vendredi 8 avril 2011

Lannemezan. Ovations pour la môme Chollet


Lannemezan. Ovations pour la môme Chollet spectacle Christelle Chollet a réussi son spectacle à Lannemezan./Photo J.-C. D. OAS_AD("Position1");


C'est en bon connaisseur que le service culturel de Lannemezan accueillait, samedi soir, Christelle Chollet. Une ville de Lannemezan qui n'était pas inconnue pour elle, car elle est tarnaise d'origine. Ciré et casque jaune, short court, bas résille, bottes montantes, Christelle Chollet a réussi à créer un personnage original et unique en son genre. Elle a ébloui les Lannemezanais qui lui ont bien rendu par une « standing ovation » des plus sympathiques à la conclusion de son one-woman-show. Ils étaient un peu plus de 300, à la salle des fêtes, à partager ce feu d'artifice d'une heure et demie de gouaille joyeuse entremêlée d'apartés et de réflexions sociales judicieuses. Par son énergie et aussi un scénario bien ficelé, Christelle Chollet a su entraîner et faire participer le public au spectacle d'humour délirant. N'est-ce pas, MM. Rolex et Festina ! Mais aussi, elle a donné à apprécier sa qualité de chanteuse. Une voix superbe qui n'a rien à envier à quiconque. Toujours en décalage avec son pianiste ou l'événement, elle joue à merveille de cette complicité. Bondissant de l'un à l'autre, elle sait être drôle sans vulgarité et vous saisit aussi par sa voix vibrante et émouvante dans les reprises des « canons » d'Édith Piaf. Elle incarne plus Édith Piaf qu'elle ne l'imite. Ce n'est pas donné à tous les artistes. Un choix de spectacle que les spectateurs unanimes sont prêts à renouveler.

Appliqué Gaétan Rousse


Appliqué Gaétan Rousse rugby:portrait Gaétan Rousse, demi de mêlée des cadets du CAL. OAS_AD("Position1");


Gaétan Rousse est tombé tout petit dans la marmite du rugby. Son père fut, pendant de longues années, le talentueux arrière du Magnoac FC. C'est donc tout naturellement à l'école de rugby du Magnoac qu'il a fait ses premiers pas avant de rejoindre, en benjamins, le regroupement avec le CAL. Au poste de demi de mêlée, il est l'animateur et l'organisateur du jeu de son équipe. Courageux et efficace en défense, toujours bien placé, il possède aussi un bon jeu au pied. Quand on lui demande son projet pour l'avenir, la réponse est toute en modestie, à l'image du garçon : « J'espère pouvoir jouer un jour en fédérale 1 à Lannemezan et finir ma carrière au Magnoac ». État civil : Gaétan Rousse est né en 1995 et habite à Cizos, près de Castelnau-Magnoac. Il est élève de seconde au lycée Beaulieu à Auch. Son avis sur l'équipe des cadets du regroupement CAL : « On a raté notre début de saison. On s'était ensuite bien repris avec deux belles victoires contre Villefranche, le leader de la poule. Mais la défaite chez nous, contre Fleurance, nous a remis dans le doute et on a mal terminé la saison. C'est dommage parce que le groupe est bon. Mais nous avons une majorité de joueurs de première année et c'est prometteur pour l'année prochaine. » Recueilli par B.R.

Les Ch'tis de Lannemezan perpétuent les traditions


Les Ch'tis de Lannemezan perpétuent les traditions identité Jean Autés est un des Ch'tis qui résident à Lannemezan. Il défend sa région d'origine./Photo A. Maillé. OAS_AD("Position1");


Une petite communauté ch'ti vit à Lannnemezan. Forte d'une trentaine de personnes, elle essaie de respecter et de perpétrer les traditions du Nord-Pas-de-Calais. Jean Autès, qui habite Lannemezan depuis 1999 mais a vu le jour à Arras, dans le Pas-de-Calais, est Ch'ti et le revendique haut et fort. Mais d'ailleurs, entre un Ch'ti et un Ch'timi, qu'elle différence pour nous, gens du Sud ? Jean Autés explique : « Le Ch'ti habite les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Le Ch'timi, quant à lui, est le cousin picard des départements de l'Aisne, du nord de l'Oise et de la Somme. À ne pas confondre, comme il convient entre les Basques et les Béarnais. Nous sommes une trentaine de Ch'tis qui habitons Lannemezan, explique Jean Autès. » Et de préciser : « Nous nous rencontrons, nous essayons de perpétuer, dans le Sud, les traditions de notre Nord natal. Comme les fêtes de la Saint-Nicolas au mois de décembre ou encore la Sainte-Catherine, ou encore la grande braderie de Lille où l'on consomme le traditionnel plat moules, frites, bière. Chez nous, chaque quartier de chaque ville est représenté par un géant. En 2007, j'avais organisé un rassemblement de Ch'tis à Lannemezan. Nous avions alors fait défiler nos géants, venus du Nord dans les rues de la ville. Nous avons une amicale, celle des Ch'ti du Plateau et des vallées d'Aure et du Louron. Au mois de mai, est organisé à Nancras, en Charente-Maritime, un grand rassemblement régional. J'invite tous les Ch'tis du Plateau et des vallées à s'y rendre ». repères Le chiffre : 30 Ch'tiS > A Lannemezan. Ils sont une trentaine, originaires du Nord-Pas-de-Calais, à vivre à Lannemezan. Rassemblement « Comme dans Ch'nord ». À Nancras (17). Les 11, 12 et 13 juin prochain, organisation du voyage par les Ch'tis du plateau d'Aure et du Louron. Au programme : animations, artistes du Nord, cavalcades, les Carnaleux de Gravelines, les Bitoutes de Goodswarvelde… Expositions, stands de produits régionaux, visite d'une distillerie... Prix, pour 3 jours : 200 €. Renseignements et inscriptions au 05.62.98.01.99 ou 06.36.22.78.17.

"Né coupable" d'être Rom au camp de Lannemezan


"Né coupable" d'être Rom au camp de Lannemezan hautes-pyrénées Louis Gusmann et la photo de lui avec ses frères et autour de ses parents. Sa sœur aînée s'est mariée au camp de Lannemezan/Photo DDM P.C. OAS_AD("Position1");


