolique, et puis les manifestants pourront casser la croûte tous ensemble. On a remarqué que les gens aiment se retrouver lors des manifestations. Et puis, si on est nombreux, les allées Leclerc, c'est trop petit, de même que le parcours habituel… »

Le chiffre : 93 %

Grévistes > à la SNCF. Les cheminots ont voté hier la reconduction de la grève à Tarbes, avec un taux de 93 % : sur 107 votants, 100 ont choisi du poursuivre l'action.

Lannemezan. Les lycéens dans la rue







Publié le 14/10/2010 11:10 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Les lycéens dans la rue
retraites
Les élèves du lycée Michelet ne sont pas allés en cours et ont observé un sit-in dans la rue./Photo M.C.
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Les élèves du lycée Michelet de Lannemezan se mobilisent pour les retraites. Hier, ils ne sont pas allés en cours et ont fait un sit-in dans la rue. Aujourd'hui, ils décideront de la suite de leur action.
Les élèves du lycée Michelet se sont mis en grève, hier matin. Dès 7 h 30, ils ont bloqué l'entrée de l'établissement par des poubelles et des barrières métalliques. Après discussion avec le proviseur, Cyril Dubreuil, l'accès a finalement été dégagé à 8 heures. Seulement 5 élèves sur les 430 qui composent le lycée Michelet sont entrés dans l'établissement. Les autres ont observé un sit-in sur la route. Arrivés sur les lieux, les gendarmes ont demandé aux élèves de libérer l'accès, ce qui a été fait sans difficulté particulière. La dispersion des élèves est intervenue vers 11 heures. Les lycéens, n'ayant pas cours le mercredi après-midi, ont décidé de se retrouver aujourd'hui en assemblée générale pour décider de la suite du mouvement.

« Nous, les jeunes, sommes concernés par la réforme des retraites. C'est de notre avenir dont il est question. Je n'ai pas envie que, plus tard, mes enfants me reprochent de n'avoir pas lutté contre cette réforme. Nous ne voulons pas d'une société où l'on part à la retraite tard et dans de mauvaises conditions », déclare Arnaud, qui tient à faire savoir que « les jeunes ne sont pas récupérés par des partis politiques et assez intelligents pour décider seuls de leur conduite à tenir ». Pour le lycéen, « le mouvement doit s'inscrire dans la durée car une journée de mobilisation n'est pas suffisante ».

Margot ajoute : « On veut avoir la retraite à 60 ans car après, il est difficile de travailler ». La lycéenne prévient : « S'il faut faire plusieurs blocus ou aller manifester à Tarbes, on le fera ». Pour Adrien, « il faut certes une réforme des retraites, mais pas celle-là ». Le lycéen tient lui aussi à indiquer que « contrairement à ce qu'affirme le gouvernement, ce n'est pas le Parti socialiste qui a été l'artisan de la mobilisation des lycéens, mais les lycéens eux-mêmes ». Et de conclure : « Nous nous sommes fait notre propre opinion nous-même ».

Lannemezan. La passion de Gaétan Touzanne




Publié le 14/10/2010 11:15 Recueilli par B.R.
Lannemezan. La passion de Gaétan Touzanne
portrait
Il n'y a pas d'âge pour aimer le rugby./Photo B.R.
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Gaétan Touzanne a 5 ans et demi. Il habite à Ponsans-Soubiran, dans le Gers. Son père, Alexandre, est éducateur à l'école de rugby du Magnoac après une carrière de joueur de première ligne à Trie, puis à Pouyastruc. Son oncle Cédric est l'inamovible pilier de l'USCP. Aucun doute, Gaétan est dans la lignée familiale.
« C'est ma deuxième année de rugby. J'ai commencé l'année dernière à l'école de rugby du Magnoac. »
Qu'est-ce qui te plaît dans le rugby ? :
« Plaquer ! »… et après un temps d'hésitation : «… le ballon aussi ! »
Ton joueur préféré ? Gaétan s'accorde un temps de réflexion et avec un brin de fierté, il annonce : «… Lionel » en montrant son copain !
Pour réaliser ce petit entretien, on a dû attendre que Gaétan sorte d'un regroupement improvisé avec ses copains dans lequel il semblait prendre un réel plaisir…
De bon augure…

