Publié le 27/05/2011 11:43 A. Maillé
sécurité
Jusqu'au 7 juin, la CRS 29 assure une mission de lutte contre les violences urbaines./Photo archives.
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À Corbeil-Essonne, lors d'un véritable guet-apens, un CRS de Lannemezan a été blessé au visage par un jet de pierre pendant un contrôle routier.
Mercredi soir, vers 20 heures, alors qu'ils effectuaient un banal contrôle routier près du quartier des Tarterets à Corbeil-Essonne (91), 5 fonctionnaires de la CRS de Lannemezan ont été attaqués par une vingtaine d'individus cagoulés, armés de barres de fer et de pierres.
Lors de l'assaut, probablement prémédité, un des CRS, le chauffeur du véhicule resté au volant, a été blessé au visage. Hospitalisé, il souffre d'une double fracture du nez, d'un traumatisme crânien avec un gros hématome sur le front. Des blessures qui nécessiteront peut-être une intervention chirurgicale. Lors de l'attaque, les individus ont ouvert la porte du Boxer Peugeot des policiers afin d'atteindre le conducteur au moyen de pierres dont certaines pesant près de 3 kg.
Les 5 policiers assuraient une mission de lutte contre les violences urbaines qu'ils mènent dans 4 départements de la région parisienne, dont l'Essonne. Alors que les CRS en contrôle s'étaient réfugiés dans le véhicule, l'un des projectiles a bloqué la pédale d'embrayage empêchant tout mouvement. La rue étant légèrement en pente, la patrouille a pu se tirer de mauvais pas, grâce au réflexe du conducteur qui a desserré le frein à main. Selon le syndicat UNSA Police, presque à la même heure, une autre patrouille de l'unité a subi, à Grigny (91), au quartier de la Grande Borne, une attaque à la fusée éclairante, heureusement sans conséquence pour les personnels.
repères
Le chiffre : 5
Policiers > De patrouille. Près du quartier des Tarterets à Corbeil-Essonne en région parisienne.
Surpris par la violence et la rapidité
Jean-Jacques Abassie, du syndicat Unsa Police : « C'est la première fois que la CRS 29 subit une attaque d'une telle violence, menée avec une telle détermination et rapidité. L'objectif était de « casser du flic ».
C'était prémédité. Dans le cadre de notre mission, nous dérangeons certains trafics, notamment de stupéfiants. Malgré les blessures de notre collègue, on peut estimer qu'on s'en tire bien. Cela aurait pu finir beaucoup plus mal ».
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Jusqu'au 7 juin, la CRS 29 assure une mission de lutte contre les violences urbaines./Photo archives.
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À Corbeil-Essonne, lors d'un véritable guet-apens, un CRS de Lannemezan a été blessé au visage par un jet de pierre pendant un contrôle routier.
Mercredi soir, vers 20 heures, alors qu'ils effectuaient un banal contrôle routier près du quartier des Tarterets à Corbeil-Essonne (91), 5 fonctionnaires de la CRS de Lannemezan ont été attaqués par une vingtaine d'individus cagoulés, armés de barres de fer et de pierres.
Lors de l'assaut, probablement prémédité, un des CRS, le chauffeur du véhicule resté au volant, a été blessé au visage. Hospitalisé, il souffre d'une double fracture du nez, d'un traumatisme crânien avec un gros hématome sur le front. Des blessures qui nécessiteront peut-être une intervention chirurgicale. Lors de l'attaque, les individus ont ouvert la porte du Boxer Peugeot des policiers afin d'atteindre le conducteur au moyen de pierres dont certaines pesant près de 3 kg.
Les 5 policiers assuraient une mission de lutte contre les violences urbaines qu'ils mènent dans 4 départements de la région parisienne, dont l'Essonne. Alors que les CRS en contrôle s'étaient réfugiés dans le véhicule, l'un des projectiles a bloqué la pédale d'embrayage empêchant tout mouvement. La rue étant légèrement en pente, la patrouille a pu se tirer de mauvais pas, grâce au réflexe du conducteur qui a desserré le frein à main. Selon le syndicat UNSA Police, presque à la même heure, une autre patrouille de l'unité a subi, à Grigny (91), au quartier de la Grande Borne, une attaque à la fusée éclairante, heureusement sans conséquence pour les personnels.
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Le chiffre : 5
Policiers > De patrouille. Près du quartier des Tarterets à Corbeil-Essonne en région parisienne.
Surpris par la violence et la rapidité
Jean-Jacques Abassie, du syndicat Unsa Police : « C'est la première fois que la CRS 29 subit une attaque d'une telle violence, menée avec une telle détermination et rapidité. L'objectif était de « casser du flic ».
C'était prémédité. Dans le cadre de notre mission, nous dérangeons certains trafics, notamment de stupéfiants. Malgré les blessures de notre collègue, on peut estimer qu'on s'en tire bien. Cela aurait pu finir beaucoup plus mal ».
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