vendredi 4 mars 2011

Lannemezan. Nouvelle esthétique pour le monument aux morts


Lannemezan. Nouvelle esthétique pour le monument aux morts
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La clôture végétale en très mauvais état, qui entourait le monument aux morts de la rue des Résistants, a été remplacée, par le service espaces verts de la ville, par de nouvelles essences d'arbres et buissons, qui, dès cet été, lui donneront une meilleure esthétique.

Vic-en-Bigorre. Des chefs d'entreprises volontaristes


Aimé Cénac, créateur d'entreprise, avec le président de Midi Expansion lors de sa visite à @Doc Services.
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À la fin de sa visite de plusieurs entreprises placée sous le signe du développement économique, Bernard Plano a confirmé la complicité entre la région et le CDDE des Hautes-Pyrénées. Ce dernier assurera des permanences, dès son ouverture, à la Maison des services de la communauté de communes Vic-Montaner afin d'être encore plus proche des porteurs de projets du nord du département. Il a également salué les chefs d'entreprise rencontrés pour « leur volonté d'affronter un contexte économique difficile », en se félicitant « de la bonne utilisation des subventions régionales pour moderniser leur outil de production ou leurs stratégies d'exportations ».

Vic-en-Bigorre. Les élus en visite dans les entreprises


Etape sur le site de la pépinière d'entreprises privée, rue de la Petite-Vitesse, /Photo J.P.
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Conseiller régional, Bernard Plano est également président de Midi-Pyrénées Expansion, agence régionale de développement créée en 1987 par le conseil régional Midi-Pyrénées, une agence à statut associatif loi 1901 dont l'activité s'appuie sur une trentaine de permanents, avec un bureau composé d'élus régionaux et de chefs d'entreprises.
Plus particulièrement chargé auprès de Martin Malvy du développement économique régional, Bernard Plano et Claude Miqueu, conseiller général du Comité départemental de développement économique (CDDE), a visité quatre entreprises et une pépinière privée de six entreprises dans le canton de Vic.
Première étape à Andrest, à l'entreprise de menuiserie Lerda (nous y reviendrons) ; à Vic, l'entreprise @Doc Services que dirige Aimé Cénac, hébergeur de la société Opticum Services, de plus coordinateur d'investisseurs privés majoritairement du tissu économique local, s'inscrivant -le fait est à souligner- dans un contexte amical et entrepreneurial concrétisé sur le site par cette pépinière d'entreprises : en particulier, Bâtiment et travaux publics, Cobatrap, de Cyril Coustalat ; travaux publics, Géovia, de Stéphane Largèze ; Charpente, couverture et zinguerie, maisons à ossature bois des frères Vignolo. Une dynamique que Claude Miqueu saluera particulièrement : originalité de la démarche, valorisation d'un site, « ancienne usine Ménoni dont tous les bâtiments sont aujourd'hui occupés par des jeunes créateurs originaires du canton et ce sans financements publics, avec quelque 50 personnes employées ».
Périple vicquois également avec visite de la société du laboratoire Abadie (SELA) où la délégation a été accueillie par Laurent Abadie ; et ISP Système des frères Sauvageot (à suivre)

mardi 1 mars 2011

Lannemezan. Jean-Bernard Colomès se livre


notre invité
Jean-Bernard Colomès, un homme engagé dans de nombreux domaines./Photo DDM
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Deuxième adjoint à la mairie de Lannemezan, responsable de l'école de rugby du CAL, secrétaire cantonal du Parti socialiste. Jean-Bernard Colomès a une vie bien remplie. Rencontre.
Il est presque incontournable à Lannemezan. Sur les terrains de rugby (même s'il aime à dire qu'il n'a réussi qu'un ou deux plaquages dans sa carrière), comme autour d'une table en train de parler de politique ou de syndicalisme. Jean-Bernard Colomès est présent. Fidèle aux postes. Au nom des autres. Mais, sans doute aussi pour s'éloigner d'un passé qui ne l'a pas épargné.
Jean-Bernard Colomès, tout d'abord, qu'a été votre enfance ?
Mon enfance, c'est la cité des Familles à la CRS 29 de Lannemezan. En effet, mon père était gardien de la paix, à la section montagne. Malheureusement, il est décédé d'une maladie quand j'avais 13 ans. Avant ce drame, mon enfance a été très heureuse avec mes deux sœurs aînées et mes parents. Je passais également beaucoup de temps en montagne. Je pratiquais beaucoup le ski avec mon père.
Comment vit-on après un tel drame ?
Mon adolescence a été très difficile et agitée. J'accumulais les bêtises. J'étais toujours en recherche des limites à ne pas franchir. L'absence du père, sûrement… Ma mère a été déterminante dans mon éducation et mon orientation scolaire. Le rugby m'a aussi beaucoup aidé. J'y ai trouvé un groupe de référence structurant et du soutien pour mon avenir professionnel.
Pourquoi cette boulimie d'activités entre votre vie professionnelle, vos engagements dans la politique et le sport ?
Mon métier m'amène à dire que cela vient sans doute du manque évoqué précédemment.
Au lieu de me morfondre, je suis passé à l'action en m'investissant pour des valeurs dans différents domaines de la vie.
Qu'est-ce qui vous fait courir aujourd'hui ?
Je crois que mes engagements sont justes au regard de l'état de notre société, trop individuelle, trop tournée sur l'argent et la finance au détriment de l'humain. Plus que jamais, j'assume et je défends mes positions.
Qu'est-ce qui vous met en colère ?
L'endoctrinement, qu'il soit religieux, politique ou autre, m'exaspère et me révolte, surtout quand il est dirigé vers des enfants, à savoir des êtres en devenir, fragiles et malléables.
De quoi avez-vous envie maintenant ?
J'ai envie de contribuer au bonheur de mes enfants et de ma compagne. Cela implique faire des choix de vie.
Lesquels, par exemple…
J'ai pris conscience que l'on ne peut pas tout faire bien. Aussi, je vais recentrer mon action. Mais vous me verrez toujours sur le terrain politique, fidèle à mes amis et mes idées.
En conclusion, qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous, plus tard ?
Je n'ai pas besoin que l'on dise de moi des compliments démesurés, mais que l'on retienne que j'ai contribué à aider un ou deux sans domicile fixe (SDF) à Lannemezan me suffira largement.
Sa biographie express
Jean-Bernard Colomès est âgé de 53 ans. Il est né à Lannemezan. Sa famille est originaire d'Esparros et de Laborde, dans les Baronnies.
Il est père de deux enfants : Lucie, 26 ans, et Pierre, 24 ans. Infirmier de secteur psychiatrique, il est devenu cadre de santé et directeur d'établissement médico-social à l'Adapei 65. Jean-Bernard Colomès est le secrétaire de la section cantonale de Lannemezan et conseiller fédéral du Parti socialiste (PS). Depuis 2001, il est adjoint au maire de Lannemezan, chargé de l'action sociale.

