jeudi 3 février 2011

Lannemezan. Les petites phrases du député



ce qu'il a dit
Clémentine Saunier représentera l'école Las Moulias de Lannemezan à l'Assemblée./Photo C.S.
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- Son envie d'être député.
« Il y a le hasard et les qualités pour être député. Dès la 6e, j'ai toujours été chef de classe. J'ai ensuite occupé des responsabilités syndicales. Je me suis toujours intéressé aux autres dans ma vie. Et puis, la politique, ce n'était pas un sujet tabou à la maison. Chez nous, on ne disait pas du mal des politiques. D'autre part, on recevait « La Dépêche » et je lisais tout. J'avais un rapport normal à la politique. Cela joue ».
- La vie de député.
« Il faut mener de front une vie publique et une vie privée. Il ne faut pas être député pour soi. Il faut avoir le goût du contact. J'ai toujours été fidèle à mes électeurs, ils me l'ont bien rendu ».
- Les critiques.
« Quand on est député, il faut accepter les critiques. Si vous prenez tout à la lettre, vous allez souffrir. Le député doit se construire une carapace pour résister ».
- Le dopage dans le sport
« Le dopage a toujours un temps d'avance. Il faut des lois très strictes, suspendre à vie. On n'a pas le droit de gagner en trichant ».

Lannemezan. 2011: les pétanqueurs veulent faire aussi bien qu'en 2010


pétanque
La galette et un concours pour commencer 2011./ Photo A. Maillé.
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Les Pétanqueurs du Plateau ont fêté les Rois. L'occasion de se réunir autour d'une galette, mais aussi d'inaugurer la saison par un premier concours dit à la mêlée.
L'occasion aussi pour le président Claude Girdary de tirer le bilan de la saison écoulée. Un bon millésime pour le PPL qui, en 2010, comptait pas moins de 129 adhérents, et au plan sportif se classe à la 4e place au classement des 33 clubs de pétanque du département.
Deux équipes ont évolué en première division, en coupe des clubs, et l'une d'entre elles a accédé aux demi-finales où elle a été battue pour la montée en élite.
En juniors, Florian Alvez s'est qualifié en ligue et en championnat de France. La triplette Pelletier-Beyret-Vergès s'est, elle aussi, qualifiée en ligue, de même que 2 triplettes vétérans, tandis que la triplette Bombail-De Matos -Grangé s'est inclinée en quarts de finale. Outre 7 autres concours, le PPL a organisé le qualificatif au championnat de France en triplettes. À cette occasion, plus de 500 personnes ont fréquenté l'espace du Nébouzan.
Pour Claude Girdary, l'objectif 2011 est d'organiser au moins autant de compétitions qu'en 2010.
Mais aussi de conserver l'esprit de compétition qui règne au club, avec l'espoir d'organiser, en 2012, à l'espace du Nébouzan, un concours régional triplettes.

Lannemezan. Canal: débit minimal pendant les travaux


pêche
Les pécheurs travaillent sur les pêches électriques qu'il sera nécessaire de mettre en œuvre sur les canaux attributaires./ Photo A. Maillé
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Un accord a été trouvé entre la CACG et l'association Les Pêcheurs du Plateau. Grâce à l'acquisition d'un dispositif technique, un débit minimal sera assuré pendant la durée des travaux.
C'est le soulagement chez les pêcheurs. Contrairement à ce qui avait été annoncé par la Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG), il n'y aura pas de coupure totale pour travaux du canal de la Neste. Il est nécessaire de rappeler que les 17 rivières qui prennent naissance sur le plateau de Lannemezan, telles les Baïses, la Save, le Gers, la Galavette, la Louge, etc., sont alimentées par le canal de la Neste.
Selon Gérard Descamps, le président de l'association Les Pêcheurs du Plateau : « Une coupure totale du canal aurait eu pour conséquence de mettre en péril l'écosystème sur les 174 km des rivières concernées. Avec de graves menaces quant à la survie des dizaines de milliers de poissons et la nécessité de mettre en œuvre une grosse campagne de pêche électrique, afin de sauver les poissons résidents des cours d'eau.
Dispositif technique
Grâce aux actions de lobbying menées par les Pêcheurs, mais aussi grâce à la compréhension, des responsables de la CACG, ce dont se félicite Gérard Descamp, un accord a pu être trouvé qui satisfait les deux parties.
Les travaux seront bien effectués sur le canal, du 21 mars au 21 avril, mais grâce à l'acquisition d'un dispositif technique (bâtard d'eau) par la CACG, un débit minimal sera maintenu pendant toute la durée du chantier. Avec pour conséquence que seuls les canaux tributaires de la Gimone, d'Arné, du Montlaur, de la Louge, de la Solle, d'Arratz, soit 25 km, devront faire l'objet de pêches électriques de sauvetage.
Pour Gérard Descamp : « Nous sommes très reconnaissants à la CACG de nous avoir entendus. Le travail de repeuplement, que nous avons mené depuis 7 ans sur les rivières, n'est pas remis en cause »
Les pêches électriques se dérouleront sur les canaux aux dates suivantes : 22 et 23 mars, canaux du Montlaur, d'Arné et de la Louge ; 1er et 2 mars, canaux de la Gimone, d'Arrazt, de la Solle.

