jeudi 28 octobre 2010

2011, année des Pyrénées


Publié le 28/10/2010 10:18 LaDepeche.fr
2011, année des Pyrénées
CTP



2011, année des Pyrénées Midi-Pyrénées accueille, aujourd'hui, à Bagnères-de-Luchon, le 28e conseil plénier de la Communauté de travail des Pyrénées (CTP). Le président Martin Malvy fera un bilan de la première année de présidence de la CTP de la région Midi-Pyrénées. Avec, notamment, la présentation des premiers résultats de l'Observatoire pyrénéen du changement climatique.

Un Forum des projets transfrontaliers est organisé dans le cadre de ce conseil plénier. Il s'organise autour de cinq espaces thématiques (Recherche et développement, aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologies, tourisme durable, formation et développement économique, environnement). Il regroupe 36 stands de présentation des projets. Sur le stand de la CTP, on pourra découvrir l'opération « 2 011, année des Pyrénées », ainsi qu'un espace d'information et de rencontre avec les gestionnaires du Programme opérationnel de coopération territoriale Espagne-France-Andorre (Poctefa).

Ce programme constitue la quatrième génération de soutien financier communautaire destiné à renforcer l'intégration économique et sociale de la zone frontalière Espagne-France-Andorre. Le budget Feder s'élève à 168 millions d'euros.

Lannemezan. L'intérêt du compostage domestique


Publié le 28/10/2010 10:11 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. L'intérêt du compostage domestique
environnement



Le composteur individuel proposé par le Smectom du plateau de Lannemezan, Neste et coteaux./Photo C.S. Ce soir, à 18 heures, à la salle du Renouveau à Lannemezan, aura lieu une réunion publique d'information sur le compostage domestique. Un sujet qui passionne.

À quoi sert de composter ? Où se procurer un composteur ? Que mettre dans mon composteur ? Comment obtenir un compost de qualité ? Dans combien de temps le compost sera-t-il utilisable ? Autant de questions pour lesquelles vous obtiendrez des réponses ce soir, à 18 heures, à la salle du Renouveau, espace Paul-Bert à Lannemezan, à l'occasion de la réunion publique organisée par le Smectom du plateau de Lannemezan, Neste et coteaux.

Sachez aussi que grâce au soutien financier du conseil général et de l'Ademe, le Smectom met à la disposition des habitants des communautés de communes de Lannemezan, Neste-Baronnies, Baronnies et du pays de Trie, des composteurs en plastique noir, de 400 l, ainsi qu'un bio-seau et un guide de compostage, au prix de 15 €.

Ces composteurs, fort utiles, sont disponibles à la déchetterie de Capvern (téléphone : 05.62.98.44.69) ou dans certaines mairies. Déjà, près de 600 ont été distribués. Il est vrai que composter permet de diminuer le poids des déchets à enfouir et de bénéficier d'un compost de qualité pour son jardin.

Les déchets concernés par le compostage domestique sont les déchets de cuisine : restes de fruits et légumes, restes de repas, marc de café, thé, pain, coquilles d'œufs écrasées… Mais aussi les déchets de jardin : feuilles mortes, tontes de pelouse, branchages…

Rappelons que le Smectom gère la collecte des déchets ménagers (ordures ménagères et emballages), ainsi que les déchetteries de Capvern, Trie-sur-Baïse et Hèches.

Ce syndicat, basé à Capvern, travaille également en partenariat avec le Syndicat mixte de traitement des déchets (SMTD 65) qui gère l'élimination et la valorisation des déchets sur les Hautes-Pyrénées.

Aussi, il était naturel que le Smectom fasse l'acquisition des composteurs domestiques afin que chaque foyer puisse valoriser ses propres déchets organiques.

Lannemezan. « Manu » Herbin, éducateur


Publié le 28/10/2010 10:16 Bernard Roussille.
Lannemezan. « Manu » Herbin, éducateur
rugby



Le troisième ligne du CAL s'investit au niveau de l'école de rugby./Photo B.R. « Manu » Herbin, le 3e ligne du CAL, n'a pas rejoué au rugby cette saison en raison d'une blessure récalcitrante. Mais il n'est pas rare de croiser le « double-mètre » du CAL au stade François-Sarrat. Il est présent pour encourager les équipes de jeunes, il aide parfois les dirigeants pour le transport du matériel comme lors du déplacement à Lille. Mais, surtout, le grand « Manu » s'est impliqué dans l'école de rugby du CAL. Il est l'un des éducateurs de l'équipe des moins de 9 ans. Lors du dernier tournoi de l'école de rugby, il a dirigé ses jeunes troupes avec beaucoup de talent et de gentillesse. Nous lui avons posé quelques questions.

Où en es-tu de ta blessure ?

ça va mieux. Je vais passer une échographie de contrôle. Si tout va bien, je serai en mesure de rejouer après la trêve. Pour le moment, je me contente de trottiner sans prendre trop de risques.


Quelles peuvent être les ambitions du CAL ?

L'objectif, c'est la qualification. Je crois que c'est vraiment possible. À part Tyrosse, qui paraît un peu au-dessus, les autres équipes sont à notre portée.

Que penses-tu du début de saison du CAL ?

On a un groupe jeune. Il nous faut un peu de temps. Pour le moment, on est un peu indisciplinés. Il faut trouver le juste milieu entre combat et agressivité. Mais je sens que ça vient, on est en progrès.

Le rugby te manque-t-il ?

Il me tarde vraiment de rejouer. ça me démange. Je ne peux même pas aller dans le vestiaire avant les matchs, c'est trop dur…

L'école de rugby t'aide à patienter ?

Oui, je donne un coup de main aux éducateurs. Ils m'apportent leur compétence et j'apprends. Mais je suis vraiment heureux de me retrouver au milieu de tous ces enfants et de leur apporter un peu de mon expérience.