Neige : des difficultés sur le Plateau


météo
La neige s'est invitée, hier matin, sur le secteur de Lannemezan/Photo DDM, illustration, José Navarro.
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La neige est tombée à basse altitude provoquant quelques blocages ou sorties de route. En montagne, où la couche s'épaissit de plus de 20 cm, les équipements sont indispensables.
Ce début de semaine est marqué par le froid et les intempéries. Hier, la neige est tombée à basse altitude (entre 400 et 500 m), saupoudrant suffisamment le plateau de Lannemezan pour le rendre glissant. C'est ainsi que plusieurs véhicules se sont trouvés en difficulté dans la rampe de Capvern où la couche neigeuse atteignait 5 cm.
Entre 11 heures et 12 heures, trois camions bloqués au niveau de la sortie de Lannemezan ont été dégagés grâce à l'intervention des services de l'Équipement. Plus loin, à Cantaous, deux voitures sont allées au fossé. L'une d'elles a même renversé un poteau EDF. On nous signale également une sortie de route entre la Demi-Lune et la route d'Auch à Lannemezan. Mais fort heureusement, aucun blessé n'est à déplorer.
La plus grande prudence est vivement conseillée sur l'A 64, notamment entre Saint-Gaudens et Toulouse.
Face à ces difficultés ponctuelles, les ASF engagent du matériel et demandent aux automobilistes de différer, s'ils le peuvent, leurs déplacements. Ajoutons qu'il est tombé entre 20 et 30 cm de neige en montagne, au-dessus de 1.500 m. « C'est une bonne chose pour les stations qu'il neige pendant les vacances, souligne Michel Pélieu, président de N'Py. Et c'est en même temps un handicap : les difficultés parfois rencontrées sur les accès routiers font baisser le chiffre d'affaires au moment où on aurait besoin de l'amplifier ».
Risque élevé d'avalanches
Les services de la station Météo France d'Ossun annoncent une accalmie ce matin. Toutefois, de nouvelles averses de neige sont attendues dans l'après-midi, en montagne, où le manteau devrait s'épaissir de 10 cm supplémentaires.
Mercredi, la journée sera encore nuageuse mais avec moins de précipitations. Il faudra attendre jeudi pour une amélioration en montagne. Quant au soleil, il ne fera pas son apparition avant vendredi.
Pour autant, les températures restent froides et en dessous des normales de saison : entre -1 à 1° pour les minimales et de 9° à 11° pour les maximales.
L'Est du département est pour l'heure le plus touché par les intempéries.
Le département connaît donc des conditions hivernales et le risque d'avalanches reste très élevé (vigilance 4). En conséquence, les équipements sont obligatoires en montagne.

Lannemezan. Un repas « bio » une fois par semaine


restauration scolaire
Les élus, le chef cuistot et Benoit Laville, avec les enfants qui semblent apprécier le repas bio./ Photo, A.M.
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Les élèves des écoles primaires de Lannemezan, qui déjeunent le midi à la cantine de l'école Paul-Baratgin, auront désormais droit à un repas « bio » par semaine. A l'image du repas servi vendredi dernier : carottes râpées, saucisse de porc noir de Bigorre, purée de pommes de terre, fromage Brie et kiwi. Le tout, bien sûr, labellisé bio.
Selon Liliane Camblong-Ramis, l'adjointe au maire de Lannemezan en charge des écoles : « Cette initiative a plusieurs objectifs. D'abord répondre par anticipation aux exigences du ministère de l'Éducation nationale qui, à partir de 2012, exigera que 20 % des repas servis le soient sous label « bio ». Notre volonté est aussi de sortir des sentiers battus, s'agissant de la composition des repas. Nous voulons faire découvrir aux enfants de nouveaux goûts, de nouveaux plats. Car, affirme l'adjointe au maire, si nous les écoutions, nous leur servirions des frites et des steaks tous les jours ».
Menus variés et équilibrés
À cet égard, la commission des menus se réunit régulièrement sous la houlette de Nicole Marquié, diététicienne et par ailleurs élue municipale. Elle est composée d'élus, de parents d'élèves et de Bernard Tujague, le chef cuisinier de la cantine. Son objectif est de composer des menus variés et équilibrés.
Et d'ajouter : « Cette initiative s'inscrit également dans une démarche de développement durable. Pour les repas bio, nous travaillons avec les producteurs locaux et favorisons les circuits courts, sur le principe : le moins d'intermédiaires possibles entre producteurs et consommateurs. Sur cette initiative, nous travaillons à tarif constant. Le surcoût généré par le label bio est entièrement supporté par la municipalité.
Je tiens à rendre hommage à Bernard Tujague, le chef cuisinier de la cantine, et à Benoît Laville, le responsable de la société Avenance, notre prestataire de service, qui remplissent avec professionnalisme les exigences du cahier des charges que nous leur imposons ».

Lannemezan. Les fidèles du Boulodrome du nébouzan


Des stages à l'école de dessin./Photo J.-C. D.
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Il n'y a pas d'âge pour aimer et pratiquer la pétanque. Si vous en doutez, rendez-vous au Nébouzan à Lannemezan.
Éliane, Pierrot, fringant nonagénaire ; Guy, Paul, Claude… et tous les autres ne ratent jamais l'après-midi au boulodrome pour se mesurer dans leur sport favori. La pétanque est aussi une occasion de bavarder et d'échanger en toute sympathie. Une manière des plus agréables pour occuper son temps libre./Photo Jean-Claude Du Pont.

Lannemezan. Sports extrêmes : le grand frisson


peyragudes tour de ville
Acrobaties à moto neige./ Photo DDM,
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Peyragudes va accueillir le Winter Fise, l'événement de l'hiver labellisé « Année des Pyrénées 2011 », du 2 au 4 mars.
Cet événement unique rassemble des compétitions de ski, snowboard, snowscoot, VTT sur neige, mais aussi des démonstrations de moto neige.
Chaque année, de nouvelles disciplines viennent enrichir le programme.
Pour cette édition 2011, la nouvelle discipline est le VTT sur neige. Des compétitions vont se dérouler en front de neige sur une piste spécialement préparée. Les meilleurs compétiteurs vont devoir se lancer sur un parcours avec un enchaînement de bosses permettant des figures acrobatiques.
Les épreuves vont se dérouler versant Peyresourde, mercredi, jeudi et vendredi.
Mercredi : des compétitions de ski freestyle et de snowscoot ainsi que des démonstrations se tiendront en pied de piste. Le champion du monde de snowscoot, Nicolas Pillin, va tenter de battre le record du monde de saut en longueur en snowscoot (+ de 33,50m).
En ski, Vincent Grammont tentera de conserver son titre face à un challenger de taille, l'Espagnol Bjora Fernandez.
La journée de jeudi verra les meilleurs snowboardeurs s'affronter sur le big air spécialement aménagé en front de neige.
Jeudi, en fin d'après-midi, à partir de 18h15, un show nocturne va rassembler les finales de snowboard et surtout un spectacle très attendu : la démonstration de motoneige avec figures acrobatiques inédites. Ce show nocturne se poursuivra par une soirée DJ et se clôturera par un feu d'artifice.
Le vendredi se déroulera les compétitions de VTT sur neige freestyle avec un enchaînement de démonstrations de ski, BMX et moto neige.