Lannemezan. Un surveillant de prison agressé


centre pénitentiaire
Un rassemblement de protestation a lieu ce matin, devant l'entrée du centre pénitentiaire de Lannemezan./Photo archives Joël Boyé.
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Un surveillant de prison a été blessé par un détenu, hier, à Lannemezan. Un mouvement de protestation est prévu ce matin, devant l'entrée du centre pénitentiaire.
Hier, vers 8 h 15, un surveillant de prison a été agressé par un détenu, au centre pénitentiaire de Lannemezan. Le détenu, déjà connu pour des problèmes de violence et de discipline, a frappé un surveillant qui a eu, notamment, le nez et des dents cassés, une pommette ouverte. Un arrêt de travail de dix jours lui a été prescrit. Une plainte a été déposée.
Ses collègues n'ont pas tardé à réagir et à décider, en guise de solidarité et de protestation, d'un rassemblement, tôt ce matin, devant le centre pénitentiaire de Lannemezan.
« Ce détenu était identifié comme dangereux. On avait demandé que des mesures de sécurité soient prises à son encontre », indique Stéphane Espinasse, du syndicat Ufap-Unsa, qui souhaite que des sanctions disciplinaires soient prises contre ce détenu, avec notamment un transfert dans un autre centre.
Le syndicaliste déplore également le manque d'effectif au centre pénitentiaire de Lannemezan.
« Il manque sept personnes par rapport à l'organigramme », fait savoir Stéphane Espinasse qui appelle aussi à plus de respect et de considération de la part de la direction.
Contactés par nos soins, la direction du centre pénitentiaire de Lannemezan et le service communication des prisons à Toulouse expliquent qu'ils ne peuvent s'exprimer sur cette affaire puisqu'une plainte est déposée et qu'une enquête est en cours.
Rappelons que le centre pénitentiaire de Lannemezan avait eu, en fin d'année dernière, la visite de Michel Mercier, le garde des sceaux, et qu'alors, les problèmes de sécurité avaient été évoqués par les surveillants qui mesurent que « la violence monte d'un cran ».

Lannemezan. La CRS 29 solidaire des autres compagnies

Les CRS sont en colère et le font savoir un peu partout en France.
« La CRS 29 de Lannemezan est solidaire avec la CRS 46, de Lyon et la CRS 54 de Marseille.
Nous continuons à assumer tout notre travail sur le délictuel (vols, attaques aux personnes…). Par contre, dans tout ce qui touche aux contraventions, nous privilégions la prévention à la répression », explique Jean-Jacques Abassie, secrétaire général de l'Unsa police.
D'autres actions pourraient avoir lieu à Lannemezan, suivant les résultats des réunions actuellement en cours à Paris.
« Nous rappelons que depuis la mise en place de la révision générale des politiques publiques, nous avons perdu l'équivalent de neuf compagnies de CRS en France, en équivalent temps plein travaillés par le biais de mutations et de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux », ajoute le syndicaliste.
Il faut également savoir que la CRS 29 de Lannemezan compte 210 fonctionnaires. Dans le conflit actuel, ce qui se décidera sur le Plateau ne passera donc pas inaperçu.

