vendredi 26 novembre 2010

À la découverte du commerce en ville


Publié le 26/11/2010 03:54 J.-C. Dupont.
À la découverte du commerce en ville
collège g.-fébus
Lors du passage au Fruitier du Plateau, les élèves, ici avec Pierre Palmer, découvrent le savoir-faire des commerçants./Photo J.-C. Dupont.
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Dans le cadre de leur cursus scolaire « Découverte professionnelle et métiers de demain », 20 élèves du collège G.-Fébus ont visité Monoprix et Le Fruitier du Plateau.
Vingt élèves des classes de 3e du collège Gaston-Fébus ont choisi, dans le cadre de leur cursus « Découverte professionnelle et métiers de demain » dirigé les professeurs, Mmes Tourreau et Marin, de découvrir les commerces de proximité. Une initiative soutenue, entre autres, par l'académie et la chambre de commerce et d'industrie de Tarbes. Qui permet en outre aux élèves de participer au concours : « La Dépêche »-Medef : « Racontez-moi l'entreprise ».
À Lannemezan, une ville commercialement bien dotée, les élèves ont visité deux commerces. Le supermarché Monoprix et un magasin plus artisanal, Le Fruitier du Plateau, de Pierre Palmer. Avec Claudine Vidal, directrice de Monoprix, les élèves ont découvert un commerce local d'une grande enseigne nationale qui en compte 300 dans l'Hexagone. Généralement situés en centre-ville, à destination d'une clientèle plutôt piétonne et citadine.
Le client est servi
Avec une offre très large qui va des produits frais en passant par la confection hommes et dames, les produits de beauté, jusqu'à la layette pour bébé.
Chez Pierre Palmer, Le Fruitier du Plateau, les élèves ont découvert un autre type de magasin. Plus artisanal et familial, implanté en ville depuis 1914. Où les clients trouvent conseil et disponibilité. Pour Pierre Palmer et ses employés, il s'agit de bien recevoir le client. À cet égard, à la différence des grandes surfaces, le client est servi. Il s'agit aussi de gérer les stocks, d'autant qu'il s'agit exclusivement de produits frais périssables. De présenter et mettre en valeur fruits et légumes, varier les couleurs, attirer l'œil. La réussite est là ! Les nombreux prix et distinctions qui tapissent la boutique en témoignent. Pour terminer l'après-midi, Pierre Palmer avait préparé à l'intention des élèves un goûter à base de fruits frais. Une dégustation très appréciée « qui fait taire le cliché que les jeunes n'aiment pas les fruits », se félicite Pierre Palmer.

jeudi 25 novembre 2010

Lannemezan. Le Plateau : une terre à maïs


Publié le 25/11/2010 09:23 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Le Plateau : une terre à maïs
agriculture
Le personnel d'Euralis à Uglas en discussion avec un agriculteur sur la récolte de maïs 2010. /Photo C. S.
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Avec 100 q parfois récoltés à l'hectare, sans irrigation, le Plateau est considéré comme une terre à maïs. Un enjeu majeur pour les agriculteurs et les entreprises travaillant dans ce secteur économique.
Si la pluie et le mauvais temps ont ralenti la récolte du maïs sur le Plateau cette année, en revanche, les rendements et les prix répondent aux attentes. « Les agriculteurs ont retrouvé le sourire », n'hésite pas à affirmer Lucien Cazes, agriculteur à Recurt. « Les rendements sont corrects, les prix bons. Il faudrait que cela dure. La production de cette année va nous permettre de refaire une trésorerie après trois années difficiles avec des prix largement inférieurs au prix de revient », précise l'agriculteur qui ajoute que, « toutefois, les intrants ne subissent pas de baisses ».
Lucien Cazes souligne aussi que le Plateau est une terre à maïs. « La terre est fertile ici. On peut produire 100 q de maïs à l'hectare sans irrigation », met en avant le producteur de maïs qui déclare que l'agriculture d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle d'il y a dix ans. Pour preuve, maintenant, on regarde sur internet le prix des cours du maïs ou du blé afin de vendre sa récolte au meilleur tarif. « Déjà, ma récolte de blé de 2011 est vendue sous contrat, en semis. Désormais, il faut tout anticiper. C'est une autre démarche », conclut-il.
Serge Labroquère, agriculteur à La Barthe-de-Neste, est lui aussi satisfait de la récolte de maïs 2010. « C'est une bonne année. Les prix sont plutôt bons. Mais on n'est pas rassurés sur l'avenir car les fluctuations de prix sont importantes. Une régulation est nécessaire », commente le chef d'exploitation.
Bernard Courrèges, responsable du dépôt Euralis à Uglas, confirme les points de vue des agriculteurs sur la bonne qualité des rendements du maïs dans le secteur. Il constate aussi que la récolte 2010 s'échelonne davantage dans le temps du fait des conditions atmosphériques difficiles.
Pour tous, pas de doute, la production de maïs est un atout majeur de l'agriculture du Plateau qui se caractérise par la polyculture et l'élevage.