La CGT s'inquiète pour la psychiatrie


hôpital
Les délégués syndicaux CGT de l'hôpital de Lannemezan lancent une pétition./Photo C. S.
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Le syndicat CGT lance une pétition pour dire « non à la fermeture de 65 lits à la psychiatrie et non à la fermeture de la psychogériatrie » à l'hôpital de Lannemezan. « Cette décision aura des conséquences désastreuses pour la prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux ainsi que pour la qualité des soins », fait valoir Jean-Francis Dupuy, délégué CGT à l'hôpital de Lannemezan.
Concernant la fermeture de l'unité de psychogériatrie, il met en avant que cette structure, ouverte en 1993, prend en charge la phase aiguë des troubles phychiatriques chez les personnes âgées.
« Sa disparition serait une remise en cause de la place et du pôle de la psychiatrie face au fort vieillissement de la population. Cette fermeture entraînerait la fin du travail en réseau avec les structures accueillant les personnes âgées », indique la CGT.
Pour Alain Baqué, l e directeur de l'hôpital de Lannemezan : « On ne supprime pas des lits mais on crée des moyens supplémentaires pour développer des soins actifs plus près des patients, d'une part, dans les situations d'urgence avec le projet de création de deux centres de crise de 28 lits, l'un à Tarbes, l'autre à Lannemezan. D'autre part, avec une hospitalisation de jour possible 7 jours sur 7 au lieu de 5 jours actuellement ». Celui-ci ajoute qu'un hébergement des patients en appartements thérapeutiques va être proposé sur l'ensemble des Hautes-Pyrénées et du Comminges. Quant à la gériatrie, Alain Baqué annonce l'ouverture prochaine de 66 lits de soins de longue durée dont 16 lits de psychogériatrie, réservés à des patients Alzeimer à l'hôpital de Lannemezan. Pour le directeur : « Il n'y a aucune inquiétude à avoir. C'est un renforcement des moyens, plus adaptés aux prises en charge actuelles dans le cadre de la réforme de la loi de 1990 sur les hospitalisations sous contrainte ».
Selon lui : « On ne peut pas parler de suppression de lits et de moyens à la psychiatrie et à la gériatrie, mais d'une amélioration et d'une diversification des prises en charge au plus près des besoins et des domiciles des patients ».

Lannemezan. Les collégiens cherchent leur voie


orientation
Sur les nombreux stands, ici les métiers du bâtiment, des professionnels renseignaient les jeunes collégiens./Photo A. Maillé.
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Le Carrefour des métiers, organisé par le Rotary-Club de Lannemezan, s'adressait aux collégiens de Lannemezan pour les informer sur les orientations possibles.
Entre 550 et 600 collégiens de Lannemezan, Arreau, Bagnères-de-Bigorre, Tournay, Garaison et Cantaous ont fréquenté la 6e édition du Carrefour des métiers, organisé vendredi dernier, à la salle des fêtes, par le Rotary-Club de Lannemezan, en partenariat avec France Télécom Orange.
Pour Christopher Overton, le président du Rotary de Lannemezan : « Il s'agissait par cette initiative d'informer les jeunes collégiens sur les filières et les orientations qui s'ouvrent à eux. 25 stands dédiés à des intervenants institutionnels et privés étaient à la disposition des collégiens afin de les renseigner sur la meilleure orientation scolaire à prendre, notamment à l'issue de la classe de 3e, à la veille de leur entrée au lycée.
Vers une filière technique ou vers un CAP/BEP, ou encore pour la poursuite des études en classe de seconde. Parmi les stands : des lycées professionnels, des entreprises du bâtiment, l'armée de l'air, et de terre, la marine nationale, la police et la gendarmerie, le CFPPA, des professions libérales, France Télécom Orange, du CDJA de la chambre de commerce et d'industrie des métiers, etc.
Politique jeunes
Morgane, 14 ans, élève du collège Gaston-Fébus de Lannemezan, en classe de 4e, était venue se renseigner sur le CAP/BEP petite enfance. « Je suis satisfaite des informations que j'ai reçues, indique-t-elle. À l'issue de la 3e, je veux m'orienter vers ce CAP ».
Pour Christopher Overton : « Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une politique jeunes menée par le Rotary, qui commence par le Carrefour des métiers, se poursuit par des aides pour des échanges d'étudiants avec des pays étrangers, par l'attribution des bourses à des étudiants en fin d'études supérieures, et enfin à des échanges de jeunes professionnels qui vont découvrir, à l'étranger, les conditions de travail de leurs homologues. Le lendemain samedi 19 février, grâce à Orange France Télécom, 25 jeunes rugbymen de Lannemezan, issus de milieux défavorisés, ont assisté, au stade Ernest-Wallon à Toulouse, à la rencontre de Top 14 Stade toulousain-Biarritz.

Lannemezan. La délinquance en baisse



Le lieutenant Debacq a présenté le bilan des activités 2010, en présence de nombreux militaires et élus./Photo C. S.
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Bilan positif pour la gendarmerie qui enregistre une baisse de la délinquance générale, de proximité et routière en 2010 par une présence renforcée sur le terrain.
En présence de nombreux élus, du capitaine Hieber, commandant de la compagnie de Bagnères-de-Bigorre, de gendarmes en activité ou en retraite, le lieutenant Debacq, commandant de la Communauté de brigades (COB) de Lannemezan, a dressé le bilan de l'activité 2010. Il apparaît que par rapport à 2009, la délinquance générale a baissé sur le secteur de 7,89 % et la délinquance de proximité, de 22 %. « Ces chiffres peuvent s'expliquer par une occupation plus importante du terrain et même dans les zones à faible taux de délinquance », a expliqué le militaire qui a précisé que pour la délinquance générale, 73 % des faits sont commis sur les secteurs de Lannemezan et Capvern et pour la délinquance de proximité, à 65 % sur ces mêmes secteurs. « Cette localisation de la délinquance est en adéquation avec la densité de la population », a commenté le lieutenant Debacq. Le taux de résolution est de 22 %, soit cinq points en dessous de celui de 2009. « Mais, au cours de cette année, nous avons résolu une quarantaine de cambriolages commis sur le secteur de Lannemezan et Capvern », a ajouté le commandant de la communauté de brigades. À noter une recrudescence de cambriolages, le mercredi matin, lors du marché.
Concernant le nombre d'accidents (mortels ou corporels), il est passé de 11 à 10 en 2010. Cependant, l'alcool reste encore présent dans un tiers des accidents avec des taux d'alcoolémie non négligeables.
Le CD 929 reste un des points noirs de la circonscription avec 3 accidents mortels.
Sachez aussi que la centrale pénitentiaire de Lannemezan occupe une grande partie des missions des personnels de la gendarmerie de Lannemezan par l'exécution de transfèrements, d'escortes médicales et de gardes statiques au Centre médico-chirurgical (CMC).
« Le bilan de la COB de Lannemezan est positif en 2010 avec une baisse de la délinquance générale et de proximité ainsi que de la délinquance routière », a conclu le lieutenant Debacq en félicitant chaleureusement les personnels pour leur travail et leurs bons résultats. Un point de vue partagé par le capitaine Hieber qui a rappelé l'importance du renseignement et du contact avec la population. Il a aussi évoqué la dissolution de la brigade de Hèches et expliqué que cette décision permettait de recentrer et redéployer les moyens pour être toujours plus efficace.

Lannemezan. Sports scolaires : les rugbymen se distinguent


Les élèves du collège Gaston-Fébus réalisent de belles performances sportives.
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A Ramonville, près de Toulouse, ont eu lieu les finales académiques UNSS de rugby excellence. Les minimes de la section sportive rugby du collège Gaston-Febus de Lannemezan faisaient partie de ces phases finales. L'adhésion à cette section permet aux collégiens de faire deux heures supplémentaires de rugby par semaine et de participer à la plus haute compétition proposée par l'UNSS (Union nationale du sport scolaire).
Pour se qualifier, ils sont sortis premier de la phase départementale, jouant contre les sections d'Argelès-Gazost, de Tarbes-La Sède et de Tarbes-Voltaire et ont également battu, en quarts de finale, le collège de Castelsarrasin. Pour ces finales académiques, ils ont affronté le collège Bellevue de Toulouse, en demi-finales, et se sont inclinés, 28 à 22, tout en ayant marqué le même nombre d'essais. Ils ont retrouvé, pour le gain de la troisième place, les élèves du collège Voltaire de Tarbes et les ont battus, 50 à 21.
Cette belle performance va leur permettre de disputer les phases interacadémiques contre des établissements issus des académies de Bordeaux, Limoges ou Montpellier. Les rencontres se disputeront le 23 mars prochain.
Participent à cette belle aventure : Mathieu Berbizier, Hugo Verdu, Ange Lambert, Romain Quérol, Thomas Canté Dos Santos, Gauthier Perriguet, Gaétan Crouau, André Bazi, Jean-Michel Immery, Joris Serrano, Thomas Ségu, Rémi Martinez, Gauthier Enfedaque, Joris Dasté, Antoine Dupont, Owen Markham et les jeunes officiels (arbitres), Romain Crouau et Anthony Latino.
Ces élèves de 4e et de 3e sont issus du CAL mais aussi des clubs de football voisins ou ne pratiquent pas d'activité sportive ailleurs qu'au collège.
En attendant les prochaines rencontres, ils vont continuer à s'entraîner pour décrocher le droit de participer aux finales nationales où seulement seize collèges français peuvent prétendre.

