mardi 15 novembre 2011

Midinvest : 500 participants et 11 entreprises lauréates



Midinvest : 500 participants et 11 entreprises lauréates


Huitième édition pour Midinvest, rencontre du financement en Midi-Pyrénées. Pour 2011, la manifestation s’est organisée en dehors de Midinnov (rencontre de l’innovation prévue le 31 janvier prochain). Elle s’est recentrée sur le financement de projets et les outils pour y parvenir.
Favoriser la rencontre entre porteurs de projets et investisseurs : le principe de base des rencontres Midinvest na pas changé depuis leur lancement en 2004. Mais pour l’édition 2011, le concept a évolué avec plusieurs ambitions : « ouvrir plus largement la rencontre à tous les dirigeants de Midi-Pyrénées, en organisant depuis avril des forums départementaux ; organiser un salon des investisseurs, et enfin tenir une soirée de clôture pour présenter les lauréats », détaille Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion, l’agence régionale de développement économique, organisatrice de ce rendez-vous.
La mobilisation, de fait, a été plus importante que prévu sur le salon, avec 500 personnes inscrites, 85 investisseurs présents, 33 exposants et 700 rendez-vous d’affaires programmés.

Au delà des chiffres, Midinvest est d’abord un lieu de rencontres : même pour les onze entreprises lauréates, qui ont eu accès à des rendez-vous personnalisés avec des investisseurs, le chemin sera long jusqu’à la signature de la levée de fonds. Ainsi, pour Marc Lemonnier, fondateur de la start-up Antabio lauréate en 2010, « Midinvest m’a apporté un coaching utile pour structurer notre discours, et augmenter notre visibilité. Cela a aussi été le point de départ pour nos négociations en levée de fonds ». Midinvest est également un lieu unique pour rencontrer tout à la fois des investisseurs, des porteurs de projets et toutes les structures institutionnelles qui font le lien entre ces deux types d’acteurs.
Au carrefour de plusieurs dispositifs
Enfin, Midinvest s’inscrit comme un outil au carrefour de plusieurs politiques. Celle du Conseil régional tout d’abord, qui vient de lancer plusieurs dispositifs d’aide, comme celui d’avances remboursables à taux zéro pour les entreprises, avances plafonnées à un million d’euros. « De plus, les prêts participatifs de développement sont passés de 75.000 euros à 100.000 euros », relève Martin Malvy, président de Région. Celle de la Caisse des dépôts et consignations et d’Oseo ensuite, qui, avec la plate forme Appui PME, propose d’accompagner et d’orienter les porteurs d’entreprises dans leurs démarches de financement. Celui de l’Etat et de la Direccte enfin, qui, « à travers les investissements d’avenir, travaillent sur l’amorçage avec l’élaboration d’un fonds dédiés ».

Autant d’outils qui peuvent aider les entreprises en recherche de financement à s’orienter dans leurs démarches. Une aide d’autant plus importante que les prises de risques dans les investissements d’entreprises tendent à se réduire dangereusement.
M.V.

Sur la photo : les lauréats Midinvest 2011. Photo Emmanuel Grimault - MPE

Midinvest : 500 personnes attendues au rendez-vous du financement des entreprises



Midinvest : 500 personnes attendues au rendez-vous du financement des entreprises

La 8e édition du salon Midinvest se tient demain à Diagora Labège Diagora Labège accueille demain mardi 8 novembre la 8e édition de Midinvest, organisée par Midi-Pyrénées Expansion. Plusieurs nouveautés sont au programme dont un salon des investisseurs ouvert à tous les types d'entreprises. Quelques entreprises sélectionnées bénéficieront d'un accompagnement dans leur recherche de financement. En 2010, Antabio en faisait partie. Son directeur général, Aymeric Dugray, revient sur l'impact qu'a eu l'événement sur sa société.


Midinvest a pour objectif de "faciliter les rencontres entre entrepreneurs et financeurs" selon son président Bernard Plano. 500 participants sont attendus et 85 investisseurs sont inscrits pour cette édition 2011. Une édition qui présente plusieurs nouveautés. Un salon des investisseurs qui rassemble 33 exposants est organisé afin d'orienter les entreprises vers les organismes les plus adaptés pour financer leur croissance ou leurs innovations. Midinvest propose également une soirée sur le thème de la levée de fonds.

Chaque année, un appel à candidature est lancé pour sélectionner des entreprises qui bénéficieront d'un accompagnement privilégié. En 2011, 50 dossiers ont été déposés. L'an dernier, Antabio faisait partie des entreprises sélectionnées. Pour son directeur général Aymeric Dugray, "cela a représenté un boost général. C'est anecdotique mais le nombre de visites sur notre site internet a été multiplié par deux dans les jours qui ont suivi Midinvest. Mais au-delà de ça, nous avons pu présenter notre business model, rencontrer des partenaires financiers... Nous étions alors en plein dans la première phase de notre levée de fonds. Faire partie de cet événement et faire du buzz nous a aidé à la finaliser."

Aujourd'hui, cette entreprise de biotechnologies qui développe de nouveaux médicaments est à la recherche de 5 millions d'euros pour les trois prochaines années. Et le salon Midinvest a donné de nombreux outils à Antabio. "Nous avons eu une synthèse des analyses du comité de sélection qui était remarquable et que l’on utilise toujours, explique Aymeric Dugray. Pour les business angels, cela offre un retour écrit relativement clair de professionnels expérimentés. Ils ont une meilleure vision de notre secteur d’activité et du potentiel d'investissement." Antabio devrait finaliser une levée de fonds de 1,5 million d'euros au premier trimestre 2012.

Paul Périé

Gers développement avec Midi-Pyrénées Expansion



Gers développement avec Midi-Pyrénées Expansion


Gers développement avec Midi-Pyrénées Expansion Partager Début 2011, le conseil général et la CCI avaient fait jouer leur complémentarité pour créer Gers développement, l'agence départementale de développement économique. Jeudi, cette agence et Midi-Pyrénées expansion ont signé une charte «Investir et se développer en Midi-Pyrénées» pour aller plus loin. Les signataires: Michel Doligé pour la CCI, Bernard Plano pour Midi-Pyrénées Expansion, Georges Courtès pour le conseil général./Photo DDM, N. D.

Lannemezan. «Vigilance orange» sur les éoliennes



Lannemezan. «Vigilance orange» sur les éoliennes
environnement


Michèle Beffeyte, présidente de Tempête sur le Plateau, avec Jean Dessens et Jean-Claude De Vita./Photo C.S. Partager
L'association Tempête sur le Plateau, qui est contre le projet d'implantation d'éoliennes, poursuit sa mobilisation et appelle la population à rester attentive.

L'association Tempête sur le Plateau, qui s'oppose au projet d'implantation de quinze éoliennes sur les communes d'Arné, Clarens, Recurt, Réjaumont et Tajan, est toujours en action. Elle a rencontré la sous-préfète de Bagnères-de-Bigorre, Nadine Delattre, les représentants du conseil général, le président de la communauté des communes du Plateau de Lannemezan, Bernard Plano, le député Pierre Forgues pour faire part du mécontentement des populations qui s'était traduit par la signature d'une pétition dans les communes concernées. Des tracts visant à informer les habitants sur l'éolien et ses conséquences ont été aussi largement distribués. « Nous espérons pouvoir rencontrer, dans les semaines à venir, M. Plano pour faire le point sur l'avancée du projet, compte tenu des nouvelles dispositions du Grenelle 2 de l'environnement », indique Michèle Beffeyte, la présidente de l'association. En effet, désormais, toute implantation de parc éolien industriel doit s'inscrire dans un schéma régional éolien. Ce plan, actuellement en cours d'élaboration, doit être présenté dans les communes pour une consultation publique d'ici fin 2011. « Pour les Hautes-Pyrénées, 29 communes situées sur le Plateau de Lannemezan et aux alentours seraient retenues », précise Michèle Beffeyte qui appelle à la mobilisation des citoyens. « Restons en vigilance orange jusqu'à ce que ce projet soit définitivement abandonné », conclut la présidente de l'association Tempête sur le Plateau.


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repères
Le chiffre : 200
adhérents> Cest le nombre... de personnes regroupées au sein de l'association.


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« L'éolien n'a pas sa place ici »
Jean Dessens, physicien, spécialisé en météorologie, explique pourquoi l'éolien est inopportun sur le Plateau : « Les mesures météorologiques existantes, effectuées par Météo France sur ses stations de Campistrous et de Castelnau-Magnoac, montrent que les vents moyens sont de 20 % inférieurs à la vitesse minimale requise pour l'exploitation de l'éolien industriel ».

Renseignements sur l'association Tempête sur le Plateau au 06.85.51.04.04.

Lannemezan : Bernard Plano sur objectifnews.tv





Lannemezan : Bernard Plano sur objectifnews.tv
Le maire de Lannemezan était l'invité de l'émission objectifnews.tv



















Bernard Plano, président de l'agence régionale de développement dresse un état des lieux de l'économie en Midi-Pyrénées et revient sur les difficultés des sous-traitants aéronautiques. Il évoque également la prochaine édition de Midinvest, le 8 novembre à Diagora Labège.

Midinvest : 500 participants et 11 entreprises lauréates



Midinvest : 500 participants et 11 entreprises lauréates
8 novembre 2011 21h18

Huitième édition pour Midinvest, rencontre du financement en Midi-Pyrénées. Pour 2011, la manifestation s’est organisée en dehors de Midinnov (rencontre de l’innovation prévue le 31 janvier prochain). Elle s’est recentrée sur le financement de projets et les outils pour y parvenir.




Favoriser la rencontre entre porteurs de projets et investisseurs : le principe de base des rencontres Midinvest na pas changé depuis leur lancement en 2004. Mais pour l’édition 2011, le concept a évolué avec plusieurs ambitions : « ouvrir plus largement la rencontre à tous les dirigeants de Midi-Pyrénées, en organisant depuis avril des forums départementaux ; organiser un salon des investisseurs, et enfin tenir une soirée de clôture pour présenter les lauréats », détaille Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion, l’agence régionale de développement économique, organisatrice de ce rendez-vous.
La mobilisation, de fait, a été plus importante que prévu sur le salon, avec 500 personnes inscrites, 85 investisseurs présents, 33 exposants et 700 rendez-vous d’affaires programmés.

Au delà des chiffres, Midinvest est d’abord un lieu de rencontres : même pour les onze entreprises lauréates, qui ont eu accès à des rendez-vous personnalisés avec des investisseurs, le chemin sera long jusqu’à la signature de la levée de fonds. Ainsi, pour Marc Lemonnier, fondateur de la start-up Antabio lauréate en 2010, « Midinvest m’a apporté un coaching utile pour structurer notre discours, et augmenter notre visibilité. Cela a aussi été le point de départ pour nos négociations en levée de fonds ». Midinvest est également un lieu unique pour rencontrer tout à la fois des investisseurs, des porteurs de projets et toutes les structures institutionnelles qui font le lien entre ces deux types d’acteurs.