Mal-être et malaise dans la psychiatrie


Publié le 24/11/2010 08:11 Pierre Challier et Sébastien Barrère
Mal-être et malaise dans la psychiatrie
midi-pyrénées
En 2008 déjà les infirmières de l'hôpital Marchant de Toulouse manifestaient pour protester contre le manque de moyens./ Photo DDM, NSA
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Manque de moyens, pénurie d'infirmiers, dérives du discours sécuritaire, exigences de rentabilité: la politique de santé rend malades les soignants du secteur psychiatrique.
Le malaise dans la psychiatrie ? Patent dès le premier coup de fil. « Comprenez-moi. C'est déjà dur tous les jours au boulot... si je vous parle, je vais en prendre plein la gueule et j'ai une famille, des enfants… » répond la voix d'infirmier qui décline le rendez-vous. Ambiance…
Un cas isolé ? Voire. Car secret de polichinelle, aujourd'hui, l'institution psychiatrique va mal en France. Et Midi-Pyrénées n'échappe pas à la règle. L'approche humaniste qui prévalait depuis l'après-guerre ? La «rentabilité» veut la ranger au rayon « souvenirs ».
« On attend de plus en plus de soignants de moins en moins formés. Une psychiatrie sécuritaire. », résume ainsi Roland Cazeneuve. Qui, à l'instar de ses collègues, n'a jamais signé pour « ça ». Lui ? Il est cadre de santé à l'hôpital de Lannemezan et infirmier psychiatrique depuis 1978. à 54 ans, il appartient à la génération qui a passé un diplôme spécifique pour exercer son métier. « Mais depuis 20 ans, la politique d'austérité veut qu'on ne forme plus d'infirmiers psychiatriques, ce qui a aussi été un moyen de s'attaquer à la psychiatrie publique » explique-t-il.
Alors concrètement… « Le soignant fait ce qu'il peut » poursuit-il comme certains jours l'infirmier «généraliste» se retrouve seul avec deux aides-soignants pour 25 malades. Et qu'à la formation insuffisante, au manque de psychiatres, au déficit de lits, s'ajoute désormais la tension constante de l'urgence.
« Le souci, c'est l'intensification des hospitalisations dans un contexte de raccourcissement des temps de séjour. On ne voit plus les malades qu'en situation de crise et la crise passée, ils ressortent jusqu'à la prochaine.
Or la psychiatrie, ça ne se résume pas à des cachets et à une camisole chimique : il faut du temps. Pour écouter le patient, entamer de vrais soins; pour que les équipes parlent de chaque cas notamment lorsqu'elles se transmettent le service.
Or ce temps-là, on ne l'a plus, d'où les risques d'erreur, la mise en danger potentielle des malades et les personnels épuisés, aussi. », détaille Roland Cazeneuve, notant comme tous « la dérive sécuritaire » vers laquelle on veut entraîner la psychiatrie, sans l'avouer, comme on recriminalise le malade mental.
Du coup « pleins de collègues écœurés partent vers le libéral » constate-t-il. Ou craquent dans des locaux dépassés, vétustes. « Redonner du temps, humaniser les lieux, reformer des spécialistes : l'urgence, elle est là», conclut-il.
Pierre Challier
La phrase
«Sur 10 personnes hospitalisées dans mon service psychiatrique à l'hôpital Marchant, neuf le sont d'office » Gérard Rossinelli, médecin psychiatre.
Le chiffre : 6 %
population> Troubles. Selon un rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé, 6% de la population française aurait connu des troubles anxieux. 1,2 million de personnes bénéficient d'un suivi psychiatrique.
Marchant : 38e jour sous la tente
Des tentes, une caravane, un barbecue… L'entrée de l'hôpital Marchant, route d'Espagne à Toulouse, ressemble depuis cinq semaines à un campement de fortune. Pour protester contre la réforme des retraites, le personnel a décidé de « squatter » les lieux jour et nuit (1). « Cette action nous donne une certaine visibilité, explique Cyril Moulin, infirmier en psychiatrie. Beaucoup d'automobilistes klaxonnent en passant devant le camp en signe de solidarité ou nous donnent du bois pour alimenter le brasier. »
Des revendications sur les conditions de travail sont venues se greffer à la contestation contre la réforme des retraites. « Nous avons obtenu quelques avancées après de longues discussions avec la direction, reconnaît Claire, infirmière en psychiatrie. Mais, selon nos calculs, cinquante-quatre postes sont encore à pourvoir. »
Ces salariés « en colère » ont rendez-vous aujourd'hui avec Xavier Chastel, directeur de l'Agence régionale de la santé (ARS), et espère obtenir satisfaction. « Nous manquons cruellement de moyens financiers et humains, souligne Isabelle Morère, éducatrice spécialisée. C'est peut-être anecdotique, mais, dans mon service de pédopsychiatrie, les enfants ne peuvent plus manger de kiwis parce que les cuillères en plastique se cassent. »
Selon les syndicats, seuls 4 infirmiers veillent sur les patients du service long séjour, qui compte 47 lits. « Cette politique de rigueur a des répercussions dramatiques sur la qualité des soins dispensés », poursuit Isabelle Morère.
La grogne du personnel de Marchant pourrait se répandre aux autres hôpitaux toulousains. Des agents du service cardiologie de l'hôpital Rangueil et des aides-soignants de l'hôpital des Enfants de Purpan dénoncent également la « dégradation » de leurs conditions de travail.
Alors qu'il passera ce soir sa 38e nuit sous la tente, le personnel de l'hôpital Marchant assure qu'il fêtera « Noël au campement si rien ne bouge ».
Sébastien Barrère
(1) La direction de l'hôpital Marchant n'a pas souhaité s'exprimer.
l'expert : Gérard Rossinelli, psychiatre, expert auprès de la cour d'appel de Toulouse.
« Le syndrome Kleenex »
Le malaise de l'hôpital toulousain est-il symptomatique du malaise de la psychiatrie hospitalière en France ?
Oui. Le malaise est national. la psychiatrie hospitalière souffre en quelque sorte du syndrome Kleenex. On pleure mais on ne fait rien. Depuis la loi de juillet 2009, tout ce qui est médical est en quelque sorte inféodé à la maîtrise comptable des dépenses. Il y a incontestablement un manque de moyens. Quand quelqu'un arrive de lui-même aux urgences psychiatriques, l'hospitalisation se fait majoritairement dans les cliniques car l'hôpital est saturé.
Les personnels évoquent un manque de respect ou de reconnaissance ?
Un infirmier psychiatrique assume une charge difficile, travaille en 3x8, et, en effet, ne se sent pas vraiment considéré. La pression est forte, et puis ils ont le sentiment que la société est plus encline à occulter la folie, à la stigmatiser ou la pénaliser plutôt qu'à la soigner. Il est de plus en plus difficile de faire quitter l'hôpital à des malades.
Quelles seraient selon vous les solutions ?
Il faut réfléchir à une loi de santé mentale. Elle doit prendre en compte la spécificité de la psychiatrie dans ses différentes composantes. Les malades mentaux, plus fragiles et vulnérables, doivent être mieux considérés.
Ailleurs dans le Grand Sud
Dans le Tarn, le plus gros établissement psychiatriqu, la fondation Bon Sauveur à Albi (1 300 salariés), suit déjà un plan de retour à l'équilibre. L'établissement va avoir du mal à financer les 90 postes réglementaires nécessaires pour l'unité pour malades difficiles (UMD). Les Hautes-Pyrénées disposent d'une offre importante en matière de lits. Mais l'alternative à l'hospitalisation est plus faible (26 %) que sur le plan national (30 %).
La démographie médicale inquiète aussi avec des médecins âgés. En Ariège, le service psychiatrie est regroupé au CHAC (centre hospitalier Ariège-Couserans). Les conditions d'hospitalisation sont souvent dénoncées par les patients. L'Institut Camille Miret, à Leyme dans le nord du Lot, regroupe tout le secteur psychiatrique.
Sur Cahors, l'institut a ouvert des appartements thérapeutiques et un hôpital de jour pour adultes. La structure est l'un des plus gros employeurs du Lot avec 850 salariés. Au mois d'août, les délégués CGT de l'établissement avaient critiqué le manque de moyens. Dans l'Aveyron, le secteur pèse 850 salariés, 310 lits à l'hôpital Sainte- Marie de Rodez et 20 à Millau. Là encore, comme partout, sont pointés : le manque de moyens, le vieillissement des personnels médicaux et le problème du recrutement.