On leur dit « fils du vent ». Lui se contente d'être fils d'Adam. « Huitième enfant né d'Adam Gusmann, Rom Kalderash, chaudronnier « dit Damo » et de Gladel Weinstein « Manouche de Bordeaux », résume Louis Gusmann, venu au monde il y a 67 ans au camp d'internement des nomades de Lannemezan. Le camp d'internement de Lannemezan ? Pendant la dernière guerre mondiale, il n'avait ni miradors ni barbelés, mais les Français parqués là n'en étaient pas moins prisonniers, sur la lande à l'entrée de la ville, où ils furent abandonnés à eux-mêmes en 1940 avant d'être collés entre les murs d'un hôpital inachevé, pas loin de la mairie en 1941. « Ce qui était très pervers de la part de l'administration, qui avait calculé qu'il aurait fallu fournir l'alimentation dans un vrai camp » rappelle Sylviane Guinle-Lorinet, historienne ayant sorti cette page sombre de l'oubli, dans les Hautes-Pyrénées. La misère et la famine « Cette histoire trouée » des Roms qui dès le 6 avril 1940 en France ont été les premiers enfermés, victimes du racisme anti-nomades avant même l'invasion allemande, et « les derniers libérés en 1946 » souligne l'historienne. « Histoire trouée » dont une récente plaque atteste désormais, à Lannemezan. Et quelques rares mémoires dont celle de Louis Gusmann. Photos étalées sur la table de jardin devant son mobil-home de Bordères, à côté de Tarbes, les images donnent alors à voir la famille. Côté maternel « où la moitié a disparu déportée ». Côté paternel, aussi. « Et le camp, c'est à moi que mon père en a parlé le plus » reprend Louis. Ce qui revenait alors ? « La famine, la misère. La faim, oui. » Parce que les Roms avaient juste le droit de sortir jusqu'à 18 heures pour se procurer de quoi survivre. « Heureusement avec les habitants, ça se passait bien. à Lannemezan, dans le fond, les gens étaient gentils. L'hiver, ils prenaient les gosses à la cheminée pour les chauffer et laissaient les jeunes déterrer les raves du bétail, pour manger. » Mais s'ils n'étaient pas rentrés pour l'appel… « les gendarmes les passaient à tabac. J'ai un cousin qui a été laissé pour mort » poursuit Louis. Dont un autre cousin a été criblé de balles par les Allemands, à Lannemezan, son frère perdant trois doigts, ce jour de juin 1944, alors qu'ils ramassaient du bois. Le camp ? Ce qui a fait aussi qu'ils ne sont jamais repartis. « Car ce que tout le monde a oublié, c'est qu'on nous avait réquisitionnés nos chevaux. » Depuis ? Ah depuis… « Le regard n'a pas évolué, il a même empiré » estime Louis. Français qui a travaillé toute sa vie mais à qui l'on a longtemps refusé ses papiers et le droit de voter… « né coupable » d'être Rom, aux yeux des braves gens.

jeudi 7 avril 2011

L'innovation au centre du nouveau Schéma régional de développement économique


L'innovation au centre du nouveau Schéma régional de développement économique


Mercredi 6 avril, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a présenté à Toulouse les grandes lignes d’orientation du Schéma régional de développement économique (SRDE) pour les cinq prochaines années. La valorisation économique de la recherche, le transfert de technologies et d’innovation y tiennent une place centrale. Un vote est prévu en juin pour avaliser ce schéma. Quatre ans après la mise en place de son premier Schéma régional de développement économique (SRDE), la Région Midi-Pyrénées a présenté, mercredi 6 avril à Toulouse, ses objectifs économiques pour la période 2011-2016. Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées, qui a exposé les conclusions du futur SRDE, a placé l’innovation au centre de la politique économique engagée par la Région. Afin de valoriser la recherche, la Région propose plusieurs mesures. La première d’entre elles serait la mise en place de contrats entre les laboratoires et les entreprises. « C’est la première fois que l’on crée un lien formelle entre le monde de l’entreprise et la recherche », a souligné Bernard Raynaud, vice-président de la Région en charge de l'Economie. La première vice-présidente en charge de l'Enseignement, Nicole Belloubet a, elle, présenté des propositions concernant le budget innovation. « Il faudrait se concentrer autour de trois ou quatre thématiques structurantes. Ce qui permettrait par exemple de créer des cluster régionaux. » La mise en place d’un fonds d’amorçage est également proposé. Il doit permettre de renforcer le capital des jeunes entreprises innovantes avant leur accession au marché. Ce fonds régional fait partie des projets de la Région depuis plus d’un an. « Mais cela a pris du temps à cause de normes européennes restrictives », a précisé Martin Malvy. La Région a aussi annoncé vouloir accroître le nombre d’entreprises de taille intermédiaire (ETI). Un dispositif devrait être mis en place pour accompagner les passages de seuils dans les PME. Cette initiative serait mené grâce au système déjà existant de référent au sein de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) de Midi-Pyrénées. Dans la Région, 51 ETI et 51 PME bénéficient actuellement de ce référent. Martin Malvy s’est aussi félicité de la mise en place des contrats d’appui, qui permettent d’encadrer et d’accompagner les entreprises. « Ce sont pour l’instant 845 contrats d’appui qui ont été signés pour un montant de 95 millions d’euros. » « Il existe également un enjeu international, a indiqué Martin Malvy. 83 % des exportations concernent le secteur de l’aéronautique, priincipalement en Haute-Garonne. Il faut diversifier nos rapports avec l’étranger. » Toutes ces propositions doivent maintenant être soumises à l’assemblée régionale. Le vote est prévu en juin. Victor Matet

En photo : Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. ((© Rémi Benoit)

Toulouse - Lancement de la semaine de l'industrie

L'industrie ne connaît pas la crise

À 24 ans, titulaire d'un BTS de chaudronnerie depuis trois ans, Arnaud n'a jamais connu le chômage. « Au bout de deux mois, j'ai trouvé du boulot », glisse-t-il, et il a même changé d'employeur pour venir à Labège, chez Sotip, une PME familiale spécialisée dans la tôlerie de précision, une entreprise qui fournit à Airbus, Astrium, Thalès et bien d'autres des pièces indispensables. Plieur sur une machine à commandes numériques, Arnaud voit les pièces naître de ses mains. Des pièces qui, un jour, voleront sur un avion. Et c'est ce qui lui plaît. Hier, le coup d'envoi de la semaine de l'industrie, destinée à promouvoir ses métiers, a été donné par le préfet, Dominique Bur, depuis Sotip. Jusqu'au 10 avril, pas moins de 80 manifestations - des visites d'entreprises notamment - sont programmées dans la région. De jeudi à samedi, des animations sont aussi organisées place du Capitole. Président de Sotip, Thierry Camerin, 39 ans, se réjouit de cet intérêt pour l'industrie. Pour trouver de la main-d'œuvre aujourd'hui, il lui faut « anticiper les besoins et se tourner vers les écoles ». Il plaide pour l'alternance « pour donner envie de venir dans nos entreprises ». En rappelant le taux de chômage des 15-24 ans (22 %), le préfet a lui aussi estimé que l'alternance était « la solution ». On compte aujourd'hui, a-t-il rappelé, 18 000 « alternants » en Midi-Pyrénées, un chiffre qu'il souhaite voir progresser. Olivier Dugrip, recteur de l'académie, Bernard Plano, conseiller régional, Jean Luminet, président de l'UIMM Midi-Pyrénées, Alain Di Crescenzo, président de la CCI, et Christian Lavigne, vice-président du Sicoval, ont aussi participé au lancement de la semaine de l'industrie. Le chiffre : 110 salariés > A Labège et en Tunisie. Créée en 1988, Sotip emploie 110 salariés dont 63 à Labège, son siège, et 47 en Tunisie. L'entreprise réalise un chiffre d'affaire de 9 M€. Et prévoit pour 2011 une croissance de 5 à 10 %.

