samedi 8 janvier 2011

Lannemezan. Moins de 100 dons de sang !



solidarité
Les donneurs ont apprécié l'ambiance et la convivialité./Photo C. S.
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Avec 91 dons de sang seulement en deux jours, Lannemezan et le Plateau n'ont pas brillé en matière de solidarité. Des questions se posent après ce manque de mobilisation.
L'Établissement français du sang a effectué une collecte de sang, mardi et mercredi, à la salle du Renouveau du Plateau à Lannemezan. 91 dons de sang et 15 dons de plasma ont été effectués. Si le résultat des dons de plasma est satisfaisant avec une progression notable, en revanche le don de sang est décevant. En effet, la barre des 100 dons n'est pas franchie et une légère baisse est enregistrée.
Le docteur Pommier, médecin de prélèvement, avance deux explications : la mobilisation est difficile après les fêtes et des problèmes infectieux (grippe, gastro…) ont empêché les donneurs de se déplacer.
Plus généralement, on peut s'interroger sur les causes de cette « désaffection ». Visiblement, il est difficile de faire venir les gens. Aussi, certaines personnes se demandent s'il ne vaudrait pas mieux que les dons de sang s'effectuent davantage sur les lieux de travail ou de loisir (salles ou terrains de sports). Car, pour le reste, l'Établissement français du sang fait de son mieux pour placer les donneurs dans les meilleures conditions : écoute attentive, convivialité, repas, boissons après le don…
Ceux qui sont venus à la salle du Renouveau peuvent en attester : il est bon et agréable de donner du sang.
« Cela ne demande pas un gros effort et puis cela ne fait pas mal », précise Laurent, qui considère « naturel » de donner son sang pour aider les autres.
« Et puis, l'accueil est excellent », ajoute ce père de famille, venu avec sa fille.
« Je donne du sang depuis que j'ai 18 ans. Il faut se mobiliser. C'est important. Tout le monde est concerné », déclare Michèle.
Le docteur Pommier lance ce cri du cœur en forme d'encouragement et de message : « Continuez à donner ! »
En effet, l'on peut donner du sang ou du plasma, toute l'année, dans l'enceinte du centre hospitalier de Tarbes.
Aussi, il n'est pas trop tard pour agir. Pour une noble cause. Pour une cause vitale.

Le CAL doit se racheter à Orthez



Fédérale 1. Lannemezan n'aura pas la tâche facile à Orthez. Demain à 15 heures.
Le XV du Plateau va avoir à cœur de se racheter et de ramener du Béarn les points d'une première victoire à l'extérieur./ Photo José Navarro.
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Demain, le CAL se déplace à Orthez. Un XV du Plateau qui reste sur les deux défaites concédées contre Tyrosse, à Lannemezan, et plus récemment et plus lourdement, contre Saint-Jean-Luz, en Pays basque.
Un XV du Plateau qui va avoir à cœur de se racheter, et de ramener du Béarn les points d'une des victoires à l'extérieur, nécessaires pour assurer la qualification pour les phases finales. Après sa défaite contre Saint-Jean-de-Luz, le CAL s'est fait souffler la 4e place, justement par les Luziens désormais en position de qualifiables.
Pour autant, il n'y a pas encore le feu en la demeure, même si Jean-Louis Fourcade envisageait, au lendemain du match contre Saint-Jean-de-Luz, qu'une défaite à Orthez pourrait avoir pour conséquence de rétrograder le CAL à une place de quasi relégable. Car aujourd'hui, Tournefeuille, 10e et premier relégable, n'affiche que 23 points à son compteur, tandis que les « rouge et blancs », avec 34, pointent à tout juste 1 point de Saint-Jean-de-Luz, et à 4 points de Castanet, le second de poule, même s'ils sont talonnés par Mauléon, à 1 point, et Oloron, à 3.
Pour autant, l'équipe orthézienne, malgré sa position de lanterne rouge de la poule, n'est peut-être pas à prendre de trop haut. Car la formation béarnaise est la seule, avec sa voisine oloronaise, à avoir infligé un revers - à savoir un match nul - à Tyrosse, le leader incontesté de la poule. De plus, grâce à l'arrivée d'un nouvel entraîneur, et de quelques joueurs étrangers, lors des trois dernières rencontres, elle a battu Saint-Jean-de-Luz à domicile, et s'est imposée à Tournefeuille et Mauléon.
Donc, peut-être un match piège pour le CAL, qui, il faut l'avouer, n'est pas au mieux de sa forme. Sachant encore qu'après le déplacement à Orthez, c'est une réception difficile, celle de Lille, qui attend les hommes d'Olivier Pujo à François-Sarrat, suivie d'un déplacement non moins difficile à Castanet, le vice-leader de poule.
Nul doute que, comme Jean-Louis Fourcade, le président, l'a annoncé, les pendules ont dû être remises à l'heure pendant la trêve. Car du côté du staff lannemezanais, on acceptait mal la démission collective de l'équipe, sur les bords de l'Atlantique, s'agissant notamment de l'engagement, et du combat.
Les Lannemezanais ne s'en cachent pas, ils vont à Orthez pour l'emporter. Ce qui leur permettrait de se repositionner à la 4e place, si toutefois Saint-Jean-de-Luz ne l'emporte pas à Cahors.

vendredi 7 janvier 2011

Bostik ferme : les 30 salariés en grève



Les 30 salariés en grève de l'usine Bostik ont reçu le soutien de l'élue Marie-Pierre Vieu (PC)./Photo José Navarro.
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Hier, les 30 salariés de l'usine Bostik étaient en grève suite à l'annonce du projet de fermeture du site et à l'occasion de la tenue d'un comité d'entreprise extraordinaire.
« Avec la direction, nous ne parlons pas le même langage. Elle ne parle que de chiffres, de rentabilité, de marge et nous, on parle famille, drame humain et social. » Les 30 salariés de l'usine Bostik d'Ibos, qui fabrique des colles industrielles pour le groupe Total, sont consternés. Hier, ils ont organisé un piquet de grève devant l'usine, suite à l'annonce du projet de fermeture et à l'occasion de la tenue du comité d'entreprise. Le projet de fermeture du site pour fin 2011 a été confirmé mercredi, à Paris, en comité central d'entreprise à la direction du groupe Bostik France qui compte 900 salariés. La fermeture devrait être définitivement entérinée lors d'un ultime comité central d'entreprise mi-février 2011. « Le projet prévoit le transfert de la production vers trois de nos usines à Courbevoie, Ribécourt et Avelin, situées dans la région parisienne et dans le Nord de la France où seront créés 15 nouveaux postes pour assurer une partie du reclassement des salariés », précise le directeur des ressources humaines de Bostik France Nicolas Barthe. « Le groupe a beaucoup souffert de la crise économique et est confronté à une forte concurrence. Nous sommes obligés de baisser notre niveau de prix, ce qui engendre une réduction de notre marge. Le site d'Ibos est éloigné de nos clients, fournisseurs et dépôts logistiques, ce qui accroît les coûts de production, de transport et de logistique. »
Mais les salariés ne partagent pas du tout cette analyse : « La direction n'a pas investi dans l'usine depuis des années et elle l'a laissé mourir à petit feu ».
Concernant les mesures de reclassement sur lesquelles les salariés expriment de fortes inquiétudes, Nicolas Barthe affirme qu'« il y a suffisamment de postes disponibles dans l'ensemble des usines du groupe à condition que nos salariés acceptent la mobilité qui sera encouragée par des mesures financières. Nous avons notamment des postes en Aquitaine et dans le Sud-Est de la France et nous accompagnerons aussi les salariés qui ont des projets extérieurs à l'entreprise ».
Ces mesures de reclassement sont loin de satisfaire les salariés qui, pour beaucoup, ne veulent pas quitter leur région d'origine. Et s'ils refusent la mobilité, ils ne savent pas s'ils retrouveront un emploi équivalent dans un bassin industriel confronté à d'importantes difficultés.