Lannemezan. Les activités au comité local de la Fnaca


Publié le 24/11/2010 09:40 LaDepeche.fr
Lannemezan. Les activités au comité local de la Fnaca
assemblée générale
Lors de l'assemblée générale de la Fnaca de Lannemezan.
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Les adhérents du comité de Lannemezan de la Fnaca se sont réunis autour du président Henri Méjamolle pour assister à l'assemblée générale. Plus de 40 personnes, adhérents et épouses, ont pris place à la salle du Renouveau. Un bilan des activités et un compte rendu financier ont été rapportés et adoptés à l'unanimité. Pas de renouvellement du bureau en 2010. En cours d'année, deux repas grillades ont été organisés, ainsi que deux voyages, une sortie d'un jour et un voyage de trois jours à Laguiole. Quelques veuves ont participé à un goûter et à un voyage organisé par la responsable des veuves sur le plan départemental, à leur grande satisfaction. Le comité a également assisté à plusieurs inaugurations telles que Castillon, Burg, à la cérémonie du 19 mars à Tarbes et à Lannemezan, ainsi que le 24 avril, à l'inauguration de deux plaques apposées sur la stèle départementale avec les noms et prénoms des disparus en Algérie, Maroc et Tunisie, où plus de 70 personnes du comité étaient présentes.
Le comité Fnaca de Lannemezan est toujours présent au niveau des activités locales (Téléthon ou autres) et se retrouve aussi souvent réuni à table afin de garder des liens amicaux avec les adhérents.
Le bureau est composé de :
Président : Henri Méjamolle.
Trésorier : Maurice Adoue.
Secrétaire : Jean Duprat.

Il raconte sa vie au collège de Lannemezan


Publié le 24/11/2010 09:39 Christian Sarrabayrouse.
Il raconte sa vie au collège de Lannemezan
edition
Jean Brun, l'ancien chef d'établissement du collège Gaston-Fébus de Lannemezan, vient d'écrire un livre./Photo C. S.
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L'ancien principal des collèges de Lannemezan et Loures-Barousse raconte, dans un livre, ses années dans l'Éducation nationale. Anecdotes et confidences sur une vie bien remplie.
Jean Brun, ancien principal des collèges de Lannemezan et de Loures-Barousse de 1990 à 1995, vient d'écrire un livre sur ses années de chef d'établissement. Son titre : « Éducation nationale : je m'en suis sorti ».
« J'ai eu besoin d'évacuer ce vécu pour passer à autre chose et vivre pleinement ma retraite. En effet, dans ce livre, je raconte mes expériences pédagogiques, administratives et humaines. Il en ressort que la tâche n'est pas facile, que la vie d'un chef d'établissement ne se cantonne pas à un travail de bureau. On se doit d'abord et avant tout d'être sur le terrain, auprès des personnels, des enseignants, des élèves, mais aussi des parents d'élèves », indique Jean Brun, qui fait un récit essentiellement positif et optimisme de sa vie dans les collèges.
De ses années à Lannemezan, il garde surtout de bons souvenirs, avec notamment l'organisation du forum des métiers, le défi lecture qui consistait à faire aimer les livres aux élèves de 5e par le biais de jeux entre établissements. De quoi donner des idées aux responsables actuels. « Quand on est chef d'établissement, il ne faut pas s'installer dans la routine, sinon, on se démotive. Mais être inventif, créatif. On se doit d'être un élément moteur pour les enseignants », confie Jean Brun, qui qualifie « de collèges sans problème » les établissements de Lannemezan et Loures-Barousse.
« Le fonctionnement du foyer socio-éducatif de Lannemezan a été, en particulier, exemplaire. Je n'ai jamais connu cela ailleurs car il y avait une implication totale de tous », souligne Jean Brun, qui précise toutefois que sa vie de chef d'établissement « n'a pas été rose tout le temps », notamment à la Réunion, où il a eu à faire face à un recteur d'académie « qui lui a gâché la vie ». « Un véritable traquenard », dit-il. Mais, il s'en est sorti… Pour preuve, ce livre a, notamment, pour mission de susciter des vocations pour être chef d'établissement.
Jean Brun dédicacera son livre à la librairie Autres Termes, à Bagnères, samedi, entre 10 heures et 13 heures.

mardi 23 novembre 2010

Pouyastruc. De l'activité et de l'animation à la zone artisanale


Publié le 23/11/2010 10:15 C. S.
Pouyastruc. De l'activité et de l'animation à la zone artisanale
De nombreux élus étaient présents à l'inauguration. /Photo C. S.
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Samedi matin, a eu lieu l'inauguration de la zone artisanale de Pouyastruc. Aux côtés de Marie-Paule de Miguel, la sous-préfète, de nombreux élus étaient présents, dont Josette Durrieu, sénatrice et présidente du conseil général des Hautes-Pyrénées ; François Fortassin, sénateur ; Jean Glavany, député ; Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion ; Bernard Verdier et André Fourcade, conseillers généraux, et des délégués de la Communauté de communes Arrêt-Darré-Estéous (CCADE) qui comprend Gonez, Coussan, Lansac, Laslades, Souyeaux, Hourc et Pouyastruc.
Christian Alegret, le président de cette communauté de communes qui a porté ce projet, a présenté les lieux et les entreprises déjà installées, à savoir les transports Ducasse, C'La Clim et la Motoculture de l'Estéous. À ce jour, deux alvéoles restent disponibles pour l'installation d'artisans. Dans leurs discours, les différents intervenants ont salué cette réalisation de 1.430.000 € HT financée par l'État, la région, le conseil général à hauteur de 767.000 € HT. Les élus de ce territoire rural ont été félicités pour leur volonté d'aller de l'avant. Une attention particulière a été formulée à l'égard de Marie-Josiane Bédouret, la conseillère générale de Pouyastruc, absente et excusée après le deuil qui l'a touchée, pour son investissement dans ce projet.

