Saint-Gaudens. Hôpital-ARS : l'entrevue réanime la négociation
santé
Nicolas Longeaux, au micro, toujours déterminé./ Photo DDM J-J. D. 7
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Nicolas Longeaux, président de la commission médicale d'établissement de l'hôpital n'est pas jusqueboutiste, mais sa détermination quant au projet de futur hôpital est grande. Hier, au côté des élus du territoire, le président de la CME a porté le dossier devant le directeur de l'agence régionale de santé Xavier Chastel. Le bras de fer engagé depuis plusieurs mois a tourné en un début de négociation. En substance, faute de moyens financiers, l'ARS a proposé de réaliser le projet en deux phases et pour y parvenir a mis dans le panier la suppression du service de réanimation. Le sénateur Bertrand Auban avoue être sorti de l'entrevue « à demi satisfait. On a besoin d'avoir des garanties ». Le maire Jean-Raymond Lépinay explicite : « L'ARS ne dit pas non au projet à condition de le recomposer en deux phases : construction d'un bâtiment accueillant médecine, chirurgie, maternité (1re phase), rénovation moyen long séjour, pharmacie, radiologie etc. (2e phase). D'où notre prudence. On a besoin des deux phases, mais nous sommes en désaccord sur la disparition de la réanimation. Pour autant, on peut travailler. On se revoit en novembre ». Le conseiller général Jean-Yves Duclos ajoute : « Nous avons démontré, par rapport à la réunion de juillet, notre capacité de proposer une solution alternative prenant en compte le contexte économique. L'ARS a reconnu cette alternative crédible. » Une proposition qualifiée par Carole Delga, vice-président de la région de « réaliste. Si on reste sur la phase 1, on est sur un hôpital au rabais. Or, il faut une vision globale intégrant les sites de Luchon, Salies et Lannemezan. C'est ce que nous proposons ». Réponse fin novembre.
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Nicolas Longeaux, président de la commission médicale d'établissement de l'hôpital n'est pas jusqueboutiste, mais sa détermination quant au projet de futur hôpital est grande. Hier, au côté des élus du territoire, le président de la CME a porté le dossier devant le directeur de l'agence régionale de santé Xavier Chastel. Le bras de fer engagé depuis plusieurs mois a tourné en un début de négociation. En substance, faute de moyens financiers, l'ARS a proposé de réaliser le projet en deux phases et pour y parvenir a mis dans le panier la suppression du service de réanimation. Le sénateur Bertrand Auban avoue être sorti de l'entrevue « à demi satisfait. On a besoin d'avoir des garanties ». Le maire Jean-Raymond Lépinay explicite : « L'ARS ne dit pas non au projet à condition de le recomposer en deux phases : construction d'un bâtiment accueillant médecine, chirurgie, maternité (1re phase), rénovation moyen long séjour, pharmacie, radiologie etc. (2e phase). D'où notre prudence. On a besoin des deux phases, mais nous sommes en désaccord sur la disparition de la réanimation. Pour autant, on peut travailler. On se revoit en novembre ». Le conseiller général Jean-Yves Duclos ajoute : « Nous avons démontré, par rapport à la réunion de juillet, notre capacité de proposer une solution alternative prenant en compte le contexte économique. L'ARS a reconnu cette alternative crédible. » Une proposition qualifiée par Carole Delga, vice-président de la région de « réaliste. Si on reste sur la phase 1, on est sur un hôpital au rabais. Or, il faut une vision globale intégrant les sites de Luchon, Salies et Lannemezan. C'est ce que nous proposons ». Réponse fin novembre.
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