Lannemezan. Jean-Bernard Colomès se livre



notre invité
Jean-Bernard Colomès, un homme engagé dans de nombreux domaines./Photo DDM
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Deuxième adjoint à la mairie de Lannemezan, responsable de l'école de rugby du CAL, secrétaire cantonal du Parti socialiste. Jean-Bernard Colomès a une vie bien remplie. Rencontre.
Il est presque incontournable à Lannemezan. Sur les terrains de rugby (même s'il aime à dire qu'il n'a réussi qu'un ou deux plaquages dans sa carrière), comme autour d'une table en train de parler de politique ou de syndicalisme. Jean-Bernard Colomès est présent. Fidèle aux postes. Au nom des autres. Mais, sans doute aussi pour s'éloigner d'un passé qui ne l'a pas épargné.
Jean-Bernard Colomès, tout d'abord, qu'a été votre enfance ?
Mon enfance, c'est la cité des Familles à la CRS 29 de Lannemezan. En effet, mon père était gardien de la paix, à la section montagne. Malheureusement, il est décédé d'une maladie quand j'avais 13 ans. Avant ce drame, mon enfance a été très heureuse avec mes deux sœurs aînées et mes parents. Je passais également beaucoup de temps en montagne. Je pratiquais beaucoup le ski avec mon père.
Comment vit-on après un tel drame ?
Mon adolescence a été très difficile et agitée. J'accumulais les bêtises. J'étais toujours en recherche des limites à ne pas franchir. L'absence du père, sûrement… Ma mère a été déterminante dans mon éducation et mon orientation scolaire. Le rugby m'a aussi beaucoup aidé. J'y ai trouvé un groupe de référence structurant et du soutien pour mon avenir professionnel.
Pourquoi cette boulimie d'activités entre votre vie professionnelle, vos engagements dans la politique et le sport ?
Mon métier m'amène à dire que cela vient sans doute du manque évoqué précédemment.
Au lieu de me morfondre, je suis passé à l'action en m'investissant pour des valeurs dans différents domaines de la vie.
Qu'est-ce qui vous fait courir aujourd'hui ?
Je crois que mes engagements sont justes au regard de l'état de notre société, trop individuelle, trop tournée sur l'argent et la finance au détriment de l'humain. Plus que jamais, j'assume et je défends mes positions.
Qu'est-ce qui vous met en colère ?
L'endoctrinement, qu'il soit religieux, politique ou autre, m'exaspère et me révolte, surtout quand il est dirigé vers des enfants, à savoir des êtres en devenir, fragiles et malléables.
De quoi avez-vous envie maintenant ?
J'ai envie de contribuer au bonheur de mes enfants et de ma compagne. Cela implique faire des choix de vie.
Lesquels, par exemple…
J'ai pris conscience que l'on ne peut pas tout faire bien. Aussi, je vais recentrer mon action. Mais vous me verrez toujours sur le terrain politique, fidèle à mes amis et mes idées.
En conclusion, qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous, plus tard ?
Je n'ai pas besoin que l'on dise de moi des compliments démesurés, mais que l'on retienne que j'ai contribué à aider un ou deux sans domicile fixe (SDF) à Lannemezan me suffira largement.
Sa biographie express
Jean-Bernard Colomès est âgé de 53 ans. Il est né à Lannemezan. Sa famille est originaire d'Esparros et de Laborde, dans les Baronnies.
Il est père de deux enfants : Lucie, 26 ans, et Pierre, 24 ans. Infirmier de secteur psychiatrique, il est devenu cadre de santé et directeur d'établissement médico-social à l'Adapei 65. Jean-Bernard Colomès est le secrétaire de la section cantonale de Lannemezan et conseiller fédéral du Parti socialiste (PS). Depuis 2001, il est adjoint au maire de Lannemezan, chargé de l'action sociale.