Bernard Plano, le moteur économique



Publié le 23/11/2010 07:04 Gil Bousquet
Bernard Plano, le moteur économique
portrait
Ancien dirigeant du groupe EADS, Bernard Plano fait profiter Midi-Pyrénées de son expertise./D.R Grimaux
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à la tête de l'agence de développement économique régionale, le maire de Lannemezan ne s'arrête jamais. Comme un moteur, il roule pour une cause: l'économie régionale.
C'est un homme d'entreprise qui a pris les rênes de Midi-Pyrénées Expansion. élu conseiller régional en mars dernier, Bernard Plano, a quelques semaines plus tard été élu président de l'agence de développement économique de Midi-Pyrénées. Appuyer les entreprises régionales dans leur développement et attirer des sociétés européennes ou étrangères sont les principales missions de MPE. Le monde privé cet élu le connaît bien car il a fréquenté les plus grandes entreprises du secteur aéronautique et spatial effectuant une grande partie de sa carrière au sein du groupe Matra-Lagardère tombé ensuite dans le giron d'EADS.
Diplômé de l'Ensae il a rejoint le groupe Matra en 1970 comme chef de projet puis a rapidement évolué dans la hiérarchie du spécialiste du spatial. Il s'est impliqué dans les plus grands programmes spatiaux : Ariane, satellites Spot ou Hélios, etc. Rodé aux montages internationaux, il apporte ensuite une expertise pointue chez EADS System et Defense Electronics qu'il préside de 2002 à 2004. C'est d'ailleurs depuis cette date qu'il se lance comme son propre patron puisqu'il crée son cabinet de conseil (BP consulting). Ce n'est que sur le tard en 2001 qu'il embrasse une carrière politique. Bordelais de naissance c'est à Lannemezan qu'il est élu maire. Et même réélu en 2008 puis en 2010 il devient conseiller régional sur la liste de Martin Malvy. Il a fait des Hautes-Pyrénées son territoire d'adoption où il a même convaincu l'Allemand Knauff d'installer une usine d'isolants dans sa ville pour 130 M€ d'investissement.
à la tête de Midi-Pyrénées Expansion, il s'emploie maintenant à dupliquer cette réussite à l'échelle régionale. D'ailleurs en trois ans, l'agence sur 32 projets d'implantation d'entreprises et plus de 760 emplois créés en seulement trois ans. Bon connaisseur de l'aéronautique, Bernard Plano s'apprête à ouvrir la prochaine édition d'Aeromart début décembre. Cette convention d'affaires aéronautiques est devenue la première du genre au plan mondial.