Mais les plus heureux sont sûrement les moins de 9 ans. Il suffit de voir leurs regards attentifs et admiratifs…

Les moins de 15 ans toujours invaincus


Publié le 28/10/2010 10:15 LaDepeche.fr
Les moins de 15 ans toujours invaincus
handball



Anaïs Kubler et Laurie Heurté montent le ballon pour le convertir en but ! Au gymnase de Lannemezan, les moins de 15 ans garçons du Pays des Nestes Handball (PNH) ouvraient le bal avec la réception de Soues. Une victoire leur assurait la 1re place à l'issue de la phase préliminaire. Le début de la rencontre est à l'avantage des locaux qui prennent vite la mesure des visiteurs. L'équipe du PNH semble assez homogène et tous les postes apportent leur contribution. Les moins de 15 ans remportent les trois tiers-temps pour une victoire finale : 42-8. Ils finissent ainsi leaders de la poule à la fin de la première partie du championnat. Une place qui leur ouvre les portes de la phase haute régionale. Il faut maintenant attendre le final de l'autre poule pour connaître les futurs adversaires. Bravo à l'ensemble de l'équipe et aux deux entraîneurs, Clément Noilhan et Anthony Valeau.

Les moins de 13 ans filles accueillaient Lombez-Samatan, pour leur second match de la saison. Grâce à une grosse envie et une défense intraitable, les jeunes du PNH s'imposent : 13-3. Cette catégorie, qui a connu une hausse importante de licenciés (les effectifs ont triplé), a des difficultés pour travailler dans de bonnes conditions, un seul créneau pour trois équipes (une filles et deux garçons). Mais de net progrès sont visibles et les débutantes commencent à trouver leurs marques, bien encadrées par les plus anciennes. Prochain match le samedi13 novembre. Yvan Rodriguez.

Lannemezan. Hospitaliers et pompiers descendent dans la rue


Publié le 27/10/2010 10:14 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Hospitaliers et pompiers descendent dans la rue
retraites



Pompiers et hospitaliers ont distribué des tracts contre la réforme des retraites./Photo C.S. Hier, en début d'après-midi, au rond-point de la caserne des pompiers, route de Toulouse, a eu lieu une distribution de tracts au sujet des retraites par des pompiers et des agents hospitaliers de Lannemezan. Un ralentissement de la circulation a été constaté pendant près d'une heure. Ce fut l'occasion pour ces personnels de dialoguer avec la population et d'expliquer les conséquences de la réforme dans leurs professions.

« Deux ans de plus à travailler, c'est énorme et pénalisant pour un pompier. Physiquement, on n'a plus les mêmes capacités pour faire face à certaines missions », explique Dimitri Hugon, pompier professionnel CGT qui ajoute « qu'une autre réforme est possible car en fait, celle du gouvernement est idéologique et correspond à un régime libéral qui ne veut pas entendre la France d'en bas ».

De son côté, Jean-Francis Dupuy, cadre hospitalier, met en avant qu'aussi bien les pompiers que les agents hospitaliers ont des métiers pénibles du fait des horaires décalés, du travail de nuit, du stress et de la gestion de situations d'urgence.

« Avant, les infirmiers, les aides-soignants et les agents des services hospitaliers pouvaient partir en départ anticipé cinq ans avant l'âge légal de la retraite, soit à 55 ans ; avec cette réforme, cela risque d'être supprimé », indique le syndicaliste de la CGT qui précise que « la pénibilité, ce n'est pas seulement le handicap ».

Pompiers comme agents hospitaliers appellent la population à un grand rassemblement ce jeudi, à 10 heures, et le samedi 6 novembre, à la bourse du travail à Tarbes.

« Le gouvernement pense qu'en accélérant le vote de la réforme des retraites, la mobilisation va s'essouffler. A nous de lui prouver le contraire », avancent les grévistes.

« Sinon, à l'hôpital comme chez les pompiers, il va falloir prévoir des déambulateurs aussi pour le personnel », conclut Jean-Francis Dupuy.

Lannemezan. Ami du prix Nobel de littérature


Publié le 26/10/2010 09:53 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Ami du prix Nobel de littérature
culture



Mario Vargas Llosa, ici avec Roland, Pierre et Henri Forgues, était venu à Tarbes en 2001. Roland Forgues, professeur d'université, frère du député et du conseiller général, raconte sa rencontre avec Mario Vargas Llosa, le prix Nobel de littérature 2010.

On connaît bien ses frères, Pierre, le député, et Henri, le conseiller général du canton de Lannemezan. Roland Forgues, de Bourg-de-Bigorre, s'il intervient moins dans la vie publique locale, n'en est pas moins un homme cultivé, engagé, passionné. Il a choisi le Pérou comme terrain de recherches et d'expériences. Pas étonnant alors si sa route a souvent croisé celle du prix Nobel de littérature 2010 : le Péruvien Mario Vargas Llosa. « Je l'ai connu à Lima, en 1982. J'ai eu un long entretien avec lui parce que je préparais un ouvrage sur les écrivains péruviens. Il m'a reçu de façon très cordiale. Il savait que j'étais un critique littéraire sérieux », se souvient Roland Forgues, professeur d'université, spécialiste de littérature latino-américaine, et plus particulièrement péruvienne. « Depuis, je n'ai cessé de travailler sur son œuvre et nous sommes devenus amis », ajoute Roland Forgues qui a consacré plusieurs livres à Mario Vargas Llosa qui, lui-même, a écrit une trentaine de romans et essais littéraires dont « La Ville et les chiens », « Lima, la forêt », « Pantaléon et les visiteuses », « Le Paradis, de l'autre côté ».

Notez que Mario Vargas Llosa est venu à Tarbes, en 2001, à l'occasion d'un colloque qui avait réuni près de 500 personnes. Dans son intervention, l'écrivain péruvien avait fait un brillant tour d'horizon de la situation internationale et souligné avec force les vertus de la démocratie. « J'étais persuadé qu'il aurait un jour le prix Nobel. C'est un écrivain remarquable, un homme engagé politiquement, un démocrate, pourfendeur de toutes les dictatures », ajoute Roland Forgues qui se félicite de leur amitié « enthousiaste et généreuse ».

Aussi, même si l'emploi du temps du prix Nobel est très chargé, Roland Forgues ne désespère pas accueillir Mario Vargas Llosa dans sa maison des Baronnies. Là-bas, au calme, pour de nouveaux moments de partage. Entre écrivains, et plus encore, entre amis.

lundi 25 octobre 2010

Top 14. Stade toulousain : la culture du jeu


Publié le 25/10/2010 08:58 Philippe Lauga
Top 14. Stade toulousain : la culture du jeu
10e journée. Les Toulousains ont assuré le spectacle contre Perpignan.



