lundi 21 novembre 2011

Les candidats se bousculent pour succéder à Forgues



Les candidats se bousculent pour succéder à Forgues
première circonscription


Soutiens d'Aubry pour les primaires, Jean Glavany et Vincent Ricarrère sont face à face pour l'investiture sur la 1re circonscription./ Photo Joël Boyé. 20
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Sur la 1re circonscription, la volonté du député sortant Pierre Forgues (PS) de ne pas se représenter crée une situation quelque peu inédite.

Jean Glavany (PS), député sortant de la 3e circonscription supprimée à l'occasion de la refonte de la carte électorale, a déjà fait savoir qu'il était candidat sur la 1re. En l'absence de Pierre Forgues, il se considère comme député sortant avec le rattachement des cantons de Tarbes, d'Aureilhan et de Pouyastruc (ex-3e) à la 1re circonscription. D'autant qu'il a été élu conseiller général d'Aureilhan à la faveur des dernières cantonales. « Je suis ouvertement candidat depuis un an. Pierre Forgues m'a dit : ''Je m'arrête, je te soutiendrai''. Martine (Aubry) et François (Hollande) m'ont assuré de leur soutien. Ils ne veulent pas que je subisse une double peine : voir la suppression de ma circonscription et être empêché de me présenter sur la 1re circonscription », explique Jean Glavany, parti en campagne à la rencontre des militants. Au sein du PS, cette situation aiguise les appétits. Bernard Plano, le maire de Lannemezan et tête de liste aux élections régionales, poussé par Josette Durrieu, se sentirait bien pousser des ailes. « Je suis en pleine réflexion. C'est une décision difficile à prendre. J'ai jusqu'au 18 novembre pour décider », dit-t-il prudemment. Vincent Ricarrère ne se la pose plus, cette question. Le secrétaire de la section PS de Tarbes est candidat déclaré à l'investiture. « Je ne me présente pas contre Jean Glavany, mais au nom des principes de renouvellement et de non-cumul des mandats qui vaut d'abord pour les parlementaires. Nous devons commencer à préparer l'avenir - rien n'a été fait - et cela passe par le renouvellement de nos représentants élus. Cela fait vingt ans que je milite. Avec d'autres, on mouille la chemise. À chaque fois, on nous explique que les sortants sont mieux placés. Mais il faut penser à l'après », explique-t-il. « C'est curieux qu'on parle maintenant de renouvellement. Je n'en ai pas entendu parler au moment des sénatoriales avec des candidats beaucoup plus âgés », réplique Jean Glavany.

De son côté, Pierre Forgues, qui considère légitime la candidature de Jean Glavany, espère « que la sagesse l'emportera ». Du côté du Front de gauche, Claude Martin (Gauche unitaire) et Geneviève Péfourque (PCF), sa suppléante, battent déjà la campagne. à droite, on observe la situation. Gérard Trémège (UMP), qui a affirmé plusieurs fois qu'il serait candidat si Jean Glavany (PS) l'était, a pris du recul. « Gérard Trémège fait partie des candidats potentiels. Il a été sollicité mais n'a pas pris de décision à ce jour », fait-on savoir dans son entourage.

La succession de Pierre Forgues, elle, est ouverte.

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