Sarkozy : face aux élus en colère


Publié le 23/11/2010 12:04 Gil Bousquet et Françoise Cariès
Sarkozy : face aux élus en colère
Le congrès des maires de France est le plus grand rassemblement d'élus du pays./ Photo DDM, Morad Cherchari
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Nicolas Sarkozy participera aujourd'hui à la séance d'ouverture du congrès des maires à Paris. Une intervention qui s'apparente à une opération de désamorçage tant les élus locaux sont vent debout contre la réforme territoriale tout juste adoptée.
Aujourd'hui, le président de la République va s'adresser à l'élu préféré des Français : les maires. à l'occasion de leur 93ème congrès, les élus locaux attendent de pied ferme celui qui l'an dernier n'avait pas dénié les rencontrer et avait préféré envoyer François Fillon (à cause d'une contrainte d'agenda). Cette année, Nicolas Sarkozy n'a pas voulu laisser passer l'occasion de prendre la parole lors du plus important rassemblement d'élus du pays. Surtout à quelques mois d'échéances électorales importantes pour les cantons et le Sénat (lire ci-contre). Mais les hommes à l'écharpe tricolore sont en colère.
Rassurer sur les moyens
Même s'il fait preuve d'une rhétorique éprouvée, le Président de la République aura du mal à rassurer les maires sur les moyens financiers des collectivités locales. En supprimant la taxe professionnelle pour la remplacer par la contribution économique territoriale (CET), Nicolas Sarkozy a corseté la progressivité des ressources des communes. Car la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises qui est une des composantes de la CET n'est pas facile à évaluer à long terme. Elle est fonction de la progression ou pas du PIB. « L'évolution de nos ressources reste encore floue » regrette Jacques Pelissard (UMP), président de l'Association des maires de France (AMF). Dès 2011, les maires verront les effets de cette non-progressivité puisque les dotations d'état ont été gelées pour cause de rigueur. « Toutes nos dépenses augmentent mécaniquement ! Pourquoi les dotations ne progresseraient pas ? » s'inquiète un élu lotois.
Pour faire de sa participation au congrès de l'AMF un succès, Nicolas Sarkozy va devoir proposer du concret avec par exemple une nouvelle gouvernance qui mette les élus locaux au cœur d'un vrai dialogue au lieu de les soumettre à un rapport d'autorité. Laisser entrevoir des marges de manœuvres budgétaires pour 2012 serait aussi de bon augure.
Gil Bousquet
Le chiffre : 36 000
maires > en France. L'association des maires de France qui tient son congrès à partir d'aujourd'hui à Paris rassemble près de 36 000 maires et présidents de communautés de communes.
La phrase
« Les élus sont très, très inquiets. Certains l'exprimeront courtoisement, d'autres plus vivement ». André Laignel, secrétaire général de l'Association des maires de France (AMF).
Sarkozy pédagogue
«Le président se rend aujourd'hui au congrès des maires pour faire de la pédagogie. Il va expliquer la réforme territoriale. Il n'a prévu aucun texte écrit et répondra aux questions que se pose la salle», disait -on, hier, à L'Elysée . Cela suffira-t-il à créer le rapport de confiance que réclament ent les élus? Hier, leur président , Jacques Pelissard demandait avec insistance l un vrai dialogue entre l'État et les collectivités. «Pourquoi ne pas passer à une vraie concertation et engager le dialogue entre l'Etat et les collectivités ?» disait-il .
Expert : Jean Viard, sociologue, directeur de recherche au CNRS et au CEVIPOF
« Les maires sont tendus »
Selon vous, dans quel état d'esprit, les maires arrivent-ils à leur congrès annuel ?
De droite comme de gauche, ils sont tendus et inquiets. Le malaise est réel et profond. La suppression de la taxe professionnelle, véritable bouleversement, l'a alimenté. Depuis quelques mois la réforme territoriale, a accentué les tensions. Les maires manquent de visibilité et entendent l'exprimer, de façon modérée car ce sont des élus, donc des gens pondérés.
Nicolas Sarkozy va aujourd'hui s'adresser à eux. Que peut-il leur dire pour les apaiser ?
Sur le fond pas grand chose qui puisse détendre l'atmosphère. Il est dans une logique de recadrage des dépenses locales. Il souhaite qu'elles s'alignent sur la politique d'économies qu'il prône au niveau de l'État. Il mène sans le dire, à coups de circulaires et d'ordres donnés aux préfets une recentralisation qui s'oppose à la décentralisation, le credo des trois dernières décennies. Cela passe mal, très mal. On est loin de la réforme territoriale indispensable qui était prévue. On parlait d'une restructuration autour des villes. Elle était globalement bien acceptée. Mais, depuis, on est passé d'une réforme administrative à une réforme politicienne. Cependant les maires seront sensibles au fait que le président de la République s'adresse à eux.
Cette mauvaise humeur des édiles locaux aura-t-elle des répercussions sur les élections cantonales ?
Disons qu'elle n'avantage pas la droite et qu'il peut, ici et là, y avoir quelques basculements de conseils généraux. Ce n'est pas la réforme des collectivités territoriales qui va peser, les citoyens dans l'ensemble, n'y comprennent rien et s'y intéressent peu. Ce sont les manifestations pour les retraites qui vont déterminer certains votes. Elles ont laissé des traces durables.
Recueilli par Françoise Cariès
l'enjeu des cantonales et des sénatoriales
Ce congrès des maires servira aussi pour Nicolas Sarkozy à préparer les prochaines échéances électorales : les cantonales en mars prochain et surtout les sénatoriales en septembre 2011. Car pour le scrutin de la Haute Assemblée, ce sont les grands électeurs qui sont appelés à voter c'est-à-dire surtout les conseillers municipaux, généraux et régionaux. Les prochaines cantonales vont alimenter le corps des grands électeurs qui pourraient peut-être, pour la première fois, faire basculer le Sénat à gauche. D'autant que si les cantonales sont bonnes pour la gauche, le risque de bascule va s'accroître.
Nicolas Sarkozy aura donc à cœur aujourd'hui d'apparaître comme pédagogue. En clair : expliquer sa réforme territoriale qui passe si mal auprès des élus de terrain pour tenter de désamorcer la grogne. Car la clef du scrutin des sénatoriales réside auprès des élus des petites voire très petites communes. Souvent affichés sans étiquette, divers gauche ou bien divers droite, ces élus seront les arbitres du scrutin. Dans les petits villages, la couleur politique n'a souvent que peu d'importance. Nombre d'entre eux se positionneront surtout sur un bilan plus que sur un vote politique lors des sénatoriales. Et le bilan est mitigé : autant la réforme de l'intercommunalité passe bien et bénéficie d'un certain consensus, si modeste soit-il, autant la réforme territoriale reste en travers de la gorge. « Si nous revenons au pouvoir, l'intercommunalité sera maintenue mais nous reviendrons sur cet élu territorial qui n'a aucun sens et sur le gel des dotations » confie un élu de Midi-Pyrénées.
G.B.
Témoignages
Alain Espie maire de Carmaux (81)
On ne sait vraiment pas où cette réforme va nous mener. Est-ce la fin de l'intercommunailté, des conseils généraux ? À force de chahuter ce qui fonctionnait bien, on risque d'appauvrir toutes les collectivités. On sait que l'État veut tout piloter et même si cela se fait de façon décentralisée, on sent bien que c'est l'État qui a le dernier mot. Je crois qu'il y a des arrière-pensées politiques derrière tous ces projets. On sait bien que la majorité des collectivités locales aujourd'hui ne sont pas du même bord que le gouvernement.
L'UMP ne le supporte pas. L'État s'est appauvri, maintenant il est en train d'appauvrir les régions, les départements et les communes. Après la crise de 2008, on a demandé aux communes d'investir. C'est ce que nous demandait le préfet du Tarn à l'époque. On était les seuls à pouvoir soutenir les entreprises locales. Aujourd'hui, les maires ne s'y retrouvent plus. On a voulu supprimer la taxe professionnelle. Quelles seront les compensations ? On se bat contre cette réforme et on espère un changement politique en 2012. Malgré le malaise, il faut bien penser à l'avenir.
Sabine Geil-Gomez maire de Pechbonnieu (31)
C'est clair que les choses se dégradent. Tout le monde en pâtit, la population, les entreprises. Et sur la question, les exemples ne manquent pas. Faute de pouvoir mener à terme des projets de plus en plus coûteux, on ralentit tout. On est tous d'accord pour protéger l'environnement mais les normes de construction BBC ont entraîné une hausse de 5 % des coûts ; deux heures supprimées dans la semaine scolaire, sans concertation, et la commune doit embaucher ; la réforme sur les Clae et les centres de loisirs, c'est 20 % en moins sur les recettes.
Et que dire de la suppression de la taxe professionnelle ? Aujourd'hui, sans augmentation de l'impôt, on se demande comment les maires vont faire pour développer leurs villes. À Pechbonnieu nous avons réussi cela en les augmentant une seule fois, au minimum, en 2008. Mais j'aurais bien aimé agrandir la crèche pour laquelle il y a une forte demande, mais avec quoi ? Aujourd'hui, je suis en colère car le gouvernement nous taxe, nous les maires, de dépensiers ! Nous sommes pourtant prêts à assumer… à condition qu'on nous donne les moyens.
Serge Roques maire de Villefranche-de-Rouergue (12)
Je suis à Paris pour assister à ce congrès des maires. C'est un rendez-vous important après ce remaniement que l'on attendait depuis plusieurs semaines. Ce congrès va être l'occasion d'aborder la réforme territoriale compliquée qui va s'ouvrir. Certes, elle ne s'appliquera qu'aux prochains renouvellements mais il faut déjà y réfléchir, préparer le terrain et favoriser nos bassins de vie. Nous avons un gouvernement solide, qui a fait ses preuves. Et dans la grave crise que nous avons traversée et dont nous ne sommes pas encore sortis, il le fallait.
Aujourd'hui, j'attends de l'État qu'il continue à nous aider. Beaucoup d'élus se plaignent, disent qu'il se désengage mais si l'on fait ce constat c'est que jusqu'à présent, il était à nos côtés. Et c'est vrai qu'il est un des financeurs les plus importants pour les communes. Il joue un rôle primordial dans nos dossiers locaux d'aménagement du territoire (gendarmerie, abattoir, hôpital, rocade). Je souhaite que le président ne mette pas tous les moyens dans les villes, qu'il donne au monde rural, qui représente 80 % du territoire, les moyens d'exister et de se développer.
Gabriel Faret maire de Ourde (65)
Le malaise des maires ? C'est que dépenses et besoins ont augmenté mais que les recettes baissent. La situation est donc de plus en plus difficile pour une petite commune comme Ourde qui recense 41 habitants permanents, 120 avec les résidences secondaires. Ici, cinq habitants seulement payent l'impôt sur le revenu.
La population, vieillissante dans cette zone de montagne, a peu de moyens et le fond compensatoire n'a de compensatoire que le nom. Le budget de la commune est de moins de 50 000 €, nous avons un chantier urgent sur l'église classée et le premier devis est de 60 000 € mais il faut aussi rénover tous les bâtiments communaux… et les collectivités territoriales ne peuvent pas satisfaire tous les besoins. Et puis il y a le courant, côté dépenses : l'électricité, l'eau, les matériaux qui augmentent pour nous aussi. Le maire d'un petit village a donc un fort sentiment d'isolement face à tout cela. J'attends de l'État et du chef de l'État qu'ils se rendent compte que les collectivités locales ne peuvent plus gérer seules leurs problèmes et qu'elles ont donc besoin de moyens techniques et financiers supplémentaires.
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ERDF investit 410 M€ en 2010 en Midi-Pyrénées