Maxime Médard étincelant contre l'Usap, incarne l'esprit stadiste. / Photo DDM, Xavier de Fenoyl Les Toulousains ont dominé les vice-champions de France cinq essais à deux au terme d'une partie spectaculaire. C'est le triomphe du jeu. Une histoire de culture.

Al'heure où le football prépare ses tacles par-derrière en lorgnant la case télévision du samedi après-midi, le spectacle du Stadium entre le champion d'Europe et le vice-champion de France constitue assurément une idéale promotion pour le rugby. 67 points marqués dans une rencontre qui n'a pourtant jamais ressemblé à une après-midi portes ouvertes, c'est autre chose que le 0-0 qui caractérise trop souvent notre très… chère Ligue 1.

S'il va de soi qu'il faut être deux pour réussir un bon match, il faut aussi bien reconnaître que les intentions de jeu du Stade Toulousain ont tiré la rencontre vers le haut. Deux autres chiffres pour corroborer cette assertion : six comme le nombre de points de bonus acquis par le Stade Toulousain. Si jusque-là, le staff pouvait retenir le nombre de bonus défensifs qui, ajoutés au match nul à Brive équivalaient à une victoire bonifiée à l'extérieur, c'est maintenant le bonus offensif que les Toulousains soignent. Signe que son jeu se met tranquillement en place.

Le deuxième chiffre, c'est le nombre d'essais marqués (30), qui place le Stade Toulousain en tête devant le Stade Français (28).

Toulouse « envoie » donc du jeu comme on dit sur le bord de la touche et sur les bords de la Garonne. Rien de nouveau puisque c'est la culture du club. Pourtant, la première mi-temps face à l'Usap aurait pu dissuader les Toulousains, pas payés de leurs intentions alors que les Catalans se montraient une nouvelle fois les rois du réalisme. Finalement, le Stade a continué et a eu raison. Yannick Nyanga, qui prend d'autant plus de plaisir qu'il sort d'une saison galère, analyse avec beaucoup de lucidité : « C'est vrai qu'on crée énormément de jeu mais qu'on n'a parfois pas de réussite à l'image de notre première mi-temps. On a un jeu ambitieux mais qui est dur à mettre en place. Mais il faut y croire. On se régale. On prend plus de risques que les autres et c'est vrai que dès qu'on perd un ballon, on peut se mettre en danger. Mais c'est l'identité du Stade. On a cela dans les gênes. C'est bien que cela ait payé sur ce match. Cela va nous donner de la confiance. Quand on croit jusqu'au bout à ce qu'on fait, cela paye. »

Le Stade peut d'autant plus rester fidèle à sa ligne de conduite qu'il dispose d'un pack surpuissant, véritable socle de son jeu, et qu'il sait alterner jeu à la main et jeu au pied à bon escient. À l'image de l'essai de Vincent Clerc déclenché d'une relance dans ses vingt-deux mètres de Vilimoni Delasau et poursuivi par un petit coup de pied par-dessus de David Skrela. Ce que Vincent Clerc résume ainsi : « On ne fait pas du jeu pour se faire plaisir. On recherche avant tout l'efficacité. »

STADE TOULOUSAIN 38 Perpignan 29
MT: 15-16; 29.775 spectateurs; arbitre: M. Berdos (Ile-de-France).

Vainqueurs: 5 E Delasau (31), Clerc (38) Kelleher (42), Servat (66), Poitrenaud (70); 2 T, 3 P (24,51,57) Skrela.

Vaincus: 2 E Mélé (14), Vilaceca (80); 2 T, 4 P (5, 22, 45, 48) Porical. 1 D (34) Hume.

Evolution du score: 0-3, 0-10, 0-13, 3-13, 8-13, 8-16, 15-16/20-16, 20-19, 20-22, 23-22, 26-22, 31-22, 38-22, 38-29.

STADE TOULOUSAIN: Médard (Poitrenaud, 66); Clerc (Lakafia, 77), Jauzion, Poitrenaud (Fritz, 66), Delasau (Médard, 66); (o) Skrela (Bezy 70) (m) Kelleher (Clerc, 76); Dusautoir (cap.), Sowerby, Nyanga (Picamoles 68); Albacete (Maestri 57), Millo-Chluski; Johnston (Montes, 70), Servat (Paquet 76), Poux (Human, 52) -Rempl. temp.: Servat par Paquet (27 à 36)

Exclu. tempo.: Médard (79, antijeu).

PERPIGNAN: Porical; Planté, Granclaude (Michel 60), Hume, Candelon (Battle 75) (o) Edmonds (m) Mélé (Cazenave 57); Tonita (Guiry 57), Chouly, Britz (Vivalda 68); Tchale Watchou, Vilaceca; Mas (cap.), Guirado (Gely 57), Freshwater (Schuster 57).

Exclu. tempo.: Planté (65, antijeu)

La note du match: 15/20-Les hommes du match: Byron KELLEHER et Maxime MEDARD (Stade Toulousain).

XV de France : objectif Mondial!


Publié le 25/10/2010 11:21 Philippe Lauga
XV de France : objectif Mondial!
international. Equipe de France. La tournée d'automne va lancer la Coupe du monde.



Papé, Ouedraogo, Millo-Chluski: un billet pour la tournée d'automne en attendant le billet de la Coupe du monde./Photo AFP Marc Lièvremont livrera mercredi une liste de trente joueurs appelés à disputer les trois tests de l'automne. Avec en toile de fond la septième Coupe du monde de l'histoire, en Nouvelle-Zélande.

Quel est l'état des lieux ? L'équipe de France, vainqueur du Grand Chelem au printemps, a ensuite sombré lors de la tournée de l'hémisphère sud avec deux sévères défaites contre l'Afrique du Sud (42-17) et l'Argentine (41-13). Deux « crashs » en bout de piste. Une tournée à relativiser car il s'agissait assurément d'une tournée de trop dans une saison débutée le 15 août. Les Français étaient d'évidence carbonisés physiquement et mentalement.

Qu'attendre de cette tournée ?