Lannemezan. Un local jeunes fort utile


Lannemezan. Un local jeunes fort utile animations Ils sont de plus en plus nombreux à venir au local jeunes de Lannemezan./Photo DDM, OAS_AD("Position1");


Si besoin était, le local jeunes de Lannemezan a encore prouvé son utilité tout au long des dernières vacances scolaires. En effet, les jeunes sont de plus en plus nombreux et assidus à le fréquenter. Il est vrai que le programme d'activités est particulièrement intéressant. Ainsi, pendant ces vacances, on pouvait créer un site internet, faire des crêpes, participer à un « day club » (boîte de nuit de jour), travailler sur un projet de voyage à Tondela (au Portugal), se rendre à un concours Wii à Pierrefitte-Nestalas, confectionner un pouf, aller skier à Peyragudes ou s'informer sur la mécanique. Autant dire que les activités proposées sont variées et de qualité. Stéphanie, 14 ans, de Bonrepos, le confirme : « Je viens tous les jours m'amuser au local jeunes. Cela me permet également de rencontrer du monde. C'est vraiment bien ». La directrice, Christine Fourteau, témoigne de l'intérêt des jeunes pour cette structure. « Le local jeunes est un lieu de ressources et d'informations. Il permet aux jeunes de se retrouver, de faire des projets. Nous travaillons aussi sur la prise de conscience de l'autonomie, en leur apprenant à se responsabiliser », explique la responsable qui attache un soin particulier à développer également l'esprit d'équipe et d'entraide. Le local jeunes, c'est aussi pour beaucoup la découverte de la différence, au niveau des origines ethniques et sociales. Christine Fourteau ne cache sa satisfaction devant cette « mixité » réussie, avec des jeunes qui s'impliquent dans les activités choisies par l'équipe pédagogique ou par les jeunes eux-mêmes. Ainsi, pour le voyage à Tondela, une réflexion est menée en commun sur les manifestations à organiser pour financer ce déplacement. Sachez que le local jeunes de Lannemezan est ouvert le jeudi, de 12 heures à 14 heures, pour les lycéens, et le 3e vendredi de chaque mois, de 17 heures à 23 heures, ainsi que le mercredi et le samedi, sur des projets spécifiques. Baby-foot, coin détente, bibliothèque, sont à disposition. Une adhésion est demandée en fonction du lieu d'habitation ou de scolarisation, mais aussi du quotient familial. Son montant varie de 4 à 36,50 €. Autant dire une somme minime compte tenu de tout ce que cette structure peut apporter aux jeunes. Le local jeunes côté pratique Le local jeunes est situé au 33, rue Michelet à Lannemezan. Sa directrice est Christine Fourteau qui est joignable au 05.62.98.55.39 ou au 06.17.36.87.58. Il s'adresse aux jeunes dès 11 ans. Plusieurs activités sont proposées dans des domaines aussi variés que le sport, la culture, l'animation festive, les voyages, les sorties.

Tarbes. L'électronique de puissance vitrine des Hautes-Pyrénées

Tarbes. L'électronique de puissance vitrine des Hautes-Pyrénées parc des expositions OAS_AD("Position1"); Avec plus de sociétés inscrites, la 11e édition de deciElec s'affirme comme un rendez-vous d'affaire et scientifique incontournable pour les Hautes-Pyrénées. ça négocie dur jusqu'à ce soir, au Parc des expositions, à l'occasion de la 11e édition de déciElec, la convention d'affaires et colloque scientifique dédiés à l'électronique de puissance et les systèmes embarqués. Les représentants des quelque 250 entreprises du secteur ont chacun un carnet de rendez-vous bien rempli. Les donneurs d'ordre comme Alstom, Airbus, Astrium, Daher-Socata ou Freescale cherchent de nouveaux partenaires industriels dans l'électronique. Pour ces sociétés partenaires, l'idée est de décrocher de nouveaux contrats ou, en tout cas, d'établir de sérieux contacts qui déboucheront ultérieurement sur du business. Cette convention d'affaires mais aussi la plateforme d'innovation Primes sont « des vitrines », selon le terme du préfet Bidal, de la recherche et développement et des savoir-faire dans le département en matière d'électronique embarquée et de systèmes embarqués avec Alstom, notamment. « Toute cette matière grise doit servir la production et l'emploi », a souligné le représentant de l'état. Michel Pelieu, président du conseil général, dont c'était la première sortie officielle, tout comme François-Xavier Brunet, président de la CCI et vice-président du Grand Tarbes, ont abondé dans ce sens. « Ce sont les entreprises qui créent les emplois. Nous ferons tout pour les soutenir », a souligné Michel Pélieu. De son côté, Bernard Plano, président de MPE, a assuré Claude Miqueu du « soutien massif » de la région à deciElec. Il a notamment rappelé que le secteur, fort de 250 entreprises, employait 20. 000 personnes en Midi-Pyrénées. Michel Pélieu a également donné des assurances de soutien à deciElec. àTarbes, comme l'a rappelé Alain Jullien, Alstom Transport : « Il faut continuer à enrichir le triptyque formation, recherche, industrie ». le chiffre Le chiffre : 3 900 rendez-vous > Affaires. C'est le nombre de rendez-vous d'affaires effectués l'an dernier pour le 10e déciElec. Le nombre de rendez-vous va-t-il dépasser les 4.000 cette année ?

Lannemezan. Ovations pour la môme Chollet


Lannemezan. Ovations pour la môme Chollet spectacle Christelle Chollet a réussi son spectacle à Lannemezan./Photo J.-C. D. OAS_AD("Position1");


C'est en bon connaisseur que le service culturel de Lannemezan accueillait, samedi soir, Christelle Chollet. Une ville de Lannemezan qui n'était pas inconnue pour elle, car elle est tarnaise d'origine. Ciré et casque jaune, short court, bas résille, bottes montantes, Christelle Chollet a réussi à créer un personnage original et unique en son genre. Elle a ébloui les Lannemezanais qui lui ont bien rendu par une « standing ovation » des plus sympathiques à la conclusion de son one-woman-show. Ils étaient un peu plus de 300, à la salle des fêtes, à partager ce feu d'artifice d'une heure et demie de gouaille joyeuse entremêlée d'apartés et de réflexions sociales judicieuses. Par son énergie et aussi un scénario bien ficelé, Christelle Chollet a su entraîner et faire participer le public au spectacle d'humour délirant. N'est-ce pas, MM. Rolex et Festina ! Mais aussi, elle a donné à apprécier sa qualité de chanteuse. Une voix superbe qui n'a rien à envier à quiconque. Toujours en décalage avec son pianiste ou l'événement, elle joue à merveille de cette complicité. Bondissant de l'un à l'autre, elle sait être drôle sans vulgarité et vous saisit aussi par sa voix vibrante et émouvante dans les reprises des « canons » d'Édith Piaf. Elle incarne plus Édith Piaf qu'elle ne l'imite. Ce n'est pas donné à tous les artistes. Un choix de spectacle que les spectateurs unanimes sont prêts à renouveler.

mercredi 6 avril 2011

michel pélieu - « Soyons créatifs »