Au carrefour de plusieurs dispositifs
Enfin, Midinvest s’inscrit comme un outil au carrefour de plusieurs politiques. Celle du Conseil régional tout d’abord, qui vient de lancer plusieurs dispositifs d’aide, comme celui d’avances remboursables à taux zéro pour les entreprises, avances plafonnées à un million d’euros. « De plus, les prêts participatifs de développement sont passés de 75.000 euros à 100.000 euros », relève Martin Malvy, président de Région. Celle de la Caisse des dépôts et consignations et d’Oseo ensuite, qui, avec la plate forme Appui PME, propose d’accompagner et d’orienter les porteurs d’entreprises dans leurs démarches de financement. Celui de l’Etat et de la Direccte enfin, qui, « à travers les investissements d’avenir, travaillent sur l’amorçage avec l’élaboration d’un fonds dédiés ».

Autant d’outils qui peuvent aider les entreprises en recherche de financement à s’orienter dans leurs démarches. Une aide d’autant plus importante que les prises de risques dans les investissements d’entreprises tendent à se réduire dangereusement.
M.V.

Sur la photo : les lauréats Midinvest 2011. Photo Emmanuel Grimault - MPE

Lannemezan. Le premier Salon de l'arboriculture



Le 27/11/2011
Lannemezan. Le premier Salon de l'arboriculture
rendez-vous


Louis Dassy, à l'atelier cidrerie. Partager
Les passionnés de nature et d'arbres de Lannemezan et du département ont rendez-vous, le dimanche 27 novembre, pour la première édition du marché de l'arbre fruitier, au Moulin des Baronnies, à Sarlabous.

Vendredi 27 novembre, de 10 heures à 18 heures, aura lieu le marché de l'arbre fruitier, au Moulin des Baronnies à Sarlabous. Une première dans le canton de Lannemezan et sur le Plateau. Cette manifestation est organisée par l'association Casalères en Baronnies avec le concours de la communauté de communes des Baronnies.

Des professionnels de l'arboriculture seront présents pour donner tous renseignements sur la plantation d'arbres fruitiers et sur les différentes variétés. Des producteurs viendront proposer à la vente du cidre, des jus de fruits, des vins de pays. Des animations sont également prévues autour du pressage de pommes. Une visite du verger conservatoire et de la pépinière de Molère est aussi possible. Vous pourrez également vous restaurer et déguster des crêpes avec du cidre bouché fabriqué « maison ». « Nous voulons développer une activité économique autour de la pomme qui a un passé et une histoire sur le territoire. Cette activité représente un appoint financier non négligeable, voire une activité rentable », souligne Jocelyne Cadot, la vice-présidente de l'association Casalères en Baronnies. D'où l'idée de ce marché de l'arbre fruitier qui doit déboucher sur un rendez-vous annuel, pourquoi pas à Lannemezan.

Et comme à la Sainte-Catherine, tout bois prend racine, l'idée pourrait bien faire son chemin.


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repères
Le chiffre : 300
litres par heure > Capacité de pasteurisation des jus de fruits. À la cidrerie de Benqué.


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Bon à savoir
L'association Casalères en Baronnies, organisatrice du premier marché de l'arbre fruitier, vous apporte ses compétences techniques pour la transformation en cidre bouché et en jus de pommes et met à votre disposition son atelier cidrerie de Benqué.

Renseignements complémentaires sur la manifestation du 27 novembre au 05.62.39.04.66 ou au 05.62.39.08.29, ou sur l'atelier cidrerie, au 05.62.98.12.77.

Lannemezan. Pierre Puyau à l'honneur




Lannemezan. Pierre Puyau à l'honneur
11-novembre


Un moment d'émotion partagé./Photo Jean-Claude Du Pont. Partager En préambule à la cérémonie du 11-Novembre à Lannemezan, Pierre Puyau a eu l'honneur de recevoir, de la part de la nation, la Croix du combattant pour service rendu au cours de la guerre d'Algérie. Cette distinction lui a été remise avec tous les honneurs par le commandant Roch. Toutes nos félicitations au récipiendaire.

Les candidats se bousculent pour succéder à Forgues



Les candidats se bousculent pour succéder à Forgues
première circonscription


Soutiens d'Aubry pour les primaires, Jean Glavany et Vincent Ricarrère sont face à face pour l'investiture sur la 1re circonscription./ Photo Joël Boyé. Partager
Sur la 1re circonscription, la volonté du député sortant Pierre Forgues (PS) de ne pas se représenter crée une situation quelque peu inédite.

Jean Glavany (PS), député sortant de la 3e circonscription supprimée à l'occasion de la refonte de la carte électorale, a déjà fait savoir qu'il était candidat sur la 1re. En l'absence de Pierre Forgues, il se considère comme député sortant avec le rattachement des cantons de Tarbes, d'Aureilhan et de Pouyastruc (ex-3e) à la 1re circonscription. D'autant qu'il a été élu conseiller général d'Aureilhan à la faveur des dernières cantonales. « Je suis ouvertement candidat depuis un an. Pierre Forgues m'a dit : ''Je m'arrête, je te soutiendrai''. Martine (Aubry) et François (Hollande) m'ont assuré de leur soutien. Ils ne veulent pas que je subisse une double peine : voir la suppression de ma circonscription et être empêché de me présenter sur la 1re circonscription », explique Jean Glavany, parti en campagne à la rencontre des militants. Au sein du PS, cette situation aiguise les appétits.


Bernard Plano, le maire de Lannemezan et tête de liste aux élections régionales, poussé par Josette Durrieu, se sentirait bien pousser des ailes. « Je suis en pleine réflexion. C'est une décision difficile à prendre. J'ai jusqu'au 18 novembre pour décider », dit-t-il prudemment. Vincent Ricarrère ne se la pose plus, cette question. Le secrétaire de la section PS de Tarbes est candidat déclaré à l'investiture. « Je ne me présente pas contre Jean Glavany, mais au nom des principes de renouvellement et de non-cumul des mandats qui vaut d'abord pour les parlementaires. Nous devons commencer à préparer l'avenir - rien n'a été fait - et cela passe par le renouvellement de nos représentants élus. Cela fait vingt ans que je milite. Avec d'autres, on mouille la chemise. À chaque fois, on nous explique que les sortants sont mieux placés. Mais il faut penser à l'après », explique-t-il. « C'est curieux qu'on parle maintenant de renouvellement. Je n'en ai pas entendu parler au moment des sénatoriales avec des candidats beaucoup plus âgés », réplique Jean Glavany.

De son côté, Pierre Forgues, qui considère légitime la candidature de Jean Glavany, espère « que la sagesse l'emportera ». Du côté du Front de gauche, Claude Martin (Gauche unitaire) et Geneviève Péfourque (PCF), sa suppléante, battent déjà la campagne. à droite, on observe la situation. Gérard Trémège (UMP), qui a affirmé plusieurs fois qu'il serait candidat si Jean Glavany (PS) l'était, a pris du recul. « Gérard Trémège fait partie des candidats potentiels. Il a été sollicité mais n'a pas pris de décision à ce jour », fait-on savoir dans son entourage.

La succession de Pierre Forgues, elle, est ouverte.


Douche froide pour le CAL



Douche froide pour le CAL
Fédérale 1. Le XV du Plateau est revenu bredouille.


Dommage pour le CAL qui n'a pas résisté à la pression de Blagnac./ Photo DDM, Didier Pouyedebat. Partager
« Nous étions venus pour gagner. » Des propos qui, dans la bouche de Patrick Furet, l'entraîneur de Lannemezan, à la fin de la rencontre dimanche contre Blagnac en Haute-Garonne, illustrent bien la déception, voire l'incompréhension qui régnait dans les vestiaires du CAL.

Si bien qu'avant de porter un jugement définitif, le coach des avants souhaitait débriefer le match à la vidéo. On l'a déjà dit, sur les bords de la Garonne, le XV du Plateau est retombé dans ses travers habituels. Pourtant, la prestation fournie à Lannemezan contre Marmande, sur un score flatteur de 30-9, avait fait naître bien des espoirs.

Le butin est maigre
Au point qu'il n'était pas tabou d'annoncer vouloir aller chercher les points de la victoire à Blagnac. Las ! le butin est maigre sans avoir même pu accrocher le point bonus défensif.

Pas d'excuses non plus, si ce n'est d'évoquer la non-réussite du buteur Christophe Dasque, ou le vent violent qui soufflait, dont le XV du Plateau n'a su se servir en seconde période.

Malheureusement, au fil des rencontres, le CAL affiche les mêmes défauts récurrents. Indiscipline, manque de lucidité, incapacité à jouer pendant 80 minutes. Pour autant, l'équipe progresse, notamment en conquête, au combat, ou plus flagrant encore en mêlée ordonnée.

Si bien qu'à l'issue de la rencontre, le leitmotiv était le même dans toutes les bouches : travail, travail, travail.

Après 6 journées, le CAL pointe au 7e rang de la poule, à 21 points du leader.

Il n'y a pas encore le feu à la maison, mais la phase qualificative est courte, et on pressent que le combat pour la qualification, dans le ventre mou de la poule derrière Lourdes et Valence et devant Marmande, Ribérac et Mauléon, peut, à cet instant de la saison, se révéler particulièrement indécis.

Blagnac. Aué : "Le fond et la forme"




Blagnac. Aué : "Le fond et la forme"
rugby. Fédérale 1. Blagnac probant vainqueur de Lannemezan (24-16).


Blagnac un ton au-dessus de Lannemezan./ Photo DDM, Didier Pouydebat Partager « Je ne sais pas si on peut parler de deux essais venus d'un autre monde, mais en tout cas, il s'agit de deux essais bien construits. » Avec son discernement habituel, Jean-Marc Aué disséquait le succès en or massif des Blagnacais (24-16) avant d'être bruyamment interrompu par la standing ovation accompagnant l'irruption dans le vestiaire de Damien Denechaud, heureux papa d'un petit Eden depuis vendredi. Un motif de réjouissance supplémentaire pour le colisitier de Thierry Bourdet qui insistait sur « la dimension collective » de la dite victoire : « Il faut féliciter tout le monde car sans certaines ressources mentales, revenir au score n'aurait vraiment pas été évident. Aujourd'hui, nous concilions le fond et la forme. »

Un avis partagé à tour de rôle par Thierry Bourdet, justement, et Aurélien Sourrouille : « Même si on restait sur une déconvenue à Tyrosse du fait du faible nombre d'occasions au regard du jeu produit, on savait qu'il fallait persister dans cette option, mettre du volume. » L'ancien champion de France castrais évoquait même la perspective d'un « déclic ». Un peu plus surprenant peut-être, Aurélien Sourrouille, de son côté, affirmait « ne jamais avoir douté », même quand Lannemezan prit cinq longueurs d'avance face à une équipe appelée à son tour à jouer face au vent et aux rayons déclinants du soleil : « Cela ne représente pas un si gros écart, et puis, il y a toujours une part de chance dans un match. »

Une chance que les Blagnacais ont su saisir, à leur façon. Car pour David Egéa, « il n'y a pas de secret, il a fallu fournir de gros efforts, réenclencher des phases de jeu de qualité ».

