mardi 13 septembre 2011

Lannemezan. Bourtoulets : les classes bloquées




Lannemezan. Bourtoulets : les classes bloquées
éducation nationale
Des parents d'élèves mobilisés pour améliorer la situation aux Bourtoulets./Photo C. S.




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Des parents d'élèves ont bloqué, hier, les accès aux salles de classe aux écoles maternelle et primaire des Bourtoulets. L'inspecteur d'académie est favorable à une nouvelle rencontre.
Comme ils l'avaient annoncé, des parents d'élèves ont bloqué, hier dès 7 heures, les accès aux écoles des Bourtoulets. Ils entendaient ainsi protester contre la suppression d'une classe de maternelle. Liliane Camblong-Ramis, adjointe en charge des affaires scolaires, était également sur place. Mme Peyrègne, inspectrice du secteur, est venue dialoguer avec les parents d'élèves. « Pour la sécurité des enfants, nous avons fait un geste fort en acceptant qu'ils soient accueillis dans les écoles. En revanche, il n'y a pas eu classe », indique Didier Teixeira, parent d'élève.
À noter, la présence de gendarmes et de policiers municipaux sur les lieux.
Les parents d'élèves se sont relayés toute la journée pour bloquer les classes.
« Nous voulons rencontrer l'inspecteur d'académie pour qu'une solution soit trouvée afin de laisser le temps à la ville de Lannemezan de redéfinir les secteurs dans les écoles », explique Didier Teixeira.
Les parents d'élèves restent mobilisés pour la réouverture d'une classe afin de faire face à la situation actuelle où 59 élèves sont scolarisés en maternelle aux Bourtoulets.
« L'annonce de fermeture faite au mois de mars par l'inspection d'académie n'a pas permis à la municipalité de redéfinir des périmètres scolaires plus appropriés et une organisation actualisée », fait valoir Liliane Camblong-Ramis, également favorable à une issue positive dans ce blocage.
repères
Le chiffre : 59
élèves > Effectif. à l'école maternelle des Bourtoulets pour deux classes.
La réponse de l'inspecteur d'académie
Patrick Demougeot déclare : « Ma première occupation était la sécurité des enfants et je souhaite qu'ils puissent être accueillis à l'école et pas dans la rue. J'entends bien la préoccupation des parents et je suis prêt à les rencontrer pour essayer de trouver une solution, avec évidemment les représentants de la mairie de Lannemezan. Je prendrai rapidement contact avec tous les protagonistes ».

Un plan régional pour une chimie innovante



Un plan régional pour une chimie innovante
Dix ans après AZF
Le Conseil économique, social, environnemental régional milite pour l'essor d'une vraie filière chimique innovante./DDM Thierry Bordas






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L'Union des industries chimiques de Midi-Pyrénées organise en fin de semaine les Rencontres de la chimie. L'occasion pour le CESER de présenter un plan régional pour une « nouvelle chimie ».
Les rendez-vous se télescopent parfois avec plus ou moins de bonheur. Alors que 2011 est décrétée Année de la chimie, alors que l'Union des industries chimiques de Midi-Pyrénées (UIC) organise du 16 au 18 septembre les « Rencontres de la Proximité » chez ses 35 entreprises adhérentes, Toulouse s'apprête de son côté à commémorer les dix ans de la tragédie d'AZF. La métropole régionale fait en même temps le constat qu'une décennie après, la population n'a pas vraiment fait le deuil de ce drame.
Dans ce contexte délicat, les professionnels en sont encore à tenter de « dédiaboliser » une filière qui regroupe 130 établissements, 4 000 salariés, avec des PME à fort potentiel d'innovation, tournées désormais vers l'agrochimie. « Au cours de ces Rencontres de la proximité, nous prouverons qu'il y a là un formidable levier de croissance. En dix ans, la chimie a fait des progrès en étant moins consommatrice d'atomes, de carbone notamment », insiste Cédric Cabanes, président de l'UIC et PDG de la société Agronutrition détruite en 2001 par l'explosion.
« La balle dans le pied »
De l'Ensiacet où ont été annoncées ces « Rencontres », Jean-Louis Chauzy a repris sa proposition d'instaurer un plan de relance en cinq points « pour une nouvelle chimie en Midi-Pyrénées ». « Je suis vent debout devant la jurisprudence AZF. Dix ans après, on continue tous les matins à se tirer une balle dans le pied. En 20 ans, en France, 2 millions d'emplois industriels ont été perdus, dont 182 000 en Midi-Pyrénées », explique le président du Conseil économique et social. Pour lui, il s'agit bien de conforter la diversification des activités régionales en se battant pour une industrie chimique forte.
Les propositions insistent sur l'innovation et de la recherche, sur le soutien à la chimie verte, aux agro ressources et matériaux. L'objectif est aussi de renforcer les Critt (Centres régionaux d'innovation et de transfert des technologies) au nombre de dix dont cinq dédiés à la chimie. Par ailleurs, doit être élaboré un schéma régional des plateformes technologiques de recherche et de transfert, dont la Maison européenne des procédés innovants (Mepi) serait la tête pensante. Le plan marque aussi sa volonté de renforcer l'offre de formation, stratégie confiée au Pôle de recherche et d'enseignement supérieur.
La mise en œuvre de ce plan doit être négociée avec l'État, la Région, le PRES, les pôles de compétitivité, les chambres de commerce, les industries de santé et, bien sûr, l'UIC.
"L'obsession" de la sécurité
Mieux communiquer, insister plus que jamais sur les notions de sécurité et de protection de l'environnement… Visiblement, la leçon d'AZF a été entendue. Daniel Wolf, le directeur d'Arkema à Lannemezan, a beaucoup insisté sur cet aspect. Un club Seveso a même été créé qui regroupe les industriels du secteur.

Lannemezan récite ses gammes



Lannemezan récite ses gammes
Fédérale 1. Le CAL peaufine sa rentrée en championnat.
Lannemezan récite ses gammes

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CA Lannemezan 42-Châteaurenard 0
Stade François-Sarrat) Arbitre : M. Coussan (A.-B.). MT : 21-0.
Pour Lannemezan : 6 E d'Oosthuizen (5e), Pécune (16e), Boyer (36e), Lin (45e), Marque (60e) ; 4 T de Boyer ; 2 T de Lannepetit.
Exclusions temporaires : Au CAL, Petitgiani (20e) ; à Châteaurenard, Dubosc (66e).
LANNEMEZAN : Cazenave ; Giordano, Lafforgue, Pécune, Marque ; (o) Boyer, (m) Lopez ; Lin, Gélédan, Plo (cap.) ; Domenjous, Pettigiani ; Oosthuizen, Ducasse, Piorkowska. Entrés en cours de jeu : Pujo, Portalier, Sallé, Dasté, Herbin, Lannepetit, Héraut, Campourcy, Tilhac, Kakelelu.
CHATEAURENARD : Bonnafous ; Djiropo, Dubosc, Nègre-Gauthier, Robert ; (o) Garnier, (m) Galtier ; Fabre (cap.), Morelli, Bagnol ; Changeat, Souquet ; Boyer, Boudouali, Veyron. Entré encours de jeu : Fauqué, Xavier, Droin, Hguies.