Le nouveau président du conseil général des Hautes-Pyrénées a un emploi du temps bien rempli. Entre structurer son cabinet, recruter un nouveau directeur général des services, Michel Pélieu a pris toutefois le temps de rencontrer le personnel du conseil général. En quoi est-ce important d'aller à la rencontre des agents du conseil général ? Après une période de turbulences électorales, la vie continue. J'apporte un message d'apaisement et de considération auprès des personnels. J'ai découvert les conditions de travail des agents. Il faudra sans doute aménager de nouveaux locaux. Les effectifs grossissent rapidement compte tenu des transferts de compétence de l'état vers les collectivités. Avez-vous constitué votre cabinet ? Quand il y a un nouveau président, il y a changement de l'équipe qui l'entoure. Le directeur de cabinet a mis fin à son contrat de sa propre initiative. Je ne vais pas faire de chasse aux sorcières. Si des personnes veulent rester, elles pourront occuper de nouvelles fonctions dans la maison mais pas au cabinet. Maryse Carrère et Noël Pereira vont travailler auprès de moi comme chargés de mission, Marie-Laure Pargala sera responsable administrative et technique du cabinet. J'ai lancé le recrutement d'un directeur général des services en charge de la gestion administrative et de la stratégie politique du conseil général. Quels sont vos dossiers prioritaires ? Je travaille sur le partenariat public-privé du contournement routier de Tarbes. C'est un dossier important pour l'agglomération tarbaise et le département. Il y a aussi la traversée de Lourdes. Je veux m'impliquer pleinement dans ce dossier en concertation avec les deux conseillers généraux et le maire de Lourdes. Il faut accélérer les études pour trouver une issue rapide. Parmi les priorités, il y a également l'aménagement de la RD929. Il faut qu'on puisse trouver la solution la mieux adaptée avec l'aval des collectivités concernées pour que le projet puisse voir le jour le plus vite possible. Avec un nouveau barreau de 450 m pour dévier Cadéac ? La traversée de Cadéac est aujourd'hui un enfer. C'est une priorité sur laquelle on va réfléchir rapidement. La solution d'un barreau de 450 m avec un pont a un caractère évolutif. Il permet, dans un second temps, de réfléchir à la déviation d'Ancizan et Guchen. Quid du haut débit ? Il faut poursuivre la desserte du département. Compte tenu de la polémique qui est partie du monde associatif, il nous appartient de prendre en compte leurs sollicitations. Nous allons créer une mission d'information et d'évaluation intergroupes. Elle sera créée lors de la séance du 29 avril (voir en encadré). Elle fera un état des lieux et des propositions. Il s'agit de prendre en compte les préoccupations qui s'expriment sans nous mettre en porte-à-faux vis-à-vis du titulaire du marché. Quelles seront vos marges de manœuvre, notamment financières ? Il nous appartient de faire un état des lieux de la situation financière : dette et recettes réelles doivent être mises en parallèle. La réforme fiscale nous laisse dans l'opacité quant aux recettes à venir. Je suis excessivement préoccupé par cela. Pourrez-vous maintenir toutes les politiques volontaristes du département ? On n'échappera pas aux compétences obligatoires que sont l'aide sociale (la solidarité procure de l'assistance mais doit permettre aussi à chacun de gagner en indépendance), les collèges, les routes… Il faut plus que jamais accompagner le développement local en direction des collectivités. Il y a une nuance : les aides du conseil général doivent générer de la richesse économique, des retours sur investissements en favorisant l'activité et l'emploi. L'argent public étant rare, il doit être géré au mieux. L'heure n'est pas aux grands projets, il va falloir se montrer imaginatif, inventif, créatif. Et s'habituer à faire plus avec moins. Avec quels outils ? Aujourd'hui, les régies ou établissements publics sont des structures lourdes qui manquent de réactivité et ne sont pas toujours adaptées. J'ai beaucoup utilisé les sociétés d'économie mixte dans le Louron. Elles concilient les impératifs économiques et sociaux. Il y a maintenant un nouvel outil : la Société publique locale (SPL) à capital 100 % public. Elle dispose de l'autonomie financière. Cela permet d'avoir une démarche commerciale et entreprenariale. Le pic du Midi et le parc routier, par exemple, pourraient adopter ce statut. Je souhaite imprimer un libéralisme social. On n'évitera pas l'économie de marché. Michel Pélieu, le nouveau président du conseil général, prend ses marques. Entre ambition et réalisme économique, il dresse sa feuille de route. Interview. Le Wimax évoqué le 29 S'agissant du Wimax, Michel Pélieu sait qu'il sera sollicité par des élus en nombre suffisant (au moins 1/5 du conseil général) pour mettre en place une « mission d'information et d'évaluation » (comme pour la Traversée centrale des Pyrénées et l'ours). Le département devra se positionner pour accepter ou pas la création de cette mission. La demande déposée par les conseillers généraux est prise en compte dans un délai maximal de quinze jours ouvrés avant que le président puisse convoquer une séance plénière. Ce délai amène donc à la tenue de la réunion le 29 avril.

Louis Gallois : "EADS continuera de faire rayonner la région"


exclusif

Louis Gallois : "EADS continuera de faire rayonner la région" OAS_AD("Position1");


