lundi 19 décembre 2011

Tarbes. 2.000 contre la décharge



Tarbes. 2.000 contre la décharge



manifestation


Un cortège impressionnant pour protester contre l'implantation de la future décharge sur les Coteaux./ Photo DDM Laurent Dard. 72
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Énorme. La manifestation contre l'installation de la décharge sur les Coteaux a fait un carton hier, en mobilisant beaucoup de monde, c'est le moins qu'on puisse dire. 1.400 personnes selon la police, 2.500 selon les manifestants.

Le chiffre réel est sans doute très proche du milieu. Le cortège était très long, très dense. Parti de la place Marcadieu, il a rallié la préfecture et le Conseil général, après être passé par la rue Maréchal-Foch et la place de Verdun. Une mobilisation très forte, qui, au fil des semaines, ne faiblit pas, bien au contraire, avec une tendance nette à l'amplification.

La population des Coteaux était descendue, avec les enfants, les aînés, derrière 35 maires présents, pour crier sa colère et surtout son refus de voir une décharge s'installer chez eux : « SMTD = Syndicat aux Méthodes Très Discutables », « Enterrer les déchets, c'est enterrer le village » « Arrêt-Daré : oui aux poissons, non au poison », « Les déchets dans les jardins de nos dirigeants fantômes ! », « N'enterrez pas nos villages, enterrez votre projet ! » : quelques-uns des slogans que l'on pouvait lire sur les innombrables banderoles déployées tout au long du cortège.

Organisée par l'association « Vigie des Coteaux », la manifestation avait pour but de « dénoncer la méthodologie retenue par le SMTD (syndicat mixte de traitement des déchets, Ndlr). L'approche du SMTD a abouti à une sélection initiale de 60 zones concentrées exclusivement sur un territoire compris entre Barbazan-Dessus et Lannemezan, écartant toute solution de traitement des sols pourtant autorisée par la réglementation. Sur la base d'un choix biaisé, 15 zones ont été désignées comme susceptibles d'accueillir la future décharge. »

Une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet, puis par le président du Conseil général, auxquels une motion, longue de trois pages et déclinant tous les arguments d'opposition, a été remise.

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