Un CAL au minimum
Fédérale 1. Lannemezan 16-Mauléon 9.
Les avants lannemezanais étaient plus costauds, meilleurs en mêlée. Mais cette prétendue supériorité ne s'est pas forcément traduite au tableau d'affichage./Photo DDM, Francis Abadie Partager
Lannemezan 16- Mauléon 9
MT : 9-3. Arbitre : M. Gaborit (P.-A.).
Pour Lannemezan : 1 E de Marque (60e) ; 1 T de Héraut ; 3 P de Lanne-Petit (1re, 15e, 25e).
Pour Mauléon : 3 P de Landabarilco (4e, 62e, 66e).
Carton blanc : Au CAL, Ducasse (20e).
CAL : Cazenave ; Lafforgue, Fakalelu (Dubarry 59e), Tilhac (Viau), Marque ; (o) Héraut, (m) Lanne-Petit (Lopez, 49e) ; Herbin (Gabarre 20e), puis Herbin, Geledan (Lin, 52e), Plo (cap.) ; Pettigiani (Daste, 49e) Doumenjou ; Salle (Oosthuisem 52e), Ducasse (Gabarre, 52e), Piorkowska (Campourcy, 60e).
MAULéON : Landarabilco ; Alvarez, Guiresse, Achigar, Laplace-Claverie ; (o) Jaca (Urruty 70e), (m) Coupau ; Oyhenart, Montois, Goyheneix (cap.) ; Simoes (Sagaspe, 52e) Hourdebaigt ; Camus (Pissi 61e), Casenave (Luro, 35e), Aren (Goyeneche, 52e).
Il nous reste une attitude et une image de ce premier rendez-vous de la saison joué à François-Sarrat. L'attitude relève surtout d'un choix. Celui de prendre deux pénaltouches à quelques minutes du terme, alors que les Lannemezanais ne mènent que de sept points.
À l'évidence, les Bigourdans cherchaient à inscrire un essai qui pourtant n'aurait pas suffi pour obtenir le bonus offensif, puisqu'il n'aurait été que le second. Et vu le scénario, on ne voit pas comment ils auraient pu en inscrire un troisième quand tout au long du débat, ils se sont heurtés à des défenseurs qui, à défaut d'être rugueux au contact (déficit physique), ont montré beaucoup de courage.
Au final, les « rouge et blanc » ont écopé d'une pénalité. On n'ose imaginer s'ils avaient pris un contre !
L'image ensuite. Voir les Mauléonnais se congratuler à la fin alors que leurs adversaires regagnaient les vestiaires sans l'ombre d'une émotion, ajouta au trouble. Renseignements pris, c'est le premier bonus défensif qu'obtenaient les Souletins depuis plus d'une saison !
Victoire sans gloire
Côté lannemezanais, on imagine que leur prestation, un peu faiblarde, alors qu'ils semblaient bénéficier d'un avantage important sur la dimension physique, ne les a pas rassurés au plus haut point. Compte tenu de cette différence, de leur écrasante domination en mêlée, on a cru très tôt que les gens du Plateau n'allaient faire qu'une bouchée de leurs rivaux.
Il n'en a rien été. Il aurait même suffi que le buteur basque, Benat Landabarilco, réussisse trois des cinq tentatives qui lui échurent pour que l'affaire vire au vinaigre. Quand vous saurez que l'unique essai fut entaché d'un en-avant (passe entre Lopez et Marque), on aura une idée du brouet qui nous fut servi.
Pour conclure, on dira que les Lannemezanais, dans l'ensemble ont mérité leur victoire. Mais victoire ne rime pas avec gloire car il nous étonnerait que les Mauléonnais compte tenu de leurs moyens (plus petit budget soit dit en passant) joue les premiers rôles.
Allez, les Lannemezanais nous doivent une revanche.
Fédérale 1. Lannemezan 16-Mauléon 9.
Les avants lannemezanais étaient plus costauds, meilleurs en mêlée. Mais cette prétendue supériorité ne s'est pas forcément traduite au tableau d'affichage./Photo DDM, Francis Abadie Partager
Lannemezan 16- Mauléon 9
MT : 9-3. Arbitre : M. Gaborit (P.-A.).
Pour Lannemezan : 1 E de Marque (60e) ; 1 T de Héraut ; 3 P de Lanne-Petit (1re, 15e, 25e).
Pour Mauléon : 3 P de Landabarilco (4e, 62e, 66e).
Carton blanc : Au CAL, Ducasse (20e).
CAL : Cazenave ; Lafforgue, Fakalelu (Dubarry 59e), Tilhac (Viau), Marque ; (o) Héraut, (m) Lanne-Petit (Lopez, 49e) ; Herbin (Gabarre 20e), puis Herbin, Geledan (Lin, 52e), Plo (cap.) ; Pettigiani (Daste, 49e) Doumenjou ; Salle (Oosthuisem 52e), Ducasse (Gabarre, 52e), Piorkowska (Campourcy, 60e).
MAULéON : Landarabilco ; Alvarez, Guiresse, Achigar, Laplace-Claverie ; (o) Jaca (Urruty 70e), (m) Coupau ; Oyhenart, Montois, Goyheneix (cap.) ; Simoes (Sagaspe, 52e) Hourdebaigt ; Camus (Pissi 61e), Casenave (Luro, 35e), Aren (Goyeneche, 52e).
Il nous reste une attitude et une image de ce premier rendez-vous de la saison joué à François-Sarrat. L'attitude relève surtout d'un choix. Celui de prendre deux pénaltouches à quelques minutes du terme, alors que les Lannemezanais ne mènent que de sept points.
À l'évidence, les Bigourdans cherchaient à inscrire un essai qui pourtant n'aurait pas suffi pour obtenir le bonus offensif, puisqu'il n'aurait été que le second. Et vu le scénario, on ne voit pas comment ils auraient pu en inscrire un troisième quand tout au long du débat, ils se sont heurtés à des défenseurs qui, à défaut d'être rugueux au contact (déficit physique), ont montré beaucoup de courage.
Au final, les « rouge et blanc » ont écopé d'une pénalité. On n'ose imaginer s'ils avaient pris un contre !
L'image ensuite. Voir les Mauléonnais se congratuler à la fin alors que leurs adversaires regagnaient les vestiaires sans l'ombre d'une émotion, ajouta au trouble. Renseignements pris, c'est le premier bonus défensif qu'obtenaient les Souletins depuis plus d'une saison !
Victoire sans gloire
Côté lannemezanais, on imagine que leur prestation, un peu faiblarde, alors qu'ils semblaient bénéficier d'un avantage important sur la dimension physique, ne les a pas rassurés au plus haut point. Compte tenu de cette différence, de leur écrasante domination en mêlée, on a cru très tôt que les gens du Plateau n'allaient faire qu'une bouchée de leurs rivaux.
Il n'en a rien été. Il aurait même suffi que le buteur basque, Benat Landabarilco, réussisse trois des cinq tentatives qui lui échurent pour que l'affaire vire au vinaigre. Quand vous saurez que l'unique essai fut entaché d'un en-avant (passe entre Lopez et Marque), on aura une idée du brouet qui nous fut servi.
Pour conclure, on dira que les Lannemezanais, dans l'ensemble ont mérité leur victoire. Mais victoire ne rime pas avec gloire car il nous étonnerait que les Mauléonnais compte tenu de leurs moyens (plus petit budget soit dit en passant) joue les premiers rôles.
Allez, les Lannemezanais nous doivent une revanche.
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