Lannemezan. Rassemblement devant la prison


social
Plus de 50 personnes du centre pénitentiaire présentes./Photo C. S.
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Hier, dès 6 h 15 du matin, a eu lieu un rassemblement du personnel du centre pénitentiaire de Lannemezan devant la prison. Plus de cinquante personnes étaient présentes. Un feu a été allumé et les entrées ont été filtrées. Si les salariés pouvaient accéder à l'établissement pour travailler, en revanche, ce n'était pas le cas pour les personnes extérieures. Le personnel a voulu ainsi manifester sa solidarité envers le surveillant agressé lundi matin et dénoncer les conditions de travail qui se dégradent avec une violence de plus en plus grande de la part de certains détenus, déjà répertoriés. « Les perturbateurs sont identifiés depuis plus de six mois », indique l'Ufap-Unsa Justice dans un tract distribué hier. Le syndicat dit « en avoir marre de dénoncer à chaque fois les mêmes choses sans que rien ne change » et « exige que ce détenu ait le traitement qu'il mérite, qu'il purge sa peine de quartier disciplinaire à Lannemezan et qu'il ait un transfert disciplinaire à l'autre bout de la France ». De son côté, la CGT, par la voix de ses délégués Franck Tarbouriech et Sébastien Scenner, attend « un geste fort de la direction ». Elle demande qu'une réflexion soit menée sur l'affectation de ces détenus qui ont un comportement violent en prison.
La création de petites structures adaptées à ces individus, avec des moyens en personnel appropriés, est proposée.

Lannemezan. Des avances de subventions


vie municipale
MM. Devillers et Subias./ Photo J.-C. D.

Lundi soir, conseil municipal express pour cette première séance de l'année.
Bernard Plano a expliqué cette convocation et son ordre du jour léger afin d'apurer quelques ajustements d'ordre administratifs, mais surtout pour répondre au souhait des associations, de l'office de tourisme et du CAL ou les services annexes comme la caisse des écoles, le CCAS et le service culturel, d'obtenir des avances sur subventions pour leurs besoins en trésorerie.
Les avances sont les suivantes : 7.000 € pour l'office de tourisme, 27.500 € pour le CAL, 280.000 € pour la caisse des écoles, 200.000 € pour le CCAS et 20.000 € pour le service culturel.
Pas d'autres questions ! Pas de débat !
En conclusion, le maire a informé les membres de l'opposition municipale, MM. Subias et Devillers, que s'ils le désiraient, rien ne s'opposait à ce qu'ils fassent partie des commissions des finances et des associations. Leurs demandes seront actées à la prochaine séance.

mardi 1 février 2011

Lannemezan. Le PS local mobilisé


Réunion de travail et convivialité à la section cantonale du Parti socialiste

La section locale du Parti socialiste est forte de 60 membres. Son secrétaire général est Jean-Bernard Colomès. Sa trésorière, Emmanuelle Urvoy. Les adhérents se réunissent chaque dernier jeudi du mois.
Des réunions ont également lieu avec les sections de Capvern, de Saint-Laurent-de-Neste, de Galan et de Tournay. « Concernant l'hôpital de Lannemezan, nous nous réjouissons de constater que le seuil fatidique des 1.500 actes par an, demandé par l'Agence régionale de santé (ARS), a été franchi en 2010. Ce résultat est notamment le fruit du travail des élus du Parti socialiste et de Josette Durrieu, la sénatrice », indique le secrétaire local qui ajoute que « l'hôpital de Lannemezan répond aux besoins de la population locale et est un service de proximité indispensable ».
Sur l'emploi, la section locale du PS redoute la disparition de postes de fonctionnaires dans l'Éducation nationale en dépit d'une hausse des effectifs. « La politique gouvernementale aura ses répercussions sur nos territoires », s'inquiète Jean-Bernard Colomès, également soucieux pour les emplois de services à la personne, aussi « mis à mal » par le gouvernement. « Le développement économique au service du social est notre priorité, comme nous le traduisons dans notre action municipale autour de Bernard Plano. L'implantation de nouvelles entreprises depuis plusieurs années en est la preuve », rappelle le secrétaire local qui met en avant le lien entre l'économique et le social.
Concernant les futures échéances électorales, « même si le canton de Lannemezan n'est pas directement concerné par le renouvellement de son conseiller général, la section locale du PS est mobilisée pour soutenir les candidats socialistes du département », conclut Jean-Bernard Colomès qui appelle les électeurs à voter pour cet enjeu « majeur qui concerne directement le présent et l'avenir de tous ».
La section locale du Parti socialiste (PS) s'est réunie pour faire le point sur les dossiers « sensibles » du secteur. Au programme : l'hôpital, le développement économique et l'emploi.