Une finale tronquée et sans vainqueur

Une finale tronquée et sans vainqueur
Challenge Azpiroz. Le trophée n'a pas été décerné.
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Cette finale promettait beaucoup, on verra plus loin qu'elle se termina en « eau de boudin ». Dès l'entame, les deux équipes s'appuient sur leurs points forts. Le pack lourd et puissant pour les Lannemezanais, la cohésion, la vivacité et la vaillance pour les Pouyastrucais.
D'entrée, les visiteurs se mettent à la faute et, en bon métronome, le buteur Sarraméa ouvre la marque pour les locaux : 3 à 0 à la 4e minute.
Le CAL en surnombre mais l'USCP résiste
Les gars du Plateau multiplient les mauls pénétrants. Ils délivrent de bons ballons pour le bombardier Dubarry qui envoie des missiles loin dans le camp adverse. A 10 m des locaux, une bonne conquête en touche des « rouges » alimente un maul dévastateur qui va à dame, 5 à 3 (15e). Pouyastruc défend bien et personne ne se fait de cadeaux. Sauf l'arbitre qui distribue une « biscotte » jaune à un avant pouyastrucais.
Le surnombre devant profite au pack « rouge » qui y va de son deuxième essai, 12 à 6 à la pause, Sarraméa ayant passé une deuxième pénalité.
Au second acte, on sent que le coaching sera déterminant. La rentrée de Bonnecarrère, C. Touzanne, Mailles, Dastugue, Boucherle, donne plus de densité au pack local.
Douveneau et Villembits apportent le poids de leur expérience. Aussi, les Lannemezanais ne marquent plus et l'énervement leur fait commettre des fautes. Villembits en profite pour ramener les siens au score par deux pénalités réussies. 12-12 à la 58e minute. Le public jubile car il s'attend à une fin de match endiablée.
Pas dans l'esprit
Hélas ! Il reste sur sa faim car l'arbitre, quelques minutes plus tard, siffle prématurément la fin du match, surprenant tout le monde.
Les joueurs des deux camps sont abasourdis, le public déçu car, pour la première fois depuis qu'il existe, le trophée du challenge Azpiroz ne sera décerné à aucune équipe.

Rentrée pour la country



Rentrée pour la country



loisirs
Une nouvelle saison pour les Cow-Boys du Plateau./Photo J.-C. D.



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Stetson et santiags ! Les Cows-Boys du Plateau repartent pour une saison de danse country. Reprise des cours de danse et de l'école de danse le mercredi 21 septembre, à 20 heures, à la salle des fêtes de Lannemezan.
Laissez-vous tenter par l'aventure, les deux premiers cours sont gratuits. Rendez-vous, donc, salle du Renouveau de Lannemezan : les mardis, de 20 heures à 21 h 30, pour les débutants, et à la salle des fêtes de Lannemezan, les mercredis, de 20 h 30 à 22 heures, pour les plus expérimentés. Tarifs : gratuit pour les moins de 15 ans. Pour les adultes : 36 € par trimestre + 10 € de cotisation annuelle. Renseignements : Michel Menvielle au 06.82.93.55.38 ou 05.62.98.91.99, ou auprès de Simone, 06.80.17.33.79 ou 05.62.98.95.63, et Joëlle, 06.29.62.74.88.

30 et 29 élèves par classe aux Bourtoulets




30 et 29 élèves par classe aux Bourtoulets
maternelle
Le personnel travaillant dans les écoles de Lannemezan rassemblé lors d'une prérentrée scolaire./Photo C. S.




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Si la rentrée scolaire s'est globalement bien passée à Lannemezan, la fermeture d'une classe en maternelle aux Bourtoulets n'est toujours pas acceptée.
La rentrée scolaire 2011-2012 a été marquée, à Lannemezan, par la fermeture d'une classe aux Bourtoulets. Résultat, aujourd'hui, on dénombre 59 élèves en maternelle pour 2 classes au lieu de 3.
Aussi, le mécontentement des parents d'élèves comme celui des élus est toujours grand. Une réunion des parents d'élèves se tiendra ce jeudi, à 17 heures (voir encadré). Les élus, par la voix de Roger Pham, le premier adjoint, font également savoir qu'ils n'acceptent pas cette situation. « Une demande d'entrevue du maire avec l'inspecteur d'académie va être formulée. On ne peut pas se satisfaire d'avoir des classes avec 30 et 29 élèves alors qu'en primaire, la moyenne nationale est de 23 élèves, tout en sachant que l'encadrement des élèves, en primaire, en France, est le plus faible d'Europe », fait valoir Roger Pham qui dénonce une vision purement comptable de l'Éducation nationale. « Mais, peut-on parler de chiffres quand il s'agit de l'éducation de jeunes enfants dans une période d'éveil et de socialisation ? », s'interroge l'élu qui critique fermement « cette politique de régression dans l'Éducation nationale ». « Nous ne baissons pas les bras », déclare Roger Pham, qui précise que 8 enfants nés en 2009 sont encore sur liste d'attente.
Les 4 groupes scolaires de Lannemezan comptent 195 élèves en maternelle et 368 dans le primaire.
repères
Le chiffre : 563
élèves > En maternelle et en primaire. à Lannemezan, dans les 4 groupes scolaires.
Mobilisation, ce jeudi
Didier Teixeira, parent d'élève à l'origine de la mobilisation contre la suppression d'une classe aux Bourtoulets, invite les parents d'élèves et les élus à se retrouver, ce jeudi, à 17 heures, à l'école maternelle des Bourtoulets, pour faire le point sur la situation à l'école des Bourtoulets en cette rentrée scolaire. Il y sera question des actions à mener dans un avenir proche. « Nous sommes tous concernés car la suppression d'une classe de maternelle aura un impact certain sur les classes du primaire », indique M. Teixeira.

sous-préfecture : David Ribeiro : humble et déterminé







David Ribeiro : humble et déterminé
sous-préfecture
David Ribeiro, le nouveau sous-préfet : « Mon rôle sera un rôle de coordonnateur des actions des différents partenaires »./ Photo S. P.





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Un nouveau sous-préfet, David Ribeiro, vient d'être nommé à Bagnères-de-Bigorre. Le territoire qu'il aura à gérer s'étend sur 160 communes, dont Bagnères, mais aussi Lannemezan. À 37 ans, David Ribeiro se veut un sous-préfet de terrain, proche des élus mais aussi de la population.
Quel a été votre parcours professionnel ?
Je suis né à Figeac, je suis un Midi-Pyrénéen ! Pour mes études et pour pratiquer le rugby, j'ai continué mes études à Colomiers, près de Toulouse. J'ai obtenu une maîtrise de génie civil. Après un accident de rugby, j'ai dû arrêter de pratiquer ce sport. Je suis allé faire mon service militaire et cela m'a tellement plu que je me suis engagé. J'ai passé 14 ans dans l'armée de terre. Ma dernière affectation fut chef de cabinet à la base de défense de Montauban, puis j'ai obtenu ce concours sur titre pour travailler en préfecture.
Connaissiez-vous les Hautes-Pyrénées avant votre entrée en fonction ?
Oui, car je suis souvent venu jouer au rugby, skier à La Mongie. J'ai une relation particulière avec le département car je suis marié depuis douze ans avec une Tarbaise.
Pourquoi avoir choisi ce poste de sous-préfet ?
Je trouve que c'est un métier de contact, de terrain, de proximité avec les élus mais aussi avec la population. J'aime la diversité des territoires et la mobilité des territoires.
Comment voyez-vous votre poste de sous-préfet ?
Pour mon premier poste, je suis plein d'humilité mais aussi de détermination. J'ai envie de visiter les cantons, les communes, que tout le monde travaille en bonne intelligence. Je vais travailler dans le bien de l'arrondissement et dans le respect des directives de l'État. Je vais suivre les pas de mon prédécesseur. Mon rôle sera un rôle de coordination des actions des différents partenaires, entreprises, services de l'état. Une implication accrue, une volonté d'impulser de nouvelles actions et travailler en collectif. Mon premier dossier va être de constituer un plan local de mobilisation de l'emploi.
Que diriez-vous de votre expérience dans l'armée ?
L'armée, cela vous apprend à vous maintenir en bonne forme, le respect de l'autre : pas seulement les supérieurs, mais aussi les subordonnés. Le respect de l'autre est essentiel, notre engagement est total pour notre pays et ses citoyens. Un jeune qui s'en donne les moyens peut progresser très vite, il sortira de l'armée avec un supplément d'âme.