Louis Gallois, président exécutif d'EADs, était hier soir à Toulouse pour recevoir le Prix du Cercle d'Oc 2010. Pour « La Dépêche du Midi », il aborde l'actualité aéronautique de son groupe et de la région Midi-Pyrénées. Comment recevez-vous le Prix du cercle d'Oc 2010 qui récompense une personnalité qui fait rayonner Midi-Pyrénées en Europe et dans le monde ? Avec une grande fierté. Je sais que je le reçois car je préside aux destinées d'une entreprise qui a une présence forte à Toulouse et dans sa région et qui s'y sent bien. À l'occasion de cette cérémonie j'ai retrouvé beaucoup de gens que je connais et qui partagent les mêmes valeurs que nous. EADS continuera de faire rayonner Midi-Pyrénées car il y a ici un concentré aéronautique et spatial unique au monde. Airbus bien sûr mais le spatial aussi avec Astrium qui est le plus important site européen. Avec un tissu de 900 entreprises et 80 000 emplois, des liens très forts avec l'université, les grandes écoles, les laboratoires, un pôle de compétitivité et bientôt je l'espère un IRT, c'est un vrai microclimat dont bénéficie la région. il est porteur d'avenir. À l'occasion de la semaine de l'industrie, EADS promeut-elle les métiers du secteur ? Je suis très attaché à voir nos jeunes entrer dans l'industrie. C'est pourquoi nous ouvrons nos sites industriels aux jeunes lycéens et étudiants car l'industrie offre les plus beaux métiers du monde. Même si EADS est très bien placé dans la région pour recruter de jeunes talents, il faut la mobilisation de tous pour revaloriser les métiers industriels, les études scientifiques et techniques quel que soit le niveau de formation. Comment voyez-vous l'avenir industriel de Midi-Pyrénées ? L'industrie c'est 85 % de notre balance commerciale mais c'est aussi l'innovation, la recherche et bien sûr l'emploi. Midi-Pyrénées a tout pour réussir car l'industrie de haute technologie s'y sent bien. L'avenir incertain de Latécoère inquiète Toulouse et Midi-Pyrénées. Comment voyez-vous son avenir ? Le plan de charge de Latécoère est reparti et je m'en félicite. Tout comme je constate un redressement des comptes repassés dans le vert grâce au travail des équipes et au redémarrage du secteur aéronautique. Latécoère est un actif industriel et un fournisseur très important pour Airbus c'est pourquoi nous nous intéressons à son sort. Il y a un besoin de réorganisation des aérostructures en France car il y a encore trop d'acteurs. Mais il faut traiter ce sujet tranquillement, et pas sous le sceau de l'urgence. La production de l'A400 M que l'on voit voler dans le ciel toulousain pour ses essais a été lancée. Est-ce une bonne nouvelle pour les pays clients et les fournisseurs ? Nous avons lancé la fabrication voilà un mois. Nous aurons 170 avions à livrer aux pays clients auxquels s'ajouteront les exemplaires vendus à l'exportation. Au final, nous tablons sur 400 à 500 avions à produire. Le Grand Emprunt a choisi les projets toulousains pour le financement de nouvelle plateforme de satellites de télécommunication. Est-ce une bonne nouvelle pour Astrium ? Cela confortera le savoir-faire des équipes toulousaines ; le grand emprunt se révèle être un outil très positif pour permettre à notre industrie de préparer l'avenir et de jouer l'innovation. Comment expliquez-vous le succès commercial du nouvel A320 NEO ? En le lançant, Airbus a eu une attitude de leader. Nous avons pris cette décision car elle positionne très bien l'A320 en offrant un avion plus économe et plus efficace. Nous constaterons cette pertinence au prochain Salon du Bourget. Toulouse produit quatorze A320 par mois et ce rythme sera tenu encore longtemps grâce au succès commercial extraordinaire de ce programme. CV express Louis Gallois, 67 ans, né le 26 janvier 1944 à Montauban, PDG d'EADS > 1972. Diplômé de l'ENA. Entre à la direction du Trésor > 1981. Directeur de cabinet de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Recherche et de la Technologie > 1988. Directeur de cabinet de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense > 1989-1992. PDG de la Snecma > 1992-1996. PDG de l'Aérospatiale > 1996-2006. PDG de la SNCF > 2006. Co-président d'EADS et PDG d'Airbus > 2007. Président d'EADS

Malvy dans la bataille de l'emploi


Malvy dans la bataille de l'emploi midi-pyrénées


Martin Malvy, président de région lance deux vastes plans d'action pour l'économie et l'enseignement supérieur en région./ Photo DDM, Jean-Louis Pradels OAS_AD("Position1");


Le président de Midi-Pyrénées présente aujourd'hui la stratégie d'action en matière économique jusqu'en 2016. Pour la première fois, la Région lance aussi un plan d'action pour l'enseignement supérieur. Pourquoi présenter aujourd'hui une nouvelle version du schéma régional de développement économique ainsi qu'un plan pour l'enseignement supérieur ? Le monde change très vite. Tout est en mouvement et la compétitivité à laquelle font face nos entreprises régionales n'a jamais été aussi acharnée. Nous avons donc décidé de revisiter les politiques mises en place en 2006 dans les domaines du développement économique et de l'enseignement supérieur car derrières ces actions, notre priorité c'est l'emploi ! Quel bilan tirez-vous du premier schéma économique ? Nous avons mené une large concertation avec 2 000 participants dans les huit départements au cours de quarante réunions. Le recul de l'industrie en France doit nous inquiéter. Sa part dans la richesse nationale est passée en dix ans de 22 % à 16 %. Notre région a été, malgré tout, l'une de celles qui a le mieux résisté. Afin de soutenir la création, la modernisation ou les adaptations de nos PME régionales, depuis fin 2007, nous avons signé 845 contrats d'appuis. Au total, ce sont 95 M€ de financements attribués en échange notamment d'un engagement sur les créations d'emplois. Parallèlement nous avons créé en 2007 l'agence régionale d'innovation (MPI) et accompagné la création et transmission de 1 300 entreprises. Nous épaulons également 300 entreprises par an dans leur conquête de marché à l'étranger. Où porterez-vous vos efforts pour la nouvelle période 2011-2016 ? Nous avons travaillé sur les faiblesses de l'économie régionale. Nous avons un très beau tissu de PME-PMi mais nous manquons d'entreprises de taille moyenne. En Allemagne, la taille moyenne d'une PME aéronautique est de 300 salariés en France c'est cinquante ! Nous avons identifié une quarantaine de PME à fort potentiel de croissance sur lesquelles nous investirons pour les aider à grandir. Nous irons aussi plus loin sur la collaboration entre laboratoires et entreprises et nous créerons les outils financiers pour aider les salariés à reprendre leur entreprise quand le chef d'entreprise prend sa retraite. Les aides que vous accorderez seront-elles conditionnées ? Nous avons déjà mis la condition de l'emploi à notre soutien. Désormais, nous demanderons un juste retour des bénéfices de l'entreprise notamment pour l'investissement au détriment des dividendes pour les actionnaires. Pourquoi lancer un plan pour l'enseignement supérieur ? Notre ambition est de démocratiser l'accès et la réussite. Nous créerons une carte globale des formations ainsi qu'un salon des masters à l'image d'info sup. Nous lancerons aussi un Pass Mutuelle. Un plan pour le supérieur Le schéma régional de l'enseignement supérieur et de la recherche (Sreser), aura pour but de favoriser l'accès de tous aux études supérieures. « Ce n'est pas une appropriation par la Région mais une volonté de porter un développement harmonieux avec le Pôle régional d'enseignement supérieur (Pres) » précise Martin Malvy. La Région continuera de soutenir les présences régionales de l'enseignement supérieur car le pourcentage d'étudiants boursiers hors métropole toulousaine est beaucoup plus élevé. « Sans ces implantations à Albi, Rodez, Auch… les familles n'auraient pas les moyens d'envoyer leurs enfants à l'université » ajoute-t-il. Par ailleurs, l'économiste Élie Cohen (photo), donnera une conférence à 17h à l'hôtel de Région sur la nouvelle révolution industrielle