Publié le 23/11/2010 12:30 J.-P.M.
ERDF investit 410 M€ en 2010 en Midi-Pyrénées
énergie
Les 4 000 salariés d'ERDF dans la grande région sud-ouest sont les techniciens du « dernier mètre »./photo DR
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Filiale d'EDF, Électricité Réseau Distribution France (ERDF) s'assure du raccordement des clients finaux au réseau d'énergie en investissant massivement.
Depuis le 1er juillet 2007, l'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité a été un choc pour les consommateurs perdus dans une nouvelle donne avec de nouveaux distributeurs tels que Poweo ou Direct Énergie. À l'autre bout de la chaîne, ERDF (Electricité Réseau Distribution France), filiale du groupe EDF, créée le 1er janvier 2008 s'est adaptée. En Midi-Pyrénées, c'est Gilles Capy, qui pilote cette unité en tant que directeur régional Sud-Ouest. Le métier d'ERDF encore mal connu : entretenir et développer le réseau afin d'« assurer le dernier mètre électrique chez le client » résume Gilles Capy. Et bien que présent sur tout le territoire, en relation avec tous les clients qu'il raccorde, ERDF souffre d'un déficit de notoriété voire essuie des critiques sur son investissement au sens large. Et ce malgré des actions fortement symboliques comme la mobilisation sans faille des personnels lors de coups durs climatiques, la tempête Klaus par exemple.
Explosion de l'éolien et du solaire
À cette prise de conscience, ERDF veut apporter une réponse que Gilles Capy formule ainsi, « ERDF ne doit pas être cantonné à un simple rôle d'administrateur du réseau électrique, nous voulons remettre le client au cœur de notre projet ». Outre la campagne de notoriété engagée début octobre, cette réponse passe par des efforts concrets en matière de qualité de service en direction des clients, notamment des délais d'intervention raccourcis, une meilleure information (internet) ou des tables rondes pour mieux les écouter. De même, vis-à-vis des collectivités, c'est une association plus en amont des grands projets que veut privilégier ERDF à l'image de l'accompagnement des travaux du tramway ou du Cancéropôle à Toulouse. Cela sans oublier la mission d'investissement sur le réseau (410 M€ en 2010 dans la région) avec des enjeux de taille tels que le raccordement des unités de production éolienne et photovoltaïque dont le nombre a été multiplié par 5 en 4 ans.
Sud-ouest : 4 000 salariés
ERDF en Aquitaine et Midi-Pyrénées piloté par Gilles Capy, emploie 4 000 collaborateurs qui veillent sur 220 000 km de réseau desservant 3,6 millions de clients particuliers ou professionnels.

Fédérale 1. Le CAL tient le nul


Publié le 22/11/2010 08:29 LaDepeche.fr
Fédérale 1. Le CAL tient le nul
Figeac-Lannemezan (19-19)
Lés avants du CAL ont tout donné pour obtenir le partage./photo DDM
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Inutile de dire qu'avec huit titulaires en puissance absents, les dirigeants et supporters locaux craignaient la venue des Hauts-Pyrénéens. Mais il faut croire que c'est dans l'adversité que les Figeacois se transcendent, et les « remplaçants » ont tous prouvé qu'ils avaient leur place à ce niveau. Les avants notamment ont réalisé une prestation de toute beauté et si les lignes arrières n'ont pas réussi à trouver l'ouverture, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Un essai de chaque côté
Et si plusieurs fois, le premier rideau défensif adverse fût déchiré, il s'en fallu de très peu que l'action n'aboutisse.
Mais un léger en-avant, un soutien trop lent ou une faute faisaient échouer l'action.
Seule ombre au tableau, l'essai encaissé sur le renvoi de la magnifique réalisation figeacoise. Car les joueurs locaux en étaient certainement encore à se féliciter lorsque fût tapé le coup de pied.
Cela montre qu'il est impératif de rester concentré à tout moment.
C'est un moindre mal dans la mesure où le GSF, s'il n'a pas gagné, réussit à conserver ce match nul porteur d'espoir.
Il ne faut pas faire la fine bouche, ce résultat est tout sauf catastrophique, car assurément Lannemezan est du niveau des meilleurs.
Un essai de chaque côté, des pénalités partagées, pour un score à la pause de 16 à 16, il faut reconnaître que si la seconde mi-temps n'a pas vu beaucoup de points au tableau, elle a permis de voir un GSF assez conquérant qui aurait tout aussi bien l'emporter, même si les visiteurs ont fait couler quelques sueurs froides aux locaux.
Mais de tels matches ne peuvent qu'apporter de la confiance.
Patrick Furet.Coach du CAL.
« Nous sommes retombés dans nos travers »
Un nul cela laisse toujours des regrets. La preuve…
Pierre Bonnet, co-président du GSF
« Gros match qui nous comble d'aise ; même si la victoire n'est pas au bout. Nos joueurs ont réalisé une superbe prestation et je tiens à tous les féliciter. Ils ont eu un mental énorme, et les remplaçants ont prouvé qu'ils avaient leur place.
On fait encore trop de fautes. Je pense qu'au vu de la seconde pétiode, on méritait de l'emporter, mais ne faisons pas la fine bouche, on a montré notre solidarité. Ce nul réflète assez bien la rencontre. »
Philippe Magnac, co-entraineur du GSF
« J'ai vu un gros match avec beaucoup d'engagement de part et d'autre. C'est un peu dommage de ne pas avoir pu aller chercher la victoire, mais on a réussi à mettre du volume dans notre jeu, à les faire douter par moments, et c'est encourageant pour la suite.
Les remplaçants d'aujourd'hui se sont hissés au niveau des titulaires d'hier, et c'est bon pour le groupe.
Patrick Furet, entraineur du CAL
« Malheureusement il faut ce contenter de ce résultat. Ce n'est pas ce que nous cherchions, mais lorsqu'on vise la victoire, il est impératif de rester discipliné.
Depuis deux matches, je pensais que nous allions mieux, mais apparemment, nous sommes retombés dans nos travers.
Je pense que c'est de là que vient ce résultat, mauvais pour nous. Il va falloir se ressaisir. »
Cyril Lin, capitaine et n° 8 du CAL
« C'est râlant car nous étions venus pour chercher une victoire en déplacement qui nous fait encore défaut. Mais je pense que notre indiscipline nous coûte le match. Obligés de jouer à 14 durant 20 minutes nous a fait du tort, surtout face à cette équipe que je trouve joueuse, solide et bien structurée. »