Le Wimax se joue des mesures de champs



M. Mohedano, de l'Apave, installe une antenne capable de capter pour les mesurer les ondes qui balayent Cieutat./Photo DDM, José Navarro.
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Sans surprise, la campagne de mesures des champs électromagnétiques du Wimax donne des résultats très largement inférieurs aux normes en vigueur : 0,007 V/m pour une norme européenne de 61 V/m.
Un dernier tour de clé et voilà l'antenne installée. Au pied du château d'eau du Hailla, à Cieutat, posée sur son trépied, elle pointe sur le pylône Wimax planté à vue, à 500 m de là. Indifférentes aux va-et-vient, des brebis profitent de la douceur inhabituelle pour brouter tranquillement sur l'un des plus beaux panoramas des Pyrénées où le pic du Midi, reconnaissable à son antenne, domine tout. Les antennes, il s'agit bien de cela. Elles sont au cœur de la campagne de mesures des champs électromagnétiques lancée par Hautes-Pyrénées Numérique en charge du déploiement du plan haut débit. Le Wimax, une technologie de transmission internet sans fil, a cristallisé l'inquiétude et la peur de riverains des 43 antennes qui entreront progressivement en service sur l'ensemble du territoire départemental pour desservir les 8.940 foyers qui ne peuvent être desservis par l'internet haut débit par ADSL. Les associations opposées à l'usage de cette technologie ont multiplié les initiatives pour exprimer leurs inquiétudes et alerter l'opinion publique.
Bain d'ondes
Après les derniers réglages, Laurent Mohedano s'apprête à enclencher son analyseur de spectre. Le technicien de l'Apave applique le protocole de mesures arrêté par l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Télévision, radios, internet wifi, téléphone sans fil, fréquences réservées, l'analyseur de fréquences capte les unes après les autres les sources d'ondes. Et elles sont nombreuses, un véritable bain d'ondes. À chaque longueur d'onde correspond une antenne différente, jusqu'à la sonde isotropique, qui avec sa dégaine de glace fluo, est capable d'estimer le champ électromagnétique global. Au bout d'une heure, l'analyseur de spectre rend son verdict : « Nous avons un champ électromagnétique global inférieur à 0,35 V/m », explique Laurent Mohedano, de l'Apave, qui a procédé à trois mesures : 1,10 m, 1,50 m et 1,70 m du sol. Et le technicien de l'Apave de préciser : « Ces données sont brutes. Elles doivent être traitées » avant d'être intégrées dans le rapport officiel de mesures. Le Wimax, tant décrié, donne une mesure encore plus faible : « 0,007 V/m » à comparer avec le GSM 1800 à 0,039 V/m, la FM à 0,067 V/m. À chaque fois, on est très loin de la norme européenne de 61 V/m. « Il faut aussi tenir compte des longueurs d'onde de chaque source d'émission », concède Thierry Houdard, qui assure le support technique chez Axione. « Mais on reste très très largement inférieur aux normes. »
« Le résultat est cohérent avec les mesures faites sur d'autres territoires. Cela montre que la norme est respectée », explique David Touaibi, directeur de Hautes-Pyrénées Numérique. « Dans un souci de transparence, nous rendrons public le rapport de mesures dès qu'il sera rendu. Il sera en ligne sur notre site, les mesures seront également intégrées sur le site cartoradio.fr de l'Agence nationale des fréquences. » Suffisant pour rassurer ? Pas si sûr.
« Le résultat est cohérent avec les mesures faites sur d'autres territoires. Cela montre que la norme est respectée. »
Le chiffre : 0 ,007
Champ magnétique> Wimax. C'est la mesure en volt par mètre du champ électromagnétique mesuré par un technicien de l'Apave à 500 m d'un pylône Wimax à Cieutat.

Lannemezan. Pyréweb : Yan Soulès revient aux sources



Pyréweb est installé au Cetir. Yan Soulès, au premier plan, et Yan Bernoville (3e à partir de la gauche) en sont les gérants./Photo A. Maillé.
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Cogérant de la SARL Pyréweb, spécialisée dans l'utilisation d'internet, Lilian Soulès n'oublie pas pour autant ses origines lannemeznaises. La PME est installée au Cetir.
À 37 ans, Lilian Soulès est comblé. Son entreprise, Pyréweb, installée au Cetir de Saint-Laurent-de-Neste, surfe sur le succès. Pyréweb est une agence de création multimédia. Sa spécialité : le développement de sites internet, de sites de e-commerce, leur hébergement, mais aussi le référencement de ces mêmes sites, leur positionnement sur les moteurs de recherche, et encore le développement sur mesure de logiciels spécifiques, ou le stockage de données.
Avec comme dénominateur commun, un service d'assistance et de maintenance pour les spécialités décrites plus haut.
Lilian Soulès est lannemezanais de naissance. Il a passé son enfance à Lannemezan, puis toute sa scolarité, à l'école primaire, puis au collège de Lannemezan. Avant d'aller en fac à Toulouse après un passage par Notre-Dame de Garaison.
Nanti de deux années de droit et d'une maîtrise histoire, il change radicalement de voie en 1999 pour s'orienter vers l'informatique, qu'il a appris de manière autodidacte.
1.000 clients environ
En 2004, alors qu'il est technico-commercial dans une entreprise d'Auch, en parallèle, il fonde Pyréweb avec Yan Bernoville, son associé. Mais en lui se réveille le Lannemezanais endormi : « Je voulais m'installer près de chez moi, à Lannemezan. Avec Yan, qui est d'Aventigan, nous avons trouvé, au Cetir de Saint Laurent-de-Neste, les locaux qu'il nous fallait, où nous sommes installés depuis mai 2006.
Nous allons pouvoir poursuivre notre développement sur le plateau de Lannemezan et au-delà. Notre entreprise recense environ 1.000 clients, et compte 5 salariés, dont Yan et moi. Je m'occupe de la partie commerciale, Yan est infographiste, et nous comptons 3 développeurs multimédia. Nos clients viennent de toute la France, dont beaucoup de Midi-Pyrénées : des artisans, des collectivités, des cabinets conseils, des agriculteurs. Nos projets sont : pérenniser puis développer notre activité, avec à la clef et à terme l'embauche de 2 autres collaborateurs. »
Pour joindre Pyréweb : Tél.. 06.79.41.02.44 ou 05.31.61.61.85.

Du neuf pour les prisons du Grand Sud



Manifestation du personnel pénitentiaire de la prison de Cahors, menacée de fermeture, en septembre dernier./ Photo DDM, Marc Salvet
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Le ministre de la Justice Michel Mercier visite aujourd'hui la maison d'arrêt de Cahors (Lot) qui doit théoriquement fermer ses portes en juin. La région semble échapper au problème de la surpopulation carcérale.
Après avoir visité, le 2 décembre dernier, la Centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), le nouveau Garde des Sceaux visitera aujourd'hui la maison d'arrêt de Cahors (Lot), vouée à disparaître cette année. Les gardiens de cette prison vétuste et les élus locaux attendent de Michel Mercier l'annonce de la date de fermeture de l'établissement où sont actuellement incarcérés trente-cinq détenus. Parallèlement, un projet alternatif de création d'un centre pénitentiaire dans le territoire est dans les tiroirs lotois même si la concertation, à tous les niveaux localement, a peiné à s'organiser.
À l'image de la maison d'arrêt de Tarbes (Hautes-Pyrénées), qui doit se transformer progressivement en « quartier nouveau concept », la fermeture de la prison de Cahors fait aussi l'objet d'un vaste plan de modernisation des prisons françaises lancé par Michèle Alliot-Marie depuis l'adoption par le Parlement, en novembre 2009, de la nouvelle loi pénitentiaire.
L'ancien garde des Sceaux s'est engagé à planifier la restructuration du parc immobilier pénitentiaire visant à assurer « des conditions dignes de détention et à mettre notre pays en conformité avec les règles pénitentiaires ». L'épineux problème de la surpopulation carcérale a souvent fait couler de l'encre dans ces colonnes. « En 2017, la France sera dotée de 68 000 places », avait déclaré Michèle Alliot-Marie. près de 9 000 places vétustes seront fermées d'ici là et 14 000 seront ouvertes dans plus de vingt établissements.
La problématique des prisons archibondées est, somme toute, très peu rencontrée en Midi-Pyrénées. L'Ufap, le syndicat des surveillants de prison, le reconnaît : « la région n'est pas vraiment concernée, on ne soufre pas trop de la surpopulation », assure Laurens Maffre, le secrétaire régional de l'Ufap.
Pour autant, les surveillants de prison n'ont pas baissé la garde et réclament toujours une revalorisation de leur métier. Ils demandent de meilleurs salaires, des primes et des effectifs supplémentaires, notamment parce qu'ils héritent de nouvelles missions autrefois imparties aux policiers et aux gendarmes (transfèrement de prisonniers, sécurité des audiences, etc.)
Et rien ne permet aujourd'hui d'être optimiste quant à l'avenir des établissements carcéraux de la région Midi-Pyrénées. Si le sort en est jeté pour la prison de Cahors, les maisons d'arrêt de Foix (Ariège), Mende (Aveyron) et Carcassonne (Aude) sont toujours sous le coup d'une fermeture ou d'un plan de restructuration pas encore dévoilés. Le débat s'était fait jour en mars 2010, à la veille des élections régionales, et les syndicats ne cachaient pas leur inquiétude. Nombre de surveillants de prison estimaient alors que ces établissements étaient toujours dans la ligne de mire du gouvernement « sans qu'il tienne compte de l'exception géographique », dixit l'Ufap, de Midi-Pyrénées, la plus grande région de France et ses départements de montagne pour certains enclavés.
« Les élus ont tardé à bouger »
Laurens Maffre, secrétaire régional UFAP (Muret), syndicat des surveillants de prison.
Le Garde des Sceaux Michel Mercier vient, aujourd'hui, pour la deuxième fois visiter une prison en Midi-Pyrénées. La maison d'arrêt de Cahors ferme cette année, vous attendez-vous à ce que le ministre annonce une date ?
Pour l'instant, c'est toute la question, en effet. On espère avoir une réponse vendredi, mais de toute façon ça laissera très peu de temps aux personnels pénitentiaires pour se retourner. Certains seront probablement mutés et ils doivent s'organiser pour le déménagement. Avant Michel Mercier, on savait que Michèle Alliot-Marie (Ndlr : ex-Garde des Sceaux) avait tapé du poing sur la table concernant Cahors. On sait depuis plus d'un an et demi que la prison doit fermer. Nous étions intervenus auprès des élus, mais ils ont peut-être un peu tardé à bouger.
La visite du ministre sera-t-elle opportune pour faire avancer le dossier ?
On l'espère tous. Les personnels - ils sont 27 - sont plutôt contents de savoir que le ministre vient les voir, mais ils sont quand même dans l'expectative quant à leur avenir immédiat. On pense que la fermeture interviendra au mois de juin. Cahors a une vieille prison où les détenus sont logés dans des dortoirs. Il y a très peu de cellules individuelles.
Recueilli par G. C.
Le chiffre : 68 000
places > Dans les prisons. C'est le nombre de places dont seront dotées les prisons françaises d'ici 2017, selon le vaste plan de modernisation engagé en novembre 2009 par Michèle Alliot-Marie, ex-ministre de la Justice, dans le cadre de la nouvelle loi pénitentiaire.
Création d'une unité hospitalière spécialement aménagée
D'ici la fin de l'année, l'hôpital Marchant (Toulouse) sera équipé d'une Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) d'une capacité de 40 places pour des détenus admis sur décision préfectorale. En clair, des personnes condamnées par la justice et souffrant de graves troubles mentaux.
La phrase
« Les gardiens de prison font un métier extrêmement difficile et ce métier devrait être plus reconnu par l'ensemble des Françaises et des Français »
Michel Mercier, ministre de la justice, a plaidé, le 2 décembre dernier, pour une meilleure reconnaissance des personnels pénitentiaires lors de sa première visite au Centre pénitentiaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).