Gauche : le Sénat est à portée de main







Gauche : le Sénat est à portée de main
politique
Gauche : le Sénat est à portée de main
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La campagne des élections sénatoriales commence. L'hypothèse d'une majorité de gauche pourrait se réaliser le 25 septembre lors des élections. Ce scrutin à risques pour la droite devrait être très disputé. Trois départements du Grand Sud sont concernés.
Pour une fois, les élections sénatoriales sont susceptibles de devenir un véritable événement politique. Le 25 septembre, la Haute Assemblée pourrait basculer à gauche. Ce serait inédit sous la Ve République. Et un bien mauvais présage pour Nicolas Sarkozy à six mois de la Présidentielle.
En tout cas, jamais la gauche n'a eu autant de chances de conquérir la majorité. D'autant que la droite aborde ce scrutin avec quelques dissidences qui pourraient lui coûter cher comme à Paris, par exemple, où l'ancien conseiller de Sarkozy, Pierre Charron, affrontera la liste UMP conduite par la ministre des Sports, Chantal Jouanno. François Fillon a beau délivrer un message «d'unité» en direction de ses troupes, il est loin d'être toujours entendu sur le terrain.
L'enjeu est lourd pour la majorité car la perte du Sénat compliquerait la vie du gouvernement, notamment pour faire passer les derniers textes de la fin du quinquennat, puisqu'il ne bénéficierait plus de la majorité dans les deux chambres.
Pour les socialistes, une victoire au Sénat, huit mois avant la présidentielle, aurait un impact psychologique très important. «La majorité absolue au Sénat est actuellement de 172 voix. Lors des votes, généralement 153 sénateurs s'expriment dans l'opposition, la majorité dispose donc d'une marge de 19 à 23 sièges d'avance», a calculé le président du groupe socialiste au Sénat Jean-Pierre Bel. «Pour construire une nouvelle majorité, il faudrait un solde positif d'une vingtaine de sièges supplémentaires».
Pour sa part, le président du Sénat Gérard Larcher (UMP) place la barre plus haut. Il considère que «pour l'emporter, la gauche devra faire basculer 32 sièges» et table sur le fait que sa majorité conservera 7 à 12 sièges d'avance, voire «peut-être plus».
Le résultat final se révèle donc très incertain et pourrait être très serré (voir ci-dessous). Il devrait néanmoins consacrer une nouvelle poussée de la gauche en raison notamment de ses victoires aux scrutins locaux depuis 2007. Le poids des deux groupes charnières de l'Union centriste et du RDSE auquel appartient le parti radical de gauche devrait être décisif. La bataille de la présidence du Sénat, le 1er octobre promet donc d'être âpre et donnera certainement lieu à d'intenses tractations.
"Rapport de force très serré"
Le Sénat peut-il basculer à gauche ?
Pascal Perrineau, directeur du Cevipof. S'il y a un basculement, ce sera d'une très courte tête. Plusieurs éléments plaident en faveur de cette tendance : toutes les élections locales depuis des années ont renforcé le poids de la gauche au Sénat, la réforme territoriale a entraîné jusqu'aux confins de la gauche et de la droite beaucoup d'hostilité. Le pouvoir exécutif et la majorité restent impopulaires. Mais ces facteurs seront-ils suffisants ? Le corps électoral sénatorial est composé en immense majorité de délégués de petites communes de territoires ruraux qui sont traditionnellement plus à droite qu'à gauche. De plus, l'élection sénatoriale revêt une dimension très personnalisée qui doit rendre extrêmement prudente la projection que l'on peut faire des résultats acquis dans des scrutins nationaux (municipales, cantonales, régionales). Souvent ces électeurs sont assez inclassables, n'étant ni de droite ni de gauche. Parfois, même lorsqu'ils se revendiquent d'une étiquette politique ils votent sur des critères personnalisés.
Mais ce corps électoral n'a-t-il pas évolué sociologiquement ?
Oui. Ses électeurs viennent de plus en plus du secteur public et ont un profil moins rural. Cette sociologie est plutôt favorable à la gauche. Mais au final le Sénat est une institution particulière où le rapport de force est très serré. Ce scrutin pourrait se jouer à deux sièges. Et si la gauche a une courte majorité, tout peut être bousculé par l'attitude des groupes centriste et RDSE qui détiendront les clefs de cette élection, notamment pour la présidence du Sénat.
Quel serait l'impact politique d'une victoire de la gauche au Sénat à six mois de la présidentielle ?
Il serait important car pour la première fois on aurait un Sénat en opposition frontale avec le président de la République, et ce dans un contexte électoral. La droite n'entrerait pas en campagne présidentielle dans les meilleures conditions. Recueilli par J.-P. B.
Un double mode de scrutin
Le Sénat est désormais renouvelable par moitié tous les trois ans. Dans les départements élisant trois sénateurs ou moins, l'élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours qui se dérouleront le même jour. Dans ceux élisant plus de trois sénateurs, l'élection a lieu à la proportionnelle à la plus forte moyenne. Hommes et femmes doivent alterner sur les listes soumises à la proportionnelle. Toutefois, des candidats peuvent présenter des candidatures dissidentes, différentes de celles qui ont reçu l'investiture de leur parti. Au risque d'affaiblir leur propre camp...
Lot/ Un ticket PS-PRG, l'UMP sans candidat ?
650 grands électeurs du Lot, sont invités à se déplacer à la préfecture, à Cahors, pour choisir leurs deux sénateurs. Deux grands favoris se détachent: le président du conseil général, Gérard Miquel (notre photo), pour le PS, qui se représente et Jean-Claude Requier, premier vice-président du conseil général, maire de Martel, membre du PRG, qui entend succéder à Jean Milhau (PRG), lequel ne repart pas. Le Front de gauche présente aussi un double ticket. Roland Hureaux, ancien premier adjoint au maire de Cahors bat la campagne via son mouvement «Touche pas à ma commune», qui s'oppose au regroupement forcé des intercommunalités. Quant à l'UMP, on attend toujours ses candidats qui ont jusqu'au 16 septembre pour déposer leurs candidatures. On semble ne pas trop se presser pour une défaite annoncée face au ticket PS-PRG.
Lot-et-Garonne/ Neuf candidats en piste
A l'occasion des élections sénatoriales du 25 septembre, une page politique se tourne dans le Lot-et-Garonne. En effet, les deux sortants, l'UMP Jean François-Poncet (notre photo) et le centriste Daniel Soulage, qui ont marqué de leur empreinte ce territoire, ne se représentent pas. La multiplication des candidats à droite risque de compliquer la donne. Henri Tandonnet, le maire DVD de Moirax; le radical valoisien Alain Merly, maire de Prayssac et conseiller général; Corinne Griffond (PR), adjointe au maire d'Agen, et Michel Gonelle (DVD), ancien député-maire de Villeneuve, ont affiché leurs prétentions. Face à eux, Pierre camani (PS), président du Conseil général, Gérard Gouzes (PS), maire de Marmande et B. Faucon-Lambert (Front de gauche) se présentent. Europe écologie-Les Verts présente, de son côté, deux candidats : Marc Tranchard et Sandrine Derisbourg.
Hautes-Pyrénées/ Trémège en embuscade
Les deux sénateurs sortants, François Fortassin (PRG) et Josette Durrieu (PS) se présentent à leur propre succession. . Maire de Tarbes, président du Grand Tarbes et tête de file du groupe « Républicains & Territoire» au Conseil régional, le radical valoisien Gérard Trémège (notre photo) est engagé dans cette élection et mène, depuis le printemps, une campagne très active auprès des élus ruraux. Le maire d'Odos, le centriste Dominique Lidar, est également candidat. Quelques mois après les sénatoriales auront lieu les législatives et le département des Hautes-Pyrénées va perdre sa 3e circonscription, celle détenue actuellement par Jean Glavany (PS), qui voudrait bien se recaser sur la 1ère où Josette Durrieu voudrait imposer son poulain, Bernard Plano, le maire de Lannemezan. Mais après avoir perdu le Conseil général, sera-t-elle toujours en position de le faire après les sénatoriales?