Lannemezan. Archers à l'honneur


tir a l'arc
De bons résultats pour les Archers bandouliers.
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Le club des Archers bandouliers recevait pour la deuxième fois les clubs de Séméac, Saint-Gaudens, Tarbes et Vic-en-Bigorre pour un concours de tir à l'arc où 47 jeunes archers se sont affrontés. Ce fut une belle journée et de jolis podiums que les archers en herbe de Lannemezan nous ont offerts.
Les résultats : Catégorie moins de 10 ans, poussins plumes : 1. Emma Maillard ; 5. Thomas Arbi ; 7. Misael Arque. Poussins flèche blanche : 1. Thomas de Jésus ; 6. Henry Arque. Pour les plus de 10 ans, niveau 3: 1. Félix Touzanne ; 3. Tanguy Pulvirenti ; 5. Lorenzo Marcahosse ; 6. Alexis Miegeville ; 9. Julien Renaud-Lasso ; 11. Lucas Serrano.
Niveau 2: 7. Kevin Fortet.
Rendez-vous en mars pour un autre concours en salle, à Tarbes, et en avril pour le démarrage des concours nature et 3D.

Lannemezan. L'école d'Uglas sera-t-elle sacrifiée ?



social
Tout un village mobilisé pour sauver l'école./Photo J.-C. D.
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L'annonce de la possible fermeture de l'école d'Uglas laissait désemparés, ce lundi 21 février, parents, enfants et habitants. La situation est bien plus grave que la fermeture d'une classe. Il s'agit de la disparition de l'école ! Mais aussi de trois emplois sur la commune. C'est un déchirement pour tous. Ainsi, ces réactions teintées de fortes émotions en disent long : « C'est la mémoire, l'héritage du village qui s'envole » ; « Plus d'école, plus de lien, éclatement du tissu social et dispersion, la mort du village annoncée ». La salle était trop petite pour contenir tous ceux venus au secours de l'école. Ils y tiennent à leur école inscrite dans le tissu social, où les enfants grandissent et évoluent ensemble.

Lannemezan. Liliane Camblong-Ramis, femme engagée


en toute intimité
Liliane Camblong-Ramis, adjointe en charge de la jeunesse et des affaires scolaires./Photo DDM.
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Femme engagée (elle est en première ligne pour la défense d'une classe aux Bourtoulets), femme déterminée, mais aussi femme courage. Sensible. Rencontre avec Liliane Camblong-Ramis, adjointe en charge de la jeunesse.
Liliane Camblong-Ramis, quels souvenirs gardez-vous de votre enfance ?
Je suis née en Alsace, à Sarrebourg, près de Strasbourg. Mon père, originaire de Lannemezan, était militaire de carrière et ma mère s'occupait du foyer. Mes parents m'ont donné beaucoup d'amour. Le souvenir douloureux que je garde de cette période, c'est la maladie de mon père qu'il a ramenée d'Indochine. Maman s'est dévouée pour nous. J'avais 5 ans quand nous sommes venus à Lannemezan. La famille Pueyo nous a accueillis jusqu'à ce que nous trouvions un logement. Je leur en suis reconnaissante.
Votre vie, ensuite, ce fut toujours à Lannemezan ?
Oui. Je fus scolarisée à l'école Las Moulias, puis à l'école des filles à Paul-Baratgin, avant de rejoindre le lycée Michelet de Lannemezan.
J'ai ressenti de la culpabilité à faire des études longues, du fait de la situation modeste de mes parents. Aussi, très vite, je me suis dirigée vers le métier d'infirmière. Une profession qui a conditionné ma vie.
Pour quelles raisons ?
Au-delà des connaissances théoriques et techniques nécessaires, il y a le relationnel, indispensable pour dispenser des soins de qualité. Mais, aussi, il faut acquérir la capacité de mettre de la distance par rapport à ses émotions, par rapport à la maladie et à la mort.
Cela vous a-t-il aidé dans la vie ?
Oui, tant au niveau personnel que professionnel. Cela donne une ouverture d'esprit différente et une capacité à agir et à réagir supérieure.
Votre engagement en politique en a-t-il été conditionné ?
Du soin, j'ai eu envie d'élargir mon horizon au service des autres en m'engageant en politique. Et puis, mon attachement à Lannemezan a fait le reste.
Cet engouement pour la politique m'a aussi été transmis par mon père, qui a toujours été de gauche, se battant contre l'injustice. Chez nous, le SDF avait sa place à table. Je tiens de lui ce profond respect pour la démocratie, pour l'intérêt collectif et j'ai en horreur l'individualisme.
Est-il difficile d'être une femme en politique ?
Lorsque je me suis engagée, je savais que j'allais prendre des coups en tant qu'élue et en tant que femme. Je n'ai pas été déçue (rires). Mais je m'étais préparée en conséquence. Oui, en politique, les luttes de pouvoir, les jalousies, existent. Mais, pour moi, ce n'est pas l'essentiel. L'important, c'est que mon action serve l'intérêt général. Je veux être utile aux Lannemezanais. Ce moteur-là booste et fait aller de l'avant. Le reste, c'est dérisoire.
En conclusion, qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous, plus tard ?
Elle, au moins, elle nous a entendus.
Bio Express
Liliane Camblong-Ramis, une fille, Marina ; un petit-fils, Marvin, est adjointe à la mairie de Lannemezan, en charge de la politique jeunesse et des affaires scolaires. Elle est directrice de soins à la maison d'enfants de Capvern-les-Bains. Elle est également experte visiteuse de la Haute Autorité de santé et procède aux procédures de certification des établissements de santé, partout en France.
Elle est passionnée de musique classique et adore la nature, le plein air.

Lannemezan. « L'école n'est pas à vendre »


témoignage
Marie-Claude de Vita, enseignante pendant 35 ans au Val-Fourré, aujourd'hui à la retraite à Pinas, son village natal. /Photo DDM.
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Elle a connu le Val-Fourré en tant qu'enseignante. Marie-Claude de Vita, aujourd'hui retraitée à Pinas, témoigne pour défendre un service public de qualité dans les écoles.
Enseignante pendant 35 ans au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, dans une Zone d'éducation prioritaire (ZEP), Marie-Claude de Vita, aujourd'hui à la retraite dans son village natal, Pinas, ne pouvait pas rester insensible aux problèmes actuels dans l'Éducation nationale. « Pour moi, l'école, c'est ma passion. En ZEP, j'ai appris comme grand principe qu'il fallait donner plus à ceux qui avaient moins. Ce n'est plus ce qui se passe. On supprime des postes d'enseignant, les inégalités explosent avec une augmentation des élèves en grande difficulté », constate avec regret Mme de Vita qui ajoute que notre département des Hautes-Pyrénées n'échappe pas à « cette logique comptable ».
« Je suis très en colère et je pense sincèrement aux enfants, aux parents et aux enseignants et à tous ceux qui luttent contre la fermeture possible d'une classe en maternelle, à l'école des Bourtoulets à Lannemezan. C'est franchement inadmissible de soustraire une classe maternelle de proximité pour aller gonfler les effectifs des écoles du centre-ville, les empêchant de travailler dans de bonnes conditions », argumente l'enseignante retraitée.
Pour Mme de Vita, lorsqu'un enseignant travaille dans une classe avec un effectif trop chargé, il fait beaucoup plus de discipline et il rend les enfants « obéissants et serviles », alors que l'école a pour mission de « responsabiliser les individus ». « Dans une ZEP, avec des effectifs moindres, j'ai constaté que tous les enfants arrivent à donner le meilleur d'eux-mêmes. Dans chaque gamin, il y a un potentiel intéressant à développer et à respecter. Avec un peu d'eau, on arrive à faire fleurir une fleur dans le désert », confie joliment l'enseignante retraitée qui milite aussi pour que les enfants de 2 ans soient scolarisés.
« Toutes les études montrent les effets bénéfiques d'une scolarisation précoce qui évite les redoublements », met en avant la militante du Parti communiste français (PCF), membre du Front de gauche.
« Faisons le pari sur l'intelligence. L'école n'est pas à vendre car le savoir permet de garantir la liberté de chacun », conclut Marie-Claude de Vita.