Pour rester sur une image aéronautique, après le crash, il faut remettre les gaz et aborder le prochain Tournoi dans une spirale positive. Quand l'échéance d'un grand rendez-vous se rapproche, la moindre défaite pose questions…

Le véritable test de cette tournée sera constitué par l'Australie même si cette équipe semble un ton en dessous de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud. Auparavant, les deux tests contre les Fidji et l'Argentine (éternel piège) ne manqueront pas de sel. Au final, une tournée ni trop dure, ni trop facile avec une montée en puissance concernant les adversaires (dans l'ordre Fidji, Argentine et Australie).

Quel groupe ?

Nous détaillons ci-dessous, poste par poste, le groupe de l'équipe de France. La liste sera assez proche de la liste finale pour la Coupe du monde. En effet, dans la tête des sélectionneurs, le groupe pour le grand rendez-vous est bâti à 80 %. Après avoir fait beaucoup d'expérimentations au début, le staff tricolore doit maintenant privilégier la cohésion. Marc Lièvremont dispose de trois ans d'enseignements sur les joueurs utilisés.

Le sélectionneur tricolore n'exclut pas, cependant, d'incorporer à doses homéopathiques quelques révélations afin d'activer le levier de la concurrence et maintenir ainsi les joueurs éveillés.

Il faudra également compter avec les blessures possibles de joueurs d'ici l'échéance. D'autant que la liste de la Coupe du monde devrait être dévoilée avant les phases finales du Top 14 et la finale de la Coupe d'Europe… De même, il ne faut pas occulter les retours possibles de joueurs actuellement indisponibles (lire ci-dessous).

Le calendrier est-il un obstacle ?

Oui et c'est régulièrement l'objet de joutes verbales entre les staffs des clubs et le staff français dont les intérêts divergent.

Quoi qu'il en soit, on peut dire que l'équipe de France est défavorisée par son calendrier. Un joueur international de l'hémisphère sud dispute en moyenne une dizaine de matches de moins qu'un joueur international de l'hémisphère nord.

Depuis un an, les médecins de l'équipe de France font passer des tests physiques aux joueurs pour disposer d'une carte d'identité physique et physiologique. Et la comparaison avec les données disponibles de l'hémisphère sud est pour l'heure défavorable.

Pour combler le handicap, le XV de France comptera sur les deux mois de préparation avant le grand rendez-vous.


--------------------------------------------------------------------------------

souci pour szarzewski
Le talonneur international du Stade Français Dimitri Szarzewski devrait être cité à comparaître devant la commission de discipline pour un coup de tête asséné à Jean-Philippe Genevois, le talonneur remplaçant de Toulon avec qui il existerait un contentieux. Le barème disciplinaire prévoit un éventail de sanction compris entre 30 jours et deux ans de suspension pour «coup de tête».

En cas de suspension, le talonneur parisien ne pourrait donc pas disputer les test-matches de novembre .


--------------------------------------------------------------------------------

Faites vos jeux...
Mercredi, les sélectionneurs communiqueront le nom des 30 joueurs appelés à disputer les trois tests du mois de novembre. Voici les cotes des principaux prétendants placés aujourd'hui sur la ligne de départ.

Talonneurs
Les favoris: William Servat (Stade Toulousain), Dimitri Szarzewski (Stade Français)

L'outsider: Guilhem Guirado (Perpignan)

La grosse cote: Benjamin Noirot (RCF)

Piliers
Les favoris: Nicolas Mas (Perpignan), Thomas Domingo (Clermont), Jean-Baptiste POUX (Stade Toulousain), Luc Ducalcon (Castres)

Les outsiders: Yannick Forestier (Castres), Jérôme SCHUSTER (Perpignan)

La grosse cote: Sylvain Marconnet (Biarritz)

Deuxièmes lignes
Les favoris: Lionel Nallet (RCF), Julien Pierre (Clermont), Pascal Papé (Stade Français), Romain

Millo ChluskI (Stade Toulousain)

Les grosses cotes: Yoann Maestri (Stade Toulousain), Jérôme THION (Biarritz)

Troisièmes lignes
Les favoris: Thierry Dusautoir (Stade Toulousain), Imanol Harinordoquy (Biarritz), Julien Bonnaire (Clermont), Sébastien Chabal (RCF), Fulgence Ouedraogo (Montpellier)

Les outsiders: Alexandre Lapandry (Clermont), Louis Picamoles (Stade Toulousain), Julien Puricelli (Bayonne)

Les grosses cotes: Antoine Burban (Stade Français), Ibrahima DIARRA (Castres)

Demis de mêlée
Les favoris: Morgan Parra (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz)

Les grosses cotes: Julien Tomas (Montpellier), Julien Dupuy (Stade Français)

Demis d'ouverture
Le favori: François Trinh Duc (Montpellier),

Les outsiders: David SKRELA (Stade Toulousain) , Jonathan Wisniewski (RCF), Damien Traille (Biarritz)

La grosse cote: Lionel Beauxis (Stade Français)

Centres
Les favoris: Yannick Jauzion (Stade Toulousain), Mathieu Bastareaud (Stade Français), Maxime Mermoz (Perpignan), David Marty (Perpignan)

Les outsiders: Florian Fritz (Stade Toulousain), Lionel MAZARS (Bayonne)

La grosse cote: Henri Chavancy (RCF)

Ailiers
Les favoris: Vincent Clerc (Stade Toulousain), Thierry Palisson (Brive), Julien MAlzieu (Clermont), Aurélien Rougerie (Clermont)

l'outsider: Yoann Huget (Bayonne)

Les grosses cotes: Marc Andreu (Castres), Julien Arias (Stade Français)

Arrières
Les favoris: Clément Poitrenaud (Stade Toulousain), Maxime Médard (Stade Toulousain)

L'outsider: Jérôme Porical (Perpignan)

La grosse cote: Anthony Floch (Clermont)

Les blessés Fabien BARCELLA (Pilier) Frédéric MICHALAK (Ouvreur/mêlée), en phase de reprise Benjamin FALL (ailier/arrière) Yann DAVID (centre) Winceslas LAURET (3e ligne)


--------------------------------------------------------------------------------

repères
Le chiffre : 7-3
en faveur de l' Argentine > sur les dix dernières confrontations. L'Argentine ressemble bien à une bête noire pour l'équipe de France si l'on en juge par ce score en sa faveur, avant le test du 20 novembre à Montpellier.