Les dossiers prioritaires du nouveau préfet



Les dossiers prioritaires du nouveau préfet
Interview
Henri-Michel Comet (au centre) a été accueilli hier par Jean-Michel Baylet, PDG du groupe « La Dépêche », et Jean-Nicolas Baylet, Directeur Général délégué du groupe./Photo DDM, M. Viala.
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Pour « La Dépêche du Midi » qui l'a reçu hier, Henri-Michel Comet, préfet de région et de Haute-Garonne depuis mai 2011, a balayé les grands dossiers d'actualité de la rentrée. Il a rappelé, à cette occasion, que le respect du calendrier du TGV qui mettra Toulouse à 3 heures de Paris « est une priorité ».
Préfet de région et de Haute-Garonne, Henri-Michel Comet était hier l'invité de la rédaction de « La Dépêche du Midi ». Aménagement du territoire, économie, emploi, sécurité, le représentant de l'Etat a balayé les grands dossiers de la rentrée.
L'échéance qui fixe à l'horizon 2018 l'exploitation de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Toulouse et Paris sera-t-elle respectée ?
Tout est fait aujourd'hui pour que ce délai soit tenu. La liaison à grande vitesse Bordeaux-Paris doit être opérationnelle en 2017, puis Toulouse-Paris en 2018-2019. Nous avançons pas à pas, et des seuils d'importance ont été franchis. Je pense par exemple à la signature de la concession pour Tours-Bordeaux. Il nous appartient maintenant de fixer le tracé ferroviaire entre Bordeaux et Toulouse. En dépit des difficultés que nous avons identifiées en Lot-et-Garonne, à l'est d'Agen, et en Tarn-et-Garonne, dans le secteur d'Auvillar, nous devrons avoir tranché avant la fin de l'année. Des études complémentaires vont nous aider à la prise de décision. De la même façon, le problème du Pays Basque doit être résolu. S'agissant enfin de la liaison Toulouse-Narbonne, nous nous inscrivons dans ce cas dans une perspective plus lointaine.
Les bastions industriels de Midi-Pyrénées subissent durablement les effets de la crise et des délocalisations. L'Etat a-t-il des projets de relance pour ces bassins en souffrance ?
Je précise que nous ne sommes pas seuls dans ce genre de dossier dont l'importance et les enjeux appellent un travail collectif. Mais il est vrai que l'État est mobilisé, comme le démontre par exemple l'aide de 1,5 million d'euros que nous avons accordée au Pays d'Olmes, en Ariège. Mais le sud du Tarn ou encore le plateau de Lannemezan sont des secteurs auxquels nous sommes attentifs. Je suis foncièrement optimiste. Il y a dans ces endroits un terreau de compétences et de savoir-faire sur lequel doit logiquement germer un renouveau économique. L'avance prise par la région dans le domaine des nouvelles technologies et de la circulation de l'information à distance constitue, de ce point de vue, un formidable atout.
La région n'a pas été épargnée par la dégradation de l'emploi au mois de juillet. Aujourd'hui, le taux de chômage en Midi-Pyrénées est sensiblement identique à la moyenne nationale…
J'observe ici une situation paradoxale. L'emploi salarié régional progresse - il est supérieur d'un point à la moyenne nationale -, le nombre d'offres d'emplois s'inscrit lui aussi à la hausse (+10% par rapport à 2010), or, en effet, le chômage frappe ici dans les mêmes proportions qu'ailleurs. Cette anomalie s'explique sans doute par la croissance régionale de la population active, par la discordance entre l'offre de formation scolaire et qualifiante et les besoins des entreprises, et enfin, par la qualité des propositions d'emplois qui ne sont pas toujours très attractives.
Au chapitre de la sécurité, l'été 2011 en Midi-Pyrénées est marqué par la flambée du nombre de cambriolages. S'agit-il d'un effet de la réduction du nombre de policiers et de gendarmes affectés à la surveillance du territoire régional ?
Je tiens tout d'abord à saluer le travail que policiers et gendarmes accomplissent. 2 010 s'est achevée sur une hausse de leur activité de 10 %. Je remarque également que depuis le début de l'année, les agressions physiques, les vols à la roulotte et les vols en général reculent. Hélas ! les cambriolages restent en effet un fléau dont j'ai fait de la lutte une priorité. Je signale enfin que depuis 2002, les forces de sécurité intérieures n'ont pas diminué en Haute-Garonne.
De la même façon, plusieurs départements de la région sont à la traîne des bons chiffres nationaux de la sécurité routière…
Les résultats sont disparates d'un département à l'autre. Quoi qu'il en soit, je considère que nous devons être globalement intraitables s'agissant de la lutte contre la délinquance routière, l'alcool au volant, la vitesse excessive. J'avertis : les contrôles coordonnés et l'implantation de nouveaux radars vont se poursuivre.

Lannemezan. Les seniors se retrouvent au Renouveau du Plateau



Lannemezan. Les seniors se retrouvent au Renouveau du Plateau
portrait
Vendredi dernier était jour de loto au Renouveau. C'est la présidente en personne qui officiait./Photo A. M.

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Le club du Renouveau du Plateau, qui accueille des personnes du troisième âge, répond à un besoin de société, pour des seniors plus actifs et plus exigeants.
Le club du Renouveau du Plateau a été fondé en 1978 par Mme Forgues, alors retraitée de l'éducation nationale. Le club a vu passer des générations de seniors. Car pour être membre du club, une seule obligation, être à la retraite, à l'exception de quelques cas particuliers.
Depuis le mois de mars, c'est Euphrasie Méjamolle qui assure la présidence. « Les adhérents viennent au club pour passer des moments agréables, se retrouver entre amis, de manière conviviale et partager des activités variées, indique-t-elle. À ce titre, le Renouveau répond à un besoin de société. Car les seniors sont de plus en plus actifs, une fois leur vie professionnelle achevée.
Régulièrement, nous organisons des tournois de cartes, de Scrabble, et alternativement un repas et un loto par mois, comme vendredi dernier. Nous sommes 120 membres, et il en faut pour tous les goûts », indique la présidente.
Et d'ajouter : « Tous les mois, nous organisons un repas dans les restaurants de la région ou de Lannemezan. Une initiative qui a du succès car nous nous retrouvons à chaque fois à 70 ou 80 personnes. Notre programme prévoit aussi des voyages comme pour le 1er septembre prochain, où nous irons voir les marmottes à Argelès-Gazost ».
Aujourd'hui, les adhérents du Renouveau préparent la journée « Portes ouvertes » qui se déroulera le 1er octobre.
Au programme, crêpes, gâteaux fabrication maison et tombola.
repères
Le chiffre : 120
Adhérents > Des dames et des messieurs. Venus de Lannemezan et des villages alentours.
Le Renouveau du Plateau pratique
Le bureau de l'association.
Présidente : Euphrasie Méjamolle. Vice-présidents : Paulette Foxonet et Jacques Hanocq. Trésorière : Lucette Arlaud. Secrétaire : Jeannette Naveilhan.
Contact : Tél.05.62.98.35.64 (les mardis et vendredis, de 14 heures à 17 h 30).
Adresse : S = salle du Renouveau du Plateau, espace Paul-Bert, rue Paul-Bert à Lannemezan.

Lannemezan. Hommage aux résistants fusillés





Lannemezan. Hommage aux résistants fusillés
mémoire
Marcel Latour a raconté cet épisode tragique./Photo J.-C. Du Pont.

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Dimanche, s'est déroulée, au monument aux morts route de La Barthe à Lannemezan, une cérémonie commémorative à l'occasion du 67e anniversaire de l'exécution, par les Allemands, le 7 juillet 1944, de quatre jeunes résistants : Fernand Lusseau, Pierre Vignaux, Raymond Viviés, Léon Wernot. Avant le dépôt de gerbes par M. Ibos, Alain Maillé, représentant le maire Bernard Plano, et Marcel Latour, ce dernier a raconté les conditions de cet épisode tragique. Un seul témoin a assisté au massacre, il s'agissait de Pierre Paoul. Point d'histoire : le 29 juin, plus de 500 Allemands descendent sur Lannemezan pour la « chasse aux terroristes ». Le jour même, ils commencent leur massacre par celui d'Avezac/Tilhouse, l'anéantissement du maquis de Meilhan et les otages de Hèches notamment.