mardi 5 avril 2011

Lancement de la Semaine de l’industrie : 3 000 emplois pour les jeunes en 2011


Lancement de la Semaine de l’industrie : 3 000 emplois pour les jeunes en 2011


La première Semaine de l’industrie en Midi-Pyrénées a démarré ce lundi 4 avril. Jusqu’au 10 avril, plus de 80 événements sont programmés dans toute la région. L’objectif : donner une image moderne des métiers de l’industrie et encourager les jeunes à s’y former. L’entreprise Sotip, à Labège, est spécialisée dans l’assemblage d’éléments de tôlerie, essentiellement dans l’aéronautique. C’est cette société qu’avait choisi la Préfecture pour lancer la Semaine de l’industrie, lundi matin. D‘entrée, le mot d‘ordre est clair. « Il faut raffermir notre tissu industriel et retrouver un engouement autour de l’industrie de la Région », lance Bernard Plano, président de l’agence de développement Midi-Pyrénées Expansion. Avec la Semaine de l‘industrie, les acteurs locaux ont jusqu’au 10 avril pour redorer le blason d’un secteur en perte de vitesse. Actuellement, un salarié sur cinq de la Région travaille dans les métiers de l‘industrie, et si l’aéronautique permet de dresser un bilan moins mauvais que dans certaines régions, certains domaines (la chimie, la construction automobile…) sont peu présents par rapport au niveau national. « Les gens ont une image péjorative des métiers de l‘industrie, explique Dominique Bur, préfet de la région Midi-Pyrénées. Il faut expliquer au grand public que l’industrie est aujourd’hui un mélange de savoir-faire manuel et de maîtrise de haute technologie. » A travers plus de 80 événements, dont une vingtaine en Haute-Garonne, la Région souhaite donc améliorer l’image de son activité industrielle auprès du public, mais surtout des jeunes. L’Union des métiers de l’industrie en Midi-Pyrénées (UIMM) organise un village découverte en plein cœur de Toulouse, place du Capitole. L’occasion de découvrir, du jeudi 7 au samedi 9 avril, des ateliers, des films et des animations autour des formations industrielles. Autre opération séduction, vendredi 8, sur le site d‘Entiore, à Balma. La Chambre de commerce et d’industrie organise pour les 15-25 ans la Nuit de l’industrie. Au programme, des échanges et des thèmes de discussion : « Quelles possibilités de carrière pour les jeunes ? », « Les opportunités de développement du secteur »... Au sein des écoles et des universités, des animations ont aussi lieu. A Albi, par exemple, l'École des Mines propose une conférence mercredi 6 avril sur les technologies clés avec Patrick Haouat, associé gérant du cabinet Erdyn Consultants. « Ces initiatives se placent dans la lignée de ce que nous faisons tout au long de l’année pour les collégiens et les lycéens. Il faut leur donner envie de s’engager dans les métiers de l’industrie », explique Olivier Dugrip, le recteur de l’Académie de Toulouse. Et pour leur présenter l’intérêt de ces métiers, une cinquantaine d’entreprises a programmé une journée portes ouvertes tout au long de la semaine. Avec l’espoir d’attirer les jeunes en leur proposant des formations en alternance. 18 000 existent déjà. La Région aimerait franchir la barre des 20 000. Et pour mobiliser les jeunes, les acteurs régionaux comptent aussi sur l’évolution du marché du travail. « Une quinzaine d’entreprises de la Région va créer 3 000 emplois dans l’industrie en 2011 », annonce Jean Luminet, le président de l’UIMM. 1 000 seraient ensuite crées en 2012, puis près de 800 en 2013. Victor Matet En photo : Alain Di Crescenzo, président de la CCI de Toulouse, Thierry Camerin, directeur général de Sotip, Dominique Bur, préfet de la région Midi-pyrénées, Jean Luminet, président de l'UIMM, Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse et Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion. (© Rémi Benoit)

lundi 4 avril 2011

Aucun. Marc Léo met en avant sa disponibilité


Marc Léo estime que l'élection va se jouer sur son bilan./Photo Joël Boyé.


Marc Léo (PRG) a son avis sur la candidature de Viviane Artigalas (officiellement sans étiquette) sur le canton d'Aucun dont il est le conseiller général depuis 7 ans. Mais, habile, il préfère citer celle qui a poussé Viviane Artigalas à se présenter contre lui. « Josette Durrieu a fustigé les candidatures masquées. En effet, je pense qu'il n'est pas normal, pas loyal, de laisser nos concitoyens dans le doute sur les alliances passées ». Une manière de dire que l'accord entre le PS et le PRG n'est pas respecté en val d'Azun. Officiellement, Marc Léo possède la double investiture PS-PRG. Mais le PS lui met dans les pattes Viviane Artigalas en prévision du troisième tour des cantonales : l'élection à la présidence. La manœuvre a été planifiée depuis les régionales. Où, entre les deux tours, on a procédé à une fusion « bidouillée » des listes de gauche. On a mis en position « éligible un Vert au lieu de la tête de liste des écologistes, pour que Viviane Artigalas se retrouve en position éligible au détriment du méritant Francis Esquerré. Viviane Artigalas a été élue au conseil régional sur la liste de Bernard Plano. « Je l'ai soutenue », indique Marc Léo. Et d'ajouter : « Elle n'a jamais fait aucune objection, n'a jamais émis aucun avis négatif sur mon action tant au conseil général qu'à la communauté de communes du val d'Azun ». Marc Léo estime que l'élection va se jouer tout d'abord sur « son bilan… Près de 6M€ ont été investis sur le val d'Azun dans deux secteurs majeurs : l'agriculture et le tourisme ». Outre la prime au sortant, sa fonction de président de la communauté de communes du Val d'Azun, Marc Léo met en avant sa « disponibilité ». Et il s'interroge sur celle de sa concurrente : « Conseillère régionale, conseillère générale et toujours en activité professionnelle, aura-t-elle la disponibilité suffisante pour mener ces tâches avec la plus grande efficience ? «. -------------------------------------------------------------------------------- Le tourisme valorisé Dans son bilan, Marc Léo évoque le développement touristique du val d'Azun. « Nous avons aujourd'hui le deuxième site nordique des Pyrénées. Cet espace a été modernisé et l'offre d'équipements diversifiée : tapis roulant, tyrolienne, création de bâtiments de service et d'accueil. Dans le cadre du fonds départemental de tourisme, les aides aux privés dans des structures d'hébergements ont été conséquentes ».

Tarbes. Martin Malvy salue l'action du conseil général


De gauche à droite, Jean-Pierre Dubarry, candidat (PS) sur Tarbes 1 ; Martin Malvy, président du conseil régional ; Jean-Claude Palmade, candidat (PS) sur Tarbes 5 ; Josette Durrieu, présidente du conseil général ; Pierre Forgues, député PS ; Bernard Plano


Dans la perspective des élections cantonales, le Parti socialiste s'est réuni, jeudi, autour des candidats de Tarbes 5 et de Tarbes 1, Jean-Claude Palmade et Jean-Pierre Dubarry. « Martin Malvy nous fait le plaisir de participer à cette rencontre », a déclaré Alain Piaser, premier secrétaire fédéral, avant de laisser la parole aux deux sortants. Le premier souligne, pour la prochaine période, des projets intéressants pour les Tarbais, ajoutant que le soutien du président du conseil régional « est pour nous un atout de poids ». Quant au second, il « souhaite que tout le monde s'accroche pour conforter cette majorité au conseil général ». De son côté, Martin Malvy a voulu « saluer l'action que mène le conseil général sous la direction de Josette Durrieu », considérant que son contenu est « exemplaire. » « La vie de nos concitoyens dépend de l'action que mènent les collectivités territoriales, rappelle-t-il. Que ce soit de la petite enfance aux maisons de retraite. » Il évoque une région très présente sur le territoire : « Sur la période actuelle, nous avons décidé de consacrer au Grand Tarbes 11M € en dehors des lycées… ». Il en vient à parler de la situation de la France, qu'il juge « extrêmement difficile. Nicolas Sarkozy l'y a conduit au-delà des conséquences de la crise. Il y a un véritable enjeu politique dans cette élection qui intervient un peu plus d'un an avant la présidentielle ». À son tour, Pierre Forgues, député, parle d'une « réalité politique inacceptable pour une grande majorité de Français ». Il est relayé par Bernard Plano, conseiller régional, président de Midi-Pyrénées Expansion, qui exhorte : « Il faut gagner pour marquer une défiance par rapport au pouvoir actuel ». Enfin, Josette Durrieu a vivement remercié Martin Malvy pour « son soutien précieux ».