«On doit être la seule nation dans les cinq premières qui prépare ses saisons comme on le fait. Il y a un rassemblement cinq jours ou une semaine avant chaque grosse échéance. Le reste du temps, on ne se voit pas » Sébastien Chabal


--------------------------------------------------------------------------------

Le calendrier jusqu'à la Coupe du monde
Tournée d'automne
Samedi 13 novembre: France - Fidji à Nantes (18H)
Samedi 20 novembre: France - Argentine à Montpellier (20h45)
Samedi 27 novembre: France - Australie, au Stade de France (20h45)

Tournoi des Six nations

Samedi 5 février: France - Ecosse, au Stade de France (18 heures)
Dimanche 13 février: Irlande - France, à Dublin (16 heures)
Samedi 26 février: Angleterre - France, à Twickenham (18 heures)
Samedi 12 mars: Italie - France, à Rome (15h30)
Samedi 19 mars: France - Pays de Galles, au Stade de France (20h45)

Préparation à la Coupe du Monde
15 mai: annonce des trente sélectionnés pour la Coupe du monde
1er juillet: rassemblement à Marcoussis
9 au 13 juillet: stage à Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire)
25 au 30 juillet: stage à Falgos (Pyrénées-Orientales)
13 août: France - Irlande
20 août: Irlande - France

Coupe du Monde
Samedi 10 septembre: France - Japon à North Harbour
Dimanche 18 septembre: France - Canada à Napier
Samedi 24 septembre: Nouvelle-Zélande - France à Auckland
1er octobre: France - Tonga à Wellington

Georges Frêche est décédé, victime d'un arrêt cardiaque


Publié le 25/10/2010 08:00 - Modifié le 25/10/2010 à 14:45 Jean-Jacques Rouch
Georges Frêche est décédé, victime d'un arrêt cardiaque



Esprit libre et indépendant, Georges Frêche aura fait triompher à Montpellier sa vision d'une ville nouvelle, hissant l'agglomération au 8e rang des métropoles nationales. / Photo AFP Ancien maire de Montpellier, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, personnage haut en couleur et fort en gueule, Georges Frêche est mort hier d'un arrêt cardiaque à l'âge de 72 ans.

Tonitruant, habile, provocateur, visionnaire, et finalement populaire, tel était Georges Frêche, disparu brutalement hier à l'âge de 72 ans d'une crise cardiaque. Avec lui s'éteint un personnage hors du commun, véritable dinosaure de la politique, un trublion embarrassant mais omniprésent de la vie politique régionale et nationale.

Georges Frêche était né à Puylaurens, dans le Tarn. Il a vécu une partie de sa jeunesse à Toulouse, puis après Paris, il débarque à Montpellier en 1969, comme enseignant à la faculté de droit. C'est en Languedoc qu'il adhère à la SFIO et deviendra vite député socialiste en 1973.

Dès le début de sa carrière politique, et alors que les socialistes sont plutôt anticolonialistes, lui se rapproche des milieux pieds-noirs, voire de ceux de l'Algérie française. Dans cette région qui a accueilli une bonne partie du bataillon des rapatriés, cette main tendue dans une France qui leur tournait plutôt le dos ne sera jamais oubliée.

En 1977, Georges Frêche est élu maire de Montpellier. Et il va prendre le risque de bouleverser la ville en se lançant dans de vastes chantiers. On se souvient d'Antigone, dessiné par l'architecte Ricardo Bofill. Cette volonté architecturale se double d'une ambition pour cette ville, qui, de petite cité de province passera au 8e rang des villes françaises, avec une réputation de jeunesse, de modernité et de dynamisme que beaucoup lui envieront.

Georges Frêche cédera les clefs de la ville à son adjointe Hélène Mandroux en 2004, lorsqu'il est élu à la tête de la région Languedoc-Roussillon. Là encore, il bénéficie de l'appui du vote pied-noir et de la tradition socialiste de cette terre viticole. Il n'a cependant pas réussi à imposer le nom de Septimanie en remplacement de Languedoc.

Mais ce sont surtout les coups de gueule qui ont rendu Georges Frêche célèbre (voir ci-dessous). Et son franc-parler a mis plus d'une fois son parti dans l'embarras. Au point d'exclure ce personnage pourtant incontournable dans le paysage politique du Grand Sud. Car Georges Frêche restait très populaire. En 2010, il a été réélu à la tête de la région avec 54 % des voix. Ce fin lettré avait parfois des côtés d'empereur romain, autoritaire, féodal voire mégalomane. Mais il aura aussi marqué une ville et une région qui ont profité de ses ambitions et de son audace. Son dernier coup d'éclat : les statues monumentales des grands hommes érigées à Montpellier : Winston Churchill, Charles de Gaulle, Jean Jaurès, Franklin D. Roosevelt… et Lénine.

Pas encore de statue de Georges Frêche, mais, dans la cité héraultaise, son empreinte pèsera bien longtemps.

Le chiffre : 27
ans > Maire de Montpellier. Georges Frêche a été élu en 1977 : il a cédé le fauteuil de maire pour cause de cumul des mandats à Hélène Mandroux en 2004.

« À Paris, il y en a un certain nombre qui veulent ma peau depuis toujours parce que je suis un type qui n'est pas dans la norme. Je dis ce que je pense et ça les gène ! » Georges Frêche

Ses petites phrases soulevaient de grosses vagues
Georges Frêche était bien connu pour ses éclats, qui ont mis son parti bien souvent dans l'embarras. Florilège.

Les harkis, « sous-hommes »

« Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n'avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu'un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n'êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà… Allez, dégagez ! »

(A deux harkis, le 11 février 2006, lors d'un dépôt de gerbe sur la stèle de Jacques Roseau).

L'équipe « black » de France

« Dans cette équipe (de France), il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine. »

(Conseil d'agglomération, novembre 2006)

Les flics et le feu aux bagnoles.

« Je me demande si ce ne sont pas les flics, qui, comme en mai 1968, mettent le feu aux bagnoles »

(Inauguration de la médiathèque de Montpellier en novembre 2005)

Fabius pas catholique.

Laurent Fabius ayant déclaré que s'il était Languedocien, il ne serait pas sûr de voter Frêche, ce dernier a répliqué : « Si j'étais en Haute-Normandie, je ne sais pas si je voterais Fabius. Ce mec me pose problème. Il a une tronche pas catholique. » (Devant la communauté d'agglomération de Montpellier, 22 décembre 2009).