Loudenvielle. Baccalauréat et ski à Peyragudes


Après l'épreuve, Noël Lacaze, directeur de la station de Peyragudes, en conversation avec, à droite, le proviseur du Lycée de Lannemezan et, à gauche, Joël Mano, professeur d'éducation physique. À la même table, entraîneurs et personnels de la station./ P
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Mercredi 16 février, les treize candidats (snowboarders et skieurs) au baccalauréat de la section ski du lycée Michelet de Lannemezan ont couru une épreuve de slalom comptant pour la note option ski alpin de l'examen. Cette section ski compte 39 jeunes (13 snowboarders, 27 skieurs) : 18 en seconde, 8 en première et 13 en terminale.
Le premier trimestre de l'année scolaire est consacré à la préparation physique et la saison hivernale voit ces jeunes s'entraîner le mercredi, à Peyragudes, et le vendredi, à Saint-Lary, avec Yoan Lescoules et Fabien Nestier pour les skieurs, Natalie Tristan pour les snowboarders. Joël Mano, professeur d'éducation physique et sportive au lycée Michelet, coordonne les différentes phases de ces entraînements.
Du proviseur du lycée Michelet de Lannemezan, Cyril Dubreuil, aux membres de l'ASCP (Association sportive pour le soutien des skieurs et snowborders de compétition pyrénéens) dont Christian Goni est le président, ainsi que les intervenants sur le terrain, toutes les personnes associées à cette section ski remercient la station de Peyragudes pour sa contribution au niveau aménagement des stades d'entraînement, ainsi qu'au niveau billetterie et accueil.

Lannemezan. Bourtoulets : le soutien du maire et du député


Pierre Forgues et Bernard Plano avec les enfants et les parents d'élèves./Photo Christian Sarrabayrouse.
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Pierre Forgues, député des Hautes-Pyrénées, et Bernard Plano, maire de Lannemezan, ont tenu à apporter leur soutien aux parents d'élèves et aux enseignants dans leur lutte pour éviter la fermeture d'une classe de maternelle à l'école des Bourtoulets, à Lannemezan.
Face à une assistance nombreuse, ils ont pris tour à tour la parole pour rappeler leur attachement à un service public de qualité. « Nous sommes avec vous. Il ne faut pas détruire la proximité à l'école. Ce projet va à l'encontre de l'évolution positive de Lannemezan sur le plan démographique », a souligné Bernard Plano.
« C'est pour moi un devoir de venir ici. La défense de l'école et des services publics, c'est une affaire de volonté politique. Pensez, avec le bouclier fiscal, on rend 680 millions d'euros. 16.000 postes d'enseignants que l'on veut supprimer, équivalent à 480 millions d'euros. On peut donc faire autrement que de supprimer des postes d'enseignants et des classes. Il ne faut pas accepter qu'on brade l'école. Vous avez raison de vous battre. Il y a une pépite dans chaque enfant. Il faut amener chacun à son meilleur niveau », a martelé, Pierre Forgues devant les parents d'élèves, et leur représentant, David Thomas, qui ne comptent pas baisser les bras.

Lannemezan. Écoles et Wimax : des sujets à motion


réunion de canton
Lors de la réunion des maires du canton avec Henri Forgue./Photo A.M.
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Henri Forgues, le conseiller général de Lannemezan, a invité à la mairie de Lagrange les maires des 26 communes du canton de Lannemezan. Avec pour objectif de faire le point sur les projets des travaux envisagés ou réalisés dans les communes concernées et comme finalité l'attribution, par le conseil général, de subventions versées au titre du Fond d'aménagement rural (FAR) pour les communes de moins de 2.500 habitants et du Fonds d'équipement urbain (FEU) auquel la ville de Lannemezan est seule éligible.
À cet égard, Henri Forgues a tenu à rappeler les efforts consentis par l'assemblée départementale.
Depuis 2001, 3.181.477 € ont été versés aux 25 communes, au titre du FEU, et entre 800.000 € et 1 million d'euros à la ville de Lannemezan, seule éligible au titre du FAR.
Mais au-delà, la réunion a pris un tour plus politique lorsque, au gré des thèmes abordés, Henri Forgues a évoqué plusieurs sujets d'actualité : la réforme des collectivités territoriale et l'action du conseil général qui vise à ouvrir l'accès internet haut débit à chaque foyer du département. Un chantier qui suscite l'opposition d'associations créées pour la circonstance.
S'agissant de la réforme des collectivités, Henri Forgues s'est inquiété du pouvoir donné aux préfets d'imposer à leur guise la création, la fusion et l'extension des communautés de communes, d'agglomérations et des syndicats, et ce jusqu'en 2013. Avec comme mot d'ordre : pas de communautés de communes en deçà du seuil de 5.000 habitants.
Sur le sujet des fermetures de poste d'enseignants, une motion a été signée par les maires présents.
S'agissant du Wimax, la motion proposée n'a pas reçu l'aval du maire de Capvern, André Laran.
Henry Forgues s'est engagé à modifier le texte et à l'envoyer à tous les maires pour approbation.
(voir notre article « Wimax : la position d'André Laran »).

Wimax : la position d'A. Laran


réaction
André Laran./ Photo DDM, A.M.
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Wimax : Les associations de défense refusent l'installation de 49 d'antennes Wimax dans le département, dont les émissions seraient nocives en termes de santé publique. Sur le sujet, a indiqué H. Forgues : « Le débat est légitime mais ce qui l'est moins, de la part des opposants, c'est de produire des contre-vérités scientifiquement non prouvées ». La motion proposée par Henri Forgues lors de la réunion n'a pas reçu l'aval d'André Laran, le maire de Capvern, pas plus que le texte modifié communiqué par la suite aux élus.
André Laran s'explique :
« Le courrier que je reçois d'Henri Forgues ne reflète pas ma position. Je suis d'accord pour que le conseil général dote le département de moyens modernes qui, s'agissant de l'accès internet à haut débit, passe par l'utilisation de la fibre optique et du Wimax. Pour le reste, je ne veux pas entrer dans ce débat ».
Suppressions de 2 postes d'enseignants : Dans la motion adoptée sur le sujet, les maires protestent énergiquement contre la décision de l'inspection académique de supprimer 2 postes. Un a l'école des Bourtoulets à Lannemezan et l'autre à définir entre les écoles de Clarens, Pinas et Uglas, dans le cadre de la création de Regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

