mardi 2 août 2011

MPE - Soutenir et diversifier l'économie du Bassin



MPE prend le pouls du territoire



L'essor de la ville : la période 1945-1968



L'essor de la ville : la période 1945-1968
histoire
Marie-Claire Thuron a écrit un livre sur Lannemezan intitulé «Lannemezan, ville d'accueil 1930-1990». /Photo C.S.
Partager

OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

Marie-Claire Thuron retrace l'histoire de la ville de Lannemezan. Aujourd'hui, la période « glorieuse », 1945-1968, l'époque où le docteur Paul Baratgin est maire.
Marie-Claire Thuron a écrit un livre sur Lannemezan intitulé « Lannemezan, ville d'accueil 1930-1990 » où elle décrit l'arrivée des populations étrangères liée aux événements historiques dans les pays voisins, mais aussi à l'évolution économique de la ville.
« Depuis 1939, beaucoup de chantiers se sont ouverts et développés sur Lannemezan dans l'industrie avec l'extension de la SPA (Société des produits azotés), devenue Arkema ; l'implantation de l'électrochimie devenue Pechiney puis Alcan. Il y a eu aussi le grand chantier de la construction de l'hôpital psychiatrique, celui de la caserne de gardes mobiles (CRS), la nouvelle gendarmerie et l'arsenal devenu par la suite le Centre mobilisateur numéro 10 (CM10) », précise Marie-Claire Thuron.
« Conséquence également, d'importants travaux publics ont été menés comme la construction de la rue du Tir-Prolongée, des réseaux d'égout et d'eau. Aussi, un fort appel à la main-d'œuvre a fait de Lannemezan une ville attractive pour les populations étrangères » se remémore cette passionnée d'histoire. Ce fut aussi la période de la création des groupes scolaires, des lotissements, des résidences, des équipements sportifs et culturels.
Bref, c'était l'essor, l'embellie de Lannemezan avec, notamment, un fort accroissement de la population. Un rayonnement régional, voire davantage.
repères
Le chiffre : 675
etrangers > En 1968. Lannemezan dénombrait 675 étrangers dans sa population.
L'évolution de la population
En 1954, Lannemezan comptait 5.308 habitants, en 1968 : 8.673 et en 1990 : 6.703. Autant dire que la période d'après-guerre a vu une augmentation significative de la population avec, en particulier, l'arrivée d'Espagnols, d'Italiens et de Portugais sur le Plateau.
« Beaucoup de ces étrangers ont participé au développement économique de la ville en créant, notamment, leur propre entreprise dans le bâtiment et le commerce », explique Marie-Claire Thuron.

Lannemezan. Le « Rififi à l'Élysée » a beaucoup plu



Lannemezan. Le « Rififi à l'Élysée » a beaucoup plu
spectacle
Un spectacle où le monde politique n'est pas ménagé./Photo J.-C.D.
Partager

OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

Beau succès, vendredi soir, pour le spectacle « Rififi à l'Élysée », de Ludovic Givron, proposé par le service culturel de Lannemezan. La concierge de ce haut lieu de la République, Josette Jansen, a été à la hauteur de sa réputation de médisante. Elle dit ce que l'on sait, mais surtout ce que l'on ne devrait pas savoir… Le public nombreux a apprécié ce large balayage du monde politique. Ludovic Givron a démontré son vrai talent de caricaturiste. Un petit avis critique cependant. Il ne faut point trop jouer sur le stéréotype du physique et des étiquettes collées sur les personnages véhiculés par le « net ». Saluons toutefois la performance de Ludovic Givron pour plus d'une heure de show mené à un bon train.

Lannemezan. Crèche La Marelle : le PCF soutient le personnel

Lannemezan. Crèche La Marelle : le PCF soutient le personnel
communiqué
OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