Lannemezan. Les jeunes du Pays des Nestes Handball


Publié le 14/10/2010 11:16 LaDepeche.fr
Lannemezan. Les jeunes du Pays des Nestes Handball
à la une
Les - 18 ans du PNH avec Pierre Heurté.
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Les deux équipes -13 ans garçons du Pays des Nestes Handball (PNH) garçons débutaient leur championnat le week-end dernier. L'équipe II accueillait Tournay, au gymnase de Lannemezan, victoire sur le fil 11 à 10. Samedi, déplacement difficile à Juillan pour y affronter Pyrène, à 14 heures. La une se déplaçait à Lombez-Samatan et revient avec un large succès, 31 à 9. Samedi, match contre Condom, à 16 heures, au gymnase de Loures-Barousse.
Les -15 ans filles entraient dans le vif du sujet avec un déplacement à Muret. Le groupe a très bien géré cette rencontre, avec d'énormes satisfactions, victoire 22 à 14. On peut féliciter les joueuses qui ont su garder leur calme dans une rencontre difficile avec un gros engagement physique.
Samedi, elles reçoivent Castanet-Ramonville, à 14 heures, au gymnase de Loures-Barousse.
Leurs homologues garçons rendaient visite à Labège. Troisième victoire en trois matchs sur le score de 37 à 14. Ce week-end, ils se déplacent à Condom, l'autre équipe invaincue de la poule. Un bon test pour ce groupe qui laisse entrevoir une belle saison, l'amalgame entre nouveaux et anciens est excellent.
La réserve seniors garçons recevait Merville, au gymnase de Lannemezan. La fin de match aurait pu basculer en faveur du PNH, mais l'équipe de Merville s'impose sur le score de 29 à 25. Les réservistes sont capables d'aller chercher les points perdus dès ce samedi, à Juillan, contre Pyrène, à 16 heures.

Lannemezan. Conseiller en achats numériques


Publié le 13/10/2010 11:44 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Conseiller en achats numériques
entreprise
Florent Caumont (à droite de la photo) aux côtés d'un client qui lui a fait confiance pour l'achat de son téléviseur et de son ordinateur.
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Nouveau concept, nouveau métier, pour un jeune Lannemezanais qui vous propose de vous guider dans le choix de votre téléviseur, ordinateur, lecteur vidéo…
Florent Caumont, 24 ans, de Lannemezan, a créé une entreprise de conseils en achats numériques. Une démarche originale qui consiste à guider tout consommateur dans ses achats de téléviseurs, ordinateurs, appareils photo, Caméscopes®, GPS, lecteurs vidéo…
« J'ai décidé de faire de ma passion pour l'informatique et les nouvelles technologies mon métier. Auparavant, je conseillais bénévolement mon entourage, ce qui m'a permis de constater qu'il y avait un manque en matière de conseils en achats numériques », explique Florent Caumont. Concrètement, le jeune entrepreneur cible les besoins du client, puis va rechercher le modèle qui correspond le mieux aux critères définis.
« Par exemple, pour l'achat d'un téléviseur, je vais sélectionner un certain nombre de TV sur internet en fonction des connaissances que j'ai sur les dernières technologies. De ce tri, je propose le meilleur modèle en ayant toujours à l'esprit le rapport qualité/prix », indique Florent Caumont qui précise que le coût total de l'achat, commission comprise, n'excédera pas le prix que le client pourrait payer dans un magasin traditionnel.
« Indépendant, je ne suis lié à aucune marque ni aucune enseigne. Tous les jours, je m'informe des dernières nouveautés. Je garantis le sérieux des sites de vente en ligne sur lesquels je sélectionne les produits », ajoute l'auto-entrepreneur.
En parallèle, Florent Caumont propose des interventions informatiques telles que le formatage et l'installation de Windows, la configuration d'ordinateur après achat, l'assemblage d'ordinateur sur mesure.
La création de sites internet fait aussi partie de ses compétences. « Le plus dur est de se faire connaître et de faire comprendre l'importance de ce service. Quand le client m'a fait confiance, il est généralement reconnaissant et satisfait de son achat », conclut le jeune entrepreneur.
Renseignements au 09.53.73.13.65.