Arreau. Valoriser l'économie du territoire


Bernard Plano en visite à Arreau./Photo Gérard Latour.


Bernard Plano, maire de Lannemezan, conseiller régional et président de Midi-Pyrénées Expansion, est venu sur la commune d'Arreau dans le cadre de la valorisation économique du territoire. Cette agence de développement a été créée et financée par la région Midi-Pyrénées pour jouer un rôle essentiel d'accompagnement de la politique économique régionale. Elle offre aux entreprises, souhaitant s'implanter ou se développer en Midi-Pyrénées, un accompagnement personnalisé avec des informations sur les ressources humaines, le tissu industriel, la sélection de bâtiments et de terrains disponibles, le montage des dossiers d'aides financières, la mise en relation avec des partenaires potentiels et le soutien au développement international. Midi-Pyrénées Expansion conseille aussi les collectivités à définir et à élaborer leurs projets de développement économique territoriaux avec la création et l'extension de zones d'activités, d'immobilier d'entreprises à travers les projets d'hôtels d'entreprises ou de pépinières, etc. Bernard Plano, avec son directeur adjoint Philippe Peybernes, Jean-Michel Carrot, maire d'Azet ; Pierre Lafont et Juliette Balthazar ont visité la toute nouvelle entreprise d'Emilie Dechavanne, Sculptéo (création d'objet en 3 dimensions), Pierre et Bois (maçonnerie et charpente), Brunet (transports) et, sur la zone artisanale, l'entreprise d'assainissement Cuba, le charpentier Fortier et l'ébéniste Pére-Pérez. L'agence Midi-Pyrénées Expansion prospecte, en France et à l'étranger, des entreprises susceptibles de s'implanter en Midi-Pyrénées et les suit dans la concrétisation de leur projet, structure et anime des filières régionales. L'agence soutient les réseaux d'entreprises et relais opérationnel des pôles de compétitivité, conseille et accompagne les collectivités pour leur développement économique. Gérard Latour

Lannemezan. Quand crèche rime avec « bio » et gastronomie


Thomas Lechable, ici avec ses collaborateurs, dans la salle du Plaisir des papilles./ Photo Alain Maillé


Thomas Lechable est cuisinier pâtissier. Il a ouvert un restaurant à Lannemezan, dans lequel il élabore et fournit aussi les repas pour les enfants de la crèche La Marelle Le concept du restaurant Plaisirs pour les papilles », qui vient d'ouvrir ses portes au 599 de la rue des Cités à Lannemezan, est assez original. Thomas Lechable, le propriétaire des lieux, s'en explique : « Par relation, alors que je travaillais comme cuisinier pâtissier dans une clinique toulousaine, j'ai fait connaissance avec Françoise Castan, la patronne de la crèche d'entreprise La Marelle, qui a ouvert ses portes rue des Cités à Lannemezan. Elle cherchait, mais ne trouvait pas, un traiteur local pour élaborer et confectionner les menus des enfants résidents de La Marelle. Avec une particularité : que tous les produits utilisés aient le label « bio ». L'idée est partie de là. Françoise Castan a mis à ma disposition une partie du bâtiment de la crèche pour m'installer. Mais après tout, me suis-je dis : pourquoi ne pas créer, en parallèle, un restaurant gastronomique cette fois ? D'autant que les locaux alloués par La Marelle le permettaient en terme de distribution et de superficie. Aujourd'hui, c'est fait, depuis 15 jours, j'ai ouvert mon restaurant Au Plaisir des papilles. À mes clients « gastronomiques », je propose une cuisine traditionnelle, à la carte ou au menu, avec des produits simples, pour mettre le goût en exergue : comme magret, confits, plats du pays, etc., mais aussi un menu diététique. Avec toutefois une spécialité de tarte alsacienne, la Flammekuche, que je décline sous plusieurs saveurs. Le restaurant est ouvert midi et soir, du lundi au samedi. -------------------------------------------------------------------------------- repères Le chiffre : 40 Enfants > Capacité maximale. De 10 semaines à 3 ans en accueil régulier ; à 6 ans en accueil occasionnel. -------------------------------------------------------------------------------- Des repas « bio » pour les enfants Pour l'alimentation des enfants, à ce jour, déjà un e quinzaine, le cahier des charges de la crèche La Marelle impose que tous les produits utilisés pour la confection de repas bénéficient du label « bio. » Nous fournissons le petit-déjeuner, le repas de midi et une collation pour l'après-midi, indique Thomas Lechable. Nous privilégions les textures lisses, les légumes, les viandes blanches, hachées ou mixées. Le petit-déjeuner est composé de jus de fruits fraîchement pressés.

Lannemezan. Ils étaient 70 à marcher pour le cœur


Lannemezan. Ils étaient 70 à marcher pour le cœur parcours du cœur

Un groupe de participants à la journée du cœur au parc de loisirs de la Demi-Lune./Photo Alain Maillé.

À l'initiative de Pascal Bacqué, dont le père, aujourd'hui disparu, bénéficia d'une greffe totale du cœur, hier matin, au parc de loisirs de la Demi-Lune, ils étaient 70 à arpenter les 2 parcours du cœur, tracés autour du lac, dans le cadre de la Journée nationale du Cœur. Un kilomètre ou 3,5 km pour les plus courageux et les plus en forme. A l'issue, une collation était servie à tous les participants. À noter la présence de Jean-Claude Fleury, cardiologue tarbais, et de Bernadette Pouyaban, du club Cœur et Santé de Tarbes, affilié à la Fédération nationale de cardiologie. Parmi les animations proposées, une initiation, plutôt une démystification pour le grand public, à l'utilisation d'un défibrillateur cardiaque, par Pascal Fourcade, de la ville de Lannemezan, venu en bénévole. Possibilité était donnée aussi i, grâce à la Croix-Rouge et aux sapeurs-pompiers de Lannemezan, de faire prendre sa tension artérielle, avant ou après l'effort. À noter aussi la présence de Jeanine Gréco, venue parler du manque de donneurs de sang, mais aussi de plasma et de plaquettes.

Lannemezan. Les Médaillés militaires ont honoré leurs pairs disparus


Lannemezan. Les Médaillés militaires ont honoré leurs pairs disparus

souvenir

Douze porte-drapeaux et un dépôt de gerbe. Lors de la dernière assemblée générale qui l'a porté à la présidence de la 846e section des Médaillés militaires de Lannemezan, Daniel Héloire, le président, avait regretté que, dans le même temps, un hommage ne soit pas rendu aux titulaires décédés de la Médaille militaire. L'oubli a été réparé, hier, aux monuments aux morts de la place de la République. Au programme : dépôt de gerbe devant 12 porte-drapeaux, des présidents des sections des Médaillés militaires du département et de Saint-Gaudens, des anciens combattants et représentants du Souvenir français et des autorités civiles et militaires. A l'issue, un vin d'honneur offert par la municipalité a été servi à la mairie. Puis 75 convives se sont retrouvés autour de la table de l'hôtel des Pyrénées.