Sarkozy en talons. M. Sarkozy ? Un «grand mamamouchi aux talons compensés». (Février 2005).

Pasteur et Hitler.

« Et je dis à mon ami le pasteur Nuñez qui mène cette manifestation, qu'il devrait se souvenir des luthériens qui ont voté Hitler en Allemagne en 1933 ! »

(En janvier 2010 au pasteur de la Cimade.)

Jean-Paul II et Benoît XVI. «J'espère qu'il sera meilleur que l'autre abruti (ndlr: Jean Paul II). Celui-là, on le jugera sur le mariage des prêtres et la capote» (Après l'élection du nouveau pape Benoît XVI, en avril 2005).

Le tchador. «Ne vous inquiétez pas pour la dame, elle n'a que les oreillons et on lui tient les oreilles au chaud.» (à propos d'une femme en tchador, lors de l'inauguration du tramway de Montpellier).

portrait réactions

Un élu bâtisseur
Georges Frêche était l'homme d'un défi urbain et d'une ville. Ce fut Montpellier, d'abord comme député en 1973 puis comme maire emblématique (1977-2004), enfin comme président de l'agglomération. Il avait toujours dit qu'il mourrait debout sur la scène politique. Et c'est exactement ce qui s'est passé. Le président de la région Languedoc-Roussillon (2004-2010) était encore en Chine où il avait passé quelques jours avec ses deux filles Marion et Julie après avoir signé une série d'accords commerciaux pour le compte de la région. Georges Frêche allait vite : après sa victoire aux régionales de mars dernier, à peine sorti de clinique pour une opération de prothèse de la hanche, il s'était lancé dans une sorte de course-poursuite afin de mettre en route tous les dossiers d'une mandature régionale de seulement quatre ans. Sans période de vacances ni de repos. Car Frêche était un visionnaire et un anticipateur doublé d'un fin stratège politique.

En 1977, il avait enlevé la mairie de Montpellier au giscardien François Delmas. La ville était alors au 25e rang national. En 2004, elle est la 8e ville de France au prix d'un développement économique et démographique sans précédent. Car avec Georges Frêche, le chantier était permanent : pépinières d'entreprises, grands rendez-vous culturels (festival de Radio France, Montpellier-Danse,) et campagne de communication musclée. En 1985, il était le premier à avoir construit un Zénith en province. En septembre dernier il avait lui-même inauguré l'Arena, la première très grande salle de spectacle de province, pour avoir toujours un coup d'avance. « Nous ferons dans la Région ce que nous avons réussi à Montpellier. Mais cela prendra du temps, au moins deux mandats », disait-il au moment de la campagne électorale. Cet automne, il avait décroché pour sa ville le siège du groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) qui faisait désormais de Montpellier la capitale mondiale de la recherche agronomique. Cette opération diplomatique ambitieuse, discrètement menée depuis des mois notamment aux États-Unis, notamment dans le sillage de Dominique Strauss-Kahn, était la parfaite illustration de son savoir-faire politique.


--------------------------------------------------------------------------------

De tumultueuses années d'études à Toulouse
« Monsieur vous êtes un trou du cul », cette phrase lapidaire et définitive, adressée par Georges Frêche à un surveillant du lycée Fermat de Toulouse, tous ses anciens condisciples s'en souviennent. Tant elle souligne le caractère entier et indépendant de celui qui deviendra, bien plus tard, le bouillant maire de Montpellier. C'était en 1956.

Georges Frêche est né le 9 juillet 1938 à Puylaurens (Tarn), fils d'un officier et d'une directrice d'école qui exercera longtemps à Toulouse. C'est d'ailleurs à Toulouse qu'il passe brillamment son bac (1954) et envisage, en classe de préparation aux grandes écoles, le concours d'HEC. Cette vive altercation avec son pion lui fermera d'autant plus les portes de l'examen que, convoqué illico devant un conseil de discipline, il claquera vertement la porte au nez de ses censeurs. Au grand dam de sa mère qui dirigea longtemps l'école primaire Jules-Ferry de l'avenue des États-Unis à Toulouse et de son père, officier très actif dans la Résistance régionale pendant l'Occupation.

Il lui faudra alors partir à Paris pour faire oublier cette incartade. Mais c'est encore à Toulouse qu'il reviendra, quelques années plus tard pour, ayant enfin intégré HEC, entamer de concert à l'Institut de sciences économiques une brillante thèse sur le Canal du Midi. C'est d'ailleurs sur ce thème qu'il est intervenu il y a deux ans à peine devant l'académie des Jeux Floraux à l'Hôtel d'Assézat. L'étudiant maoïste, marqué, au Quartier Latin, par d'âpres luttes contre la guerre en Algérie, séduira pourtant les vieilles familles du Lauragais qui, subjuguées par ce latiniste distingué, grand danseur et attentif aux charmes féminins, lui ouvriront leurs tables et leurs plus secrètes archives.

De ces années de jeunesse toulousaine, partagées entre la bibliothèque municipale et les cafés enfumés de la place du Capitole qu'il rejoignait sur son Vespa, ses camarades de classe retiennent « un esprit fin et éblouissant d'intelligence et de culture, de répartie et d'humour ».

Martin MALVY > Président de Midi-Pyrénées. « Un acteur et un bâtisseur, au verbe haut, aux effets recherchés, toujours en quête de ce qui pouvait mettre en valeur sa ville et sa région. Nous entretenions des relations cordiales et constructives pour Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon au sein de l'eurorégion. »

JEAN-MICHEL baylet > Président du PRG. « Un personnage haut en couleur, indépendant d'esprit, un très grand élu qui avait le sens de l'intérêt public ».

MARTINE aUBRY > Première secrétaire du PS. « Un grand élu visionnaire et bâtisseur. Son nom restera à jamais lié à Montpellier et à sa région. Au-delà des désaccords que nous avons pu avoir, je souhaite me souvenir d'un homme courageux et engagé »

François BAYROU > MoDem. « Un paradoxe vivant : Très cultivé et en même temps un provocateur qui n'hésitait jamais à transgresser, à choquer ».