Rallye rétro très attendu à Capvern automobile


Publié le 12/10/2010 10:40 J. Pailhé.
Du 16/10/2010 au 17/10/2010
Lannemezan. Rallye rétro très attendu à Capvern automobile Le départ, place du 14-Juillet./Photo archives J. P.
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Samedi 16 et dimanche 17 octobre, vous pourrez observer un magnifique ballet de voitures anciennes dans le secteur de Capvern. En effet, l'association REC (Route événementiel classique), originaire de Blagnac, organise un rallye de navigation et de régularité réservé aux véhicules historiques des années « 50 » à « 80 ».
Ce type d'épreuve automobile consiste, pour chaque équipage (conducteur et navigateur), à parcourir un trajet défini par l'organisateur. Contrairement au rallye moderne où vitesse et conduite sont les premiers points forts des équipages, le rallye de navigation met en avant le bon sens et l'intellect des participants avec la lecture des différents supports : road-book, cartes routières… Cette épreuve n'aurait pas pu voir le jour sans l'aide des sponsors, de la municipalité de Capvern et du club local Renault-Alpine Pyrénées. Rendez-vous donc samedi et dimanche, à Capvern, pour partager cette passion qui fait vibrer toutes les générations et venez revivre l'ambiance des rallyes des années « 50-60 » !

mardi 12 octobre 2010

HOPITAL


Publié le 12/10/2010 10:39 Cyrille Marqué.

Lannemezan. Les personnels rencontrent le préfet


hôpitaux






La délégation CGT des personnels des hôpitaux de Lannemezan a rencontré le préfet lundi matin./Photo Joël Boyé.


Les délégués CGT des personnels des hôpitaux de Lannemezan ont rencontré, hier matin, le préfet pour évoquer avec lui la nouvelle organisation de travail qui réduit leur temps de présence auprès des patients.Pour évoquer le malaise des personnels des hôpitaux de Lannemezan, les délégués CGT des employés ont rencontré, lundi matin, le préfet René Vidal.Depuis le 1er août dernier, une note de service modifie l'organisation de travail en psychiatrie, en foyer d'accueil médicalisé, dans les services chirurgie-médecine et long séjour.


Faute professionnelle


« Elle a pour effet de diminuer le temps de présence des soignants auprès des patients. Concrètement, en psychiatrie, la journée passe de 8 h 20 à 8 heures, et la nuit de 10 heures à 9 heures. L'une des conséquences de cette nouvelle organisation de travail est notamment de réduire substantiellement le temps de relève des équipes. Ce temps de travail est pourtant très précieux pour la transmission des renseignements concernant les patients. Cette nouvelle organisation met les patients et les personnels en situation de totale insécurité, et peut les pousser à la faute professionnelle », s'indigne Jean-Francis Dupuy, responsable de l'union CGT santé des Hautes-Pyrénées. Qui ajoute qu'en médecine, « l'équipe soignante ne pourra consacrer que 57 secondes par patient »La délégation a rencontré le préfet au titre de sa responsabilité pour les hospitalisations sous contrainte, en psychiatrie, mais a évoqué l'ensemble de ces sujets.À la sortie de l'entretien, Jean-Francis Dupuy ne cachait pas sa satisfaction : « Cette rencontre a été très positive. Le préfet s'est montré à l'écoute et a pris l'engagement d'interférer auprès du directeur pour demander certaines garanties par rapport à l'organisation de travail de l'établissement. »Affaire à suivre…

FNACA DE LANNEMEZAN


Publié le 12/10/2010 10:38 LaDepeche.fr

La Fnaca de Lannemezan en Aveyron


voyage






Ils ont fait un beau voyage.


Les amis de la Fnaca de Lannemezan ont effectué un voyage dans l'Aveyron. Ils ont pris la direction de Toulouse par une belle matinée, puis Albi, Rodez, par un parcours vallonné. Arrivé à Sauveterre-de-Rouergue, le groupe a pu flâner dans la petite cité médiévale avec sa bastide royale. Puis, le voyage s'est poursuivi en direction d'Espalion. Enfin, c'est l'arrivée au relais Soleil, résidence Fleur d'Aubrac.