En guise de mot de la fin, l'ultime clin d'œil reviendra à Paco Rodriguez : « Les Lannemezanais ont cherché à changer de ballon à plusieurs reprises en cours de match, mais ça n'a pas marché, tant mieux pour nous ! » De quoi se rendre en toute sérénité à Marmande le 4 décembre prochain.


Le CAL est retombé dans ses travers



Le CAL est retombé dans ses travers
Fédérale 1. Le XV du PLATEAU. S'incline logiquement à Blagnac, sur le score de 24 à 16.


Malgré des initiatives, les Lannemezanais n'ont pu contester le panache de Blagnac./ Photo DDM, D. P. Partager
Une mêlée qui domine sa rivale, mais par ailleurs un gros déficit du jeu au pied, qu'il soit posé ou de dégagement, un XV du Plateau qui ne joue qu'épisodiquement, une cascade de mauvais choix et encore une bonne dose d'indiscipline.

La boucle est bouclée. Voila, succinctement résumés, les ingrédients de la défaite subie par le CAL à Blagnac.

Pourtant, en première mi-temps, tout avait pas trop mal commencé.

Les « rouge et blanc » font jeu égal avec Blagnac, exerçant même une nette et de bon augure domination en mêlée. Pour autant, une domination stérile dont les Lannemezanais n'ont tiré aucun profit.

Sur leur pelouse, les Blagnacais dominent dans l'axe et sur les ballons portés. Si l'on ajoute que Dasque, le buteur du CAL, n'était pas dans son meilleur jour, manquant 3 pénalités dont 2 des 30 mètres en face des barres, logique que la mi-temps soit sifflée sur le score de 8-3 en faveur des locaux. Qui ont inscrit leur premier essai par leur ailier Laguerre après une bonne séquence de leurs avants, justement dans l'axe.

Le CAL devant
Dès la reprise, on comprend que les hommes d'Étienne Plo reviennent dans de nouvelles dispositions après, on s'en doute, s'être fait remettre sérieusement dans l'axe, cette fois par les entraîneurs.

Pour preuve, à la 42e, ils inscrivent un essai par leur ailier Giordano, après que les avants et les trois-quarts aient été mis à contribution.

Christophe Dasque qui, dans l'intervalle, a réglé sa mire, transforme. 10-8 pour Lannemezan. Malheureusement, cela ne sera que feu de paille.

S'ensuit une seconde mi-temps confuse, voire insipide, où chaque équipe s'acharne à s'attirer les foudres de l'arbitre, sur des fautes de main, des fautes au sol, ou encore sur hors jeu. A ce petit jeu, ce sont les Haut-Garonnais qui s'imposent par leur buteur Kopetzky, l'ancien ouvreur du TPR, qui par trois fois, sur pénalité, envoie la balle entre les barres.

À 17-16 pour Blagnac, à la 68e, tout est encore possible pour les Lannemezanais. C'est sans compter sur Kopetzki qui ajoute une pénalité et surtout sur Laguerre qui pointe le deuxième essai de son équipe, transformé par le même Kopetzki. Scellant ainsi définitivement le sort du match.

A 24-16, Dasque tentera bien, à la 82e, de grappiller le point bonus défensif, par une pénalité des 60 mètres. En vain. le CAL revient bredouille de son voyage en Haute-Garonne.

BLAGNAC 24-Lannemezan 16

Stade Argelès. MT : 8-3. Arbitres : M. Campbell (RFU).

Pour Lannemezan : 1 E de Giordano (42e) ; 2 P de Dasque (39e, 49e) ; 1 D de Boyer (53e) ; 1 T de Dasque 42e.

Carton blancs :à Plo (54e), de Lannemezan.

LANNEMEZAN : Dasque ; Giordano, Lafforgue, Pécune, Marque ; (o) Boyer, (m) Cieutat ; Gélédan, Herbin, Plo (cap.) ; Dasté, Domenjous ; Oosthuizen, Ducasse, Piorkowska. Sont entrés au cours du jeu : Pujo, Pettigiani, Seite, Lanne-Petit, Tilhac, Cazenave, Salle.

C'était Blagnac panache



C'était Blagnac panache
fédérale 1. 6e journée.


Les Lannemezanais se sont bien défendus à Blagnac, mais les Haut-Garonnais ont réalisé leur meilleur match de la saison./ Photo DDM, D. Pouydebat. Partager
Les supporters lannemezanais, déçus au possible, se demanderont longtemps comment la victoire a pu échapper à leurs favoris. Passe encore que la domination de la mêlée du plateau n'ait pas trouvé de débouché arithmétique concret au « planchot » lors d'un premier acte disputé face au vent et par un franc soleil susceptible de gêner Christophe Dasque à quatre reprises. Mais quand les protégés de Patrick Furet et Philippe Carbonneau ont compté cinq longueurs d'avance (16-11, 53e) tandis que les préposés au bombardement trouvaient peu à peu leurs repères (une pénalité de Dasque suivie d'un formidable missile de Boyer en l'espace de trois minutes), le ballottage se voulait franchement favorable aux visiteurs. C'était sans compter sur la capacité de Blagnacais à sortir le très grand jeu, sur fond de réalisme et de créativité. Ainsi, après avoir mis à profit une première fois la règle de l'avantage pour conclure en bout de ligne après plusieurs enchaînements, les banlieusards toulousains ont récidivé pour le plus grand bonheur de William Laguerre. Et comble de la désillusion pour les vaincus, Krist Kopetzky, une nouvelle fois, a réussi la difficile transformation du bord de touche. De 22-16, le score passa à 24-16. Autrement dit, même la bonification défensive échappait à des Bigourdans qui, hormis quelques choix discutables, n'auront pas grand-chose à se reprocher. Car leurs hôtes ont ni plus moins accompli leur meilleure prestation, et de loin, depuis le début de la saison. Manifestement, l'appel au rejet de la frilosité lancé par Jean-Marc Aué a trouvé un écho favorable auprès d'un groupe auquel nul ne reprochera d'oser, quitte à prendre de gros risques face aux experts « es-défenses inversées ».

BLAGNAC 24 LANNEMEZAN 16

M.-T.: 8-3; arbitre: Pierre Courbin (Côte-d'Argent)

Vainqueurs: 2 E N. Arif (30), Laguerre (70), 4 P (14, 46, 56 , 67) Kopetzky, 1 T (70) Kopetzky

Vaincus: 1E Giordano (41), 1 T Dasque (41), 2 P (39, 50) Dasque, 1 DG (53) Boyer

Evolution du score: 3-0; 8-0; 8-3/ 8-10; 11-10;11-16; 14-16; 17-16; 24-16

Blagnac: Egea; Rebeyrol, San Vicente, Sourrouille, Laguerre; (o) Kopetzky, (m) Arif Nassim (Dalla Riva, 62); Guiral, Meurin, Jouve (Cabot, 45); Frost, Garaud (H.Arif,47) ; Mensan (Diaz, 47), Rodriguez, Tekassala (Esteban, 68)

Carton blanc: Rebeyrol (39)

Lannemezan: Dasque; Giordano (Cazenave, 52), Lafforgue, Pécune (Tilhac, 61, puis Pujo, 74), Marque; (o) Boyer, (m) Cieutat (Lanne -Petit, 66); Herbin (Seite, 65), Geledan, Plo. Daste, Doumenjou (Pettigiani, 61) ; Oosthuisen (Salle, 74), Ducasse, Piorkowska

Carton blanc: Plo (54)

Lannemezan. Rendre justice aux « Fusillés pour l'exemple »

Lannemezan. Rendre justice aux « Fusillés pour l'exemple »


La section Ligue des Droits de l'Homme de Lannemezan nous communique pour insertion : « Depuis de nombreuses années, la Ligue des Droits de l'Homme mène, aux côtés d'associations telles que La libre-Pensée et l'Association républicaine des anciens combattants, une ardente campagne d'opinion pour que l'État français rende justice aux centaines de soldats « fusillés pour l'exemple » morts dans des conditions troubles durant la Première Guerre mondiale.

Didier Périssé, le président de la section de Lannemezan, exprime par le communiqué qui suit, la position de la Ligue des Droits de l'Homme sur ce sujet.

« Les commémorations du 11-Novembre au cours desquelles le peuple de France rend un juste hommage aux victimes des deux derniers conflits mondiaux nous apparaît comme une circonstance propice pour renouveler notre protestation et pour rappeler au souvenir de chacun la mémoire des quelque 650 soldats français qui furent condamnés à mort pour l'exemple au cours de la Première Guerre mondiale. Certains des soldats avaient réagi contre des ordres qui les condamnaient au sacrifice inutile et imbécile sous le feu implacable de l'ennemi. La seule réponse d'un État-major dépassé fut une impitoyable répression d'autant plus cruelle et injuste que les 650 fusillés furent tirés au sort, soumis à des parodies de jugement par des conseils de guerre spéciaux et exécutés aussitôt. Ils doivent retrouver leur dignité et être réintégrés dans la mémoire collective de la nation. Il s'agit d'une juste cause et, pour tout citoyen épris de droiture et de liberté d'un combat pour la justice. C'est pour réhabiliter collectivement leur mémoire injustement salie, pour lever l'opprobre qui pèse sur leur nom, sur les familles et leurs descendants que la Ligue des Droits de l'Homme porte publiquement sa protestation en cette période de commémoration nationale et demande que soit mise en place une commission indépendante rassemblant des historiens et des juristes. Sans d'ériger en juge du passé, la commission pourrait proposer à la Cour de cassation l'annulation symbolique des condamnations qui apparaîtraient manifestement contestables. Et aussi recommander qu'un certain nombre de ces victimes injustes bénéficient de l'inscription « Mort pour la France » sur les registres d'état civil et que les noms figurent sur les monuments aux morts ». »

Lannemezan. Pour un hommage à tous les combattants



Lannemezan. Pour un hommage à tous les combattants
commémoration


Soleil printanier et importante participation populaire pour ce 93e anniversaire de l'armistice de la guerre 1914-1918 à Lannemezan. Les autorités civiles et militaires ont rendu les honneurs aux drapeaux devant la stèle des combattants au cimetière de la ville. Deux gerbes furent déposées. La première par Mme Richaux et le colonel Boutan au nom du Souvenir français, la seconde par Henri Forgues, conseiller général, et Bernard Plano, maire de Lannemezan. La cérémonie s'est poursuivie devant le monument aux morts du centre-ville où Bernard Plano a lu le message de Nicolas Sarkozy, président de la République, rendant un hommage appuyé au courage et sacrifice des combattants d'une nation. Toutefois agrémentée cette fois de l'annonce du projet instituant le « 11-Novembre » comme jour d'hommage solennel de la nation aux combattants de toutes les guerres. Deux jeunes sapeurs-pompiers ont lu les 91 noms des combattants de Lannemezan « morts pour la France » durant la Première Guerre mondiale, les élèves de l'école primaire du Guérissa déposant une fleur pour chacun des combattants nommés ainsi que deux autres gerbes déposées par Henri Forgues au nom du président du conseil général et Bernard Plano au nom du conseil régional. Un vin d'honneur était offert en fin de cérémonie par la municipalité à la salle des fêtes.