Lannemezan. « Basket détente » et compétition avec le LBC



Lannemezan. « Basket détente » et compétition avec le LBC
sports
Lors de la dernière saison 2010-2011, le Lannemezan Basket-Club a enregistré 100 licenciés. /Photo Archives
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Lors de la saison 2011-2012, les dirigeants du Lannemezan Basket-Club vont porter leurs efforts sur les jeunes et la pratique du basket détente.
Après la trêve estivale, comme pour bien d'autres équipes, l'heure est désormais à la reprise au Lannemezan Basket-Club (LBC). Malheureusement, pour la deuxième saison consécutive, le club lannemezanais ne sera pas en mesure d'aligner une équipe seniors garçons. Pour Dominique Duplan, la secrétaire du club : « Nous avons fait une tentative de recrutement de seniors garçons en juin, mais sans résultats. A l'heure de monter en catégorie seniors, les jeunes sont pris par leurs études, ou par leur travail, et quittent Lannemezan. Résultat : avec 6 joueurs inscrits, il était impossible de monter une équipe seniors ».
L'accent sera donc mis par le club sur l'équipe seniors filles qui évoluera en prérégionale, le dernier palier avant le championnat régional. Avec pour ambition d'accéder en ligue, la saison prochaine. À cet effet le LBC s'est attaché les services de deux entraîneurs (voir encadré).
Par ailleurs, outre les catégories jeunes, juniors et cadettes (qui sont inscrites en région et qui visent le Top 12 régional) ainsi que l'école de basket avec le baby basket pour les plus petits (les 5-9 ans), les dirigeants du LBC ont à cœur de développer le basket détente. Des matchs programmés, mais sans notion de compétition. Le basket uniquement pour le plaisir et la convivialité. Les rencontres se disputent le dimanche, à raison d'un match par mois, contre des équipes du département. A. Maillé
repères
Le chiffre : 100
Licenciés > Lors de la dernière saison 2010-2011. Au Lannemezan Basket-Club.
La rentrée pratique
Pour les « petits » garçons et filles de l'école de basket (baby-basket, minipoussins, poussins et poussines), les entraînements reprendront au début du mois de septembre, le mardi, à 17 h 30, au gymnase municipal. Le bureau du LBC : Président : Dominique Duplan. Secrétaire : Dominique Duplan. Trésorier : Mathieu Costa. Entraîneurs seniors filles : Damien Duplan et Jean-Philippe Blanc.
Renseignements et inscriptions vendredi 26 août, à partir de 17 h 30, à l'espace du Nébouzan. Tél. 05.62.98.88.87.

Lannemezan. Field-trial sur cailles sauvages



Lannemezan. Field-trial sur cailles sauvages
concours de setters anglais
Les équipes du concours de setters anglais sur caille sauvage./ Photo M. G.

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Les Hautes-Pyrénées bien représentées. Dimanche 14 août, a eu lieu un concours organisé par le Club du setter anglais, sous le parrainage de la Société canine de Tarn-et-Garonne, et de la fédération départementale des chasseurs de Tarn-et-Garonne. En mémoire à Claude Roques, ancien délégué du club, qui avait mis en place ce concours en 2006.
Plusieurs personnalités étaient présentes, dont Isabelle Bertrant, directrice de la fédération des chasseurs 82 ; Étienne Goulard, président de la Société canine 82 ; Jean-Pierre Marie, trésorier de la Société canine 82. C'est sur les magnifiques terrains de chasse, mis gracieusement à disposition par l'ACCA de Garganvillar, que s'est déroulé un field-trial sur cailles sauvages, unique en France. Ce concours a réuni 24 setters anglais, venus de toute la région, Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Lot-et-Garonne, Ariège et même un concurrent venu du Var, pour se mesurer face à cet oiseau mythique et tellement difficile qu'est la caille sauvage, dans les pleines de chaumes de blé de la Lomagne.
Les chiens ont concouru en couple, sous les jugements de Robert Cérésuéla et Jean-Pierre Zanconato. À l'issue de l'épreuve : 4 chiens se sont classés.
Résultats : 1. EX, « Eto'o » à M. Ourliac ; 2. TB « Visa des bords de Rieuvert » à M. Benettar ; 3. TB « Enjy des Hauts de la Pio » à M. Gaillard ; 4. TB « Falco des Rives du Haou » à M. Monteil.
Un grand merci aux organisateurs mais surtout aux concurrents qui n'ont pas hésité à se lever très tôt pour participer à cette épreuve unique et si particulière.

Les Ôcybelles, le coin de baignade bio et naturel

Les Ôcybelles, le coin de baignade bio et naturel
un lieu
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La baignade naturelle biologique des Ôcybelles, à Saint-Laurent-de-Neste/Nestier, permet aux visiteurs de s'offrir une pause fraîcheur dans une eau sans chlore et sans substance chimique.
Piquer une tête dans une piscine ou dans la mer par une chaude journée d'été, voilà une initiative qui se savoure lorsque le mercure flirte avec les sommets. Mais quand le sel de mer ou le chlore se mêle à la partie et vient irriter nos yeux humides, l'agréable moment se transforme rapidement en calvaire. Ces désagréments, la baignade naturelle biologique Les Ôcybelles, à Saint-Laurent-de-Neste/Nestier, s'en est débarrassée grâce à un aménagement unique dans le département.
800 m² de baignade naturelle
Depuis son ouverture, le 9 juillet dernier, Les Ôcybelles utilisent un système de pompes enterrées reliées à deux bassins d'une surface totale de 1 200 m². Le premier bassin de 400 m² est un bassin de filtration qui épure l'eau par minéralisation de la matière organique. Ce procédé utilisé par seulement quatre autres structures en France permet ainsi de traiter l'eau des 800 m² du bassin de baignade sans utiliser de chlore ni de substance chimique. Pas de souci donc à ouvrir les yeux lors d'une cabriole ou d'une séance d'apnée subaquatique. Il faut cependant veiller à ne pas rester trop longtemps sous l'eau car cela pourrait mettre en alerte les sens du maître nageur sauveteur Jean-Claude Bergès. En effet, la zone de baignade des Ôcybelles est constamment placée sous surveillance comme cela est le cas dans toutes les piscines « traditionnelles ».
Les horaires
Côté pratique, Les Ôcybelles sont ouvertes au grand public de 13 heures à 18 heures du lundi au jeudi, et de 11 heures à 18 heures du vendredi au dimanche. Quant aux groupes, la réservation des Ôcybelles est nécessaire afin que les plantes puissent poursuivre leur travail d'épuration de l'eau. Les horaires d'accès proposés sont de ce fait de 10 h 30 à 12 h 30, du lundi au jeudi.
Ni chlore ni substance chimique ne sont utilisés pour traiter l'eau du bassin de baignade.
Comment s'y rendre ?
Depuis Tarbes : prendre l'autoroute A64 ; sur l'A64, prendre la sortie 16 vers Lannemezan/Arreau ; au rond-point, prendre la 3e sortie sur D939 ; au rond-point, prendre la 3e sortie sur D74 ; au bout de 4 km, prendre à droite sur D75 ; à Saint-Laurent-de-Neste, continuer direction Nestier/Saint-Bertrand-de-Comminges, l'accès aux Ôcybelles est fléché. Depuis Bagnères : prendre la D938 jusqu'à Saint-Laurent-de-Neste, en passant par Capvern et La Barthe-de-Neste. Infos : 05.62.39.66.75.

Lannemezan. Les 100 ans d'Angèle Jard-Carrère



Lannemezan. Les 100 ans d'Angèle Jard-Carrère
portrait
Photo de famille autour d'Angèle et ses 100 ans./Photo J.-C. D.
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Une mobilité réduite, mais un regard vif et les idées bien claires ; Angèle respire, malgré les aléas parfois douloureux de la vie, le bonheur de l'existence.
Elle est une privilégiée qui a la chance d'attaquer un second siècle de vie. Angèle Carrère, épouse Jard, a vu le jour le 13 août 1911 mais déclarée le 14 ! dans le village de Prat, où elle a vécu jusqu'à l'adolescence. Elle était la dernière d'une fratrie de trois frères et d'une sœur Rosa. C'est à l'âge de 15 ans qu'elle et ses frères ont choisi de tenter leur chance à Paris. Elle vivra dans la capitale cinquante et un ans précisément. Jusqu'à ce que le souvenir des montagnes des Pyrénées, mais surtout le désir de se rapprocher de sa sœur Rosa Brau, agricultrice du côté de la Baïse, ne soit plus fort. Angèle se souvient de sa passion pour le vélo.
« Déjà, à 13 ans, nous confie-t-elle, j'ai remporté une course Lannemezan-Pinas aller-retour et battu les garçons. Un moyen de me déplacer qui me sera utile toute ma vie. Je ne supportais pas de descendre dans le métro et les itinéraires des bus ne correspondaient pas, alors je faisais tout à vélo. »
« Ma carrière s'est déroulée dans l'administration, à la préfecture de Paris d'abord, ensuite dans les mairies du XIe et du XIIIe. »
« De la vie de Paris, je retiens toujours les six mois qui ont suivi la déclaration de guerre de 1939 où il ne se passait rien avant que n'éclatent l'orage et la déferlante allemande. Mon mari a été fait prisonnier. »
« Après la guerre, j'ai beaucoup fréquenté le docteur Paul Baratgin quand, sénateur, il montait dans la capitale. Je connais tout du Sénat et de l'Assemblée nationale. »
repères
Le chiffre : 13
août 1911 > C'est la date de naissance. D'Angèle Jard, née Carrère.
Une grande famille
99 ans et quatre générations séparent la naissance d'Angèle Jard et de son dernier arrière-petit-fils.
C'est entourée de toute sa famille : son fils Francis, ses trois petits-enfants : Fabrice, Olivier, Sandrine, et ses six arrière-petits-enfants, allant de 14 ans à 18 mois, qu'elle a fêté ses 100 ans le 13 août, dans sa petite maison de la rue Beau-Soleil de Lannemezan.
Bon anniversaire, Angèle !