Une école à champions


pizzaiolo
JJ Despaux (en blanc) félicité par MM.Puges et Plano ./Photo JC.D.
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Le centre de formation de pizzaiolo, cher à Jean-Jacques Despaux, vient de fêter son premier anniversaire. Il est aujourd'hui considéré comme une école à champions.
Jean-Jaques Despaux s'est récemment distingué pour son organisation, aussi sympathique que professionnalisme, de la sixième étape à Capvern du « Pizza Tour » pour le Grand Sud, qualificative pour la finale de Paris. Il a profité de cette occasion pour inviter MM. Pugès président de la chambre des Métiers, Dos Reis président de l'UPA, Bernard Plano, maire de Lannemezan et tout le monde de la pizza à visiter son « Centre de formation de pizzaiolo » et même souffler la première bougie.
Son talent, son palmarès, et son rôle majeur dans l'Association des Pizzerias Françaises (APF) en tant que maître instructeur le situent parmi les meilleurs du monde. Son objectif, précise-t-il, est de « former des artisans reconnus d'une discipline culinaire à part entière et de qualité ».
La réputation de son école est sans faille par la rigueur et la qualité de l'apprentissage mais aussi par la qualité du matériel mis à la disposition des stagiaires comme en témoignent ses apprentis : « Jean-Jacques et René Macias, son efficace adjoint, forment un duo de choc, l'enseignement théorique est clair et précis avec supports écrits fournis et documentations professionnelles. »
« La cuisine pour la mise en pratique est super-équipée : Postes de travail individualisés, pétrins, fours électriques, four à bois… tout ce qu'il faut. »
« Les conseils des formateurs m'ont véritablement replongée dans le monde professionnel de la restauration. »
« Je suis encore plus motivée qu'avant pour ma reconversion. »
Lannemezan est un des cinq centres de formation avec Paris, Lyon, Monaco (Cap d'aïl),… et Veyrac depuis 2011. Chacun d'eux est dirigé par un maître instructeur reconnu pour son parcours professionnel, son engagement pour ce métier et les places de lauréats lors des championnats internationaux. Ils forment pas moins de cinq cents pizzaïolo par an.
Renseignements complémentaires à: Pizzeria 101, rue Alsace Lorraine Lannemezan. Tel: 05 62 50 18 64, Mobile: 06 8454 24 96.

Lannemezan. En arrêt maladie jusqu'à lundi

Lannemezan. En arrêt maladie jusqu'à lundi
prison
95 salariés sur 137 sont en arrêt maladie au centre pénitentiaire de Lannemezan. Les syndicats dénoncent un « ras-le-bol » général du fait du manque de personnel et de conditions de travail difficiles.
« Une grosse fatigue générale ». Ce sont les termes employés par Stéphane Espinasse, le représentant de l'intersyndicale UFAP-FO-CGT du centre pénitentiaire de Lannemezan pour décrire l'état de santé du personnel à la prison de Lannemezan. 95 salariés sur 137 sont en arrêt maladie jusqu'à lundi. Résultat : jusque-là, les mouvements sont réduits au minimum au centre pénitentiaire, ce qui implique : pas de travail, pas d'activités socio-éducatives, scolaires et sportives pour les détenus.
Les Équipes Régionales d'Intervention et de Sécurité (ERIS) de Toulouse ont été dépêchées sur place pour assurer la sécurité et certaines missions des surveillants. Du personnel des ERIS de Bordeaux et Marseille pourrait être également mobilisé. Stéphane Espinasse rappelle que ce mouvement « d'arrêt maladie » est parti du personnel de surveillance et a été relayé par l'intersyndicale, après une assemblée générale qui s'est tenue mercredi soir où 80 personnes étaient présentes.
« Lundi, une réunion est prévue. Nous demandons la présence du directeur interrégional et d'un représentant de la direction de l'administration pénitentiaire » indique le représentant de l'intersyndicale. « Nous voulons plus de personnel (il manque de 7 à 10 personnes à Lannemezan), mais aussi que la direction mette en application les moyens mis à sa disposition pour maintenir la sécurité des détenus et du personnel. Ainsi, il faut s'occuper différemment de la minorité de détenus qui pose problème » souligne Stéphane Espinasse qui prévient que « le personnel est déterminé et solidaire ».
« On se réserve le droit de maintenir la pression si rien n'est fait » annonce le syndicaliste.
Les autres centres pénitentiaires sont aussi attentifs à ce qui se passe à Lannemezan.
Contactée par nos soins, la direction interrégionale des services pénitentiaires de Toulouse répond que « l'administration pénitentiaire ne souhaite pas s'exprimer sur ce sujet ».

Lannemezan. 90 surveillants de prison se portent malades


Dimanche, un surveillant a été agressé verbalement et menacé de mort à Lannemezan./ Photo A. Maillé.
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Régulièrement confrontés à des menaces et à des agressions, les surveillants demandent une sévérité accrue envers les détenus auteurs de ces faits.
C'est du jamais vu au sein d'une centrale pénitentiaire de sécurité, en l'occurrence celle de Lannemezan. Selon l'intersyndicale Ufap/FO et CGT, plus de la moitié du personnel, à savoir 90 surveillants, était en congé de maladie hier après-midi, vers 17 heures. Une première au plan local, bien sûr, et au-delà au plan national.
Selon Stéphane Espinasse, le délégué syndicat local FO, « les personnels n'en peuvent plus de la pression et du stress qu'ils subissent dans l'exercice de leurs métiers ». Et de citer les intimidations, les menaces physiques et morales récurrentes émanant de certains détenus.
La goutte d'eau qui a fait déborder le vase est une agression verbale avec menaces de mort, dont a été victime un surveillant dimanche dernier. « Un événement qui fait suite à l'agression du 31 janvier, lorsqu'un autre gardien avait été agressé physiquement, avec pour séquelles le nez, des dents cassées, ainsi qu'une pommette ouverte. En comparution immédiate, l'auteur avait été condamné à 3 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Tarbes. »
Demande de sévérité accrue
C'est justement une sévérité accrue envers les auteurs de ces actes que les surveillants appellent de leurs vœux.
Selon Jean-Claude Vigneau, du syndicat FO : « Comme cela arrive souvent, nous demandons que les menaces, ou insultes, ne restent pas impunies. Le détenu doit être immédiatement placé en prévention ou en isolement. Dans un pays comme la France où on parle de tolérance zéro, étonnamment, ce principe s'arrête aux portes des prisons. Nous demandons, de même, plus de soutien de notre hiérarchie, et quand je parle de hiérarchie, j'entends la direction locale, régionale et le ministère de la Justice, dont nous demandons que des représentants viennent sur place pour découvrir nos conditions de travail ».
Par ailleurs, par la voix de leurs syndicats, les personnels, alors que la situation est de plus en plus tendue et que le malaise s'amplifie, demandent une augmentation significative du nombre de surveillants.
Des personnels pénitentiaires qui demandent encore une réflexion sur la gestion quotidienne des détenus à profil particulier, dont les pathologies relèvent de la psychiatrie. Avec la création de structures adaptées. Et enfin, ils demandent le départ de l'équipe de direction. Hier après-midi, pour répondre aux impératifs de sécurité du moment, la direction régionale pénitentiaire régionale avait dépêché sur place les Équipes régionales d'intervention de sécurité (Eris).
Hier après-midi, nous avons tenté sans succès de joindre la direction régionale pénitentiaire de Toulouse.