Lannemezan. Une semaine bien chargée pour les enfants des écoles



Lannemezan. Une semaine bien chargée pour les enfants des écoles
animations


Apprendre à peindre avec du safran ou du paprika. Des pigments peu ordinaires./Photo D.R. Partager Dans le cadre de la semaine nationale du Goût, de nombreuses animations ont été proposées par les équipes d'animation des établissements, aux enfants des écoles primaire de Lannemezan, à destination des classes de cours préparatoires, des cours primaires, cours élémentaires et cours moyens.

Sur le thème des épices, les écoliers ont pu découvrir des nouvelles odeurs, des goûts différents, peindre avec du safran ou du paprika, goûter plusieurs espèces de thé, retrouver le pays d'origine de l'anis étoilé, de la cannelle, de la muscade. User de l'odorat pour retrouver la bonne étiquette des herbes aromatiques, reconnaître l'origine de l'épice avant sa transformation… bref, de nombreux ateliers ou les enfants ont pu mettre à profit leurs connaissances culinaires et apprendre également qu'il existait une multitude d'épices, d'herbes aromatiques.

Dans la même semaine, un menu Halloween a été proposé sur la cantine Paul-Baratgin, le vendredi 21 octobre. Les champignons vénéneux n'ont pas fait peur aux enfants, ni même le dessert de toile d'araignée…

Le vendredi, à l'ALAE Paul-Baratgin, a été servi un goûter, Halloween a été célébré avec vampires, sorcières, petites diablesses.

Quant au menu du soir, il proposait un spectacle d'ombres chinoises raconté et joué par les enfants, la chanson « Corde à sauter » revisitée par les plus grands avec une chorégraphie du tonnerre mélangeant petits et grands… et pour finir avec un goûter très apprécié.


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repères
Le chiffre : 234
ENFANTS>Accueillis . Des quatres écoles primaires de Lannemezan.


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Semaine du Goût et Commission restauration
Lors de cette semaine consacrée au goût, la logique a voulu que soit élue la commission « restauration des écoles ». Ont été élus à l'école du Guérissa : Emma Pouey avec suppléante Margaux Fontaine. À l'école Paul-Baratgin : Hugo Rimbert avec comme suppléante Pauline Boyer. À l'école des Bourtoulets : Rémi Gaignard avec comme suppléant Kenzo Questier.

Beau succès pour «La Fille du puisatier»



Beau succès pour «La Fille du puisatier»
théâtre


Succés malgré un challenge difficile. Partager
La représentation de « La Fille du puisatier », tirée de l'œuvre de Marcel Pagnol et adaptée au théâtre par Jean-Claude Braudacco, proposée par le service culturel, a comblé d'aise les spectateurs de la salle des fêtes de Lannemezan, vendredi dernier. À coup sûr, un grand bonheur pour les passionés de l'œuvre de Marcel Pagnol.

Pourtant, le challenge était difficile, mais la Compagnie Beaudrac & co réussit à reproduire par tableaux successifs sur la scène d'un théâtre, en l'occurrence celle de la salle des fêtes, l'essentiel du roman en s'inspirant du film prestigieux. Dans la troupe, on a remarqué surtout une « Patricia » très près d'Orane Demazis et un « Mazel » en remarquable « Charpin ».

La route du safran passe aussi par Jézeau



La route du safran passe aussi par Jézeau




La récolte du safran avec le maire Patrice Balagna, Edouard, son père Philippe et l'Arbizon en point de vue./Photo Gérard Latour. 22
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Le petit village Jézeau n'en finit pas de nous étonner. Après le classement de son église au patrimoine mondial de l'Unesco, voici aujourd'hui sa production et sa culture du safran avec le jeune Edouard Roux qui vient de réaliser sa première production de sous l'appellation « Safran de l'Arbizon ». Unique en vallée d'Aure et dans les Hautes-Pyrénées pour un petit village de montagne, ce qui réjouit son maire Patrice Balagna.

Qui aurait pu penser planter des bulbes de safran sur un terrain en friche, en pente, où Edouard, avec l'aide de sa compagne Juliette et de son père Philippe, s'est lancé dans l'aventure en se retroussant les manches pour clôturer, défricher, préparer la terre et planter 50.000 bulbes sur 2.000 m2 de terrain de montagne. Pour ce jeune, originaire de Lille, c'est tout en son honneur d'avoir réussi dans son entreprise. Edouard est venu faire une saison d'hiver à Saint-Lary, mais en 2008, après un stage en Camargue chez un safranier, son patron de l'époque lui a conseillé de réfléchir à cette culture en plein développement. Une fois dans les Pyrénées, Edouard a poussé la réflexion pour présenter un dossier à la chambre d'agriculture après une formation au lycée agricole de Lannemezan ; et dans le cadre de cette étude, il a fait un stage dans les P.-O. pour apprendre le métier de safranier. Une fois le diplôme en poche, qui permet l'installation, l'opportunité s'est présentée à Jézeau avec ce terrain bien exposé, avec l'aide du maire et de la famille Sainte-Marie Delrieu. Aujourd'hui, le résultat est là avec une récolte de 6.000 fleurs par jour, puis un travail délicat avec l'émondage dans la foulée et la déshydratation et la maturation d'un mois qui donnera toutes les saveurs définitives à cette précieuse épice. Il faut entre 160 et 200 fleurs pour 1 g. Edouard souhaite écouler sa production sur les marchés de la région, Saint-Lary, Arreau, Bagnères, les restaurants et épiceries fines. Pour les visites et renseignements, site www.safrandelarbizon.fr ou 06.42.76.20.52.

Lannemezan. TCP : l'Europe repousse le projet à 2030



Lannemezan. TCP : l'Europe repousse le projet à 2030
traversée des pyrénées


Lors d'une manifestation d'Epine contre la TCP, à Guchan, en vallée d'Aure./Photo archives. 3
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La Traversée centrale des Pyrénées, grâce au creusement d'un tunnel ferroviaire entre la France et l'Espagne, n'est plus une infrastructure européenne prioritaire.

L'annonce de l'exclusion du projet de la Traversée centrale des Pyrénées (TCP) des infrastructures de transports prioritaires européennes par le Conseil de l'Europe, en date du 19 octobre dernier, concerne au premier chef Lannemezan et son Plateau mais aussi la vallée d'Aure et des Nestes.

L'annonce du report de ce projet à l'horizon 2030 suscite des réactions tant chez les opposants, que du côté de ses partisans qui défendent et militent pour le percement d'un tunnel entre le plateau de Lannemezan et l'Espagne. Bien qu'à ce jour, faut-il préciser, aucun tracé n'ait été choisi. Selon l'association Epine, qui s'oppose à un tel projet de liaison ferroviaire avec l'Aragon : « Nous sommes confortés dans notre approche par Sum Kallas lui-même, le vice-président de l'Europe en charge des transports, qui considère que la TCP est un projet non réaliste par rapport aux problèmes de sécurité et environnementaux. Nous pensons que la TCP, si elle se faisait chez nous, n'apporterait que nuisances, sans retombées économiques. Ce projet ne solutionnerait en aucun cas les problèmes de circulation et la vallée ne pourrait continuer à vivre de son activité principale, le tourisme. Pour autant, malgré cette décision qui nous satisfait, nous restons vigilants. Le projet n'est que reporté en 2030, mais des études sur sa viabilité sont toujours en cours ». A. Maillé

L'association Nouvelle Traversée des Pyrénées, qui milité pour le projet d'un tunnel par le plateau de Lannemezan, s'exprimera la semaine prochaine par communiqué.


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repères
Le chiffre : 10
ANS > d'opposition à la TCP.En vallée des Gaves et depuis 5 ans et demi en vallées d'Aure et des Nestes


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Collectifs des élus de la vallée d'Aure. Satisfaction et inquiétude.
Selon Sylvie Dajas, du collectif : « Cette nouvelle peut nous rassurer pour l'avenir immédiat. Mais nous restons très vigilants, car à notre avis, la TCP est juste écartée pour la période 2014-2020. L'avenir d'une des vallées préservées des Pyrénées centrales est juste en sursis. Pour preuve, un groupement économique d'intérêt européen a été créé et des études sont en cours ».

Lannemezan. Le point au FC Plateau



Lannemezan. Le point au FC Plateau
football


U15 du FC Plateau : un groupe qui marche fort. Partager
Un week-end comme le temps, maussade, et beaucoup de regrets :

- Les plateaux aux Bourtoulets, pour les U9 contre Bordes et Galan, ainsi que pour les U10 contre Elpy et Rabastens, ont déçu par de trop nombreuses absences dans les équipes du Plateau dues peut-être au long week-end ou au temps pluvieux.

- Les U13, en déplacement à Argelès, ont brillé en remportant leurs deux matchs contre Argelès et Elpy. De quoi acquérir de la confiance pour la suite de la compétition.

- Le match des U15 au Val d'Adour a été reporté suite aux intempéries.

- Les U17 ont subi une cuisante défaite (1-5) contre Elpy.

- Les U19 ont perdu à Luzenac

(1-3). « Il y avait de réelles possibilités », confie J.-B. Bousquet,

mais trop de fébrilité en défense pour un résultat. Il reste beaucoup de choses à revoir, d'abord reprendre confiance et produire du jeu.

- Chez les seniors I : que des regrets ! Après avoir ouvert le score dès la 10e minute par Latour-Ducuing, le coup du sort avec deux penaltys accordés à Juillan par l'arbitre dans les dernières minutes de la rencontre a fait basculer le résultat (1-2).

- Le match des seniors II à Lugagnan a été aussi reporté suite aux intempéries.

Lannemezan. La nationale B et les Reichel à l'honneur



Lannemezan. La nationale B et les Reichel à l'honneur
rugby cal


Le groupe des cadets Teulière. Partager
Le déplacement à Fleurance, pour les juniors Balandre et les cadets Teulière, s'est soldé par la victoire des locaux. Les jeunes du Plateau n'ont pas à rougir de leur contretemps. En effet, les juniors, avec un peu plus de maîtrise, auraient pu renverser la vapeur (6-11) et les cadets sont restés longtemps dans le coup avant de s'écrouler (6-22).

Le groupe des cadets : Cadéac, Verdu, S. Desbet, Conte, Berbizier, Dasté, Rousse, Goineau, Anglade, Enfedaque, Lambert, Breil, De Almeida, Baratgin, Bee, G. Crouau, Latino, Moncassin, Camacho, Estréma, Jacomet, Cabos, Clermont, L. Desbet, Baqué, Gardet, R. Crouau, Immery, Martinez, Perriguet, Prat, Feraut, Favaro.

Les juniors Reichel étaient en déplacement à Valence -d'Agen. Ils ont remporté une victoire sans bavure 9-0 et restent invaincus dans cette poule où ils occupent une place de 2e. Le CAL alignait : Severa, Billier, Rixens ; Botarel, Casanovas ; Brouca (cap.), Baguette, Parmentelot ; Barrère, Motta, Garros, Broca, P. Durancet, Gaubert ; Bazerque. Remplaçants : Agut, Albert, Bouniol, Combret, M. Durancet, Martines.