Dominique paillé > Porte-parole de l'UMP. «George Frêche était un adversaire aux comportements parfois difficiles et que nous avons souvent combattu. Je reste convaincu que ses nombreux dérapages auront du mal à s'effacer de nos souvenirs» ».

Hélène mandroux> Maire PS de Montpellier, rivale aux régionales. « C'est un choc réel. Georges Frêche est lié à l'histoire de cette ville. Je le connais depuis 1982 et 40 ans d'une vie politique ne se résument pas à quelques phrases. »

L'Adapei accusée d'autocratie

Publié le 24/10/2010 12:10 Th. J.
L'Adapei accusée d'autocratie
Société



Le président Alain Schwebel réfute les accusations de « dérive totalitaire »./Photo DDM José Navarro « Les associations et les salariés n'ont pas été invités à l'assemblée générale ». Pour Catherine Brusset, présidente du Collectif des parents amis et professionnels de l'Adapei (CPAPA), voilà une illustration du manque de transparence de l'Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales des Hautes-Pyrénées. « Il y a des représentants des salariés. Chaque établissement est représenté », rétorque Alain Schwebel, président de l'Adapei.

« Un fonctionnement sarkozyen »
La présidente du collectif pointe ensuite la modification des statuts. « Cette modification introduit de la discrimination. Les adhérents doivent être désormais agréés - c'est-à-dire choisis - par le conseil d'administration. Par ailleurs, les parents salariés de l'Adapei ne peuvent plus être administrateurs alors que des fournisseurs de l'Adapei sont proposés comme membres actifs ». Alain Schwebel estime lui « antinomique que les parents salariés soient aussi administrateurs. On ne peut pas être juge et parti. Les parents salariés restent adhérents ». D'une manière générale, le collectif dénonce « une dérive totalitaire » de l'équipe dirigeante de l'Adapei, mâtinée d'une forte propension à « l'opacité ». « C'est à la mode. En ce sens, c'est un fonctionnement très sarkozyen. Si un administrateur ose prendre la parole pour formuler une critique, un désaccord, on lui fait remarquer qu'il outrepasse ses droits, qu'il ne respecte pas son devoir de réserve. On fait voter ce que l'on veut en jouant sur la peur des gens : on aura moins de moyens financiers et vos enfants vont vous rester sur les bras ». Alain Schwebel estime que l'on fait « un faux procès » à son équipe. « Il n'y a pas de dérive totalitaire. Les projets sont présentés en conseil d'administration. Les administrateurs ont entre quinze jours et trois semaines pour les étudier avant qu'il y ait un vote dessus. Les grandes orientations sont discutées en commission. Ce sont toujours les mêmes administrateurs qui sont disponibles. Mme Brusset assiste au conseil d'administration une fois sur trois. Je ne comprends pas cette animosité. Elle a le droit de s'exprimer. Maintenant, en démocratie, c'est le vote* qui compte. Certains votent oui en conseil d'administration puis envoient ensuite un courrier pour dire qu'ils étaient contre. J'accepte la contradiction en conseil d'administration. On n'a pas besoin de faire partie d'un clan », indique Le président Schwebel qui dit vouloir « crever cet abcès ».

*Lors des votes à l'AG, l'équipe Schwebel a recueilli 2/3 des voix et ressort renforcée de cette assemblée générale.


--------------------------------------------------------------------------------

La phrase
« On fait voter ce que l'on veut en jouant sur la peur des gens : on aura moins de moyens et vous aurez vos enfants sur les bras. »


--------------------------------------------------------------------------------

Le chiffre : 600
salariés > à l'Adapei. C'est la quatrième entreprise du département en effectif.


--------------------------------------------------------------------------------

« Priorité à la dépendance vieillesse »
« L'accompagnement de la personne handicapée tout au long de son parcours de vie », voilà l'objectif principal du projet de l'Adapei 65. Elle se trouve dans une période charnière. « Dans les cinq prochaines années, beaucoup de choses vont évoluer. Nous allons devoir développer des solutions pour la prise en charge de la dépendance vieillesse. Ce secteur va exploser. Aujourd'hui, six personnes y travaillent, d'ici, à la fin 2014, il faudra y consacrer une trentaine d'emplois. C'est notre chantier principal », indique Alain Schwebel, président de l'Adapei.

Autre priorité : « La recherche pour les établissements et service d'aide par le travail d'ateliers (ESAT) où l'on est moins dépendant des donneurs d'ordres ».

Rappelons que l'Adapei dispose de 724 places agréées (adultes, enfants et adolescents) dans plusieurs établissements et services dont 310 en ESAT et 90 en institut médico-éducatif (IME).

Fédérale 1. Le CAL sombre après la pause


Publié le 25/10/2010 08:18 A. Maillé.
Fédérale 1. Le CAL sombre après la pause
Fédérale 1. Oloron-Lannemezan (23-17).



Iulian Dumitras à la relance./photo Yves Bergantin Le XV du Plateau arrivera-t-il enfin à produire un match complet ? La question était posée avant le déplacement à Oloron, elle reste à l'ordre du jour après la défaite concédée en Béarn sur le score de 23-17. Demi-satisfaction, ou demi-déception. À vrai dire, difficile de poser un diagnostic fiable sur l'état du malade. Même si l'équipe du Plateau a produit une première mi-temps idéale, il n'en reste pas moins que, dès la reprise, les défauts récurrents se sont à nouveau fait jour. Notamment l'indiscipline : qui a valu à Nicolas une exclusion de 10 minutes. Mais aussi l'inaptitude à conclure sur les temps forts et un manque certain d'engagement. Hier, en Béarn, les calistes se sont procuré quelques occasions qui auraient mérité un meilleur sort. Le problème reste entier. Il manque de la maturité aux hommes de Cyril Lin, le capitaine du jour, s'agissant notamment de la gestion des rencontres. Pourtant, à la pause sifflée sur le score de 14 -10 en faveur du CAL, peu de monde aurait parié sur une victoire des Béarnais, tant le CAL avait posé son empreinte sur la rencontre.

Le FCO fait la différence
D'autant que l'essai inscrit pas Cazenave à la 23e, sur un service de Dasque, laissait présager une suite meilleure.

Alors qu'à la 16e, Liebaut, le seconde ligne d'Oloron, avait franchi la ligne, suite à une pénalité dans les 22 mètres du CAL, rapidement et « filoutement » jouée par Cruzalères, le demi de mêlée béarnais.