De J.-C. de Vita, pour le PCF, nous recevons pour insertion : « Le personnel est en grève mais on accueille les enfants….
Comment est-ce possible ? Qui sont ces « on » qui se permettent d'accueillir, depuis mardi 26 juillet, des « bouts de choux » de 3 mois à 3 ans ? Ces « on » qui remplacent sans état d'âme du personnel formé, compétent et consciencieux ?. Ce personnel a assisté, ce matin mercredi 27 juillet, aux pleurs d'enfants déboussolés par des nouveaux visages d'adultes non formés, dépassés et impatients.
Nous devons bien comprendre que les salariés sont en grève pour faire respecter leur dignité et leurs droits bafoués par la direction de la crèche d'entreprise La Marelle de Lannemezan.
Ils luttent aussi pour un accueil digne, une sécurité garantie pour les enfants, avec du matériel suffisant et des locaux mieux isolés contre la chaleur, notamment.
Les parents ont bien compris tous ces problèmes, ils soutiennent cette action.
Les communistes de la section de Lannemezan, des Nestes et de la Barousse soutiennent les salariés grévistes sans réserve.
Ils demandent à la direction de la crèche d'ouvrir très vite des négociations avec les salariés pour que les enfants présents puissent être accueillis décemment et en toute sécurité par leurs encadrants habituels, qui les aiment et les connaissent. Ils demandent aussi que les professionnelles salariées dans cet établissement voient les engagements salariaux tenus.
L'inspection du travail et la protection maternelle infantile doivent jouer leur rôle et accélérer le déblocage de la situation.
Est-ce trop demander l'exigence d'humanité pour les bébés et du respect pour les adultes ?»

Les minimes de l'Entente à Marcoussis



Les minimes de l'Entente à Marcoussis
résultats
Au centre de Marcoussis avec Émile N'Tamack./ Photo DR.
Partager

OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

Les minimes de l'école de rugby de l'Entente Lannemezan/Capvern/Castelnau-Magnoac ont fini la saison en boulet de canon, le 4 juin dernier, au Centre nationale du rugby à Marcoussis, en présence d'Émile N'Tamack, entraîneur des lignes arrière de l'équipe de France. Les jeunes Antoine Dupont, Mathieu Berbizier, Gautier Enfedaque et Hugo Verdu, coachés par Jean-Luc Galès, ont terminé à la seconde place de l'Orange rugby challenge, après s'être qualifiés en comité Armagnac-Bigorre. Au terme de la plus grande compétition minimes de France, perdue d'un cheveu, nos quatre champions en herbe se sont consolés en assistant à la finale du Top 14.Puis, leur équipe, lors du voyage de fin d'année, a remporté pour la seconde année consécutive le tournoi de Port-la-Nouvelle. Ils ont ramené à Lannemezan un bouclier qu'ils remettront en jeu la saison prochaine. Les lutins (moins de 7 ans) ont, eux, profité d'une journée pour aller visiter le zoo d'Asson, dans les Pyrénées-Atlantiques, près de Lourdes, où ils ont pu découvrir plus de 500 animaux issus de contrées lointaines d'Asie, d'Amérique du Sud, d'Afrique tropicale et d'Australie.

Lannemezan. Le château prépare une soirée médiévale



Lannemezan. Le château prépare une soirée médiévale
Le moine a fort à faire avec ses sorcières (les gueux d'Orieux)./ Photo DR.
Partager

OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

L'association Escola Gaston-Fébus a choisi de faire un break sur sa grande fête médiévale du week-end de début août. Elle organise toutefois, le samedi 6 août, une grande soirée agrémentée d'un spectacle pyrotechnique éblouissant comme point d'orgue pour marquer la saison estivale. Pour Jean-François Abadie conservateur du Château : « Ce changement est une petite conséquence du trop grand succès de la fête de l'année dernière. La structure du monument nous oblige à réfléchir sur une nouvelle organisation pour accueillir en toute sécurité des visiteurs en grand nombre. Donc, cet été, on tente cette formule de soirée médiévale plus modeste, nous confie-t-il ».
À un rythme de croisière déjà soutenu en semaine, le château propose davantage de spectacles et des nouveautés chaque dimanche et fête : récitals de musique Renaissance ou traditionnelle et occitane, des chants, des animations, des jongleries, des jeux de cour, des reconstitutions de vie du Moyen Âge, des combats, de nombreuses scènes théâtrales… En ce qui concerne ce début de saison, la fréquentation est florissante, le nombre de visiteurs connaît toujours une courbe ascendante, plusieurs centaines par jour.
Une autre satisfaction pour J.-F. Abadie : les travaux de restauration et les soins portés à l'environnement du château, notamment l'aménagement des trois parkings et de l'aire pique-nique sont très appréciés et apportent beaucoup aux visiteurs. Une nouveauté encore. Jean-Claude Du Pont
repères
Le chiffre : 500
Visiteurs>En moyenne. Tous les dimanches au château.
Nouveauté et programme
Le périmètre de la basse-cour s'agrandit de l'espace en contrebas, derrière les balustres de la cour extérieure. Bien débroussaillé, il s'enrichit maintenant d'un premier jardin en attendant les suivants. Le samedi 6 août, à partir de 21 heures, Barre Jadis, musique et chants renaissance ; théâtre avec la troupe de l'Escolà Gaston-Fébus et final avec le spectacle pyrotechnique des Saltimbanques de Vulcain. Tarif : 8 € ; enfants : 4€.