Lannemezan. Ils font le marché


Une animation appréciée./ Photo J.-C. D.
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Un piano mécanique, rien de tel pour vous mettre dans l'ambiance.
L'instrument a opéré et a contribué à donner son air de fête à la ville lors de son traditionnel marché du mercredi.
Nombreuses étaient les personnes qui s'arrêtaient pour écouter les complaintes des temps anciens. Merci encore au pianiste.

Lannemezan. Culture : le parti d'en rire



Madeleine Séris, adjointe en charge de la culture à Lannemezan, présente l'affiche du spectacle de Christelle Chollet./Photo C.S.
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L'humour est mis à l'honneur dans la saison culturelle de Lannemezan. Le temps fort de la programmation sera la venue de Christelle Chollet, le samedi 2 avril.
La municipalité de Lannemezan, par l'intermédiaire de Madeleine Séris, adjointe en charge de la culture, joue la carte du comique et du rire dans sa programmation culturelle. En effet, après la venue, l'an dernier, d'Anne Roumanoff qui avait été un succès, cette année, c'est Christelle Chollet, que l'on voit régulièrement à la télévision, qui aura la vedette, le samedi 2 avril, à la salle des fêtes, dans son show « L'Empiafée ».
« Chaque année, nous voulons accueillir à Lannemezan un humoriste réputé. Déjà, des contacts ont été pris avec Michel Boujenah pour 2012. Le but étant de créer un festival du rire à Lannemezan », indique Madeleine Séris qui aime à répéter que « la culture n'est pas un luxe mais une nécessité dans ce monde bousculé ».
Le théâtre et la musique font aussi partie des priorités de la commission culturelle. Ainsi, le vendredi 28 janvier, est proposé le spectacle « Mon colocataire est une garce ». Du théâtre de boulevard qui connaît toujours les faveurs du public.
Côté musical, ne manquez pas la venue de la chorale des Chanteurs pyrénéens de Tarbes, qui regroupe plus de cinquante chanteurs, le vendredi 4 février, en l'église Saint-Jean-Baptiste.
Le patrimoine sera aussi mis en valeur avec, le 25 février, le diaporama « L'Évolution de Lannemezan, de la fin des années 1898 à 2010 », par André Ducasse, une figure locale.
Les amateurs de peinture seront également ravis d'apprendre que de nombreuses expositions sont prévues en 2011, à l'espace culturel Paul-Bert. Ainsi, en mars, Tania Levadou mettra en avant ses toiles colorées et ses expressions graphiques. En avril, Évelyne Kuvertz vous fera apprécier Berlin, les monuments historiques et les paysages pyrénéens revisités.
En juillet, la Tarbaise Liliane Gendulphe présentera ses œuvres.
À noter, enfin, la présence de Slovaques à Lannemezan dans le cadre de la journée internationale de la Femme, le 8 mars.

Lannemezan. L'éolien sur le Plateau : un projet très discuté


À Tajan, l'implantation d'éoliennes ne manque pas de mobiliser. /Photo C. S.
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Plus de 80 personnes sont venues s'informer, mais aussi dire leurs inquiétudes, voire leur mécontentement, lors de permanences sur le projet éolien dans le secteur.
La Communauté de communes du Plateau de Lannemezan (CCPL), la commune de Recurt, en collaboration avec la société Maïa Éolis, qui accompagne les porteurs de projets, a convié la population à des permanences d'informations concernant les études de faisabilité d'un projet éolien sur les communes de Recurt, Clarens, Tajan, Réjaumont et Arné.
Plus de 80 personnes se sont déplacées pour s'informer et faire part de leurs remarques.
À Tajan, certains habitants ont manifesté clairement leur mécontentement. « On est venus dire qu'on n'est pas d'accord. Une pétition est en cours. Nous nous inquiétons pour la dépréciation de nos biens. Et puis, on veut continuer à voir la chaîne des Pyrénées, sans des éoliennes en premier plan », affirme Edmond. Pour Michèle, « c'est un projet industriel qui n'a pas d'utilité publique ». Jean voit un bon côté dans ce projet : « Le village va redevenir uni contre les éoliennes ».
Anne Le Flao, ingénieur développement éolien à Maïa Éolis, a présenté divers documents servant de supports à ce projet et répondu aux interrogations. « Ce projet est en phase administrative. Le dossier doit être repris par la CCPL et la commune de Recurt pour être à nouveau présenté en préfecture qui aura six mois pour valider ou refuser le périmètre proposé », a expliqué Anne Le Flao qui met également en avant la volonté politique de l'État de développer l'éolien en France. Rappelons que sur le Plateau, il est envisagé l'implantation de quatre éoliennes à Recurt, une à Clarens, une à Tajan, cinq à Réjaumont et quatre à Arné. « Le projet est évolutif » n'a pas manqué d'indiquer la représentante de Maïa Éolis à ceux qui se montraient sceptiques et faisaient part de leur détermination à mettre tout en œuvre pour faire barrage aux éoliennes.
Maïa Éolis fait valoir qu'en plus de son intérêt économique, ce projet s'inscrit dans une démarche de développement durable local.

Lannemezan. Les éducateurs de handball récompensés


association
Les éducateurs du PNH avec leur belle tenue.
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Pour les fêtes de fin d'année, le bureau directeur du Pays des Nestes Handball (PNH) en a profité pour récompenser les 24 éducateurs que compte le club. Lors d'une petite réception, chacun a reçu un tee-shirt et une veste griffés Daniel Narcisse. Ce dernier a tenu à remercier à sa façon le travail des éducateurs ! Il a en profité pour adresser ses félicitations et ses vœux de réussite à l'ensemble des licenciés. Le club qui compte 300 licenciés répartis sur 18 équipes est sur une belle dynamique, ceci grâce à l'excellent travail des éducateurs.
Un petit cadeau de Noël bien mérité, en espérant que la seconde partie de saison apporte son lot de victoires et au-delà, la joie de se retrouver pour la pratique du handball !

Janvier, les bonnes résolutions culturelles


programmation
De Daniel Darc, attendu au Parvis au cours de Collection d'hiver, à Boulevard des airs (en médaillon), qui célébrera la sortie nationale de son album à la Gespe, les bons plans musicaux ne manqueront pas en ce mois de janvier./Photos D.R.
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Au Parvis, à la Gespe ou au Pari, les hostilités reprennent dès cette semaine. Avec des propositions aussi séduisantes les unes que les autres, oscillant entre la traditionnelle Collection d'hiver de la scène nationale et les bons rendez-vous rock de la Scène musiques actuelles.
Le début d'année ne manquera pas de piquant dans la capitale bigourdane. Avec comme rituel désormais inscrit dans l'actualité culturelle tarbaise, Collection d'hiver, à partir du 14 janvier, le rendez-vous hétéroclite et surprenant du Parvis. Pour la quatrième édition d'une manifestation qui s'organisera autour de six spectacles, il s'agira de se pencher sur la thématique du monstre : « De la figure sanguinaire du monstre avec le personnage de Richard III, aux récits hallucinants de la science voulant à tout prix contrôler le vivant (chez Julie Bérès), en passant par la maladie mentale dans « J'aimerais pouvoir rire » ou par les représentations du genre masculin dans « Adishatz », Collection d'hiver lève le voile sur l'état de la société et ses tabous », explique-t-on du côté de la scène nationale. En oubliant que l'événement sera aussi et surtout le concert donné par un monstre de la chanson française, Daniel Darc, quinqua « inutile et hors d'usage » mais indispensable poète, de la lignée des Bashung pour l'interprétation, des Lautréamont pour les textes. Immanquable, d'autant plus que le Parvis met en place un pass spécial pour l'occasion, offrant une place pour une achetée. La musique, c'est aussi et surtout le rayon de la Gespe. Et la scène musiques actuelles aura de fortes colorations bigourdanes en ce début d'année. D'abord, parce que Bias, le combo de punk issu de Lannemezan et en accompagnement à la Gespe, assurera la première partie de l'Opium du peuple (le 21), mais aussi et surtout parce qu'à l'occasion de la sortie nationale de leur album, Boulevard des airs fera la fête à la Gespe (le 29, concert gratuit) en invitant des gens comme Greg ou encore des danseuses de flamenco. Du flamenco, tiens, voilà le menu du premier rendez-vous de l'année donné par le Pari avec la création par une compagnie nîmoise de « Gualicho ! », pièce dansée sur une toile de fond passionnée. Il y sera question de ce « gualicho », philtre magique préparé par les femmes en Argentine pour rendre les hommes amoureux… Breuvage à boire à partir du 14 janvier.

