vendredi 1 avril 2011

Lannemezan. Le député Pierre Forgues


Lannemezan. Le député Pierre Forgues en toute intimité Pierre Forgues à l'Assemblée nationale./Photo DDM. OAS_AD("Position1");



Pierre Forgues, 72 ans, parlementaire de cette circonscription, élu pour la première fois député en 1978, nous raconte sa vie d'élu. Confidences d'un homme fidèle à ses idées et à sa personnalité. Tout d'abord, Pierre Forgues, est-ce exact que vous ne serez pas candidat à un nouveau mandat de député ? Oui, je confirme que je ne serai pas candidat au prochain renouvellement de l'Assemblée nationale. Je crois que j'ai l'âge pour faire valoir mes droits à la retraite (rires). Quels sont vos plus beaux souvenirs de ces années de député ? J'ai mille souvenirs et il est difficile de faire une sélection. Parmi les voyages à l'étranger, dans le cadre de ma fonction au groupe de l'Espace à l'Assemblée, je garde un souvenir particulier du Japon où je me suis rendu il y a deux mois. C'est un pays surprenant, ultra-modernisé. Compte tenu du drame épouvantable que vivent les Japonais, je n'ai pas oublié la chaleur de leur accueil et l'amitié qu'ils manifestaient pour le peuple de France. À Noël 2009, j'ai visité des entreprises américaines liées au spatial. Ma visite à la Nasa me reste particulièrement en mémoire. New York est aussi une ville fascinante. Ensuite, il y a l'Éthiopie où j'ai pu mesurer combien le chemin est long pour parvenir à une démocratie et pour libérer la condition des femmes. Pendant toutes ces années, j'ai rencontré de très nombreux responsables politiques, des chefs d'État, des ministres, au final, je suis convaincu que la qualité de l'échange n'est pas liée à l'importance de la fonction, mais à la qualité morale et intellectuelle de la personne. Justement, quelles sont les personnalités qui vous ont marqué ? Par exemple, en Éthiopie, j'ai rencontré la femme de l'ambassadeur de France qui avait mis en place une maison d'accueil en faveur de jeunes femmes éthiopiennes qui avaient subi des sévices physiques irréversibles. Personne ne l'obligeait à s'impliquer sur ce problème, mais elle le faisait par humanité. Au Salvador, j'ai côtoyé un homme du Secours populaire français qui apprenait aux gens du pays à cultiver la terre et à élever des animaux. Avec très peu d'argent, il faisait beaucoup. Toutes ces rencontres valent largement les discussions de « haut niveau ». Prochainement : L'après vie de député de Pierre Forgues.

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