Lannemezan doit passer le cap pour espérer mieux


Publié le 20/11/2010 12:45 A. Maillé..
Lannemezan doit passer le cap pour espérer mieux
Fédérale 1. Le CAL cherche une 1re victoire à l'extérieur, demain à Figeac.
Lannemezan doit passer le cap pour espérer mieux
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Que les Lannemezanais ne s'y trompent pas ! Malgré leurs dernières bonnes prestations produites à domicile contre Morlaàs et contre Tournefeuille, avec 2 bonus offensifs successifs à la clé, il ne sera peut-être pas si aisé que ça d'aller l'emporter à Figeac.
Car le GS Figeac, fraîchement promu de Fédérale 2, qui occupe la 9e place « ex-æquo » avec Saint-Jean-de-Luz, s'est fixé comme objectif de rester invaincu chez lui, sur son stade du Calvaire.
Ce qu'il a réussi à faire jusqu'à aujourd'hui, contre Cahors, Saint-Jean-de-Luz et Oloron, alors qu'il s'est imposé à Morlaàs et a lourdement chuté à Tyrosse et Castanet.
Pour autant les « rouge et blanc » se déplacent dans le Lot dans un contexte plus favorable que prévu.
En effet, entre les blessés, les suspendus et les absents, le GS Figeac sera privé de 8 titulaires, dont les 3 internationaux géorgiens retenus par leur équipe nationale : le demi d'ouverture Kvirikashvili, le deuxième ligne Datunashvili et le centre Gigauri.
Du côté du CAL, dans nos colonnes, Patrick Furet a fixé le tempo : « Une victoire à l'extérieur est impérative, si nous voulons ne pas obérer nos chances de qualification ».
Et après tout, pourquoi pas à Figeac…

Lannemezan. La pratique du sport comme thérapie


Publié le 19/11/2010 12:01 A. Maillé.
Lannemezan. La pratique du sport comme thérapie
santé mentale
Pour Patrick Mallet, le sport est un moyen pour les patients de s'identifier à des personnes qui pratiquent la même activité./Photo A. Maillé.
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La pratique du sport de sociothérapie et de réinsertion favorise la reprise de la confiance en soi et la réinsertion sociale de patients hébargés en établisements psychiatriques.
Hier, à l'espace du Nébouzan, des patients des établissements psychiatrique de Lavaur, Marmande, Toulouse, Pau et Auch se sont sportivement et amicalement affrontés lors de matchs de volley- ball.
Une organisation à la charge de l'unité de la fédération de sociothérapies et de réinsertion de Lannemezan, qui compte 6 personnels soignants.
Nous avons interrogé Patrick Mallet, l'un d'entre eux.
Quel est l'objectif recherché au travers de telles initiatives ?
Au travers de ces rencontres de volley-ball, de cette compétition, l'objectif est de faire sortir les patients de leurs structures hospitalières respectives. Grâce au sport, aujourd'hui le volley-ball, il s'agit pour eux d'avoir un lien collectif avec les autres, d'appréhender leur mal être, d'être en confiance et de s'identifier à des personnes qui pratiquent la même activité.
Cette initiative s'inscrit-t-elle comme faisant partie intégrante de la thérapie dont ils bénéficient ?
Bien sûr. Ces initiatives, que nous renouvelons tous les 15 jours/3 semaines, sont un facteur de réintégration dans la vie sociale. Le but est de faire en sorte que chaque patient soit en mesure de redevenir autonome, en prenant conscience de son corps, de ses aptitudes, afin de reprendre confiance en lui. Cela fait partie intégrante de la thérapie dont ils bénéficient. Au même titre, d'ailleurs, que d'autres activités que nous initions, telles l'atelier de musique, des activités manuelles, le travail du bois, etc.
Lors de la dernière journée de ce type, les patients des Hôpitaux de Lannemezan se sont initiés au judo, au sein d'un établissement de Pau.
Après le repas pris en commun, à midi, au self des Hôpitaux de Lannemezan, les rencontres se sont achevées vers 16 heures. Comme après chaque compétition sportive, l'heure du palmarès et la remise des récompenses ont sonné.
Les membres de l'unité de la
fédération de sociothérapie et de réinsertion tiennent à remercier les hôpitaux et la municipalité de Lannemezan pour leur collaboration à l'occasion de cette manifestation.

Lannemezan. Chauffard ivre et sans permis


Publié le 19/11/2010 08:14 - Modifié le 19/11/2010 à 09:31 Hélène Dubarry.
Lannemezan. Chauffard ivre et sans permis
accident mortel de lannemezan
Hier, le chauffard qui a renversé dimanche le cyclo à Lannemezan, dont le jeune pilote a été tué, a été déferré au tribunal : il a été placé sous bracelet électronique en attendant d'être jugé./Photo DDM Laurent Dard.
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Il pleuvait ce soir-là de dimanche dernier. Il faisait nuit et le brouillard rendait la visibilité très réduite. Anthony Crouau, 17 ans, et son copain du même âge, Saïd Kouch, rentrent chez eux, sur un cyclomoteur. Ils roulent sur le RD 929, à Lannemezan, lorsque le pilote, Anthony, voit foncer sur lui les phares d'une voiture : c'est la dernière chose que verra le malheureux adolescent. Il est tué sur le coup. Son copain et passager est très gravement blessé et se trouve toujours dans un état plus que préoccupant, à l'hôpital, placé sous coma artificiel.
Dépistage positif
Pendant que les secours tentent de ranimer Anthony et prodiguent les soins d'urgence à Saïd, la gendarmerie se met au travail : d'après tous les témoignages, la Mercedes qui a percuté le cyclo était en train de doubler une file de voitures. D'après le conducteur, Sylvestre P., 59 ans, le cyclo n'était pas éclairé, ce qui est loin d'être certain. Les gendarmes ont fait souffler l'homme dans l'éthylomètre : positif, même si on ne sait pas encore à quel taux. Placé en garde à vue dimanche soir, il est libéré un peu plus tard par le substitut du procureur. Mais les investigations continuent. Et on se rend très vite compte que Sylvestre P. n'est pas un inconnu pour les services et qu'entre autre, il roulait alors que son permis lui avait été retiré. Déjà condamné à trois reprises, dont deux fois pour conduite en état alcoolique, il était en récidive au moment de sa deuxième condamnation, ce qui a entraîné d'office l'annulation de son permis. En parallèle, le témoignage du dernier automobiliste apporte une précision de taille : « Quand j'ai vu le cyclo, j'étais sûr qu'il aurait le carton », dit-il aux enquêteurs. Donc, le cyclo était visible. De toute façon, visible ou pas, la voiture n'aurait pas pu l'éviter, ne s'étant jamais rabattue dans sa manœuvre de dépassement, qui plus est sous la pluie, de nuit, avec du brouillard et surtout de l'alcool.
En garde à vue
La procureur Chantal Firmigier-Michel a donc décidé de prendre le dossier en main et dès mardi, le placement en garde à vue du chauffard était effectué par les enquêteurs. De surcroît, le système d'éclairage du cyclo a été recherché, retrouvé et confié à un expert pour savoir si oui ou non il était en état de marche. Sylvestre P. avait, dans un premier temps, affirmé sur place aux gendarmes avoir égaré son permis et être, de ce fait, dans l'incapacité de montrer le document. Or, il savait très bien qu'il n'avait plus de permis. Mais ce deuxième mensonge lui a permis de bénéficier de l'indulgence du substitut, qui a levé la première garde à vue.
L'enquête poussée démontrant le contraire, le chauffard, dont la faute de conduite est établi e et le retrait de permis avéré, a donc été à nouveau placé en garde à vue.
Il a été déferré devant le parquet, hier, en début d'après-midi. Parquet qui a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire, avec circonstances aggravantes et le mandat de dépôt a été demandé. En toute fin d'après midi, après passage devant le juge d'instruction et le juge de la liberté et de la détention, il a été décidé que Sylvestre P. serait placé sous contrôle judiciaire, assigné à résidence sous bracelet électronique.
L'enquête, qui a débuté dès après l'accident qui a coûté la vie au jeune Anthony Crouau, 17 ans, s'oriente vers une responsabilité totale du conducteur de la voiture.