Lannemezan. Droits de l'homme : une priorité



association
Claude Castex, le secrétaire de la Ligue des Droits de l'Homme à Lannemezan./Photo C. S.
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La section locale de la Ligue des Droits de l'Homme connaît un nouveau départ à Lannemezan. Claude Castex, le secrétaire de l'association, nous explique les enjeux.
Début décembre, la section locale de Lannemezan de la Ligue des Droits de l'Homme s'est réunie en assemblée générale pour constituer son bureau. Claude Castex, le secrétaire de l'association, fait le point sur les missions et les objectifs.
M. Castex, à quoi sert la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme ?
Dès sa création, en 1898, au cours de l'affaire Dreyfus, la Ligue des Droits de l'Homme s'est créée avec pour référence essentielle la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Chaque fois que les droits de l'homme, individuels ou collectifs, sont menacés, la ligue intervient. La ligue est une institution politique, laïque, faisant référence aux valeurs de la République, mais n'est pas une association partisane. La section locale peut intervenir dans le cadre de la situation de sans-papiers, de gens de voyage, de Rom… La ligue s'adresse à tout citoyen dont la liberté et les droits sont menacés (droits sociaux, culturels, politiques).
Quels sont ses objectifs ?
L'objectif principal en 2011 est l'éducation citoyenne au niveau des jeunes scolarisés, dans les collèges et lycées du secteur de Lannemezan.
En quoi consiste cette formation ?
Le thème retenu pour l'année scolaire 2010-2011 est « Filles, garçons : égalité ». A la demande des établissements, un représentant de la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme peut intervenir en présentant le thème et en s'appuyant sur une exposition. Nous serons également présents au Forum des associations.
Quels sont vos prochains rendez-vous ?
La section locale se réunit une fois par mois, dans un local à l'école Baratgin de Lannemezan. Toute personne intéressée par la Ligue des Droits de l'Homme est la bienvenue. Notre prochain rendez-vous est fixé au jeudi 20 janvier, à 20 h 30.
Renseignements complémentaires au 06.14.80.84.86.

Le Photo-Club accède à l'excellence


photographie
Une partie des membres du Photo-Club de Lannemezan qui, en 2011, va évoluer au plus haut niveau. /Photo DR.
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Grâce à ses brillants résultats obtenus en 2010, le Photo-Club de Lannemezan intègre l'élite de la spécialité. Une place qu'il avait déjà occupée par le passé.
Grâce aux résultats et classements obtenus par ses photographes amateurs en 2011, le Photo-Club de Lannemezan évoluera parmi l'élite des meilleurs photos-clubs de France. Un cercle très fermé qui compte à peine 25 photo-clubs dans l'Hexagone.
Une accession dans l'élite que le club lannemezanais doit à ses résultats obtenus en 2010. Dont essentiellement sa 2e place au concours photographie couleur de nationale 1 et sa 9e place en Coupe de France de photos nature.
Selon Jean-Claude Layus, l'heureux président du Photo-Club de Lannemezan : « C'est surtout notre seconde place du concours photo en couleur qui nous vaut de d'accéder dans le top national des photos-clubs. Un rang que nous avons déjà occupé par le passé et que nous réintégrons cette année ».
Et le président de citer aussi un membre éminent de l'association.
Réputé internationalement
Serge Lardos, le photographe professionnel animalier, réputé internationalement, collabore avec de nombreuses revues, magazines et, avec deux de ses photos animalières, a participé à un concours international en Australie où la France a terminé à 2e place.
Samedi 8 janvier, se déroulera à Lannemezan (salle du Renouveau du Plateau), à partir de 9 h 30, l'assemblée générale de l'union régionale Midi-Pyrénées qui regroupe les photos-clubs des 9 départements de Midi-Pyrénées. Ensuite, de 14 h 30 à 17 heures, seront jugés les clichés des photographes qui participent aux deux concours d'auteurs. Sur un thème libre (sports, paysages givrés, montagne, rivière, sports d'hiver…), en 10 ou 20 photos selon la catégorie, s'affronteront les concurrents des clubs de Midi-Pyrénées.
Pour l'occasion, Roger Reulet, Lucien Abadie, Éric Lemarchand et Georges Navaro, représenteront le club du Plateau.
Résultat samedi, en fin d'après-midi. A. Maillé.

70 licenciés au Tennis-Club


sports
Yéléna Labat, 9 ans./ Photo DR.
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Avec plus de 70 membres, le Tennis-Club de Lannemezan (TCL) enregistre, pour la 7e année consécutive, une hausse du nombre de ses licenciés, dont 45 jeunes à l'école de tennis. À noter le bon comportement de Yéléna Labat (9 ans) qui a remporté ses 4 matchs au tournoi de Noël de Chis. Le premier tournoi open du TCL se disputera du samedi 21 mai au samedi 18 juin. Une sortie aux Petits As est prévue le mercredi 26 janvier.
Quelques résultats. L'équipe I masculins a gagné la qualification, le 2 janvier, en s'imposant à La Gespe. Belle victoire de Cyril Hillion qui perfe à 15. L'équipe II s'est fait surprendre par Tournay, à domicile, après avoir aligné des victoires à Maubourguet et contre Bordères-sur-l'Échez. La qualification passera par 2 victoires contre Madiran et Louey. L'équipe III a mal débuté en allant s'incliner à La Ténarèze. Belle victoire de Joël Lamarque (30/2) contre Christian Sénac (30/1). Chez les filles, défaite à Bazet et victoire contre Azereix avec un début victorieux pour Béatrice Daunes. Superbe victoire aussi de Karine Prugent.

Rugby. Pro D2. Le CAL traverse une mauvaise passe



Les Lannemezanais vont devoir se reprendre pour assurer leur maintien, voire leur qualification./Photo archives.
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Le doute se serait-il installé dans la tête des joueurs et du staff du CAL ? Le XV du Plateau traverse une période difficile, un moment de doute surtout après les deux derniers revers subits contre Tyrosse à Lannemezan et surtout à Saint-Jean-de-Luz.
Nous avons interviewé le président du CAL, Jean-Louis Fourcade.
Aujourd'hui, quel est votre sentiment sur le parcours de votre équipe ?
Je le rappelle, notre objectif de début de saison était le maintien. Beaucoup ont trouvé que je faisais preuve de fausse modestie. Aujourd'hui, c'est d'actualité, car si nous perdons nos deux prochains matchs contre Orthez-en-Béarn et contre Lille, à Lannemezan, nous serons quasiment en position de premier relégable.
Comment jugez-vous la performance du groupe ?
Nous avons fait des progrès depuis le début de saison, nous sommes allés crescendo, et fait de bonnes prestations. Puis, sont arrivés Tyrosse et Saint-Jean-de-Luz. Je retiens surtout la défaite au Pays basque qui remet tout en question. Notre comportement a été inadmissible. D'autant que nous étions allés là-bas avec de fermes intentions qui se sont évaporées au bout de cinq minutes. Nous sommes rapidement sortis du match. C'est très inquiétant. Notre groupe fait preuve d'immaturité et manque de compétiteurs et d'un leader charismatique.
Le remède n'est-il pas une remise en question générale ?
Oui, bien sûr, tout le monde doit se remettre en question, y compris moi-même. Patrick Furet
est un entraîneur compétent avec un discours et une méthode cohérente. Les joueurs doivent aussi être responsables. À Saint-Jean-de-Luz, nous avons manqué d'ambition et d'amour-propre, et oublié les bases du rugby. Patrick Furet et moi-même ne tolérons pas un tel comportement. Nous allons faire en sorte d'identifier le problème et d'y remédier rapidement.
Quelles ambitions pour la fin de saison ?
Nous avons laissé beaucoup de points en route pour cause d'immaturité, notamment à Cahors, Figeac, et Oloron. Mais il ne faut pas dramatiser. Nous sommes 5e de poule, à 1 point du quatrième et à 5 points du second. Aujourd'hui, nous devons tout gagner à Lannemezan et aller chercher 1 ou 2 victoires à l'extérieur. Même si l'objectif majeur est encore le maintien, je reste persuadé, qu'en fin de la phase qualificative, nous pouvons figurer parmi les 4 premiers.

Lannemezan. Rue Uerberschlag sécurisée


Lannemezan. Rue Uerberschlag sécurisée
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La partie ouest de la rue Uerberschlag, qui donne accès au Golf, au parc de loisirs, au restaurant Le Pré Vert et à l'hippodrome de la Demi-Lune, a été mise en sécurité par les services de l'Office national des forêts, assistés par les services municipaux. Plusieurs peupliers en fin de vie ont été abattus et les platanes ont été élagués.