Lannemezan. La Naïade donne envie de chanter et de danser



Lannemezan. La Naïade donne envie de chanter et de danser
musique
Lannemezan. La Naïade donne envie de chanter et de danser
Partager

OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

Jimmy, l'accordéoniste, a voulu le premier franchir le pas. Sur internet, il rencontre Stéphane, le guitariste. Il manquait plus que la voix. Et Audrey arriva.
Le groupe lannemezanais La Naïade est né voici sept ans. « Autour de la passion de la musique, nous sommes réunis par la même envie : faire passer à notre public une soirée qui lui aura donné l'irrésistible besoin de chanter et danser avec nous. Nous mettons toute notre énergie dans l'interprétation des standards de la chanson française, d'hier et de demain, que nous revisitons sur des rythmes enjoués », indique Audrey, la chanteuse de La Naïade.
Avec Jimmy, l'accordéoniste, et Stéphane, le guitariste, les trois de La Naïade, forts d'un récital populaire, entraînant et enjoué, poursuivent sur le chemin du succès.
Petit à petit, la réputation du groupe dépasse les frontières du département. Pas moins de 15 concerts prévus au mois d'août et une soixantaine de représentations annuelles dont certaines dans les départements voisins, jusque dans l'Aude ou les Landes. .
« Outre des reprises de Mano Negra, Les VRP, Kétanou, Brel, Aznavour, Piaf, Brassens, etc., depuis deux ans, Audrey, Jimmy et Stéphane, du stade d'interprète, accèdent au rang de compositeurs-interprètes. Avec, en 2009, la sortie d'« Un Temps d'égarement », leur premier CD, mêlant leurs compositions et des reprises. Succès, puisqu'en peu de temps, les 1.000 premiers exemplaires ont été écoulés. En projet, peut-être, l'arrivée d'un autre guitariste. Envie de danser, de chanter, de fredonner ; bref, de passer un bon moment sur des airs connus ou nouveaux. Suivez le guide, La Naïade…
Site internet : www.lanaiade
repères
Le chiffre : 15
Dates. > Au mois d'août. Saint-Lary-Soulan, Bagnères-de-Bigorre, Lectoure, Roquelaure, Sarp…
L'ami de sa sœur
En 2003, Jimmy recherche des personnes qui partagent la même envie et passe une annonce sur le Web. Stéphane, dans le même état d'esprit, lui répond qu'il a envie de rejouer dans une formation musicale. S'en suivirent un travail acharné, des répétitions et la recherche d'une chanteuse. Après plusieurs tentatives infructueuses, la date du premier concert approchant, Jimmy propose une dernière option. « L'amie de sa sœur ». « Non, c'est pas vrai, elle chante elle. » Audrey arriva. La Naïade aussi.

Decazeville. Soutenir et diversifier l'économie du Bassin




Decazeville. Soutenir et diversifier l'économie du Bassin
entreprises
Bernard Plano a visité l'entreprise SOPAVE a Viviez en compagnie des élus locaux./Photo DDM
Partager

OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion, l'agence régionale de développement économique créée par le conseil régional, était hier en visite sur le bassin. Il a rencontré les élus de la communauté de communes Decazeville - Aubin sur le site de la pépinière d'entreprises Chrysalis à Decazeville. L'après-midi, ils ont visité l'entreprise SOPAVE à Viviez. « Le conseil régional souhaite favoriser un développement équilibré des territoires » a expliqué Bernard Plano. Il a insisté sur la nécessité de soutenir le développement des entreprises, que ce soit dans les filières traditionnelles ou dans de nouveaux secteurs industriels auxquelles les sociétés locales pourront adhérer.
Nouvelles filières industrielles
« L'éco-industrie » est un exemple de nouvelle activité qui peut concerner des entreprises locales comme la SNAM ou la SOPAVE. « Dans notre région, nous savons bien qu'il faut se méfier de la mono industrie » a poursuivi Jean-Pierre Ladrech, le vice-président de la communauté de communes en charge du développement économique. « Plusieurs entreprises du secteur ont des projets de développement plus ou moins importants », a continué Jean-Pierre Ladrech avant d'évoquer les dossiers en gestation : un centre de formation dans le domaine médical, le télétravail ou les centres d'appel.
« Dans le bassin, nous avons les hommes et la culture industrielle, c'est déjà beaucoup » a conclu Jean-Pierre Ladrech.
« Ce qu'il faut ensuite, c'est créer de l'attractivité et bâtir des plans stratégiques pour le développement des territoires, et pour cela le soutien du conseil régional reste indispensable. »
Le bassin Decazeville - Aubin
Vers le milieu du XIXe siècle, le Bassin était l'un des premiers centres sidérurgiques de France. Cette activité mono industrielle a décliné dans les années 1960 avec la fermeture des mines de fond.
La communauté de communes Decazeville - Aubin (Aubin, Cransac, Decazeville, Firmi et Viviez) a été créée en 1998. Une de ses principales missions concerne le développement économique : en partenariat avec le conseil général de l'Aveyron et Midi-Pyrénées Expansion, la communauté de communes accompagne le développement des sociétés locales. 565 entreprises sont recensées sur le territoire dans les secteurs de l'industrie, de l'artisanat ou du commerce. Le traitement des métaux, le bâtiment et les travaux publics, l'automobile et l'aéronautique sont les principales composantes industrielles du territoire.

Lannemezan. Francas : un diagnostic pour l'enfance jeunesse



Lannemezan. Francas : un diagnostic pour l'enfance jeunesse
éducation
Lors de la remise du diagnostic au maire, B. Plano, par les membres des Francas./Photo A. Maillé.
Partager

OAS_AD("Position1");cachePubVide("oasPosition1");

Afin de mettre en œuvre sa politique d'enfance jeunesse pour les années à venir, la ville avait besoin de réaliser un diagnostic, d'établir un état des lieux.
Dernièrement, Valérie Dridi, présidente des Francas 65 ; Christine Hasperue et Éric Lautier, tous deux chargés de développement et des projets des Francas, ont remis à Bernard Plano, maire de Lannemezan, le diagnostic commandé par la ville sur la problématique enfance jeunesse, en présence de Liliane Camblong-Ramis, l'adjointe au maire en charge des affaires scolaires.
En 2006 - après le vote, en 2004, d'un projet éducatif local - un contrat enfance jeunesse, contrat d'objectif et de cofinancement, a été signé avec la Caisse d'allocations familiales des Hautes-Pyrénées afin de développer les structures d'accueil destinées aux enfants et aux jeunes jusqu'à 17 ans, telles : création de Centre multi-accueil (CMA), structures périscolaires, Réseau d'assistantes maternelles (RAM) et local jeunes. Ce contrat arrivant à son terme, la commune a souhaité consolider sa politique éducative avec la réalisation d'un diagnostic visant à évaluer les besoins d'accueil des enfants de 0 à 6 ans et les actions à mettre en œuvre en faveur de la jeunesse. Le diagnostic des Francas a été réalisé sur la période 2009-2010, dans une démarche participative, où ont été associés les parents, les familles et les différents acteurs, grâce à l'utilisation de questionnaires et l'organisation d'entretiens. Forte de ce diagnostic, la municipalité de Lannemezan va pouvoir élaborer les actions de sa politique enfance jeunesse pour les années à venir.
repères
Le chiffre : 82
Associations départementales> Sans tout l'hexagone.... qui compte 50 000 bénévoles .
Les Francas depuis 1944
Les Francas sont une fédération laïque qui rassemble des hommes et des femmes préoccupés d'émancipation sociale pour les enfants et les jeunes. Nombre de concepts nés de la réflexion et de l'action des Francas ont été développés, depuis, par les pouvoirs publics, voire par le secteur marchand : patronages laïques, activités périscolaires, centres aérés, CLAE, puis centre de loisirs associés, projet éducatif local.