Lannemezan. Orgue : concert inaugural

Publié le 19/11/2010 12:02 LaDepeche.fr
Le 19/11/2010
Lannemezan. Orgue : concert inaugural
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Après avoir été magnifiquement restauré en cette d'année 2010, aujourd'hui, à partir de 21 heures, l'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste va être inauguré de belle manière.
Pour fêter cet événement auquel nous avons déjà consacré un article, Christine Genet, l'organiste réputée, sera la première à s'installer au pupitre de l'instrument qui date de 1830 et compte 363 tuyaux. Au programme du concert, chant, quatuor à cordes et interprétation, entre autres, du « Stabat Mater », de Jean-Baptiste Pergolèse, par Anne-Claude Gérard et Cécile Cieutat, elle-même chef de cœur des Voix du Plateau.
On le disait, l'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste a fait l'objet d'un gros travail de rénovation. En 2006 le buffet (la menuiserie) et en 2010 le cœur de l'orgue, à savoir les claviers, les sommiers et le réservoir alimenté par la soufflerie ont été rénovés. À partir de 21 heures, en l'église Saint-Jean-Baptiste. Entrée en libre participation. Une grande soirée de musique sacrée à ne pas manquer.

Lannemezan. Conférence sur le diabète


Publié le 22/11/2010 11:34 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Conférence sur le diabète
santé
Guy Daram, le président de l'Association des diabétiques de Bigorre/Photo C.S.
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Mercredi, de 14 h 15 à 17 heures, aura lieu une conférence-débat sur le diabète, à la mairie de Lannemezan (salle des mariages). Cette manifestation est organisée par l'Association des diabétiques de la Bigorre (AFD 65).
Au programme : la présentation du programme Sophia d'accompagnement des patients par téléphone, des informations sur l'alimentation et le diabète, l'importance de l'activité physique et de l'éducation thérapeutique. Les actions de l'Association des diabétiques de Bigorre seront présentées. Puis, ce sera le temps de la pause collation avant d'aborder l'actualité des traitements du diabète et les effets du Médiator. Les débats seront animés par le docteur Martine Perron, diabétologue ; Céline Albert, de la CPAM ; Martine Cazes, diététicienne à l'hôpital de Lannemezan ; Valérie Sabucco, personnel soignant ; Danielle Arné, infirmière retraitée, vice-présidente de l'AFD 65 ; André Bourguet, patient expert à l'AFD 65 ; Guy Daram, président AFD 65 ; Jean Autes, responsable du secteur à l'AFD 65.
« Cette conférence-débat s'adresse aussi bien aux diabétiques qu'aux non-diabétiques. En effet, en étant informés sur la façon dont le diabète peut être déclaré, on peut le prévenir. Il faut savoir que dans cette maladie, l'hérédité est un facteur important, notamment pour le diabète de type 2 », explique Guy Daram qui préconise d'avoir une alimentation équilibrée (on peut manger de tout, mais sans excès), une activité physique régulière et d'être suivi médicalement.

Hôpital : « Enfin des négociations ! »


Publié le 23/11/2010 07:05 Propos recueillis par Christian Sarrabayrouse.
Hôpital : « Enfin des négociations ! »
social
La CGT appelle à un rassemblement, demain, devant les bureaux de la direction de l'hôpital de Lannemezan./ Photo Jean-Claude Du Pont.
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Une réunion aura lieu mercredi, à 17 heures, entre la CGT et la direction de l'Hôpital de Lannemezan sur l'organisation du travail. La prise en charge des patients sera au cœur du débat.
Jean-Francis Dupuy, Valérie Noël, Michel Dabat, de la CGT, font le point après le dernier conseil de surveillance (ex-conseil d'administration) de l'Hôpital de Lannemezan.
Qu'avez-vous obtenu de la direction depuis vos dernières entrevues ?
Nous avons demandé au conseil de surveillance de se prononcer sur la note de service de la direction modifiant les organisations de travail qui aura pour conséquence, au 31 décembre, la suppression d'environ 500 heures de présence de soignants auprès des personnes hospitalisées.
Enfin, Henri Forgues, le président du conseil de surveillance, a accepté de mettre au vote une recommandation sur la réouverture des négociations sur ce sujet.
Le lendemain, nous avons fixé un rendez-vous avec la direction pour revenir à une durée de la journée de travail susceptible de répondre à la souffrance des patients. Notre but, c'est de retrouver une amplitude horaire nous permettant d'assurer, en toute sécurité, les prises en charge et les transmissions.
Que comptez-vous faire maintenant ?
Pour peser davantage sur cette négociation, nous appelons les personnels à un rassemblement, mercredi, à 17 heures, devant les bureaux de la direction. Seule une mobilisation importante renforcera nos revendications, en sachant que la direction est prête à aller plus loin dans la diminution de la journée de travail.
Êtes-vous inquiet pour l'avenir de l'Hôpital de Lannemezan ?
Nous sommes extrêmement inquiets pour l'avenir de notre établissement car la pression budgétaire est de plus en plus pesante. Le plan de retour à l'équilibre nous empêche de maintenir l'offre de soins actuelle. Il ne faut pas envisager la santé avec pour seule vision une gestion comptable.