Contre toute attente, dès la reprise, c'est le FCO qui impose sa loi. Sur un mauvais contrôle lannemezanais sur le renvoi, Tauzière se retrouve en position de marquer, sans pour autant conclure, après une course de 80 mètres. Les Béarnais dominent et s'imposent dans le combat, et l'engagement. À la 55e, sur une mêlée introduction CAL, les « bleus » récupèrent la balle, jouent dans l'axe, élargissent vers l'aile, reviennent au près et trouvent Mazières qui aplatit en bonne position. Picabéa transforme. 23-14 pour les Béarnais.

L'exclusion temporaire de Liebaut (85e), celui-là même qui a inscrit le premier essai oloronais, ne comptera que pour l'anecdote.

Pour la victoire, les jeux étaient déjà faits. Juste avant le coup de sifflet final, Ludovic Mur, en réussissant une pénalité à la 85e, donnait à son équipe une maigre consolation, celle du bonus défensif.


--------------------------------------------------------------------------------

Réactions
Patrick Furet (entraîneur du CAL) :

« On fait une bonne première période prometteuse. Nous sommes réalistes, notamment sur nos phases de conquête, mais en touche où l'on arrive à leur prendre des ballons.

Une mi-temps telle que je la demandais à l'équipe, mais sur la totalité du match.

Après, nous péchons sur la gestion du match, mais c'est propre à une équipe en reconstruction.

En seconde période, on pèche sur les ballons hauts, on subit la pression, et au lieu d'aller imposer notre pression en jouant chez eux, on essaie de jouer dans nos 40 mètres, et ce n'était pas la solution. Même sur un tel match, j'ai toujours tendance à regarder le positif, à savoir ce qui a marché en première mi-temps. À savoir l'état d'esprit. Continuer dans ce sens, on sait maintenant qu'on a les moyens de jouer, même à l'extérieur. »

Julien Cazenave (arrière du CAL): « On fait une excellente première période. Au retour des vestiaires ils reviennent très motivés. Le tournant c'est sur le coup d'envoi de la 2e période, où on prend la grêle sur 80 mètres et on se retrouve dans nos 22. Ca les remet finalement dans le match et en confiance. Après ils n'ont tien lâché, ils sont chez eux, et à ce sujet on connaît leurs valeurs. En première mi-temps nous avons bien dominé avec l'appui du vent, et ce n'a pas été le cas après la use.

Lannemezan. Automne au centre de loisirs

Du 25/10/2010 au 03/11/2010
Lannemezan. Automne au centre de loisirs
Le centre de loisirs de Lannemezan sera ouvert à partir du 25 octobre. Au programme, des animations pour tous les enfants qui fréquentent le centre. Pour les Intrépides (les enfants de 7 ans et plus) : le 25 octobre, divertissement au parc d'attraction Zygoland + kermesse forestière (défis sportifs, culturels et naturels). Le 26 : Les Robinsons des Bois, raids nature (cheval, golf, tir à l'arc et jeux aquatiques). Le 27 : Fêtons la pomme. Sortie à la cidrerie, dégustation, cuisine. Les 28 et 29 : Spécial Halloween : décoration, déguisements, jeux terrifiants, histoires fantastiques, goûter dégoulinant, et le grand retour de la « Malédiction de John McCullock ». Le 3 novembre : Art, musique et danse : expression mouvement, rythme, créativité. Renseignements et inscriptions au 05.62.98.50.84.

Lannemezan. "Les entraîneurs ont trahi ma confiance"


Publié le 25/10/2010 10:45 A. Maillé.
Lannemezan. "Les entraîneurs ont trahi ma confiance"
rugby



Lors de l'assemblée générale, Jean-Louis Fourcade avec Patrick Furet, l'entraîneur, dont il a sévèrement critiqué les prédécesseurs./Photo A. M. Vendredi soir, Jean-Louis Fourcade le président des « rouge et blanc », a tiré le bilan d'une saison de ProD2 catastrophique. Il a assumé l'entière responsabilité de l'échec.

Lors de l'assemblée générale du CAL, à la mairie de Lannemezan, Jean-Louis Fourcade, le président du CAL, n'a pas fait dans la dentelle.

S'agissant de la saison 2009-2010 qui a vu le XV du Plateau évoluer en ProD2, puis être relégué en fédérale 1, le patron des « rouge et blanc » a fait « le constat d'un échec à tous les étages du club ». Selon lui, le club dans son ensemble a été à l'image de la saison de l'équipe I : « 3 victoires et 27 défaites dans le championnat de ProD2 ».

Pour autant, Jean-Louis Fourcade a complètement assumé cette saison calamiteuse, ne rejetant la faute que sur lui-même. Qu'il s'agisse de la politique menée auprès des jeunes, cadets et juniors, et de l'école de rugby, où il a constaté un manque de travail de prospection. Le club repose trop, selon lui, sur les résultats de l'équipe I.

Pour autant, il a remercié tous les éducateurs d'avoir mené cette saison à terme.

Il a manqué 300.000€
S'agissant de l'équipe I, Jean-Louis Fourcade a reconnu que le CAL n'avait rien à faire en ProD2. Et d'ajouter : « Après notre qualification contre Chalon, j'avais des doutes sur l'opportunité d'accéder et de se maintenir à plus haut niveau. Mais je reconnais qu'il était impossible de refuser la montée acquise sur le terrain. Pour autant, le maintien était dans le domaine du possible. Il nous a simplement manqué, en terme de budget, 300.000 €, soit l'absence de partenaires nationaux. À cet égard, je remercie tous les financeurs qui se sont engagés derrière le club ».

Puis le président est revenu sur l'aspect plus technique de la saison : « S'agissant de l'équipe I, nous avons manqué d'un patron sur le terrain et au bord du terrain, mais aussi d'un buteur. J'ai commis deux erreurs majeures : celle de continuer d'accorder ma confiance à des entraîneurs dont je n'hésite pas à dire qu'ils l'ont trahie, mais aussi celle de penser qu'à ce niveau, en ProD2, on pouvait continuer à baser notre relation sur l'affectif et le côté humain, qui jusque-là, avaient constitué le socle de notre réussite ».