Lannemezan. Les Brigades du pire en spectacle pour Gwen



Le 10/09/2011
Lannemezan. Les Brigades du pire en spectacle pour Gwen
solidarité
La médecine parallèle façon Brigades du pire./Photo NR.




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Le samedi 10 septembre, Les Brigades du pire débarquent à la salle des fêtes de Lannemezan pour un spectacle comique, donné en faveur de Gwénaël Faulong.
C'est un rendez-vous à ne pas manquer. Le rendez-vous de la générosité et de la solidarité. Le samedi 10 septembre prochain, à 21 heures, à la salle des fêtes de Lannemezan, Les Brigades du pire donneront un spectacle en faveur de Gwénaël Faulong, un jeune blessé aux cervicales dans un match de rugby, aujourd'hui en situation de handicap.
Les Brigades du pire, c'est d'abord, pour les Bigourdans, Michel Casbas. L'enfant du pays de Trie qui s'est illustré pendant de nombreuses années dans le Duo des Non et sur « Sud-Radio », avant de former un duo d'amis, pour le meilleur et pour le rire, avec son complice Jérôme Destruhaut. Ainsi, ils régalent les auditeurs de « Radio-France » dans les Landes et les spectateurs qui viennent à leur représentation. « Les Brigades du pire proposent une plongée souriante au cœur de Roquepouy, un village imaginaire du Grand Sud-Ouest, où les rivalités du quotidien vont bon train. Construit sous forme de sketchs, ce spectacle fait vivre une histoire à travers des dialogues vifs, suggestifs, mais jamais vulgaires », indique Michel Casbas qui ajoute « qu'ainsi, d'un sketch à l'autre, les comédiens déploient leur regard tendre et moqueur sur le milieu associatif, la gendarmerie, le rebouteux… Bref, un spectacle qui devrait permettre à chacun, à un moment ou à un autre, de se retrouver ».
Se retrouver. Pour partager. Telle est l'ambition de cette soirée. Du cœur et de l'esprit.
repères
Le chiffre : 10
septembre > C'est la date du spectacle. A bloquer sur vos agendas.
« Rire solidaire »
Michel Casbas, des Brigades du pire, tient à saluer l'association Atout Gwen qui se mobilise en faveur de Gwénaël Faulong :
« Atout Gwen, c'est atout cœur, atout amitié, atout la vie ! La vie qui doit reprendre le dessus malgré une mêlée effondrée, brisant des rêves, des espérances, des projets d'un joueur de rugby de 18 ans ».
Renseignements et réservations pour le spectacle à l'office de tourisme de Lannemezan ou au 05.62.98.08.31.

CAL : débuts en « rouge et blanc » pour P. Carbonneau

CAL : débuts en « rouge et blanc » pour P. Carbonneau
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Ce soir, à 18 h 30, au stade Maurice-Trélut, face à ses anciens coéquipiers du TPR, Philippe Carbonneau étrennera ses galons d'entraîneur des lignes arrière du CAL. L'ancien trois-quarts du Stade toulousain, 33 fois capé avec le XV de France, passé aussi par Brive, Pau, Dax, Tarbes et, plus récemment, comme entraîneur de Bizanos, la saison dernière, ne sera pas pour autant dépaysé pour avoir déjà foulé la pelouse de Trélut. Lié par une solide amitié et complicité avec Patrick Furet, le coach des avants du CAL, Philippe Carbonneau s'est prêté au jeu des questions-réponses.
Philippe, qu'est-ce qui a motivé votre venue à Lannemezan ?
C'est mon amitié et mon estime pour Patrick. Déjà, la saison dernière, il m'avait contacté, mais j'avais pris des engagements avec Bizanos. Il est revenu cette saison. Nous avons parlé, nous nous sommes trouvés en accord, sur notre vue du jeu, les options, les valeurs, les objectifs. ça s'est fait comme ça, d'autant plus facilement que je connais aussi Laurent Arbo et Grégory Lerbey, les préparateurs physique.
Dans quel état d'esprit arrivez-vous au CAL et avec quelles ambitions ?
Dans le même état d'esprit et avec les mêmes valeurs que celui qui m'a animé tout au long de ma carrière. C'est-à-dire avec humilité, avec en vue la notion du travail à accomplir, dans le respect des autres équipes. Quant aux objectifs, sans orgueil, je peux dire que nous visons le haut de la poule. Pour autant, j'ai conscience que la saison sera longue et dure, car en Fédérale 1, le niveau s'est élevé. Avec Patrick, nous allons faire passer ce message aux joueurs et notre leitmotiv sera travail et valeurs à respecter. J'ai toujours fonctionné comme cela.
Comme jugez-vous le recrutement ?
En ce tout début de saison, ce que je peux déjà dire, c'est que le groupe « pige » et travaille dur, notamment au plan physique. ça ne rechigne pas. Il y a de la technique, de la gestuelle. Je sens que quelque chose se passe. Je suis content de bosser avec eux. Nous avons gardé l'ossature de la dernière saison, en doublant, et même en triplant les postes. Les recrues sont très vite rentrées dans le cocon. Rendez-vous à mi-saison, nous verrons si nos choix sont les bons.
Comment abordez-vous ce premier match contre le TPR ?
Nous partons avec un groupe de 31. Au-delà du résultat, le but est de donner le plus de temps de jeu à une trentaine de joueurs. La consigne est de se donner, de se lâcher. Nous, les entraîneurs, serons attentifs à l'état d'esprit, l'envie et la solidarité, en bref, à ce qui fait les valeurs du rugby. Le TPR évolue un cran au-dessus. Nous abordons cette rencontre comme un match de championnat.

des « CinLannemezan. L'opéra q Fils de Louron »



des « CinLannemezan. L'opéra q Fils de Louron »
création de l'arcal
Des représentations sont prévues à Loudenvielle (le 22 août), Lannemezan (le 23), Clarens (le 16 septembre) et Arreau (le 18)./Photo J.-C. Du Pont.



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L'Arcal, Association culturelle des vallées d'Aure et du Louron, propose pour sa création estivale « Les Cinq Fils de Louron », un opéra inspiré de la mythologie pyrénéenne « La Légende de Millaris ».
Une ouverture, début juillet, appréciée par les spectateurs, trop peu nombreux cependant par l'effet des départs en vacances.
Le spectacle présente la particularité de combiner plusieurs disciplines artistiques : chant, musique, (un peu) de danse et un jeu scénique théâtral qui s'enchaînent ou se superposent.
La réussite s'est mesurée au synchronisme, à l'intensité et à leur fluidité de par le nombre important de participants.
Cependant, même si le déroulé de l'action, et l'accompagnement sont sans faille, ce type de conte onirique nécessite un espace qu'une scène ne peut que restreindre.
Cela dit, le spectacle est quand même remarquable par le talent des acteurs, la qualité d'écriture du texte et de son conteur, d'Hervé Carrère pour la mise en scène et Anne-Claude Gérard pour la direction musicale, des musiciens aux pupitres ainsi que des solistes et la chorale du Chœur bethmalais pour les chants occitans.