Enfin, la nationale B jouait à domicile contre Marmande, les hommes de Benoît Antichan ont décroché une victoire méritante (20-3) sur le terrain annexe de François-Sarrat à la limite du praticable.

Le CAL alignait : Viau ; Olmédo, Denat, Heraut, Grenon ; (o) Dubarry, (m) Touzanne ; Antichan, Seite, Ogé ; Couderc, Labadie ; Kartvelishvili, Pujo, Portalier. Remplaçants : Noguès, Pouysegur, Cazcarra, Latapie, Cibe, Saint-Martin et Simon.

L'Isle-Jourdain. Tous les Lislois sur le pont



L'Isle-Jourdain. Tous les Lislois sur le pont
rugby


Les Bélascain iront à Saint-Jory./Photo DDM Sylvie Bizard. Partager
Cadets, juniors, Bélascain et seniors seront en voyage en ce week-end de saint Martin. Aujourd'hui, les cadets Teulière joueront à Lannemezan ; cette équipe a énormément progressé et peut, en fonction du résultat, se retrouver aux avant-postes de la poule, avec Fleurance. Les juniors Balandrade se rendront également à Lannemezan. L'équipe peut nourrir des ambitions de succès sur le plateau, après les victoires probantes sur Argelès et Fleurance. Les « poulains » de Zamora et Campariol semblent avoir trouvé leur vitesse de croisière. Ces deux équipes « sang et or » prisent la satisfaction de la qualification pour le championnat Armagnac-Bigorre dans la phase finale. Les Bélascain se rendront à Saint-Jory défier le Canton-Nord, à 15 heures. Les banlieusards toulousains, qui ont résisté au leader Lannemezan, occupent le haut du tableau. Les Lislois, qui partagent la place de leader, voudront continuer sur leur lancée et offrir un rugby de qualité, après leur belle victoire sur Adour-Echez. Demain, la fédérale 2B se rendra à Rodez. L'USL peut continuer à jouer les premiers rôles en livrant un match plein. Les hommes de Garcia et Idrac sont capables de pratiquer un jeu ambitieux pour s'imposer et garder une place dans le haut du tableau ; mais les locaux ne s'en laisseront sûrement pas conter sur leur herbe. Le bus des supporters partira demain pour Rodez, à 8 heures, place Compostelle.

Fédérale 1. Blagnac et Lannemezan à armes égales

Fédérale 1. Blagnac et Lannemezan à armes égales
tendances

Faute de s'être exportés (jusqu'à présent du moins) avec succès (un seul point de bonus défensif ramené), les Blagnacais sont dans l'obligation de s'imposer lors de chaque échéance à domicile. Autant dire que si certaines équipes sont déjà en souffrance dans la zone rouge, la pression sera quand même relativement forte sur les épaules des protégés de Jean-Marc Aué et Thierry Bourdet. Leurs hôtes bigourdans restent en effet sur deux prestations fort honorables chez le leader valencien puis lors de la venue de Marmande. Ph. A.

Demain 15h30: Blagnac-Lannemezan (52% - 48%).

Les autres rencontres de la poule 4: Lourdes - Mauléon (aujourd'hui: 18h30), 60% - 40%; Valence -d'Agen - Marmande (demain 15h): 53% - 47%.

Poule 2:Montauban - Nice (aujourd'hui 18h): 54% - 46%; Romans - Castanet (aujourd'hui 19h): 52% - 48%.

Poule 3:Langon - Colomiers (aujourd'hui 18h): 49% - 51%; Lavaur - St-Nazaire (demain 15h): 53%-47%.

Plaine ou montagne: des fleuristes primés




Plaine ou montagne: des fleuristes primés
villes et villages fleuris 2011


Les premiers prix du fleurissement départemental./ Photo DDM, Joël Boyé. Partager
Du 4 au 25 juillet dernier, le jury départemental, placé sous la présidence de Roland Dubertrand, conseiller général du canton de Rabastens, a visité les communes de plaine et de montagne candidates aux concours des villes, villages et maisons fleuries 2011.

Le verdict a été rendu et les heureux gagnants invités au conseil général pour recevoir leur diplôme assorti d'une plante fleurie.

Avant de proclamer le palmarès, Michel Pélieu, président du conseil général, a tenu à rappeler « son attachement au fleurissement des villes et villages du département ».

Le fleurissement « qui participe à la qualité de la vie » en offrant « une âme et une atmosphère » à chaque village, mais aussi qui apporte « une valeur ajoutée » dans notre département où le tourisme tient la première place dans l'économie.

Pour terminer, il a encouragé toutes les communes à participer à ce concours : pour 2011, 48 communes dont 5 labellisées ont été visitées par le jury… 48 qui se sont porté candidates sur 474 !

Le palmarès
Les premiers prix ont été décernés, par catégories, à Hagedet, Boulin, Maubourguet, Lannemezan, pour les communes de plaine ; Asque, Préchac, Loudenvielle, « ex æquo » Luz et Saint-Lary pour les communes de montagne.

Pour les maisons fleuries en plaine, les premiers prix par catégories sont allés à Immacolata Lerda à Vic-en-Bigorre, M. et Mme Meynent à Sariac-Magnoac, le Cedepth à Castelnau-Rivière-Basse. Pour les maisons fleuries en montagne, premiers prix par catégories à Bernadette Igau à Villelongue, Robert Brun à Aulon, Catherine Sénac (hôtel La Grange aux marmottes) à Viscos.

Nicolas Brachet : le plus courageux à Lannemezan

Nicolas Brachet : le plus courageux à Lannemezan
cyclo cross. Ufolep : une première pénible pour cause de météo.

Oh oui, il en fallait du courage, dimanche, pour disputer ce 1er cyclo-cross Ufolep de Lannemezan. Magnifiquement tracé sur le site de l'espace du Nébouzan mais rendu très pénible et surtout très technique par les pluies diluviennes depuis le samedi, cette première édition restera gravée dans les mémoires des nombreux spectateurs présents malgré les mauvaises conditions météo.

21 partants dans l'épreuve réservée au VTT, et un Jonathan Bassot (Luchon) déjà vainqueur la veille à Bétracq irrésistible à partir de la moitié course. Pascal Cather (Lannemezan) et Cédric Rodriguez (Louvie Juzon), respectivement 2e et 3e, ne pouvaient que constater leur défaite.

Une quarantaine de participants au cyclo-cross, l'épreuve reine, sur un circuit dégradé par les courses précédentes, les spectateurs ont eu leur lot d'émotions avec les nombreuses chutes, heureusement sans gravité. À commencer par celle spectaculaire d'Alain Guinle (UVL) en tête à l'entrée du circuit… mais pas de bobo, il repartait… en fin de peloton.

Pendant ce temps, Nicolas Brachet (UCL) Maxime Larroze (TCC) et Xavier Davia (Béarn VTT) ne se faisaient pas prier pour prendre les devants.

À force d'adresse et de lucidité, Nicolas Brachet faisait la différence dans la 2e partie de l'épreuve, s'assurant une 2e victoire à huit jours d'intervalle. Xavier Davia prenant une très belle 2e place, la même que la veille, le duel entre Olivier Diaz (Auch) et Didier Tessadri (UVL) pour la 3e place revenant au 1er nommé, juste devant Alain Guinle bien revenu de l'arrière.

En 2e catégorie, Michel Crampe (UVL) remportait un 2e bouquet dans le week-end, ce qui l'autorise désormais à aller guerroyer dans la catégorie supérieure. La confiance aidant, nul doute qu'il va y prendre rapidement ses repères… Chris Allen (TCC) et Jean-Michel Louit (VCPL), 2e et 3e de l'épreuve, voient l'avenir s'éclaircir… À eux, maintenant, d'aller chercher les victoires…

En 3e catégorie, Stéphan Sensever (Edelweiss) prenait une superbe revanche sur le sort de la semaine avant, il remportait enfin une belle victoire, pas la dernière assurément. Christophe Escoubas et Gilles Espouy (TB65), ses suivants au classement, n'ayant rien pu faire pour s'y opposer.

Un magnifique circuit, une organisation très réussie, il ne reste plus qu'à fixer la date pour la 2e édition l'an prochain.

Lannemezan. Isabelle Orté : «femme de l'ombre»



Lannemezan. Isabelle Orté : «femme de l'ombre»
en toute intimité


Isabelle Orté, la présidente de l'office de tourisme de Lannemezan. Partager
Isabelle Orté est la présidente de l'office de tourisme de Lannemezan et l'adjointe en charge des relations extérieures et de l'embellissement de la ville de Lannemezan. Rencontre avec une femme engagée. Qui ne cache pas certaines blessures du passé. En toute sincérité.

Mme Orté, présentez-vous en quelques mots.

Je suis née à Lannemezan et j'y ai toujours vécu. Au grand désespoir de mes parents, et notamment, de mon père, je n'ai pas aimé l'école. Seules les mathématiques et la rédaction retenaient mon attention. Très vite, j'ai travaillé dans la boutique alimentaire que dirigeait mon père sous statut coopératif et qui a compté jusqu'à vingt emplois. Puis, j'ai tenu un magasin d'habillement, de puériculture et de meubles pour enfants.

Que diriez-vous de votre enfance ?

J'ai eu une enfance heureuse avec mon frère José, dans un foyer où l'on nous a appris le sens du travail, de la générosité et du respect des autres. Mes parents étaient des réfugiés politiques espagnols, arrivés en France en 1939. Je n'ai pas oublié certains sarcasmes sur mes origines qui m'ont profondément blessée et marquée à vie.

Résultat : je me suis refermée sur moi-même pendant longtemps. Pour me protéger.

Il a fallu du temps pour que je me libère.

Pourquoi vous êtes-vous engagée en politique ?

Depuis ma plus jeune enfance, j'ai baigné dans une atmosphère politique qui m'a amenée tout naturellement à militer et à adhérer au Parti socialiste dès l'âge de 21 ans.

Cela vous a donc conduite à vous impliquer en politique à Lannememezan…

Je me suis investie, notamment, de façon intense dans la lutte pour le droit des femmes.

Et puis, il y a eu la rencontre avec Bernard Plano. Son charisme et sa personnalité ont fait que je me suis engagée à ses côtés, au service de ma ville, en 2001. Aujourd'hui, en tant que femme de l'ombre, je peux dire que je n'ai pas été déçue tant par l'homme que par la personnalité politique.

Quelles sont vos passions dans la vie ?

J'aime danser. Dès que je le peux, je me rends à des soirées. La musique en général me passionne. Je peux aussi bien écouter de l'opérette que de la chanson française. Je fais également régulièrement de la marche. Ces activités me permettent de m'évader.

En conclusion, qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous plus tard ?

Elle a été à l'écoute des administrés et elle a fait de son mieux avec ténacité pour faire aboutir les demandes qui lui ont été soumises.

On pouvait compter sur elle.

Lannemezan. « Encore à regarder passer les trains »

Lannemezan. « Encore à regarder passer les trains »
traversée centrale des pyrénées

Christian Castéran, dit « Ramoun », président fondateur honoraire de la Nouvelle Traversée des Pyrénées (TCP), nous prie de faire passer ce message, suite à la décision du 19 octobre, à Bruxelles, de retarder à 2030 le projet du tunnel ferroviaire Hèches-Bielsa pour relier Toulouse à Saragosse par Lannemezan.