Le lendemain, départ en car vers la fromagerie de Laguiole, coopérative créée en 1960. C'est ensuite le plateau de l'Aubrac, malheureusement sous la brume. L'après-midi est consacré à la visite de la vallée du Lot et des villages de Sainte-Come-d'Olt avec son église au clocher flammé et d'Estaing avec son château appartenant à la famille Giscard.Le jour suivant, la visite de la coutellerie de Laguiole, avec démonstration de la fabrication de couteaux, apprend aux Lannemezanais que beaucoup de couteaux vendus en France sont des « copies » car le label n'a pas été déposé. Seuls trois fabricants artisanaux sont installés en ville.Après une promenade dans la ville et la photo devant le taureau de bronze, sur la place, c'est le repas de midi et l'au revoir à la résidence avant le départ pour Lannemezan en passant par Caussade, cité du chapeau. Pour tous, ce fut un très beau voyage et un séjour très agréable

CAMPISTROUS


Publié le 12/10/2010 10:41 LaDepeche.fr

Campistrous. Une Saint-Michel bien arrosée






L'orchestre Calypso lors de la messe en musique./ Photo J.-P. A.


Il est de coutume que les fêtes de la Saint-Michel soient plutôt chaudes et ensoleillées, ce ne fut pas le cas en cette fin du mois de septembre 2010. Mais qu'à cela ne tienne, ce ne sont pas les conditions atmosphériques automnales qui ont pu refroidir l'ardeur des organisateurs du comité des fêtes et des conscrits de Campistrous, pas plus que celle des invités des pétanqueurs ou des danseurs.


Commencées le vendredi soir dans l'intimité d'un petit repas communal, ces fêtes ont connu un franc succès pour le concours de pétanque organisé le samedi après-midi, ainsi que pour la soirée musicale qui s'en suivait avec Mégastars.Dimanche débutait avec la présence des conscrits et du comité des fêtes à la messe. Suivait le dépôt de gerbe au monument aux morts par Jean-Claude Clarens, maire, avec les trompettes formées à l'Harmonie musicale du Plateau.Le temps d'un apéritif-concert et les groupes musicaux escortés des conscrits sillonnaient les rues du village. En fin d'après-midi, l'orchestre Calypso entamait par les danses classiques du bal à papa, avant de contenter les plus jeunes. Cette année encore, la vingtaine de membres du comité des fêtes, ainsi que Céline, Chloé, Marina, Sophie et Guillaume, les conscrits de l'année, ont brillamment animé ces fêtes de la Saint-Michel, soutenus par l'équipe de Sandra Navarre, bien relayée par Marie-Rose Jacomet

CROQUEZ LOCAL


Publié le 11/10/2010 11:15 LaDepeche.fr

Lannemezan. Croquez local à Barbastro


agriculture






Le stand du pays des Nestes à à Barbastro./ Photo DR


Des producteurs de l'association Croquez local en pays des Nestes se sont rendus à la foire agricole de Barbastro, en Espagne, dans le cadre du projet de coopération transfrontalier Piredes initié par le Syndicat mixte du pays des Nestes, en partenariat avec deux autres pays pyrénéens, le pays des Coteaux et celui du Val d'Adour. Mais aussi avec les trois comarcas aragonaises que sont celles du Sobrarbe, du Somontano et du Monegros.Grâce à cette initiative, les groupements de producteurs français et espagnols ont pu échanger, de l'autre côté des Pyrénées, sur leur mode de fonctionnement mais aussi parler des techniques de production, de commercialisation, ainsi que sur d'autres problématiques communes (qualité, législation, difficultés rencontrées…).Cette rencontre a permis d'amorcer le débat sur l'opportunité de la création d'un réseau de producteurs transfrontaliers et sur une future coopération pour la valorisation des produits agroalimentaires.

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LA DANSE AFFIRMATION DE SOI


Publié le 11/10/2010 11:15 Christian Sarrabayrouse.

Lannemezan. La danse affirmation de soi


association






Pour danser, rendez-vous le dimanche, à partir de 20 h 30, à la salle des fêtes de Lannemezan./Photo Ch. S.


La danse connaît un engouement certain, notamment sur le Plateau, grâce à l'association Danses-Loisir Lannemezan qui propose de se divertir tous les dimanches soirs.