TCP > Malvy dément

TCP > Malvy dément

Par un communiqué, Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées, a démenti, hier, les informations délivrées par la presse espagnole au sujet de la position de la région sur le dossier de la Traversée centrale des Pyrénées (TCP). Les médias espagnols ont indiqué que lors de la réunion du comité directeur du Groupement européen d'intérêt économique pour le développement de la Traversée centrale des Pyrénées, le 2 février, à Paris, Martin Malvy aurait tenu les propos suivants : « Il y a un consensus afin que le couloir choisi pour la traversée soit la vallée d'Aure, où les élus se sont exprimés pour que se construise ici le tunnel qui traverserait le centre des Pyrénées, déboucherait au niveau de la localité de Saint-Lary et serait relié à Lannemezan par la voie ferrée existant actuellement ». Martin Malvy dément : « J'ignore quelle agence de presse espagnole m'a prêté des propos que je n'ai jamais tenus en ce qui concerne le projet de traversée centrale des Pyrénées. Je me suis au contraire efforcé de faire comprendre que seules des études approfondies pourraient un jour amener les pouvoirs publics à se prononcer sur un itinéraire, dont j'ai seulement dit que le département des Hautes-Pyrénées en situait le tracé par Lannemezan. Les médias français qui étaient présents au point de presse du 2 février auquel je participais avec Josette Durrieu n'ont d'ailleurs fait aucune allusion qui puisse aller dans le sens des propos purement imaginaires qui me sont prêtés ».

Lannemezan. Bourtoulets : ils ne renoncent pas


éducation
Enfants, parents, enseignants, élus et population, ensemble pour sauver une classe de maternelle aux Bourtoulets./Photo C. S.
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Plus de cent personnes se sont rassemblées pour protester contre la possible fermeture d'une classe en maternelle à l'école des Bourtoulets de Lannemezan.
Hier, vers 11 heures, un rassemblement a eu lieu devant la mairie de Lannemezan pour dire « non » à la suppression d'une classe à l'école des Bourtoulets. Une centaine de personnes était présente. On notait la participation d'élus, de parents d'élèves, d'enseignants, d'enfants, mais aussi d'employés communaux, solidaires du mouvement.
Sur les banderoles, on pouvait lire, notamment : « Non à la casse de l'Éducation nationale », « Touchez pas à mon maître », « Plouf, plouf, c'est toi qu'on ferme », « Nos enfants ne sont pas des marchandises que l'on compte, mais notre avenir. Parents : battons-nous ». Avec ironie, il était aussi inscrit : « l'écolle, ça cert à rien ».
Comme l'indique Sophie, parente d'élèves : « Il s'agit de mettre la pression pour être entendu et peser sur la décision ».
Lannemezan ne se résout pas à la fermeture d'une classe de maternelle qui aurait pour conséquence des effectifs à 30 élèves aux Bourtoulets.
« Le combat n'est pas perdu. S'il le faut, on occupera l'école », promet un autre parent d'élève. Une pétition a déjà recueilli plus de 800 signatures.
Les élus ne restent pas inactifs et silencieux face à cette situation. Bernard Plano, le maire de Lannemezan, a envoyé un courrier à l'inspecteur d'académie pour lui exprimer ses craintes et s'opposer à cette éventualité.
Pour Roger Pham, au nom de la municipalité de Lannemezan : « Le conseil municipal est totalement solidaire avec le mouvement des parents ». Le premier adjoint ajoute : « C'est la casse du service public qui continue. Déjà que les classes sont surchargées, ce sera pire si l'on supprime des postes. L'éducation ne peut pas être réduite à une politique comptable. Il en va de l'intérêt de nos enfants et de leur éducation pour leur futur dans la société ».
Roger Pham conclut : « L'école primaire est cruciale pour l'apprentissage de la lecture, du calcul… Les enjeux en terme d'éducation commencent là ».

Pelote basque. L'Eskualduna se distingue


Christophe Compagnet en action.
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L'Eskualduna de Lannemezan a encore, cette année, deux équipes en finale du championnat de Bigorre qui se déroulera le 26 février, à Lannemezan.
En 3e série, la paire Jean-Philippe Hourclé-Nicolas Recurt s'est imposée en demi-finales, face à Soues, sur le score de 35-12. En 2e série, la paire Christophe Compagnet-Philippe Malet a aussi remporté sa demi-finale contre Barbazan, sur le score de 35-26.
Joli parcours pour ces deux équipes qui représenteront prochainement le club et la pelote basque du Plateau à domicile.

Lannemezan. Le point à Carbone Savoie


entreprise
Stéphane David (directeur de l'usine de Carbone Savoie Lannemezan), Guillaume de Goys (directeur de l'usine Carbone Savoie de Vénissieux) et André Martel (directeur de production de Carbone Savoie, usine de Notre-Dame de Briançon)./Photo NR.
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L'entreprise Carbone Savoie de Lannemezan retrouve son dynamisme et entrevoit de belles perspectives avec une production à la hausse et des embauches.
Après un premier semestre 2010 difficile, en sous-activité du fait de la crise, l'entreprise Carbone Savoie de Lannemezan, leader mondial pour la fabrication des blocs de côté des cuves d'électrolyse, est repartie sur une belle dynamique. Déjà, le second semestre 2010 avait laissé naître de beaux espoirs avec une reprise de l'activité et la mise en place d'une équipe supplémentaire. Résultat : l'entrée d'une dizaine d'intérimaires.
« Les objectifs ont été atteints, en 2010, avec zéro accident sur les opérations de production et une production à l'atelier d'usinage conforme aux prévisions », se réjouit Stéphane David, le directeur du site de Lannemezan.
En 2011, Carbone Savoie espère porter la capacité de production de 4.000 à 6.500 t. Des projets d'investissements sont prévus pour, notamment, améliorer la productivité et les conditions de travail à la chaîne de collage-emballage.
L'environnement fait aussi partie des priorités avec des mesures de réduction de la consommation énergétique et la maîtrise des rejets.
Six embauches ont eu lieu en janvier dernier, une deuxième vague de recrutement devrait être réalisée en cours d'année.
« Nous voulons continuer sur notre dynamique. Je n'ai pas de crainte particulière pour l'avenir », ajoute Stéphane David qui ne perd toutefois pas de vue que la moyenne d'âge dans l'entreprise est de 50 ans et qu'il convient de préparer l'avenir par l'intégration progressive de jeunes.
« On se serre les coudes pour aller de l'avant car on est sur le même bateau », aime à répéter le directeur de l'usine de Lannemezan qui « a confiance en ses équipes pour atteindre la performance ».
Rappelons que l'entreprise Carbone Savoie emploie 65 salariés sur le site de Lannemezan et fait partie du groupe Rio Tinto, dont le plan de réindustrialisation de l'activité est aujourd'hui cité en référence au niveau national.

Lannemezan. Plus de 200 personnes pour s'informer sur le Wimax


environnement
La salle des fêtes de Lannemezan était bien remplie./Photo J.-C. D.
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Plus de deux cents personnes ont assisté, à la salle des fêtes de Lannemezan, à la réunion d'information du collectif d'associations qui s'est créé contre l'installation d'antennes Wimax. Ouvrant le débat, Jean Adoue, président du collectif, a précisé : « Il ne s'agit pas de combattre la numérisation. Au contraire, nous en voulons plus mais pas au risque de danger majeur sur la santé de la population ! Notamment des enfants en bas âge. Même si c'est une aberration économique de déployer un second réseau de fibre optique à côté de celui déjà existant, le problème se situe ailleurs, dans la connexion du complément Wimax estimé polluant pour desservir les zones dites blanches (7,3 %). Ce système est jugé obsolète et refusé de plus en plus en Europe et en France ». Pour le docteur Christian Bordes : « Il ne s'agit pas de comparer la nocivité des ondes électro magnétiques, c'est prouvé ! Mais de réagir contre celle du Wimax qui inonde en permanence, sans distinction, toute la population, connecté ou pas. On ne va pas rejouer le ' On ne savait pas' du Médiator et attendre les victimes pour réagir ». Dans ce sens, les associations et des particuliers ont déposé des plaintes contre X… auprès du procureur de la République pour atteinte à la santé, engageant ainsi la responsabilité des décideurs de ces installations.
D'autres plaintes pour abus sociaux ainsi que le dépôt du dossier du projet à la Cour des comptes régionale pour examen sont également en cours.