« Pour nous, c'est un lot de consolation car le projet n'est pas enterré, il est retardé… Il est reconnu, mais remis à plus tard. Pourquoi ? Parce que les choix de l'Europe se sont portés aux ailes des Pyrénées, Bordeaux-Hendaye et Montpellier-Perpignan. Au centre, Midi-Pyrénées va continuer à rester un désert et regarder passer les trains ! Mais je reste aussi optimiste qu'au premier jour, lorsque j'ai lancé l'idée de ce tunnel. C'était en 2005, suite à l'abandon du tracé par Lourdes et la vallée des Gaves.

À l'avenir, prenant de l'âge, mon combat ne sera pas aussi fort mais je veillerai à ce que l'on puisse faire resurgir ce grand projet avant 2030, pour diverses raisons, et c'est possible ! J'en suis persuadé et me battrai jusqu'au bout !

À travers ce communiqué, mon but est de remercier tous ceux qui m'ont fait confiance et aidé à mener cette action, surtout au départ, les adhérents de la première heure que j'appelle car le lancement de cette association a été très difficile, il fallait y croire ! Seul, je ne pouvais rien faire.

Ensuite, je remercie tous les adhérents qui nous ont rejoints et ont œuvré avec nous pour mener le combat. Nous étions 580 adhérents à jour des cotisations et 320 sympathisants.

Nous avons remporté la première bataille car le projet reste en course. Nous en reparlerons encore longtemps. Encore merci à tous, en espérant un jour voir le bout du tunnel ! ».

Passage réussi pour la télévision tout numérique

Passage réussi pour la télévision tout numérique
bilan

C'est désormais officiel. Le département des Hautes-Pyrénées est sacré champion de la connexion ! Un brin espéré, la tendance se confirme puisque dans la nuit de lundi à mardi, l'ère analogique a laissé place avec succès au tout numérique (ou TNT). « Lors du basculement, tout ce qui avait été prévu a parfaitement fonctionné », se félicite Michel Aupy, chargé de la mission TNT au conseil général. Huit des neuf réémetteurs mis en place par le conseil général sont opérationnels. Seul celui de la vallée de la Barousse manque à l'appel. Le basculement au tout numérique ne se fera que demain. Les antennes de Saint-Pé-de-Bigorre posent quant à eux problème (lire ci-dessous).

De tout bord, on souligne tout de même l'organisation exemplaire du département. Certes, la présence de l'émetteur du pic du Midi, qui arrose près de 80 % de la population, a fortement contribué au succès. Mais les cinq à six réémetteurs de TDF ajoutés à ceux mis en place par les communautés de communes ne sont pas en reste. Et même si les écrans noirs matinaux ont tout d'abord laissé place à quelques inquiétudes chez les téléspectateurs (lire le reportage), le réglage des téléviseurs s'est effectué sans encombres, qu'on soit à Lourdes, Lannemezan ou Bagnères. Pas de soucis non plus du côté des communes concernées par les zones blanches.

Demain, la pleine puissance des émetteurs sera définitive. Soit le début de l'aventure numérique pyrénéen.

Lannemezan. Nadège Grille à la tête du centre pénitentiaire



Lannemezan. Nadège Grille à la tête du centre pénitentiaire
nouvelle directrice


Nadège Grille, la nouvelle directrice du centre pénitentiaire de Lannemezan./Photo Laurent Dard. 4
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Nadège Grille est la nouvelle directrice du centre pénitentiaire de Lannemezan. Elle arrive de Lavaur où elle dirigeait un établissement pour mineurs.

« Personnels du centre pénitentiaire, par arrêté du garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, Mme Grille a été nommée chef d'établissement du centre pénitentiaire e de Lannemezan. Vous la reconnaîtrez désormais comme chef. Je vous demande de lui obéir en tout ce qu'elle vous commandera, pour le bien du service. »

Hier, en fin de matinée, Georges Vin, directeur interrégional de l'administration pénitentiaire de Toulouse, a promu officiellement Nadège Grille au rang de chef d'établissement. À 39 ans, la nouvelle directrice qui, en réalité, a pris ses fonctions le 25 septembre dernier, arrive de Lavaur où elle a ouvert et dirigé l'établissement pénitentiaire pour mineurs, garçons et filles, de 13 à 18 ans, le premier du nom dans l'Hexagone. Elle succède ainsi à Aline Guérin. La nouvelle directrice, paloise de naissance, a souhaité, en prenant ce nouveau poste, donner une orientation différente à sa carrière. « J'aurais pu, dit-elle, continuer dans la même voie. Lorsque l'administration m'a proposé ce poste, j'ai dit oui. C'est un virage à 180 degrés, mais aussi une remise en question. Professionnellement, la problématique est différente, s'agissant des détenus mais aussi des personnels. Pour moi et ma famille, c'est un retour au pays. C'est agréable de retrouver les Pyrénées où je vais pouvoir pratiquer le ski. »

Nadège Grille pratique aussi le vélo, le footing et le full-contact. Une manière, dit-elle, de se défouler, par rapport aux contraintes de la profession.

Par ailleurs, elle avoue une passion pour la culture hispanique. Je vais pouvoir passer plus souvent les Pyrénées pour retrouver quelques amis de l'autre côté de la chaîne ».


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repères
Le chiffre : 187
personnels> Pénitenciaires.Sous les ordres de la nouvelle directrice.


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De nombreuses personnalités
Assistaient à la cérémonie : David Ribeiro, sous-préfet ; Mme Khaznadar, présidente du TGI de Tarbes ; Mme Firmingier-Michel, procureur de la République ; Henri Forgues, conseiller général qui représentait Michel Pelieu, le président du conseil général ; des représentants de la Gendarmerie nationale, du service départemental d'incendie et de secours ; Alain Baqué, directeur des Hôpitaux de Lannemezan.

Le plan départemental des déchets s'applique sur le terrain

Le plan départemental des déchets s'applique sur le terrain
société

Alors que naissent les oppositions, Guy Poeydomenge, président du SMTD, défend les orientations du plan départemental des déchets.

Trois ans après sa création et un an après l'adoption du plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés, le Syndicat mixte de traitement des déchets (SMTD) des Hautes-Pyrénées se trouve dans une phase concrète d'application dudit plan. Il a lancé tous les dossiers de création d'installations de traitement des déchets ménagers dont le département doit se doter. C'est là que les oppositions naissent car personne ne veut accueillir ce type d'installations pour le moins impopulaires. Face aux critiques des uns, à l'ignorance des autres, aux comportements d'élus qui crient avec les loups, Guy Poeydomenge, président du SMTD, a tenu un point presse pour faire un tri sélectif dans tout ça.


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L'étude qui fait la maille
L'installation de stockage des déchets non dangereux s'implantera sur des zones géologiques favorables. Voilà le critère de base qui détermine le lieu d'installation de l'unité d'enfouissement. L'étude a retenu quatre zones : coteaux de Piétat-Montgaillard ; coteaux d'Oueilloux-Orignac, coteaux de Tournay-Cieutat et plateau de Lannemezan. Ces zones ont été découpées en mailles de 1,500 km2. On a actuellement 59 mailles, pour 58 communes concernées par l'unité dont la superficie sera de 28 ha. Aujourd'hui, à l'issue d'autres critères de sélection (voisinage, accès, etc.), le SMTD fera connaîtreles 15 meilleures mailles. Il ne restera alors qu'une vingtaine de communes concernées par l'installation.

Après une nouvelle phase de sélection, la réalisation de sondage du sol, le choix du site d'implantation interviendra en juin 2012.


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Poeydomenge fait un tri musclé
En préambule d'une intervention « d'ordre politique », selon sa propre expression, Guy Poeydomenge rappelle que le Syndicat mixte de traitement des déchets (SMTD) s'occupe des déchets ménagers. « Il ne s'agit pas de déchets industriels, ni de déchets dangereux ou nucléaires… Ce sont nos ordures ménagères. Et c'est bien là le problème ». Le président Poeydomenge évoque sans détour la qualité plus que moyenne du tri effectué par chacun de nous. « Avant de dire que notre activité pollue, interrogeons-nous sur ce que nous mettons dans nos poubelles… Nos détracteurs sont-ils irréprochables ? Je n'en sais rien ».

La girouette et l'odeur du vent
Guy Poeydomenge explique ensuite que le choix de l'implantation des installations relève « du SMTD et des élus du comité syndical. Je rappelle que les collectivités ont transféré leur compétence en la matière. Que les élus soient à l'écoute de la population c'est normal. Qu'ils amplifient les critiques, c'est inadmissible. Ils doivent assumer les choix qu'ils ont faits tout en exerçant leur droit de contrôle. C'est trop facile quand le vent tourne, d'attribuer la faute à la girouette. La girouette, ce sont eux qui l'ont mis en place… Or, il ne faut pas jouer sur la peur des gens, propager des choses fausses. Les élus ne doivent pas cautionner ces comportements ». Quant à l'attitude de dire, ces installations il faut les mettre chez les autres, Le président du SMTD le dit tout net : « Nous comprenons la crainte de riverains potentiels… Mais, ce sont nos déchets ménagers et ils resteront chez nous, dans les Hautes-Pyrénées ».

Sur la méthode qui ne serait pas bonne, Guy Poeydomenge indique : « Elle respecte la réglementation ».

Cramponné à sa feuille de route, Guy Poeydomenge se fixe un objectif : « L'acceptation sociale pour toutes les installations. C'est-à-dire qu'une fois mise en service, on n'en parle plus en mal. Car tous les impacts environnementaux auront été pris en compte en amont ».


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Unité d'enfouissement
« On se trouve actuellement dans une situation de quasi-rejet permanent d'une installation, quelle qu'elle soit », confie Philippe Duclos. L'unité d'enfouissement plus que les autres. L'Installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND), censée remplacer les décharges de Bénac et de Lourdes, fait peur. Sa capacité sera de 50.000 t et sa durée d'exploitation de trente ans. Une longue durée pour travailler sereinement, anticiper les choses et ne pas avoir à agir en urgence comme aujourd'hui. « Nous faisons une étude sérieuse. On ne veut pas reproduire les erreurs du passé », explique le président Poeydomenge. « Le principe de dire : vous n'avez mené aucune étude et vous savez où vous allez. Non, c'est faux », abonde Philippe Duclos. Et d'ajouter : « On n'a auucne idée de l'endroit précis où l'installation sera implantée… J'habite dans une des zones retenues et je n'ai pas envie d'être embêté par le mauvais fonctionnement d'une installation ».


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Trois quais de transfert
Trois quais de transfert des déchets vont être créés : à Bagnères, plaine de Monlôo, à Adé, ZAC du Toulicou et à Bordères. Rationaliser le transfert des déchets des zones de collecte vers les centres de traitements, regrouper les tonnages et limiter les rotations de véhicules, voilà les objectifs de ces équipements. « Il s'agit juste de vider des bennes d'ordures ménagères dans des remorques, fermées, et qui resteront sur place 24 heures maximum », indique le président Poeydomenge. Les quais ouvriront à 8 heures. S'agissant des nuisances de trafic de camions, cela représentera, en haute-saison, 8 véhicules/jour à Bagnères, 16 à Adé et 10 à Bordères. Coût des installations : Bagnères, 1,3M€; Adé : 1, 6M€; Bordères : 1,2 M€.