La presse et le Loto chez Marie-France Ruffat


La presse et le Loto chez Marie-France Ruffat Depuis quinze jours, Marie-France Ruffat, propriétaire du bureau de tabac de la rue Gambetta, distribue la presse quotidienne régionale, et nationale, revues et magazines, tout en poursuivant son activité de tabac, cadeaux, bijouterie fantaisie. Les joueurs de Loto, d'Euro Million, de Parions Sports, pourront valider leur billet rue Gambetta et s'adonner aux jeux de grattage. « La Dépêche du Midi », « La Nouvelle République » et « Midi Olympique » sont bien sûr présents dans les rayons.

Lannemezan. Sauvetage pour des milliers de truites


Lannemezan. Sauvetage pour des milliers de truites pêche Une belle truite sauvée lors d'une pêche électrique sur les rivières du Plateau./Photo DR. Depuis le 22 mars, pour cause d'importants travaux, notamment au niveau de l'usine Arkema, le canal de la Neste est coupé. Grâce à la compréhension de la Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG), un débit minimal d'eau a été maintenu. Il faut savoir que le canal, qui prend son eau dans la Neste, à Sarrancolin, alimente les têtes des rivières du Plateau, telles les Baïses, la Save, le Gers, la Baïsolle, la Galavette. Sa coupure totale, un temps envisagée, aurait créé des dégâts irréparables sur la faune et sur l'écosystème, et par conséquent sur des canaux tels celui du Montlaur, de la Louge, de la Gimone et quelques autres rigoles. Avec obligation pour les pêcheurs du Plateau de mettre en œuvre des pêches électriques de sauvetage sur 170 km de rivière et sur une partie du canal de la Neste. Une tâche titanesque, avoue Denis Lacroix, de l'Association agréée pour la protection du milieu aquatique (AAPPMA) de Lannemezan. Mais, se félicite-il : « Grâce à la CACG, qui a accepté l'idée du maintien d'un débit minimal d'eau par l'installation d'un by-pass, seuls 60 km ont dû être pêchés, sur une période de 10 jours, avec le concours des AAPPMA des Nestes et de la fédération de pêche du 65. Bonne qualité de l'eau Résultat : 2.000 truites de 18 à 50 cm ont été sauvées ainsi que plus de 13.000 truitelles qui ont été relâchées pour partie, en aval des têtes de rivière, et pour les plus grosses dans la Neste ». Somme toute, avoue Pierre Martrès, des Pêcheurs du Plateau : « Ces pêches de sauvetage nous ont permis d'établir un bilan de nos rivières et leur écosystème. La présence des truitelles de l'année atteste d'une bonne reproduction naturelle. La découverte de nombreuses petites crevettes d'eau douce et d'éphémères sont les marqueurs d'une bonne qualité de l'eau de nos rivières. À cet égard, cela est très satisfaisant. Mais il faut rester vigilant. Le milieu aquatique reste fragile, surtout face à la pollution issue des activités de l'homme ». A. Maillé

Charly Polhen s'en est allé


Charly Polhen s'en est allé Charles Polhen nous a quittés, lundi 7 mars, à l'âge de 79 ans. Ses amis du Parti socialiste lui rendent hommage : « Charly, nous te remercions du fond du cœur pour ce que tu as amené durant toutes ces années au sein de notre parti. Par ta disponibilité, ta présence lors des moments forts où les décisions doivent être pesées, débattues, mais aussi et surtout ta faculté à nous faire nous interroger pour mieux avancer, être plus pertinents, plus justes. Lorsque tu n'étais pas là, nous nous demandions « Que va dire Charly « ? Charly, tu as aussi été l'instit de 1962 à 1986.Au CEG, puis à Las Moulias. Nous n'oublions pas non plus que tu as aussi été l'entraîneur de la section volley de l'Amicale laïque avec, tout le monde s'en souvient, la montée en nationale en 1978, de nombreux titres de champion de France dont un en 1993, à Tarbes, avec, dans l'équipe, tes 3 filles, Valérie, Carole et Véronique. Tes 3 filles qui ont su faire une si belle équipe familiale dont tes 6 petits-enfants sont le fleuron. Nous, tes amis et tes copains du PS, nous nous souviendrons toujours de toi. Nous sommes certains que lors de nos prochaines réunions, échéances électorales ou plus simplement lors de nos discussions au café du coin, tu seras parmi nous. Et si jamais tu n'es pas là, nous nous demanderons toujours : « Mais qu'est-ce qu'aurait dit Charly ? ».

réunion d'information sur les métiers du transport


Anthony Mercier, que le Gipe de Saint-Lary, dont la responsable est Nathalie Palacin (notre photo), a aidé dans ses démarches./Photo DDM.


Jeudi, à 17 h 30, à la salle de conférence de la mairie de Saint-Lary-Soulan, aura lieu une réunion d'information sur les métiers du transport organisée par le Gipe (Guichet initiative, pluriactivité, emploi). « L'objectif de cette action, cofinancée par le Fonds social européen, est de présenter les différents métiers du transport, les opportunités d'emploi dans le secteur », indique Nathalie Palacin, la responsable du Gipe de Saint-Lary, qui ajoute que « cela peut permettre à certaines personnes de se reconvertir ou bien encore à des saisonniers de pouvoir évoluer sur leur poste d'hiver ou compléter leur parcours professionnel sur l'été et les intersaisons ». Cette réunion est ouverte à tous les publics. L'AFT IFTIM de Toulouse, un organisme de formation reconnu par les professionnels du transport, animera la réunion. Des chefs d'entreprise apporteront leurs connaissances de la profession et de ses débouchés. Cette manifestation a été mise en place grâce à un partenariat entre le Gipe de Saint-Lary et la Maison commune emploi-formation (MCEF) de Bagnères-de-Bigorre.

Des travaux au ruisseau le Lavet

Des travaux au ruisseau le Lavet inondations Le 22 avril 2010, un orage dont la puissance décennale a été vérifiée par Météo France a provoqué une crue exceptionnelle du ruisseau le Lavet, qui a débordé et inondé le rez-de-chaussée de l'hôtel d'entreprises de Saint-Laurent-de-Neste mais également, en amont, les magasins Recurt et Dépannage de la Neste. La puissance de cette inondation a été telle que ce micro-espace a été reconnu comme relevant d'une catastrophe naturelle par arrêté interministériel en date du 25 juin 2010. En conséquence, tous les travaux de restructuration de l'hôtel d'entreprises sont pris en charge par les assurances. De gros travaux hydrauliques ont été engagés sur le Lavet, entre la RD 817 et le reste de la zone PPI. Ces travaux se traduisent par l'élargissement, l'approfondissement et le busage de ce ruisseau, ainsi que l'élargissement du pont, en accord avec la Mission interservices de l'eau (Mise). Le coût global est d'environ 40.000 € HT. Pour éviter de nouvelles inondations sur la rive opposée (coté magasin Recurt), des travaux sont engagés par le conseil général pour augmenter le calibrage du ponceau.