vendredi 25 mars 2011

Tarbes. La droite pense que « tout est jouable »


Tarbes. La droite pense que « tout est jouable »
cantonales à tarbes
David Larrazabal, André Doubrère et Gilles Craspay./ Photo DDM, J.N.
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Gérard Trémège, maire de Tarbes et président départemental de l'UMP, indique que les candidats de son camp ont perdu 1500 voix, au premier tour des cantonales, par rapport à 2004. Aussi, pour que la salle des fêtes - elle accueillait hier une réunion publique de soutien aux candidats UMP des trois cantons tarbais, Gilles Craspay, Andrée Doubrère et David Larrazabal - se transforme dimanche en «salle de la victoire», Gérard Trémège explique qu'il «est impératif de mobiliser notre électorat».
Gilles Craspay, arrivé en tête dimanche dernier devant le socialiste Jean-Pierre Dubarry, abonde dans le même sens: «Aller voter dimanche sera un acte citoyen et un acte décisif, car tout est jouable».
Faisant sa revue de presse, Gérard Trémège stigmatise ensuite «le vide sidéral du bilan des sortants et de leurs propositions». Puis, il ironise sur le non-désistement du socialiste Daniel Frossard en faveur du communiste Jean Buron à Bordères. «Jean Buron a dit qu'il s'agissait d'un non-respect du suffrage universel. Les élections se jouent désormais sur un seul tour». Et, s'adressant à Gilles Craspay: «Donc Gilles, dimanche t'es élu». Gérard Trémège souligne que dans le même temps, sur Tarbes, la gauche s'affiche unie face à la droite. Il se demande, en substance si les électeurs du PCF iront voter pour M. Palmade et pour M.Dubarry.
Dans un contexte difficile pour la droite, Gilles Craspay, convient qu'au premier tour, il y a eu l'expression «d'une mauvaise humeur». Andrée Doubrère va même plus loin: «On est pris en otage». Et de rappeler qu'il ne s'agit pas de voter pour ou contre le président de la République, mais pour des élus locaux chargés de gérer le département. «Il n'est pas logique que la municipalité tarbaise ne soit pas présente au conseil général qui est une institution assoupie», indique Gilles Craspay.

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