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Unité de traitement
« Celui qui maîtrise l'outil, maîtrise les coûts. » Guy Poeydomenge résume la volonté du SMTD d'exploiter les installations en régie afin d'en garder la maîtrise. Pour la création de l'unité de traitement et de valorisation sur le site de l'écoparc de Bordères, le SMTD a opté pour une procédure de marché global. Un privé se charge de la conception et de la construction de l'équipement qu'il exploitera pendant 5 ans avant que le SMTD ne le reprenne en régie directe avec un personnel formé. « Ce choix a été adopté à l'unanimité… Il n'y aura pas de délégation de service public dans le 65 », indique Guy Poeydomenge. Coût de l'unité financée par le syndicat : 43M€. Début des travaux en 2013. Mise en service en 2015.


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Centre de tri mécanisé
La capacité du centre de tri départemental de Capvern sera portée de 2.500 t par an à 14.000 t en 2013. Pour cela, le centre de tri sera mécanisé. « La mécanisation améliorera les conditions de travail des agents qui effectuent actuellement 1.500 gestes à l'heure. Ils feront désormais plus du contrôle de qualité que du tri sur les tapis », explique, Philippe Duclos, directeur du SMTD. Le syndicat espère que cette modernisation - dont le coût se monte à 6,5M€ - permettra de diviser par deux le coût du tri qui tomberait à 150 € la tonne.


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Déchets verts : deux aires de compostage
Le SMTD va réaliser deux plateformes de compostage des déchets verts. L'une, route de Pau, à Vic-en-Bigorre. L'acquisition de la parcelle est en cours. Les travaux seront réalisés en 2012 pour une ouverture fin 2012.

Argelès-Gazost accueillera la deuxième aire de compostage des déchets verts. Le projet, en cours de réalisation, s'effectue dans le cadre d'un projet multifilière de compostage des boues. Mise en service dans le courant de 2013.

Fleurance. 2 sur 2 pour le FLRL



Fleurance. 2 sur 2 pour le FLRL
rugby


La conquete est toujours précieuse./Photo DDM, R. C. 6
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Balandrades : FLRL 11-Lannemezan 6 (mi-temps 3-3)

Pour le FLRL : 1 essai Puydupin ; 2 pénalités Espinasse.

Les juniors se devaient montrer une autre image qu'au match aller. Ils l'ont fait à force de vaillance et d'abnégation à l'image de la défense qui parfois malmenée n'a jamais craqué. Cette victoire difficile acquise dans la douleur permet à l'équipe de se remettre en course pour la qualification Armagnac-Bigorre et de se rassurer avant d'aller défier Argeles sur ses terres dès samedi.

Cadets 1 (à Fleurance) : FLRL 22-Lannemezan 6 (mi-temps 3-3)

Ce match s'est joué dans des conditions difficiles. La première mi-temps verra les joueurs du Plateau occuper le terrain par un jeu au pied efficace et nos joueurs s'évertuant à remonter le ballon à la main, se mettant en danger par des maladresses : 3 à 3 à la mi-temps. A la reprise les joueurs de Lannemezan durcissent les débats ce qui a pour effet de réveiller les Fleurantins… Themines marquent le 1er essai. Sur cette dynamique Szczepanski pour son dernier match au FLRL (en partance pour le SUA) récupère un ballon en touche et se fait propulser par son équipe dans l'en-but. Sur un ballon de récupération poursuivi au pied, Mistrorigo marque le dernier essai libérateur.

L'étude qui fait la maille

L'étude qui fait la maille


L'installation de stockage des déchets non dangereux s'implantera sur des zones géologiques favorables. Voilà le critère de base qui détermine le lieu d'installation de l'unité d'enfouissement. L'étude a retenu quatre zones : coteaux de Piétat-Montgaillard ; coteaux d'Oueilloux-Orignac, coteaux de Tournay-Cieutat et plateau de Lannemezan. Ces zones ont été découpées en mailles de 1,500 km2. On a actuellement 59 mailles, pour 58 communes concernées par l'unité dont la superficie sera de 28 ha. Aujourd'hui, à l'issue d'autres critères de sélection (voisinage, accès, etc.), le SMTD fera connaîtreles 15 meilleures mailles. Il ne restera alors qu'une vingtaine de communes concernées par l'installation.

Après une nouvelle phase de sélection, la réalisation de sondage du sol, le choix du site d'implantation interviendra en juin 2012.

Bonus offensif pour les Lannemezanais



Bonus offensif pour les Lannemezanais
Rugby. Fédérale 1. Les Lannemezanais, dans des conditions exécrables, ont largement dominé les Marmandais.


Cyril Lin s'est retrouvé à la conclusion du second essai. 10
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Lannemezan 30-Marmande 9

MT : 17-3.

Arbitre : M. Greuet.

Pour Lannemezan : 3 E de Geledan (5e), Lin (22e), de pénalité (63e) ; 3 T de Dasque (2), Lanne-Petit (64e) ; 3 P de Dasque (29e, 42e, 50e).

Pour Marmande : 3 P de Feilles (36e), Amirault (46e, 51e).

Carton jaune :à Lannemezan, Piorkowska (obstruction 34e).

Carton blanc :à Lannemezan, Boyer (faute technique 45e).

Carton rouge :à Marmande, Dumont (57e).

Lannemezan : Dasque (Marque 60e) ; Giordano, Tilhac (Lafforgue 62e), Pécune, Cazenave ; (o) Boyer, (m) Lanne Petit (Cieutat 70e) ; Geledan, Lin, Plo (cap.) (Herbin 67e) ; Daste (Pettigiani 67e), Doumenjou ; Oosthuisem (Salle 74e), Ducasse (Gabarre 67e), Piorkowska (Jambaqué, 73e).

Marmande : Milhet ; Lucas, Amirault, Gelade, Courpron (Saint-Loubert 70e) ; (o) Feilles (Geneste 74e), (m) Delabardonnie (Delom 68e) ; Previtali (Dumont, 23e), Bevilacqua (Cazautets 79e), Lauga (cap) ; Loubet, Lestrade ; Mateos (Bachelot 41e), Garcia (Legog 66e), Potter (Benazzi 68e).

« Chez eux, aller jouer chez eux ! » Du bord de la touche, alors qu'il reste dix minutes de jeu et que les Marmandais jouent leur va-tout, Philippe Carbonneau joint la parole au geste, enjoignant son équipe à occuper le camp adverse. À cet instant, les Lannemezanais, sans trembler, ont fait ce qu'il fallait. Ils mènent largement au score mais ne sont pas pour autant à l'abri d'un essai qui les priverait alors du bonus offensif. Il n'empêche. Une charge plein axe sur près de 30 mètres permet aux Bigourdans de se sortir de la zone dangereuse. L'arbitre peut siffler alors la fin.

Sitôt le match terminé, on imagine que M. Palmade, qui était le superviseur de la rencontre, a dû demander quelques explications sur le ton qu'on lui connaît. Un ton certes aimable, mais sans concession. Le but de sa demande ? L'attitude du referee au moment de la bagarre générale qui a éclaté juste avant l'heure de jeu. En effet, personne n'a vraiment compris pour quelles raisons M. Greuet est resté si longuement à l'écart, voire impassible. Son attitude, inhabituelle, a eu pour effet de ranimer la flamme d'un échange qui s'était pourtant arrêté. Au lieu de quoi, le troisième ligne remplaçant de Marmande, Jérémy Dumont, a remis ça. Certes, ce dernier écopa d'un carton rouge mais M. Greuet aurait pu éviter une telle mascarade.

Pour le reste, la logique a été respectée entre une équipe qui lorgne vers le haut du tableau et une autre qui sent la morsure des flammes venant de l'enfer.

Le CAL supérieur devant (quel essai de Gélédan parti derrière une mêlée archidominatrice et qui perfora sur 30 mètres !), exerçant une pression intense, a placé son adversaire dans une situation très inconfortable. Après celui de Gélédan, les calistes ont inscrit deux autres essais. Le second a failli ne pas voir le jour quand Giordano, au centre du terrain, oublia de servir un partenaire. Heureusement, Oosthuizem ramassa le ballon (belle agilité que celle de ce pilier) et trouva le soutien de Lin 20 mètres plus loin.

Il y eut enfin le troisième arrivé sur le tard, quand l'effort d'une mêlée en surnombre (l'absence de Dumont a compté à ce moment), envoya sa rivale aux fraises.

Et les surnombres ?
Le CAL, avec un peu plus de lucidité, aurait pu en inscrire un ou deux supplémentaires pour autant de surnombres identifiés comme gagnants. Las ! la première fois, Dasque, qui était venu trancher au relais d'une superbe percée de Boyer (39e), négligea un deux contre un qui s'offrait à lui à 40 mètres de la ligne, tandis que Pécune, prenant la défense à revers, s'était ménagé un trois contre deux (70e) qu'il oublia en repiquant vers l'intérieur. Dommage.

Pour ce qui est de combler le reste du score, Christophe Dasque s'y est collé en inscrivant treize points.

Le week-end prochain, les joueurs du trio Patrick Furet-Philippe Carbonneau-Laurent Arbo (quand Lannemezan se paye le préparateur physique de l'équipe de France !) se déplacent à Blagnac. L'occasion pour « la Section paloise connection » de viser encore un peu plus haut.

lannemezan

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marmande

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Pont-de-L'Arn. Des trophées fédéraux au Golf de La Barouge



Pont-de-L'Arn. Des trophées fédéraux au Golf de La Barouge


Les lauréats de ce trophée fédéral a séduit au delà de la région./ DDM Partager
La Barouge a organisé pour la 1ère fois, un des 6 trophées fédéraux seniors, de la ligue Midi Pyrénées. Cette épreuve a donné l'occasion, de réunir 44 joueurs et joueuses ayant de très bons index, puisque le cut était de 15,4 pour les hommes, et de 18,4 pour les dames. La formule était assez exigeante car jouée en strokeplay, 2 parcours sur 2 jours.

Le gagnant chez les hommes fut Patrick Le Roc'h (Carcassonne), handicap 4,8, qui réalisa les scores de 82 et 77, et chez les dames , une future membre de « Mazamet La Barouge «, Annie Lebraud (Cognac), handicap 11,4, scorant 85 et 90.