Lannemezan. Dernière sortie pour les cyclotouristes


sortie cyclo
Les 5 courageux cyclotouristes juste avant le départ : de gauche à droite, MM. Andrieu, Caumont, Quirighetti, Mur et Sabathier./Photo A.M.
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Hier, malgré le froid, hier, ils étaient 5 cyclotouristes de l'UCP à vouloir effectuer la dernière sortie de l'année 2010. Pour un petit périple d 'une trentaine de kilomètres.
Hier, dernier jour de l'année 2010, ils étaient 5 courageux cyclotouristes (la température n'excédait pas 7°), dont Jean-Bernard Massanès, le président de l'Union cyclotouriste du Plateau (UCP), à prendre le départ, vers 10 heures, depuis la place du 14-Juillet, pour l'ultime sortie de l'année 2010.À vrai dire, 7 participants puisque le groupe s'est enrichi d'un 7e en cours de parcours. Un périple d'une trentaine de kilomètres. Au-delà de la performance sportive, une manière de terminer l'année cyclotouriste de manière conviviale et amicale, car l'itinéraire plat s'apparentait plutôt à une promenade de santé, qu'à une vraie épreuve pour des cyclistes habitués à des circuits plus longs et difficiles.
Pour Jean-Bernard Massanès : « Cette petite balade va clôturer l'année en beauté, sans trop forcer. Une sortie touristique en quelque sorte. Habituellement, tout au long de l'année, nous nous retrouvons à une quinzaine de membres pour les sorties du samedi.
Découvrir la discipline
Dès l'année 2011, nous allons créer un second groupe pour les personnes qui ne font pas trop de vélo, avec des parcours et des distances adaptés, afin de leur permettre de découvrir la discipline. Par ailleurs, au sein du club, nous avons le groupe Falcone qui pratique le vélo d'une manière un peu plus sportive. Eux sortent le dimanche matin.
Pour Gérard Quirighetti (61 ans et 7.500 km parcourus cette année) : « Le vélo est une activité qui permet de se maintenir en forme, tout en surveillant son alimentation et son mode de vie ». Ont également participé à la sortie Henri Mur, Roger Andrieu, Maurice Sabathier et Georges Caumont.
L'Union cyclotouriste tiendra son assemblée générale annuelle le dimanche 16 janvier 2011, à 10 heures, à la salle du Renouveau du Plateau.
L'itinéraire du jour : Lannemezan, Couget, route du vin, Pinas, route de Garaison, Les Barraquès, Le Coustalat, Pinas, Lannemezan.

Lannemezan. 2010 : bonnes foulées pour les Joggers


Lors de la lecture du rapport moral par le président des Joggers et Randonneurs du Plateau Christian Piquemal./ Photo A. Maillé.
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Christian Piquemal a tiré le bilan d'une bonne saison 2010. Avec cependant un regret : l'annulation, pour cause de manque de sponsors, des Foulées du Plateau.
L'association Les Joggers et Randonneurs du Plateau a tenu son assemblée générale annuelle à la salle des fêtes de Campistrous. En préambule, Christian Piquemal, le président, a tenu à remercier tous ceux qui lui ont marqué leur sympathie, suite au drame familial qui l'a touché, qui avait motivé le report de l'assemblée générale.
S'agissant de la saison 2010, 97 adhérents (un nombre à la hausse) ont participé aux activités du club, dont 63 randonneurs, 22 marcheurs et 12 joggers.
Au total, 154 randonnées, sorties en montagne, courses ou raids sont à porter au crédit des adhérents de l'association.
Avec des événements particuliers, tels que la remontée à pied du canal de la Neste de Lannemezan à Sarrancolin (30 km), la participation à 4 randonnées occitanes, à 2 marathons dont celui du Médoc, au raid montagne de Vielle-Aure, et à 7 courses dont certaines en montagne. Les marches, d'une durée de 2 heures organisées les mardis et jeudis matin, ont connu une bonne affluence avec en moyenne 14 marcheurs par sortie.
Au chapitre des déceptions, a avoué Christian Piquemal, l'annulation des Foulées du Plateau pour manque de sponsors et l'annulation du vide-greniers par manque de participants. Quant au rapport financier lu par la trésorière Balbyne Guilmain, il laisse apparaître un solde positif de 2.181 €, signe de la bonne gestion de l'association.
Quant au programme 2011, Christian Piquemal a indiqué qu'il sera d'abord établi sous forme de projet et soumis aux adhérents pour débat.
Avec une seule certitude : à la demande générale, l'horaire de 9 heures a été adopté pour les sorties des marcheurs, les mardis, jeudis et dimanches matin.
Le bureau du comité directeur :
Président : Christian Piquemal. Vice-président : Élie Pique. Secrétaire : Josette Piquemal. Vice-secrétaire : Claudette Ibos. Trésorière : Balbyne Guilmain. Vice-trésorier : Bernard Rouède.


Ils ont marqué 2010


les hommes de l'année
Bouziane, à gauche, et ses amis danseurs comme Stéphane, debout, sensibilisent de manière originale les ados aux dangers du surpoids provoqué par la sédentarité./ Photo Laurent Dard.
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« Et toi, tu kiffes l'équilibre ? » Cette question, Bouziane, Stéphane et Juan Luis la posent aux 10-15 ans. Les trois danseurs de la compagnie Dans6T ont mis au point un spectacle original pour sensibiliser les ados au problème du surpoids, de la sédentarité, de la mal-bouffe. S'inspirant de la vie quotidienne, ils mettent en scène les mauvaises et les bonnes habitudes. « Quand j'étais au collège, j'étais en surpoids, confie Bouziane qui sait de quoi il parle. J'ai commencé à perdre du poids sans faire de régime mais en retrouvant un équilibre alimentaire avec le petit déjeuner et en faisant de la danse. »
« Nous sommes frappés par le nombre de jeunes en surpoids qu'on trouve dans les cours de hip-hop qu'on anime », explique encore Bouziane qui poursuit : « Nous sommes confrontés au quotidien à des élèves qui n'osent pas s'exprimer corporellement et s'excluent du reste du groupe à cause de leur poids ». Quand on sait que dans les Hautes-Pyrénées, 15,6 % des enfants sont en surpoids, 4,3 % considérés comme obèses, on a une meilleure idée du chantier ouvert par Dans6T. Bouziane et ses amis ont déjà donné 27 représentations dans 18 collèges des Hautes-Pyrénées. « Nous voulons décomplexer les jeunes qui ont un rapport difficile avec leur corps », détaille Bouziane. Après le spectacle, chaque danseur prend en charge un groupe de 10 à 15 jeunes pour les initier à l'activité physique. Ensuite, tout le monde se retrouve pour échanger et partager impressions et sentiments. Une manière originale et directe de parler de problèmes concrets avec les ados. Avec l'espoir d'être entendus. Jusqu'à l'Assemblée nationale où Dans6T va présenter « Kiff l'équilibre », en février 2011, avec l'Agence nationale de l'éducation par le sport.
Vincent Pluquet révolutionne les dosettes café
Vincent Pluquet a décroché la timbale en 2010 avec ses dosettes à café biodégradables (compostables) compatibles Nespresso. C'est Vegeplast, sa société spécialisée dans la production d'objets en bioplastique, qui a mis au point et produit maintenant ces dosettes pour Ethical Coffee Company (ECC) fondée par Jean-Paul Gaillard. Cet énorme contrat a complètement changé les perspectives de développement de la société tarbaise. à peine installée dans ses nouveaux locaux du Parc des Pyrénées, Vegeplast a dû s'agrandir et déménager à Bazet où elle a repris les murs de l'ancienne usine ESK. Vegeplast produit quotidiennement 1 million de ces dosettes par injection-moulage. L'ambition de Vincent Pluquet ? Faire grandir une entreprise indépendante et heureuse qui utilise des ressources locales et produit proprement ! Et Vincent Pluquet de fixer le cap : « Vegeplast a le devoir de participer au développement local de l'emploi. Nous devrions embaucher une dizaine de personnes dans les prochains mois. Nous pourrions réaliser, dans les prochaines années, un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros avec la barquette alimentaire que nous sommes en train de développer. étanche à l'oxygène, elle pourra accueillir du fromage (avec 3A) et de la viande (avec Arcadie). » Ar.P.
l'essentiel t
Industrie, vin, politique, sport, danse… Ils excellent dans leurs domaines respectifs. Ils ? Ce sont les hommes qui ont marqué 2010 dans les Hautes-Pyrénées.
Nous vous présentons une sélection de ces hommes de l'année qui n'excluent évidemment pas tous les autres - et ils sont nombreux - qui se sont donnés sans compter à leurs équipes, domaines, associations, entreprises et à leurs métiers.
Jean-Pierre Siutat : C'est lui le patron du basket
88,64 %. Le score ferait pâlir d'envie plus d'un candidat. C'est celui qu'a obtenu Jean-Pierre Siutat, le plus Tarbais des Lotois, quand il a été élu président de la Fédération française de basket-ball (FFBB).
Un nouveau mandat pour un Bigourdan (il est le plus Bigourdan des Lotois) à la tête d'une fédération majeure après Bernard Lapasset, président de l'International Board Rugby (IRB), et Jean Gachassin, président de la Fédération française de tennis.
« Je suis satisfait, c'est une très belle élection, avec près de 89 % en ma faveur. J'ai bien sûr conscience de la responsabilité et de la tâche qui m'attendent », confiait Jean-Pierre Siutat au soir de son élection, avant d'ajouter : « Il y a, ce soir, trois mots qui peuvent caractériser ce que je ressens : la fierté, l'émotion, mais aussi l'humilité ».
élu pour « un demi-mandat » jusqu'en 2012, Jean-Pierre Siutat porte déjà des dossiers entiers et complexes comme l'organisation de l'Euro 2013 féminin de basket.
« Il s'agit d'une vraie victoire pour la FFBB et d'une reconnaissance de notre savoir-faire de la part des instances internationales », s'est félicité le président de la fédération, Jean-Pierre Siutat.
Cette élection est en tout cas une belle reconnaissance pour l'ancien entraîneur du TGB de 1986 à 1995. Il accompagne la formidable montée du club jusqu'à l'élite du basket féminin : 5 montées de niveaux successives.
Il est d'ailleurs l'entraîneur à mener, en 1993, Tarbes à sa première finale de championnat, malheureusement perdue contre Challes-les-Eaux. Cette même année, Jean-Pierre Siutat est élu meilleur entraîneur de la NF1A.
Les grands événements, les instances nationales, Jean-Pierre Siutat connaît bien : c'est lui qui est chargé d'organiser l'Eurobasket 1999 en France et il occupe le poste de président de la ligue féminine de basket-ball de 2001 à 2009.