Lannemezan. Guy Mothe au Vent des mots



Lannemezan. Guy Mothe au Vent des mots
culture
Guy Mothe présente « Métiers à sourire »./Photo J.-C. D.
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Après son premier essai réussi du « Bestiaire loufoque », avec plus de 2.000 exemplaires vendus, Guy Mothe est revenu, ce mercredi 17 août, présenter à la librairie Le Vent des mots à Lannemezan son deuxième ouvrage, « Métiers à sourire », sur les métiers et ceux qui les font.
Ainsi, vous trouverez de nombreux métiers « à sous » qui provoquent le « rire »…
Vous apprendrez les « ficelles du métier » de ces drôles de professionnels. Pour certains, le métier est un art ; pour d'autres, c'est un sport ; c'est un « gagne-pain » pour les boulangers et pour les forestiers ; c'est souvent un « boulot ».
Il est conseillé de privilégier les métiers du chiffre à ceux des lettres, si l'on veut assurer ses « faims de moi »… Très près de la verve d'un Bobby Lapointe ou d'un Raymond Devos, un bon moment à déguster en famille autour des jeux de consonances non dépourvues d'une certaine poésie. D'autant que l'ouvrage est merveilleusement illustré des aquarelles de Michelle Leghate.
Le livre est disponible à la librairie, au prix de 14,90€.

Fin des activités de l'été au local jeunes



Fin des activités de l'été au local jeunes
animations
Un séjour canyoning très apprécié en Espagne./Photos DDM.
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Le Local jeunes de Lannemezan a proposé de nombreuses animations tout au long de l'été. On peut citer, en juillet , une journée scientifique et technique, une sortie rollers, un concours de pétanque, un séjour chantiers-jeunes à Arreau, un séjour vacances à Albi, des échanges avec les Lagordais de Charente-Maritime. Au mois d'août, il y eut un séjour canyoning à Alquezar, en Espagne ou enfin, un incroyable talent à Arreau remporté par l'équipe d'Aureilhan.
Pour information, le Local jeunes de Lannemezan est fermé jusqu'au 12 septembre.
Rappel : le Local jeunes de Lannemezan est situé au 33, rue Michelet. Contact pour la rentrée auprès de Christine Fourteau au 05.62.98.55.39 ou 06.17.36.87.58.

L'aire d'accueil est ouverte



L'aire d'accueil est ouverte
gens du voyage
Roger Pham et Gisèle Rouillon ont procédé à l'ouverture officielle de l'aire d'accueil des gens du voyage à Lannemezan./Photo J.-C. D.

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L'aire d'accueil des gens du voyage, située à l'entrée de Lannemezan, en venant de Tarbes, est ouverte. Une réalisation qui s'intègre dans l'environnement.
Gisèle Rouillon, vice-présidente de la Communauté de communes du plateau de Lannemezan (CCPL) et Roger Pham, 1er adjoint au maire de Lannemezan, ont procédé à l'ouverture officielle de l'aire d'accueil construite et aménagée pour les gens du voyage. « Une structure pensée et réalisée en tenant compte de tous les paramètres, notamment le mode de vie et les besoins ou désirs propres souhaités par les gens du voyage eux-mêmes, y compris une aire spécialement aménagée pour d'éventuels occupants handicapés », précise Roger Pham.
Quant au fonctionnement, ajoute Gisèle Rouillon, la CCPL a choisi de confier la gestion du site à un prestataire spécialisé, en l'occurrence : L'Hacienda (filiale de la SAUR), gestionnaire de centaines d'aires de ce type dans l'Hexagone.
Ce qui paraissait hasardeux à l'ébauche s'est transformé en une réussite totale, tant dans son esthétique extérieure que dans la qualité de la finition. Face aux dix emplacements de stationnement des caravanes, les occupants bénéficient d'un évier et de tous les branchements utiles, y compris pour une machine à laver, d'un bloc sanitaires-douches attenant équipé d'un chauffe-eau.
Un règlement intérieur fixe les règles de l'occupation de l'aire et de l'utilisation des installations sanitaires et aussi quelques interdictions : entrepôt de marchandises ou errance des animaux.
repères
Le chiffre : 7 6.225
Euros > montant. De la subvention versée par l'État pour cette réalisation.
Combien ça coûte ?
Installée au Sarrat, entrée ouest de Lannemezan, la structure a nécessité un lourd investissement financé par la CCPL. Dans le détail : un lot 1 réalisé par la SCREG, terrassement, viabilité, raccordements, 132.995,94 € HT ; un lot 2 réalisé par la Socabat (et sous-traitants), bâtiment, gros œuvre, charpente, couverture, bardage, menuiseries métalliques bois, électricité, plomberie-sanitaire, carrelage, faïences, peinture, 279.608,15 € HT.

Lannemezan. "L'Inconnue" de Philippe Nonie



Lannemezan. "L'Inconnue" de Philippe Nonie
culture
Philippe Nonie lors de la séance de dédicaces au Vent des mots à Lannemezan./Photo J.-C. D.
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La librairie Le Vent des mots a reçu avec bonheur Philippe Nonie, couronné par le prix du Nouveau Talent 2011 pour son roman « L'Inconnue ». Un premier coup d'essai, un coup de maître ! De surcroît, Philippe Nonie, natif des Landes, habite notre voisinage direct, à Arcizac-Adour.
Ce prix récompense le manuscrit d'un premier roman d'un auteur jamais publié. Un merveilleux tremplin que Philippe Nonie a su saisir. Doté d'une fort belle écriture naturelle, il sait captiver notre émotion à travers des personnages entraînés par des destinées qu'ils ne peuvent maîtriser. Un voyage tant dans l'espace, des antipodes à la France et aux Landes, en particulier, que dans le temps, passant d'une génération à l'autre. Un lieu, un moment, toute une vie peut basculer et si vous y ajoutez un peu d'immatérialité et une part de mystère, vous serez passionné par cette évocation de la vie et son interface la mort. Un mystère qui s'épaissit pour un dénouement final éblouissant. L'écriture, Philippe Nonie l'a commencée à 17 ans, après la disparition de son grand-père. Réagissant à cette mort douloureuse par la création, il nous confie : « Je n'ai pas de méthode. Mais une idée germe et je m'y tiens comme un filigrane ! Je poursuis inlassablement le filon, exploitant les ressentis de chaque instant, les liant à la trame du roman. J'écris par jets plus ou moins longs, selon l'inspiration du moment ». Un autre roman est déjà prévu pour 2012. Nous l'attendons avec impatience.
«L'Inconnue», éditions Calmann-Lévy, 10,50€.

Lannemezan. "Les gens du voyage sont des citoyens français"

Lannemezan. "Les gens du voyage sont des citoyens français"
jean-claude palmade
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Récemment réélu à son poste de conseiller général de Tarbes 5, Jean-Claude Palmade s'exprime sur l'action de l'association Solidarité avec les gens du voyage qu'il préside.
En quoi consiste cette association ?
Ce type d'association est unique dans le Grand Sud. Depuis quinze ans, nous aidons les gens du voyage à être au mieux dans la société et veillons à ce que l'on oublie pas qu'ils sont des citoyens français. La chasse aux Roms de l'été dernier a, par exemple, été une période difficile pour notre cause.
Par quelles actions concrètes leur venez-vous en aide ?
Nous avons développé le concept de domiciliation, un point d'accueil où ils peuvent obtenir des soins, des conseils, ainsi qu'un service de tri du courrier. Nous essayons aussi d'encourager une scolarisation stable des enfants, toujours pour une meilleure insertion.
Qu'en est-il des aires d'accueil ?
La 12e aire du département va être inaugurée cet été, à Lannemezan. Le principal problème que nous rencontrons reste celui de l'aire de grand passage qui pourrait accueillir ponctuellement jusqu'à 200 caravanes.