Félicitations de la part des participants quant à la beauté du parcours qu'ils fréquentent plusieurs fois dans la saison , fort bien préparé par la greenkeeper du club, Martine Carrade et son équipe. Les trophées et médailles, ont été remis aux vainqueurs dans une excellente ambiance au cours d'un petit cocktail au club-house. C'est Antoine Delesalle, responsable senior au sein du comité directeur, organisateur et joueur, qui orchestra cette belle fin de journée. A part les principaux clubs de Midi-Pyrénées, étaient aussi représentés les clubs de Nîmes, Cognac , Carcassonne, Pau et Font-Romeu. -- Résultats en Stokeplay. 1ère série Dames: 1 Annie Lebraud (Cognac) 11,4 - 175 (85, 90), 2 Annonciale Cosimo (Reginu) 13,9 - 186 (93, 93), 3 Isabelle Germain (Lannemezan) 15,9 - 205 (103, 102). 1ère série Hommes : 1 Patrick LE Roch'h (Carcassonne) 4,8 -159 (82, 77), 2 Frédéric Ausset ( Nimes-Campagne ) 4,4 -161 (78 ,83), 3 Maurice Batbare (Albi) 3,8 - 161 (78, 83), 4 Daniel Amilhat (Toulouse-La Ramée) 4,2 - 163 (83, 80), 5 Francis Barraude ( Toulouse-Seilh ) 6,5 - 163 (81, 82).

Fédérale 1. Lannemezan en toute logique

Fédérale 1. Lannemezan en toute logique

Lannemezan 30 - Marmande 9

M.-T.: 17-3; arbitre: M. Greuet (Midi-Pyrénées)

Vainqueurs: 3E Gélédan (6), Oosthuizen (22), de pénalité (64); 3T Dasque (6, 22), Lanne-Petit (64); 3P Dasque (29, 43, 50)

Vaincus: 3P Feilles (36), Amirault (46, 52)

LANNEMEZAN: Dasque (Marque 60); Giordano, Tilhac (Lafforgue 63), Pécune, Cazenave; (o) Boyer, (m) Lanne-Petit (Cieutat 71); Gélédan, Lin, Plo (cap., Herbin 67); Dasté (Pettigiani 67), Doumenjou; Oosthuizen (Sallé 74), Ducasse (Gabarre 67), Piorkowska (Jambaqué 74). Exclu.tempo.: Piorkowska (33); carton blanc: Boyer (45)

MARMANDE: Milhet; Lucas, Amirault, Gelade, Courpron (Saint-Loubert 70); (o) Feilles (Geneste mt), (m) De la Baronnie (Delom 69e); Prévitali (Dumont 24), Bevilacqua, Lauga (cap.); Loubet, Lestrade; Mateos (Bachelot mt), Garcia (Legoc 64), Pottier (Benazzi 64). Exclu. déf.: Dumont (57)

Sur un terrain détrempé par les tonnes d'eau qui se sont abattues sur François Sarrat, les Lannemezanais ont pris aisément la mesure des Marmandais. Supérieurs devant (notamment en mêlée), plus denses à l'impact, les Bigourdans ont mis à profit leur domination pour venir à bout d'un adversaire qui n'a jamais pu les inquiéter.

Les Lannemezanais ont obtenu le bonus offensif en inscrivant trois essais sur des registres tout aussi différents. Ainsi le premier est venu de la mêlée. Celle de Lannemezan, surpuissante, a pris le ballon sur introduction adverse. Au sortir de celle-ci, le troisième ligne aile, Guillaume Gélédan a franchi la ligne après une course de trente mètres. Le second a pris corps au centre du terrain, quand l'ailier Giordano s'est emparé du ballon. Son hésitation ralentit le mouvement que relança le pilier, Oosthuizem. Le Sud-africain trouva au relais quelques mètres plus loin, son troisième ligne Cyril Lin. Enfin, il y eut le dernier. En surnombre après le carton rouge infligé au remplaçant marmandais, Jérémy Dumont, suite à une bagarre générale, la mêlée bigourdane emporta sa rivale sur son passage. Dans un effort désespéré, le troisième ligne Bevilacqua se mit à la faute. Lannemezan obtenait le bonus offensif.

Le CAL a donc remporté naturellement une rencontre qui a connu un moment d'excitation juste avant l'heure de jeu. En effet, une bagarre générale éclata alors au centre du terrain… qui révéla l'étrange attitude de l'arbitre, M. Greuet. Celui-ci n'intervint absolument pas, laissant les belligérants en découdre. Un moment stoppée, l'algarade reprit de plus belle à cause de l'agression du troisième ligne marmandais, Jérémy Dumont.

Ce dernier écopa au final d'un carton rouge. Un handicap dont se seraient bien passés les bleus et blancs.

Lannemezan. Collecte de sang : le Plateau répond présent



Lannemezan. Collecte de sang : le Plateau répond présent
santé


Le don du sang : un acte vital./Photo J.-C. D. Partager
L'Établissement français du sang (EFS) se déplace pour sa collecte tous les deux mois, salle du Renouveau à Lannemezan. Un rendez-vous à ne pas manquer.

La population répond en général favorablement aux collectes de sang organisées à Lannemezan. Ainsi, ils étaient encore nombreux lors de la dernière, à la grande satisfaction du docteur Thomas, responsable de l'opération :

« Nous avons eu deux bonnes journées de collecte, nous confie-t-il ; 175 offres, 155 prélèvements de dons de sang total et 15 dons de plasma, c'est vraiment excellent pour ceux qui souffrent et qui attendent si patiemment votre sang. Les dons en nombre et réguliers sont indispensables pour renouveler en permanence les stocks.

Le sang est périssable, sa durée d'utilisation est limitée dans le temps. Pour que la vie continue, les dons doivent aussi continuer. »

Le don de sang est un acte volontaire qui ne coûte pas aux donneurs, sinon une heure de leur temps mais apporte tant en espoir et en vie aux receveurs.

Tous : donneurs, militants, bénévoles, sont convaincus de l'utilité de cette démarche généreuse et solidaire. Ce qu'on donne aujourd'hui, on peut aussi le recevoir demain ! En majorité, ce sont des habitués, des fidèles, des altruistes, pour certains : grands-parents, parents et enfants de la même famille. Le docteur Thomas est optimiste pour la suite : « L'action des bénévoles, les campagnes de sensibilisation, notamment auprès des lycéens, sont très prometteuses pour assurer le renouvellement des donneurs ».


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repères
Le chiffre : 155
prélèvements > De dons de sang. Un bon chiffre pour les deux jours de collecte.


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L'affaire de tous
70 ans révolus est l'âge limite pour donner du sang. Mais on peut donner dès sa majorité, à 18 ans. Chaque don est précédé d'un entretien confidentiel avec un médecin. Seuls comptent les critères de santé pour le receveur, mais aussi pour le donneur. Le nombre maximum de dons dans l'année est de 24 pour les hommes et 20 pour les femmes répartis ainsi : dons de sang total, 6 et 4 ; dons de plasma + plaquettes, 12 et 10. Renseignements au 05.62.34.60.28 ou 06.79.81.87.31.

Le CAL doit trouver le tempo



Le CAL doit trouver le tempo
Rugby. Fédérale 1. Lannemezan reçoit Marmande. à 15h.


Bien en place dans le système défensif, c'est dans la conquête que le CAL devra faire preuve de constance./Photo Francis Abadie. Partager
Cela a déjà été dit : le CAL possède dans son catalogue tous les ingrédients et toutes les vertus nécessaires. Oui, mais, il y a de la distance de la coupe aux lèvres.

Sachant que le calendrier n'a pas avantagé les Lannemezanais qui se sont déplacés trois fois pour ne recevoir qu'à une reprise. À cet égard se présente une période plus favorable, avec deux déplacements (Blagnac et Lourdes) pour trois journées à domicile (Marmande, Oloron, Ribérac).

Demain contre les Lot et Garonnais, le CAL va-t-il montrer son vrai visage, ou tout au moins celui qu'espèrent tous les supporters ?

Afin d'esquisser une réponse nous avons posé trois questions au capitaine Etienne Plo.

Comment analyses-tu le match de Valence d'Agen ?

On fait une bonne première période, puis en seconde nous retombons dans nos travers, comme contre Tyrosse. Nous nous faisons trop pénaliser. Nous avons montré 2 visages. La satisfaction c'est notre organisation défensive.

Quels remèdes pour que le Cal produise un match complet et abouti ?

C'est vrai, nous n'avons jamais réussi à produire un match abouti pendant 80 minutes. Le remède c'est de jouer avec la même envie et la même détermination qu'en première période à Valence d'Agen, de garder le même système défensif, d'arrêter de donner tant de points à l'adversaire, et d'être constant tout au long de la partie.

L'équipe est en attente d'un match « référence ». L'équipe de Marmande peut-elle en faire les frais ?

Oui bien sûr. Il faut que se match arrive vite. Cela nous permettra, je crois de prendre conscience de nos qualités, de nous mettre en confiance aussi. Car dans une poule de 10 de ce niveau, le temps presse. Il faut que nous engrangions rapidement des points, afin de ne pas nous laisser distancer et perdre confiance.

Accès aux soins : trois propositions lancées



Accès aux soins : trois propositions lancées
hôpital


La proximité des maternités et des soins en général, est l'une des priorités défendues par la coordination régionale des comités de défense./Photo DDM X. De Fenoyl archives Partager
Hier, la coordination régionale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité a émis trois propositions en faveur du système public de santé.

« Le droit à l'accès aux soins pour tous est remis en cause, et nous sommes très en colère », martelait hier Michel Lapierre président du comité de défense de la Haute-Garonne. Réunis à Toulouse, les membres de la coordination régionale Midi-Pyrénées des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ont lancé trois propositions pour remettre la question de la santé au cœur des débats.

Un bilan précis des besoins
« Notre première proposition est de demander l'arrêt immédiat de tous les projets de restructuration, fusion, et fermeture ou réductions d'activités dans les hôpitaux publics de Midi-Pyrénées », lance Jean-Claude Marx, représentant régional des comités de défense. Il poursuit, « l'idée est d'engager dans la région un véritable débat démocratique pour permettre que dans chaque département soit établi un bilan précis et objectif de l'état des structures publiques de santé, et qu'une étude objective soit réalisée avec tous les acteurs de la santé. Sur la base de ces travaux, il faut que soient définis la nature des réponses et moyens nécessaires pour répondre aux besoins de la population ». La proximité des soins reste une préoccupation principale pour les membres des comités de défense venus du Tarn, des Hautes-Pyrénées, du Gers et de la Haute-Garonne. Chaque territoire a ses spécificités, ainsi Geneviève Estibal, du comité de Lannemezan témoigne : « Il faut parfois plus de 45 minutes aux patients pour atteindre un hôpital ou une maternité. En zone montagneuse surtout, c'est un paramètre qu'il faut prendre en compte ».

Une véritable démocratie sanitaire
Et dans la continuité de cette proximité, c'est aussi une meilleure représentation des usagers que demande la coordination. « Nous souhaitons la mise en place d'une véritable démocratie sanitaire avec l'ouverture des structures de concertations créées par l'ARS (agence régionale de santé), des conférences de territoire de santé, des conseils de surveillance des hôpitaux à l'ensemble des associations représentant les usagers », ajoute Jean-Claude Marx.

Par ailleurs, les prochaines échéances électorales de 2012, sont l'occasion de remettre la santé au cœur des débats. Jean-Claude Marx conclut : « Il faut interpeller l'ensemble du monde politique autour de cette question comme c'est le cas pour l'emploi ou le logement ».

Contactée à plusieurs reprises dans la journée d'hier, l'ARS n'a pas répondu à nos sollicitations.