Mais aussi…

Chistophe Badin, policier négociateur pendant la prise en otage d'un facteur ; Philippe Nguyen, le directeur de l'usine Knauf ; Emmanuel Dubié, le directeur de la pépinière Crescendo ; André Pastor, curé à Tarbes ; Olivier Ture, le directeur du cinéma CGR ; Christophe Berdos, arbitre international de rugby ; Xavier Bergé, meilleur chocolatier de France ; Michel Petit, le pompier qui a sauvé un parapentiste à Campan ; Christophe Penin, de l'association Guillaume-Mauran, pour son action en faveur de la préservation du patrimoine tarbais… et tous les autres.

Bernard Plano, l'homme tranquille

Bernard Plano, c'est l'homme tranquille de la politique locale qui gravit les échelons un par un, sans esbroufe. Élu une première fois maire de Lannemezan en 2001 avant d'être réélu, au premier tour, en 2008. Son engagement politique le conduit, en 2010, jusqu'au conseil régional de Midi-Pyrénées.
Pour y arriver, il a d'abord dû en passer par une primaire pour la tête de liste qui l'a mis aux prises avec Jean Glavany. Préféré au député, Bernard Plano a mené la liste de gauche à une large victoire aux régionales dans les Hautes-Pyrénées.
Depuis, il a été élu président de Midi-Pyrénées Expansion, l'agence régionale de développement de la région Midi-Pyrénées.
Le développement, il connaît. Ingénieur diplômé de l'École nationale supérieure de l'électronique et ses applications (Ensea), Bernard Plano a fait toute sa carrière dans le secteur de l'aéronautique, de l'espace et de la défense dans le groupe Matra-Lagardère dont il a dirigé de nombreuses filiales, divisions et comités. Discret, il revendique son authenticité. Pragmatique, il refuse les a priori.
« Il ne faut jamais juger les gens sans les connaître. Il faut d'abord voir, écouter, entendre. J'ai dans mes gènes le respect et la considération des personnes. »

Alain Brumont : Sa vie, c'est le vin

Trente ans déjà. Trente ans que le vigneron a réveillé l'appellation madiran et hissé ses vins, dont le montus est le plus connu, jusqu'au sommet des palmarès.
« 80 % de mon vignoble a été planté sur des sols vierges et 90 % de mes grands vins proviennent de parcelles dont personne ne voulait il y a trente ans », explique simplement le plus connu des vignerons de Madiran.Que de chemin parcouru depuis. Il y a trente ans, sur les 450 appellations françaises, madiran se trouvait en queue de peloton.
« Lors des trois premières confrontations de mes vins avec des icônes, vu le classement obtenu, on a pensé que l'on s'était trompé d'échantillons », se souvient Alain Brumont, qui poursuit : « J'ai réussi à placer le madiran dans le quatuor de tête des appellations avec bordeaux, bourgogne et côte-rôtie ».
Le vin, c'est sa vie. « Quand je gagne 2 c, j'en dépense 4. Tout pour le vin. J'adore l'image du paysan qui achète les plus belles vaches pour son étable plutôt qu'une machine à laver à sa femme », ajoute le vigneron.
Classement mondial
Un investissement personnel qui paye : ses vins viennent de décrocher deux prix mondiaux au Decanter World Wine Awards de Londres. Son château-bouscassé-vendémiaire 2005 y a obtenu le Trophée international et la première place dans le top 10 des vins doux.
Il coiffe des vins comme les sauternes.

Lannemezan. La tournée des restos qui réveillonnent


Les fruits de mer (ici les huîtres) constituent une valeur sûre du réveillon du Nouvel An. Plusieurs restaurants en proposent. /Photo DDM
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Bon nombre des restaurants lannemezanais proposent à leurs clients une soirée réveillon. Dans une fourchette de prix de 39 à 77 €. à deux jours du réveillon, certains affichent déjà complets.
Si Noël est une fête que l'on célèbre en famille, il n'en est pas de même de la nuit de la Saint-Sylvestre qui se veut bien plus enjouée et festive. En ce passage à l'année nouvelle, bon nombre de restaurants lannemezanais accueilleront leurs clients pour le réveillon. Au programme, des festivités et soirées dansantes au cours desquelles, demain soir, ripailles et cotillons seront de rigueur.
Nous avons fait le tour des restaurants lannemezanais pour prendre la température de ce passage à l'année 2011 qui s'annonce d'ailleurs plutôt bien, certains établissements affichant déjà complet.
À l'image du restaurant, La Bodega qui, ce soir-là, étrennera son nouveau bar à thème, Le Pachamama. Au programme, pour 30 €: lunch de tapas à l'espagnole, lunch de fruits de mer et de desserts, soirée dansante pour les couche-tard.
Complet aussi, indique Gilles Galaup, le patron du Saint-Gilles qui, pour l'occasion, ouvre sa deuxième salle à l'étage. Menu à 50 €, sous forme de repas ou buffet avec assiette terre et mer, tournedos sauce armagnac et bouchée d'Orient aux fruits de la passion en dessert.
D'autres seront ouverts
L'Embrun, le spécialiste du poisson, affiche est lui aussi quasiment complet. Pour 77 €, Grégory Bellard et Isabelle Lepetit proposent à leurs clients un réveillon qui sort de l'ordinaire, où le rapport qualité-prix est de rigueur : trilogie de foie gras, homard bleu de Bretagne, mouton de Barèges et cube au chocolat.
Pour 39 €, Tony, le patron du Tiramisu, a lui aussi voulu proposer un repas de qualité, Tiramisu oblige, à la mode italienne : carpaccio de saumon frais mariné à l'aneth, filet de bœuf accompagné de raviolis à la truffe blanche, vérine et tiramisu maison.
D'autres restaurants comme celui de la Demi-Lune (RD 817) ou encore Le Duc Tuyen de la rue Gambetta sont ouverts, même s'ils ne proposent pas de réveillon. A. Maillé.

Lannemezan. 700 personnes au concert


L'orchestre d'Harmonie de la Société musicale du Plateau dirigé par Robert Valentie, avec Christophe Sanchez./Photo Jean-Claude Du Pont.
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Le concert d'hiver de la Société musicale du Plateau a réuni 700 personnes à la salle des fêtes de Lannemezan. Une réussite qui récompense le travail de cette association.
Magnifique concert, dimanche après-midi, à la salle des fêtes de Lannemezan qui avait fait le plein pour l'occasion. La Société musicale du Plateau a été à la hauteur de sa réputation. Elle a fait honneur à son premier prix décroché, en mai dernier, au concours international à Bourbon-Lancy, synonyme d'accession en division honneur. Les 85 musiciens ont régalé l'auditoire par une interprétation remarquable. Pendant plus de deux heures, le nombreux public a pu écouter l'ouverture solennelle de Bedrich Smetana ; l'« Arche de Noé », de Bert Appermont ; « O Holy Night », d'Adolphe Charles Adam, puis, en deuxième partie, « The Nightmare before Christmas », de Danny Elfman ; « l'ordre du temple », de Thierry Deleruelle « Mazury Rhapsody », d'Alfred Bösendorfer, et « Innuendo », de F. Mercury.
Autre temps fort, la prestation de Christophe Sanchez, invité d'honneur du spectacle, au trombone solo, dans « Rhapsody pour trombone et orchestre d'harmonie », de Gordon Langford. De la belle musique, admirablement servie par Robert Valentie et la Société musicale du Plateau qui ont bien mérité les applaudissements nourris à l'issue de la représentation.
De quoi ravir la présidente, Séverine Castérand, qui donne rendez-vous à tous pour le concert du printemps, le samedi 26 mars, à 21 heures, toujours à la salle des fêtes de Lannemezan, avec le groupe d'accordéons de la Société musicale du Plateau.
Incontestablement, Lannemezan peut s'enorgueillir d'avoir un tel ensemble qui fait honneur à la ville, et qui n'est pas par hasard le seul orchestre des sociétés musicales de la région Midi-Pyrénées au niveau honneur.
« La convivialité, le respect mutuel qui règne au sein de l'orchestre et surtout la qualité et le charisme de notre chef, Robert Valentie, font de l'ensemble, une véritable équipe », aime à dire Séverine Castérand. Autant d'éléments qui sont la clé du succès pour la Société musicale du Plateau.

Lannemezan. Soutien à la bibliothèque


projet d'équipement
Lors de la remise du chèque du Crédit agricole.
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Suite à la présentation d'un projet d'équipement par l'Amicale laïque de Lannemezan, l'institut de développement local du Crédit agricole Pyrénées-Gascogne lui a accordé une aide de 2.150 € pour sa bibliothèque.
Cette somme va lui permettre non seulement d'améliorer son matériel mais, surtout, d'ouvrir à ses lecteurs un secteur de prêts de livres audio.
Une délégation du Crédit agricole conduite par MM. Ferran, président de l'institut, et Giraudel, directeur, est venue remettre le chèque à la présidente de l'amicale, Sylvie Barboteau, entourée de lecteurs et des bénévoles de l'association.
Un « pot » bien garni a clôturé cette sympathique manifestation.

