vendredi 14 janvier 2011

Lannemezan. Le Vent des mots : en avant la lecture


Loisirs
Des responsables satisfaits./Photo J.-C. D.
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En 2010, la librairie Le Vent des mots, de Lannemezan, a consolidé son rayonnement sur le Plateau. Elle est désormais un endroit de référence en matière de lecture. Voilà cinq ans, Sylvie Blanquet et Jaqui Arnal ont fait le pari de créer une librairie viable à Lannemezan, concentrée uniquement sur le commerce du livre édité. Ce pari semble gagné malgré la fragilité endémique propre à ce genre de commerce. « La grande difficulté du métier de libraire est l'obligation de constituer un stock important à offrir à la clientèle, une trentaine de milliers d'ouvrages pour nous qui alourdit considérablement la charge financière et fragilise les petites structures, » explique Jaqui Arnal. « Les livres sont écrits pour satisfaire, à travers une infinité de goûts, la curiosité de l'esprit par la documentation ou l'imaginaire. Il est difficile de prévoir. C'est au libraire de bien connaître son public et de bien cibler pour éviter un stockage stérile. » « Nous devons à nos clients un effort constant de disponibilité et d'information, poursuit Sylvie Blanquet. Je pense que nous avons réussi à tisser ce lien utile et harmonieux soit avec les centres scolaires de la ville, soit avec les habitants du Plateau, du Magnoac, des Baronnies et des vallées qui font le choix de venir à Lannemezan pour se fournir, se soigner ou faire son marché, et pourquoi pas acheter des livres ! » Un autre aspect positif a été de créer un point de rencontre pour les auteurs locaux. « Une opération à double objectif : faire connaître l'auteur et par les ventes : l'encourager, mais aussi faciliter la vie des maisons d'édition, surtout les petites. » Les meilleures ventes sont-elles le reflet de la société ? « Assurément, répond Sylvie Blanquet, surtout elles reflètent le besoin d'authenticité, de terroir, de racines. Christian Signol pour « Une si belle école » caracole en tête de celles-ci. Les lecteurs aiment bien aussi les œuvres « coups de gueule » : « Indignez-vous », de Stéphane Hessel ; « Matin brun », de Pavloff, et Mélenchon pour : « Qu'ils s'en aillent tous », qui devancent le roman classique prix littéraire. Les auteurs locaux parviennent à occuper une place honorable dans ce palmarès. »

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