Lannemezan. Licenciements à la crèche
crèche
Mobilisation devant la crèche La Marelle pour soutenir les deux salariées./Photo C.S. Partager
La CGT s'est mobilisée, hier, en se rassemblant devant la crèche La Marelle à Lannemezan pour dénoncer deux procédures de licenciement de salariées.
Deux procédures de licenciement sont engagées à la crèche La Marelle à Lannemezan. Hier, une salariée a eu une mise à pied à titre conservatoire avec un entretien préalable le 2 décembre prochain. Une autre a été convoquée à un entretien préalable pour un licenciement pour faute.
« Il m'a été reproché de ne pas avoir appelé la hiérarchie pour donner un médicament », indique Sabine, la salariée auxiliaire de puériculture, mise à pied. À la sortie de son entretien préalable, Sandrine, entourée de syndicalistes de la CGT, venus défendre les deux salariées, réfute le fait d'avoir voulu nuire à l'entreprise qui lui est reproché. « Si le fait de s'exprimer est une nuisance, où va-t-on ? », dit-elle. Alain Rotgé, de la CGT, fait remarquer qu'à la crèche La Marelle, sur sept salariés ayant fait grève par le passé, il n'en reste aujourd'hui qu'une en activité et une en arrêt maladie.
« On va se battre et on ira jusqu'où bout dans ce conflit », prévient Pascal Lachaud, autre membre de la CGT.
Françoise Castan, la gérante de la crèche, répond que « Sabine a refusé de respecter les procédures de l'entreprise qui l'obligeaient à avertir le personnel médical quand un enfant est malade ». Concernant Sandrine, elle explique avoir des preuves que « cette personne a cherché à nuire à l'entreprise en appelant, notamment, des familles pour les inciter à sortir leurs enfants de la crèche. Elle a affirmé que leur intention était de faire fermer la crèche », conclut la responsable.
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repères
Le chiffre : 2
licenciements économiques > Actuellement en cours. Aussi à la crèche La Marelle.
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Appel aux élus et aux entreprises
Françoise Castan, la gérante de la crèche, qui est en redressement judiciaire, s'interroge : « Que faut-il comprendre quand une salariée, qui plus est élue, essaie de nuire à cette crèche tant voulue par le maire de Lannemezan qui m'a sollicitée à plusieurs reprises pour venir ? ». Elle ajoute : « Mon devoir est de pérenniser cette crèche et je ferai tout pour convaincre les élus et les entreprises du bienfait de cette structure. Je remercie les parents et les entreprises de leur confiance. Qu'on parle positivement de La Marelle ! ».
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Mobilisation devant la crèche La Marelle pour soutenir les deux salariées./Photo C.S. Partager
La CGT s'est mobilisée, hier, en se rassemblant devant la crèche La Marelle à Lannemezan pour dénoncer deux procédures de licenciement de salariées.
Deux procédures de licenciement sont engagées à la crèche La Marelle à Lannemezan. Hier, une salariée a eu une mise à pied à titre conservatoire avec un entretien préalable le 2 décembre prochain. Une autre a été convoquée à un entretien préalable pour un licenciement pour faute.
« Il m'a été reproché de ne pas avoir appelé la hiérarchie pour donner un médicament », indique Sabine, la salariée auxiliaire de puériculture, mise à pied. À la sortie de son entretien préalable, Sandrine, entourée de syndicalistes de la CGT, venus défendre les deux salariées, réfute le fait d'avoir voulu nuire à l'entreprise qui lui est reproché. « Si le fait de s'exprimer est une nuisance, où va-t-on ? », dit-elle. Alain Rotgé, de la CGT, fait remarquer qu'à la crèche La Marelle, sur sept salariés ayant fait grève par le passé, il n'en reste aujourd'hui qu'une en activité et une en arrêt maladie.
« On va se battre et on ira jusqu'où bout dans ce conflit », prévient Pascal Lachaud, autre membre de la CGT.
Françoise Castan, la gérante de la crèche, répond que « Sabine a refusé de respecter les procédures de l'entreprise qui l'obligeaient à avertir le personnel médical quand un enfant est malade ». Concernant Sandrine, elle explique avoir des preuves que « cette personne a cherché à nuire à l'entreprise en appelant, notamment, des familles pour les inciter à sortir leurs enfants de la crèche. Elle a affirmé que leur intention était de faire fermer la crèche », conclut la responsable.
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Le chiffre : 2
licenciements économiques > Actuellement en cours. Aussi à la crèche La Marelle.
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Appel aux élus et aux entreprises
Françoise Castan, la gérante de la crèche, qui est en redressement judiciaire, s'interroge : « Que faut-il comprendre quand une salariée, qui plus est élue, essaie de nuire à cette crèche tant voulue par le maire de Lannemezan qui m'a sollicitée à plusieurs reprises pour venir ? ». Elle ajoute : « Mon devoir est de pérenniser cette crèche et je ferai tout pour convaincre les élus et les entreprises du bienfait de cette structure. Je remercie les parents et les entreprises de leur confiance. Qu'on parle positivement de La Marelle ! ».
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