Tarbes. Chefs d'entreprise : 3 femmes honorées


économie
Trois femmes chefs d'entreprise à l'honneur./Photo P. L.
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Lors d'une réception organisée au Jardin des saveurs à Séméac, l'association Femmes chefs d'entreprise a honoré, par la voix de sa présidente Nathalie Candalot, trois chefs d'entreprise récemment installées dans les Hautes-Pyrénées.
« Ces trois femmes n'appartiennent pas au FCE. C'est Monique Tisserand, présidente du Centre de ressource pour l'entrepreneuriat au féminin et présidente du Fonds Bigorre Initiative, qui a permis de les choisir ; nous avons décidé de les mettre à l'honneur car elles ont des parcours exemplaires », a souligné Nathalie Candalot avant de les inviter à se présenter devant un parterre de femmes chefs d'entreprise.
Sonia Fortassin, 34 ans, maman de trois enfants, a parlé de son parcours professionnel jusqu'à la création à Anla, avec son époux, d'une conserverie de produits locaux, « distribués dans une quarantaine de magasins, en grande surface mais aussi dans des épiceries fines », à laquelle ils ont ajouté un atelier de découpe pour les agriculteurs.
Danièle Ségarra, esthéticienne qui a exercé ce métier pendant vingt-cinq ans, dans la région Paca, dans des maisons de santé, hôpitaux, cliniques, a décidé de revenir « au pays » pour ouvrir, à Adé, un gîte et chambres d'hôtes pour personnes handicapées, « parce qu'il existe très peu d'établissements capables de recevoir des adultes handicapés en vacances chez nous », a-t-elle constaté.
À force de ténacité, Françoise Castan a raconté comment elle était parvenue, après vingt-cinq ans chez EADS et à la suite d'un plan social, à se reconvertir dans la petite enfance en créant, non sans difficultés, « une crèche interentreprises de 40 berceaux sous la forme d'une SARL ». « Le démarrage a été très difficile mais j'ai réussi à faire une belle réalisation », a-t-elle dit, souhaitant « en faire une entreprise humaine », son personnel de 16 salariés bénéficiant « de nombreux avantages sociaux ».
Aujourd'hui, elle travaille sur un autre projet de crèche interentreprises à Lannemezan qui devrait ouvrir en février, et elle a obtenu « un avis favorable pour ouvrir une autre crèche à Toulouse de 60 berceaux ». Cerise sur le gâteau, elle a annoncé qu'elle venait tout juste « d'obtenirla certification Iso 9001 », devenant ainsi « la première crèche française certifiée ».
L'occasion était toute donnée à Nathalie Candalot d'ajouter « que l'entrepreneuriat, c'est aussi des histoires de cœur ».

Lannemezan. Un arbre hautement symbolique


laïcité
Bernard Plano et Yves Ortéga.
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Un ginkgo biloba a été planté à l'entrée du centre scolaire Paul-Baratgin de Lannemezan.
Bernard Plano, accompagné de conseillers municipaux et d'Yves Ortéga, le président de l'Amicale laïque, ont donné les premiers coups de pelle sur les racines de l'arbre.
Dans son discours, le maire de Lannemezan a rappelé que : « La laïcité, c'est une valeur qui distingue la France, qui permet d'allier la liberté individuelle et le respect des convictions de chacun, tout en favorisant la vie publique, l'union et la cohésion sociale ».
Pour l'élu, « ce principe de tolérance et de respect reste fragile face à l'instabilité de l'humanité. Ce n'est pas un espace neutre et vide de sens. C'est un idéal que nous devons transmettre et défendre et cesser de confondre avec un renoncement idéologique ».
Le choix d'un ginkgo biloba a aussi son importance. Il est connu comme une espèce des plus anciennes du monde : « l'arbre qui a vaincu le temps ».
Tout le symbole de la laïcité !

Les 70 ans du Groupe Garcia, sablières et granulats


Dans les années 1930./ DR
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Le Groupe Garcia, sablières et granulats, dont le siège social est basé à Salies-du-Salat, fête cette semaine le 70e anniversaire de sa création. Cette entreprise familiale fondée en 1932 par Sigismond Garcia a été dirigée successivement par Franck Garcia et depuis 1998 par son fils, Jérôme Garcia. Le groupe qui emploie aujourd'hui plus de cinquante personnes et vingt entreprises sous traitantes est spécialisé dans la fabrication et la vente de granulats auprès du B.P.E, B.T.P, des administrations, entreprises et des particuliers. Implantée dans le Sud-Ouest, au sein de ses sites de production et de ses huit principales agences de négoce réparties sur Midi-Pyrénées (Blagnac, Foix, Lannemezan, L'Isle-Jourdain, Pavie, Saint-Girons, Salies- du-Salat), l'entreprise « a toujours attaché un intérêt particulier à l'écologie, notamment dans le cadre de remise en état de ses carrières », souligne Jérôme Garcia, jeune dirigeant dynamique de 36 ans, évoquant la mise en œuvre d'un système de management de l'environnement : ISO 14 001. La volonté et la politique de l'entreprise laissent auprès des communes qui l'accueillent, le souvenir d'une collaboration positive. La crise économique n'a pas affecté le groupe qui est resté sur une vente moyenne de 700 000 tonnes par an et entrevoit pour 2 011 un développement croissant avec la création de nouvelles agences dont l'ouverture de centrales à béton B.P.E (béton prêt à l'emploi) ainsi que des gravières sur le Grand Sud.

Lannemezan. Venue de l'orchestre de Saint-Pétersbourg !


Du 12/01/2011 au 15/01/2011
événement
L'orchestre Les Cordes d'argent, de Saint-Pétersbourg, se produira le jeudi 13 janvier 2011 à Lannemezan.
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L'orchestre Les Cordes d'argent, de Saint-Pétersbourg, se produira en concert le jeudi 13 janvier, à 20 h 30, en l'église Saint-Jean-Baptiste de Lannemezan. Un événement sur le Plateau.
C'est sans doute le rendez-vous musical de ce début d'année à Lannemezan et dans le secteur. L'orchestre Les Cordes d'argent, de Saint-Pétersbourg, donnera un récital de musique classique et de musique traditionnelle russe. Au programme, notamment, Glinka, Tchaïkovsky, mais aussi Rossini, Bizet, Ravel, Fauré… Ce concert est proposé par Michel Barelier, de Lannemezan, et le Lions-Club Tarbes Las Néous, présidé par Ariane Cressever. Le bénéfice de cette manifestation sera reversé à l'association Atout Gwen, qui vient en aide à Gwénaël Faulong, un jeune blessé aux cervicales dans un match de rugby. « J'ai voulu que ce concert prestigieux se déroule à Lannemezan car c'est ma ville, mais aussi parce que j'ai été touché par cette cause », explique Michel Barelier, qui veut également faire partager sa passion pour la culture et la musique russes.
Il faut aussi savoir que des liens étroits se sont tissés entre les musiciens et les organisateurs depuis la représentation de l'orchestre de Saint-Pétersbourg à Tarbes, en janvier 2010.
Lannemezan sera le quartier général de l'orchestre pendant quatre jours.
En effet, les musiciens seront accueillis dans des familles du secteur avant de se produire, le 12 janvier, au monastère des Carmes à Trie-sur-Baïse ; le 14 janvier en l'église Saint-Vincent à Bagnères-de-Bigorre, et le 15 janvier, en l'église Notre-Dame de la Sède à Tarbes.
Cet ensemble, dirigé par Alexandre Afanasyev, s'est produit dans plusieurs pays dont la Finlande, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Écosse, la Belgique, le Portugal et l'Espagne. Sa réputation n'est donc plus à faire. Ces jeunes musiciens sont pour la plupart lauréats de concours nationaux ou de conservatoire. Autant dire que c'est un spectacle de haut niveau qui est proposé aux Bigourdans.
Les réservations pour ce concert seront ouvertes à l'office de tourisme de Lannemezan à partir de mercredi. Le prix unique des places est de 15 €. Renseignements complémentaires au 05.62.98.08.31.

Lannemezan. Bilan contrasté du marché de Noël


animations
Certains exposants auraient aimé voir plus de monde et vendre davantage./Photo C. S.
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Des enfants ravis des animations, des exposants sous les chalets satisfaits, d'autres plus réservés, voire déçus, le marché de Noël de Lannemezan fait réagir.
Le marché de Noël, organisé par l'office de tourisme de Lannemezan, s'est terminé vendredi. Si certains se montrent satisfaits du résultat, d'autres restent plus nuancés. Globalement, on peut dire que les animations telles que le petit train, le maquillage pour les enfants, la sculpture de ballons et les divertissements avec le Père Noël, des peluches et des comiques ont été appréciés et ont connu un beau succès populaire.
En revanche, les commentaires des exposants sous les chalets divergent. Édith Conqueret, d'Épicés Thés, se dit « déçue » par la fréquentation. Elle regrette qu'il n'y ait pas davantage de stands et d'animations. Elle montre les sapins sans guirlandes, à proximité des chalets… « C'est un peu tristounet et cela ne donne pas envie de venir », ajoute Josette Ducuing, qui proposait des poupées et des bibelots à la vente.
« On a travaillé deux jours sur cinq. On en a juste pour payer l'emplacement, et encore… », déplore Mme Ducuing.
Un peu plus loin, les discours sont très différents. Pour Denise Larré, qui vendait des gâteaux des Pyrénées, « c'était très bien. On a fait une très bonne semaine ». Même réflexion pour Joël Legrand, de La Flore des Pyrénées, qui proposait du miel : « Je suis satisfait de ces cinq jours. La présence et la fidélité au marché de Noël paient. Il faudrait plus de producteurs locaux sur cette manifestation ».
Isabelle Orté, la présidente de l'office de tourisme de Lannemezan, tient tout d'abord à remercier tous ceux qui, par leur présence et leur travail, ont fait ce marché de Noël à Lannemezan. « Après, il n'est pas évident de faire venir du monde lorsque le temps n'est pas de la partie. Mais les enfants sont contents, c'est notre grande satisfaction », explique l'élue, consciente de ce bilan contrasté au niveau des exposants.
Pour Isabelle Orté, pas de doute, les animations de Noël doivent perdurer à Lannemezan, même si des améliorations sont toujours possibles.