Lannemezan. Un partenariat mer-montagne


saisonniers
Les jeunes du secteur de Lannemezan qui sont allés à Lit-èt-Mixe pour trouver un emploi saisonnier sur la côte landaise./Photo DDM.
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Le Gipe de Saint-Lary et la Mission locale de Lannemezan ont œuvré, en commun, pour aider les saisonniers du secteur à trouver un emploi à la mer, pour la saison d'été.
Le Guichet initiative pluriactivité emploi (Gipe) de Saint-Lary, qui gère environ 1.000 saisonniers par an, a répondu à une demande de la plateforme de services pour l'emploi des saisonniers (Nomad') de Mimizan. Il s'agissait de proposer un emploi pour une saison d'été sur la Côte landaise à des personnes qui font la saison en montagne. La mission locale de Lannemezan a été associée au projet.
« Grâce à ce partenariat, nous avons amené quatorze jeunes du secteur de Lannemezan à Lit-et-Mixe. Ils ont ainsi rencontré, dans un cadre privilégié, avec des échanges directs et conviviaux, neuf dirigeants de campings. Des propositions d'emploi ont été faites », indique Nathalie Palacin, la responsable du Gipe. « Pour les jeunes qui n'auraient pas été retenus lors de cette opération, les recruteurs se sont engagés à les parrainer vers d'autres structures susceptibles d'être intéressées par leurs candidatures », ajoute Valérie Pomiès, la responsable de l'antenne Mission locale de Lannemezan.
Un nouvel horizon s'ouvre donc pour les saisonniers qui travaillent en vallée d'Aure et du Louron.
« Avec ce type de partenariat, tout le monde est gagnant. Les saisonniers qui se voient offrir des opportunités d'emploi pour travailler sur une plus grande période et les structures comme les nôtres qui gagnent en efficacité pour mieux accompagner les personnes dans leur démarche d'insertion professionnelle », explique Valérie Pomiès. « Avec ce partenariat mer-montagne, les personnes stabilisent leur situation professionnelle et personnelle », se réjouit Nathalie Palacin.
Cette première opération de recrutement et d'échanges entre la Côte landaise et la vallée d'Aure et du Louron en appelle d'autres. Par leur présence et leur implication dans ce projet, les jeunes ont manifesté leur intérêt pour cette démarche.
« Ainsi, saisonnalité ne rime plus avec précarité », concluent, de concert, la responsable du Gipe et de la Mission locale.

Lannemezan. La crèche La Marelle a ouvert ses portes


petite enfance
Françoise Castan, gérante du groupe La Marelle (2e à partir de la gauche), entourée d'une partie du personnel de la crèche./Photo A. M.
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Depuis le 1er février, la crèche La Marelle a ouvert ses portes. Sur le principe que les entreprises adhérentes réservent à l'année des places pour les enfants de leurs salariés.
Depuis le 1er février, la crèche interentreprises La Marelle a ouvert ses portes, rue des Cités, face à la zone commerciale du Plateau. L'établissement, d'une capacité de 40 places, accueille des bébés et des enfants âgés de 10 semaines à 3 ans, en accueil régulier, et jusqu'à 6 ans en accueil occasionnel. Bien que destinée à recevoir des enfants dont les parents sont employés dans les entreprises ou les collectivités de Lannemezan, et plus largement du Plateau et des environs, La Marelle reçoit aussi les enfants de particuliers. Sur le principe, les entreprises adhérentes retiennent à l'année une ou plusieurs places qui sont réservées t aux enfants de leurs salariés. À ce jour, déjà plusieurs places sont d'ores et déjà réservées.
Le projet, d'un coût global de 600.000 €, a été porté par le groupe toulousain La Marelle, qui n'en est pas à son coup d'essai pour avoir déjà construit un établissement similaire à Toulouse-Montaudran, et pour avoir en projet à Toulouse-Bordelongue une autre crèche dont les travaux vont débuter très prochainement.
Repas, goûters et collations « bio »
Françoise Castan, la gérante du groupe La Marelle, indique que ce projet n'aurait pu voir le voir sans le concours de la Caisse d'allocations familiales des Hautes-Pyrénées (CAF), qui a apporté son concours financier à hauteur de 600.000 €, sans l'aide de Bernard Plano, le maire de Lannemezan, et l'appui du Comité de développement économique des Hautes-Pyrénées (CDDE).
Et d'ajouter : « Actuellement, la crèche compte 9 salariés, mais ce chiffre va monter en puissance au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux enfants. Tous les personnels sont diplômés. Les repas des enfants, ainsi que les goûters et les collations sont confectionnés sur place, par le restaurant Plaisir des papilles, mitoyen de la crèche sous label bio, sont équilibrés et variés, grâce au concours d'une diététicienne attachée à la crèche ». A. Maillé
Contact : La Marelle, 14, rue des Cités, 65300 Lannemezan, tél. 09.72.23.46.21.

Arrens-Marsous. Arrens à fond


M. Fabre, J.-P. Da Costa, Ph. Lanne, V. Artigalas, B. Plano et J.-J. Lanne dans le dernier bâtiment du GAEC Le Bretou./Photo J. G.
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Réunion de travail entre le maire Marcel Fabre et ses conseillers G. Moliner, J.-P. Da Costa et V. Artigalas (conseillère régionale) et leurs visiteurs, Bernard Plano (conseiller général et président de MPE) et M. Peybernes, DGA, avec pour fil rouge l'économie et la promotion du Val d'Azun et plus particulièrement de la commune.
La visite du GAEC Le Bretou de PH. et J.-J. Lanne.
Fondé en 1999, c'est une exploitation bovine qui a bénéficié d'aides de la région. Ils sont membres du GAB 65 qui est aussi sur les tablettes de la région Midi-Pyrénées qui est la championne française du bio avec 47.000 exploitations. Elle accompagne les agriculteurs qui veulent se tourner vers le bio et leur apporte son soutien financier. La vente directe est la source de revenus de ce GAEC.
M. Plano suggère d'aller vers la diversification des produits en proposant des plats cuisinés, si ce n'est déjà fait, ou d'autres produits à imaginer et mettre en place.
L'hôtel d'entreprise qui va voir le jour sera construit à l'entrée de Marsous, pas loin de la nouvelle déchetterie en cours d'aménagement. M. Cousin, architecte de Lourdes, présente le projet qui comprend huit ateliers répartis en cinq bâtiments conçus sur le modèle des granges d'ici.
Non, les toits ne seront pas en tôle mais en ardoises et s'intégreront dans le paysage du Val d'Azun. Coûteux (817.000€), ce projet répond pourtant à une demande.
D'ores et déjà, six demandes de locations, pour l'essentiel par des locaux. La région apporte une subvention de 99.400€ et le département 73.050€. Il manque l'État.
J.-P. Cazaux présente le projet de label ou de marque propre à la production fromagère de la vallée et éventuellement l'étendre aux autres productions : bovins, ovins, etc., pour valoriser et vendre l'agrotourisme.
Avec le concours de l'Adefpo, des fromagers se sont lancés dans la démarche d'une formation.
Top info : EDF entreprend la construction de 30 bureaux à Arrens.
Qui a dit que le Val d'Azun ne bougeait pas ? Qui ?