Cambriolages en série

Cambriolages en série
Plateau
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On assiste à une recrudescence des cambriolages sur le Plateau et les environs. Rien que dans la journée d'hier, deux maisons ont été visitées à Lannemezan, entre 12 heures et 14 heures. Un phénomène qui n'a, malheureusement, rien d'exceptionnel puisque l'on sait que depuis plusieurs mois, le mercredi, jour de marché, est propice à ce type d'activité. Aussi, la gendarmerie, par le biais du capitaine Hieber, de la compagnie de Bagnères-de-Bigorre, lance un appel à la prudence. Il est aussi demandé de prendre contact au plus vite avec la gendarmerie lorsque l'on est témoin de mouvements suspects.
Par ailleurs, dans la nuit de mardi à mercredi, Capvern a été la cible des cambrioleurs. Ainsi, avant 22 heures, la bijouterie située dans la galerie d'Intermarché a été visée. Les portes d'entrée du magasin ont été cassées à l'aide de meuleuses et des bijoux ont été dérobés. Le montant du préjudice n'est, en revanche, pas communiqué. D'une source proche de l'enquête, on parle « d'un travail de professionnels ».
Dix gendarmes ont été immédiatement dépêchés sur place pour procéder aux premières investigations. La brigade de recherche de Bagnères-de-Bigorre, ainsi que les gendarmes de Lannemezan, travaillent sur cette enquête ainsi que les techniciens en identification criminelle de Tarbes.
Cette même nuit, le cinéma de la place des Palmiers à Capvern a reçu aussi la visite de cambrioleurs. La porte d'entrée a été brisée et le coffre a été ouvert. Là aussi, le montant du préjudice n'est pas connu.
Les séances de cinéma du mercredi après-midi ont été annulées pour laisser place à l'enquête diligentée par la brigade de recherche de la gendarmerie.
À Lortet, hier, après 12 heures, une maison a été également cambriolée. Du numéraire et des bijoux ont été volés.
Là aussi, la gendarmerie recherche les auteurs de ces méfaits et va intensifier les patrouilles sur l'ensemble du secteur.

« Il vaut mieux miser sur les jeunes »



« Il vaut mieux miser sur les jeunes »
pétanque. Hervé Chopin.
Une mine joviale et un gabarit de rugbyman, c'est Hervé Chopin, le responsable du secteur de Lannemezan./ Photo Didier Pouydebat.



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Une mine joviale, un gabarit de rugbyman du terroir (ou couleur locale, c'est selon), de l'enthousiasme à revendre, Hervé Chopin, le responsable du secteur de Lannemezan, est l'interlocuteur idéal pour dresser l'état des lieux aux abords du Plateau où les petites sphères d'acier s'efforcent de se faire une place au soleil.
Morceaux choisis de retour de Gagnac-Garonne où se déroulait la mythique épreuve dite « des 12 heures ».
Hervé, cette partie du département vit plutôt bien, non ?
Oui, absolument. Quantitativement, cela représente environ 500 licenciés répartis sur 13 clubs. Capvern est notre maillon fort mais derrière, nous pouvons également nous appuyer sur Mauléon-Barousse, Escala, Arreau, La Barthe-de-Neste, Castelnau-Magnoac, Tibiran-Jaunac, Tournay… Compte tenu des passerelles qui existent entre Capvern et Lannemezan, où je suis moi-même licencié, on peut dire que l'ambiance correspond à quelque chose de sain. Il ne s'agit pas d'une pétanque de mercenaires mais d'une pétanque axée sur un authentique cadre de vie.
On parle beaucoup, et en bien, de l'action menée en faveur des jeunes
Et à juste titre, en toute modestie. Le parcours de Jérémy Aguer lors de la dernière édition de La Marseillaise nous conforte dans l'idée qu'il faut miser sur les jeunes.
Nous sommes très fiers de celui qui est le fer de lance d'Escala. En octobre prochain, sous la houlette de mon prédécesseur Christian Baratgin, une nouvelle journée sera placée sous le signe de la jeunesse.
Le Nébouzan, pour reprendre l'appellation en vigueur, c'est un endroit idéal pour que la relève s'épanouisse ?
Oui, car les structures sont remarquables. La notion de projet sportif prend tout son sens à travers un tel point de rassemblement.
Quid de la présence de nombreux Bigourdans, ce week-end ; en banlieue de Toulouse ?
Cela fait huit ans qu'une délégation fait régulièrement le déplacement à Gagnac depuis les Hautes-Pyrénées.
Ce concours, nous ne le manquerions pour rien au monde.
Il se murmure même que la formule est susceptible de faire des émules du côté de Capvern, en 2012 ?
C'est exact et l'équipe dirigeante réunie autour de Philippe Sempé, forte du soutien du comité départemental, pourrait organiser quelque chose de semblable au boulodrome municipal sur la base d'un plateau expérimental à 32 équipes. C'est une idée à creuser.
D'autres manifestations sont-elles envisageables ?
Disons qu'un club comme La Barthe-de-Neste, grâce à son site d'excellente qualité, serait en mesure d' accueillir un régional d'envergure comparable à celui de nos voisins et amis de Lécussan, en Haute-Garonne.

Martin, un Parisien... de Lannemezan



Martin, un Parisien... de Lannemezan
Montée de Couraduque
Nicolas Martin. / Photo F.A

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On l'a vu à son avantage à maintes reprises avec une victoire mise à son actif lors de la semi-nocturne de Bagnères. Des performances à lui accorder le code de rouleur : « je suis originaire de Lannemezan » insiste-t-il « et j'aime les bosses » poursuit-il. Pas mal pour Nicolas Martin, licencié à Corbeil-Essonne à qui il a manqué une peu de richesse physique s'entend.
La montée est partie grand train. Et on connaît l'importance de bien s'y filer malgré le 9 % affiché sur le premier des 6 panneaux qui jalonnent la montée. C'est la sage précaution qu'à prise Sylvain Tarroux, très en recherche et à l'aise dans ce type d'épreuve. Le Gersois a fini au mieux de ses possibilités en avouant que : « les deux premiers étaient intouchables ». La décision finale s'est jouée entre les deux dernières bornes à la fois pour la victoire et les places d'honneur. C'est à la pédale que Martin s'est défait sur le final du Bagnérais Bruno Armirail, dernier résistant.

Lannemezan. Des journées sous la tente des « Cro-Magnon »



Lannemezan. Des journées sous la tente des « Cro-Magnon »
Détente
Des animations fort intéressantes à la Grotte de Labastide./Photo J.-C.D.

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La Grotte de Labastide, c'est vivant, chaleureux, on ne s'ennuie pas une seconde avec Nathalie, Sandrine, Cindy, Patrick. On s'y instruit de tant de choses de la vie au magdalénien. Et quand on invite un spécialiste comme Florent Rivère, on plonge littéralement, pour une journée, dans un campement de Cro-Magnon. Des techniques du feu à la recherche du « silex » dont la fonction est de produire des éclats ou des lames pour la fabrication des armes, des outils. C'est d'autant plus passionnant que Florent fascine par son adresse à confectionner flèches et lances, tailler les cuirs ou travailler les bois de cervidés, des rennes essentiellement, pour reproduire dans les détails les répliques des originaux retrouvés dans les fouilles européennes. Mais Labastide c'est surtout les trois grottes découvertes par Norbert Casteret en 1930 à la suite du Gouffre d'Esparros. Une de ces trois grottes, celle dite « des chevaux », abrite de merveilleux joyaux de l'art pariétal du magdalénien moyen (-14000 ans). Son accès périlleux, bien qu'elle fût habitée, et surtout la sauvegarde des peintures ne permettent pas son ouverture au public. Les visiteurs peuvent cependant découvrir les vestiges au moyen de la vidéo dans une grotte voisine aménagée et facilement accessible : la grotte blanche. Une autre originalité du site : la falaise qui apparaît comme dans une coupe transversale permet de découvrir plus bas une 3e grotte : la grotte de la Perte.
Renseignements: 05.62.49.14.03.
Le chiffre : 14
Août >. C'est la date de la prochaine journée « préhistoire » animée par Florent Rivère.
Des espaces aménagés
À partir de 6 ans, les enfants qui souhaitent apprendre en jouant dans un site naturel original trouvent une série d'activités interactives proposées par L'Espace préhistoire de Labastide : faire ses bijoux ; s'initier au tir à la sagaie préhistorique ; peindre comme de vrais artistes des cavernes, découvrir les traces d'animaux disparus (ours des cavernes, lions). En outre, il existe un parcours ludique complètement sécurisé au travers d'obstacles à franchir : filet, câble suspendu, pont mobile, tyrolienne et autres jeux d'équilibre.