A mi-parcours, le bilan sur les onze clubs de Midi-Pyrénées.


Féderale 1. Montauban est bien reparti
La mêlée de Montauban est bien en place, pour le plus grand bien de l'équipe./Photo DDM, Jacques Decatoire.
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Après avoir subi une double relégation (sportive et financière), Montauban se refait une santé en Fédérale 1, l'antichambre de la ProD2.
Représentée par onze clubs eux-mêmes ambassadeurs de trois comités distincts (Midi-Pyrénées, Armagnac-Bigorre et Limousin), Midi-Pyrénées fait plutôt bonne figure à l'échelon fédéral le plus élevé.
Certes, Cahors (13e, 18 points) et Tournefeuille (11e, 23 pts) en poule 4 ainsi que Graulhet (11e, 16 pts) en poule 2 se démènent actuellement sous de la ligne de flottaison mais il reste encore suffisamment de matches pour inverser la tendance.
Satisfecit en tout cas en ce qui concerne les promus : Et notamment Blagnac (6e, 26 pts), qui, hormis son récent faux pas (en effectif réduit) à domicile face à Nice, peut même envisager une qualification en quatrième position : comme chacun sait, à la formule en vigueur ces dernières saisons dans le cadre du trophée Jean-Prat s'est substituée une formule plus traditionnelle faisant la part belle à la phase finale dès la fin de la session de brassage.
À un degré moindre, le promu figeacois (9e, 25 pts) montre également que le parcours accompli l'an passé à l'étage médian ne devait rien au hasard ni à l'effet de surprise. Quant à Valence-d'Agen (10e, 24 pts) le club tarn-et-garonnais oscille entre le très bon et le moins bon.
Lavaur et Castanet dans le tiercé gagnant
Du côté de la Bigorre, Lannemezan (5e, 34 pts) et Lourdes (7e, 28 pts) alternent. On attend évidemment - et pas seulement sur le plateau cher à Jean-Louis Fourcade - encore plus du relégué du Pro D2 mais cette configuration n'est pas non plus la plus facile à négocier. Le BSCR avait connu lui aussi en 2008-2009 de grosses difficultés de réadaptation aux dures réalités d'un championnat où sévit volontiers la… championnite.
Toujours est-il que Montauban (2e, 33 pts), Castanet (2e, 39 pts) et Lavaur (4e, 29 pts) composent le tiercé gagnant au moment de savourer la trêve dite « des confiseurs ».
À Sapiac, l'engouement autour des protégés de Sébastien Calvet ne s'est jamais démenti tandis qu'en banlieue toulousaine et sur les bords de l'Agoût, l'appétit peut fort bien venir en mangeant.
En pleine période de réveillon, la remarque s'impose de façon incontournable.

Lannemezan. Comme au temps des Lumières


littérature
Stéphan Pascau a écrit sur Henri-Joseph Dulaurens./Photo J.-C. D.
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Stéphan Pascau, habitant Pinas, présente deux livres sur l'abbé Henri-Joseph Dulaurens : un personnage controversé du XVIIIe siècle, qui était aussi un précurseur.
Stéphan Pascau, de Pinas, docteur ès lettres, a remis au goût du jour par sa thèse, « Étude et marginalité au XVIIIe siècle », l'abbé Henri-Joseph Dulaurens. Deux ouvrages sont actuellement en vente sur ce personnage : « H.J Dulaurens, réhabilitation d'une œuvre » (éditions H.-Champion) et « Écrire et s'enfuir dans l'ombre des lumières » (éditions Les Points sur les I).
Dulaurens était un fameux personnage, jamais avare de paradoxes. Ordonné prêtre à 25 ans, il n'a cessé d'en pourfendre l'ordre clérical sans pourtant jamais s'en exclure. Sa verve caustique, son comportement libre et sans concessions, le renvoyèrent souvent dans une semi-clandestinité et même à l'enfermement.
L'abbé Henri-Joseph Dulaurens croisa la route de Voltaire, Rousseau, Diderot, Marivaux… et même Goethe, à la fin de sa vie.
Aussi surdoué qu'impatient, il était un visionnaire remarquable tant ses idées avancées et prémonitoires paraissent naturelles trois siècles plus tard.
L'abbé Henri-Joseph Dulaurens était surtout connu pour son ouvrage « Le Compère Mathieu ».
Le travail de Stéphan Pascau a contribué à redécouvrir toutes ces œuvres qui avaient été jusque-là mises sous l'éteignoir car trop « dérangeantes ». Pour preuve, le livre « L'Antipapisme révélé ou les rêves de l'antipapisme », qui n'avait été édité que clandestinement, en 1767, reparaît en librairie ce mois de décembre. Grâce également à Stéphan Pascau, d'autres manuscrits, inédits, ont été retrouvés.
« L'Antipapisme révélé ou les rêves de l'antipapiste » relèvent du roman où alternent des envolées lyriques avec des portraits d'une authenticité redoutable. Ce qui nous porte à sourire aujourd'hui était considéré grave à l'époque et l'auteur pouvait y jouer sa liberté et sa vie.
Les deux livres de Stéphan Pascau sont, notamment, disponibles à la librairie Le Vent des mots à Lannemezan.

Lannemezan. Les diplômés de la Société musicale du Plateau


association
Les jeunes lauréats. /Photo J.-C. D.
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La Société musicale du Plateau n'en finit pas de former des jeunes musiciens talentueux. Voici les noms des lauréats :
Troisième cycle :
- F. Carrère, H. Dastugue, L. Fachan, M. Giron, J. Perès. (cours moyen) ; C. Dabat, M. Giron, C. Paîs. (cours fin d'étude).
Examens fédéraux formation instrumentales :
- R. Bailles (TB), M.-Ch. Béard, M. Belin, Y. Berthelot, D. Boyer, L. Boyer, B. Bruzullier, Y. Bruzullier, F. Carrère, L. Castro (TB), P. Cazaux, K. Cazaux, C. Cazaux, C. Cazes, M. Cunibert, C. Dabat, H. Dastugue, D. Donnadieu (TB), A. Durac, P. Fachan, L. Fachan (TB), A. Fernandez, K. Fortet, M. Giron, M. Giron, Ch. Hubert (TB), B. Lacaze, C. Lacaze, A. Lacou, S. Laffitte, J. Lagrange, G. Larré, E. Laveran, E. Lopès, M. Lopès, A. Martin (TB), A. Mézailles, M. Mézailles, Y. Noguès, I. Orch, C. Paîs, J. Pérès, A. Quinon, S. Rosalès, J. Saunier, T. Senson, L. Sentous, H. Souville, M. Souville, L. Tarentino (TB), T. Vive.
Rappelons que demain dimanche, à 17 heures, aura lieu, à la salle des fêtes de Lannemezan, un grand moment musical avec le concert d'hiver de l'orchestre d'Harmonie de la Société musicale du Plateau, placé sous la direction de Robert Valentie, avec Christophe Sanchez, de l'orchestre de San Sebastian, au trombone solo.
Un récital qui promet, avec des musiciens de qualité très réputés.

Lannemezan. Noël, c'est aussi en prison


Publié le 25/12/2010 10:38 Christian Sarrabayrouse.
Lannemezan. Noël, c'est aussi en prison
solidarité
Aline Guérin, Marcel Cuq et Didier Rumeau, du centre pénitentiaire de Lannemezan, ont accueilli les bénévoles de la Croix-Rouge française.
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En cette période de fêtes, la Croix-Rouge française a souhaité être aux côtés des détenus du centre pénitentiaire de Lannemezan en leur offrant à chacun des chocolats et un bloc-notes.
Chaque année, en cette période de fêtes, la Croix-Rouge française se fait un point d'honneur à faire un geste pour les détenus. Ainsi, Maurice Maës, le référent carcéral de l'association, accompagné d'Élisabeth Bonnaventure et de Claude Valdeavero, bénévoles à la Croix-Rouge française, est venu apporter un colis de Noël composé de chocolats et d'un bloc-notes pour ceux qui passeront Noël au centre pénitentiaire de Lannemezan. Une lettre accompagne ce présent.
« La citoyenneté ne s'arrête pas aux portes des prisons », souligne l'association qui, à Lannemezan, avec la Framafad (Fédération régionale des accueils des maisons d'arrêt), a offert du mobilier, des livres et des jouets pour le local d'accueil des familles afin de rendre l'attente moins longue et moins pénible.
Tout au long de l'année, la Croix-Rouge française fait également différentes actions à l'égard des détenus. Des dons de livres, de vêtements chauds, un abonnement à la revue « Agir ensemble » sont, notamment, effectués. La Croix-Rouge française a aussi versé 1.600 € pour aider les indigents. Ainsi, les plus démunis peuvent régler divers frais tels que la location de la télévision, le savon ou encore la nourriture.
« Nous apportons également une aide aux familles dans l'écoute et nous accueillons, dans le cadre des travaux d'intérêts généraux, des personnes condamnées par les tribunaux. Ainsi, certaines se forment au secourisme », souligne Maurice Maës, qui ne ménage ni son temps ni son énergie au service des détenus. Un engagement apprécié par Aline Guérin, la directrice du centre pénitentiaire de Lannemezan qui, avec Marcel Cuq, le directeur adjoint de l'établissement, et Didier Rumeau, le capitaine, responsable du pôle sécurité, a tenu à remercier la Croix-Rouge pour son engagement pour améliorer les conditions d'accueil des familles et le quotidien des détenus.