L'association Danses-Loisir Lannemezan entame sa troisième saison. Elle poursuit sa progression au niveau des effectifs avec, aujourd'hui, une centaine d'adhérents qui se retrouvent pour danser tous les dimanches, à 20 h 30, à la salle des fêtes de Lannemezan. « Sur un parquet de très bonne qualité, on pratique les danses de bal : paso, tango, cha-cha-cha, rock mais aussi la salsa, les danses swing », indique Pierre Bernard, le président de l'association, qui précise qu'une petite séquence de danses traditionnelles est aussi proposée. « On note une évolution des pratiquants qui sont de plus en plus jeunes et qui s'orientent vers des danses plus variées comme la salsa, le swing et le west-coast swing », ajoute le responsable qui constate que les participants ont le souci de progresser et de découvrir de nouvelles danses.


Ce rendez-vous du dimanche soir est très attendu. Il constitue pour bien des personnes un moment privilégié de rencontres qui permet de sortir de l'isolement. « On peut parler de lien social à travers la danse », souligne Pierre Bernard pour qui « la danse est à la fois une musique que l'on regarde, mais pas seulement. C'est une pratique qui fait grandir et qui valorise ».Ainsi, la danse est une affirmation positive de soi. « Tout particulièrement pour les garçons », précise le président de Danses-Loisir Lannemezan qui met en avant les bienfaits de cette pratique pour dépasser une timidité naturelle. À Danses-Loisir Lannemezan, on compte 60 % de femmes pour 40 % d'hommes. « Ce qui est une bonne proportion », commente Pierre Bernard qui invite toute personne souhaitant faire ses premiers pas à se lancer. Il n'est pas nécessaire de venir accompagné, car tout au long de la soirée, on change de cavalier ou de cavalière. « Chez nous, nous ne sommes pas en compétition et en exhibition. Nous sommes dans le partage et la convivialité », conclut le président de l'association, garant d'un état d'esprit.Pour tout renseignement, vous pouvez appeler au 06 78 36 66 72

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CAL


Publié le 11/10/2010 11:20 A. Maillé.

Fédérale 1. CAL : un match nul au goût amer


Lannemezan « concède » la parité à Cahors, 12 partout.






Les Lannemezanais, souvent sans réelles solutions offensives, ont en plus commis trop de fautes pour espérer l'emporter./ Photo DDM, M. Fabre.


En temps ordinaire, un match nul ramené de l'extérieur s'apprécie comme une bonne performance. Mais le résultat de parité « concédé » hier par le XV du Plateau à Cahors se pose au moins comme une défaite, en tout cas comme une vraie déception. Ce n'est pas faire offense aux Cadurciens de penser qu'ils ne brigueront pas les premières places de la poule. Dans ces conditions, on pouvait s'attendre à un CAL flamboyant et conquérant. Il n'en fut rien. Après le match produit sur le Plateau contre Castanet, à François-Sarrrat, on attendait autre chose des hommes de Luc Lafforgue, compte tenu des progrès enregistrés.Las ! le CAL est retombé dans ses travers habituels.


Indiscipline coupable


Son indiscipline, pourrait-on dire génétique, et son inaptitude à conclure sur ses temps forts. Mais dans la panoplie des défauts affichés par l'équipe du Plateau est apparu un autre travers. Plus inhabituel et beaucoup plus inquiétant pour la suite, et notamment dans l'optique de la venue de Lourdes, le week-end prochain : le manque de combativité.Dans ces conditions, chacun comprendra que le match nul ramené des bords du Lot est un pis-aller, un moindre mal.


Encore les buteurs


Encore une fois, le CAL n'a pu compter que sur ses buteurs. Tel Christophe Dasque, qui réussit 2 pénalités, dont une des 53 m, mais aussi un drop. C'est aussi par une pénalité à l'ultime minute que les Cadurciens ont arraché le match nul, somme toute pas si immérité que ça.Nul doute que les Lotois auraient apprécié une défaite comme un hold-up, tant l'équipe de Cahors a fait au minimum jeu égal avec le XV du Plateau.


Qu'il s'agisse de la conquête, de la mêlée, sauf en deuxième période, et surtout de l'engagement et du combat. Des Cadurciens qui ont mis les Lannemezanais en difficulté dans le jeu dans l'axe, dans le sillage de leur infatigable troisième ligne.Conscients de leur piètre prestation, au coup de sifflet final, les « rouge et blanc » n'avaient qu'un credo en tête : travailler et travailler encore les points faibles apparus hier afin de préparer la venue du FC Lourdais, dimanche prochain. Un derby qui s'annonce plein d'indécision.Patrick Furet, l'entraîneur, en convenait lui aussi : « Il y a du pain sur la planche ! »