Lannemezan. Aller-retour en prison pour rien
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Jean-Francis Dupuy et Christophe Duthou, de la CGT des Hôpitaux de Lannemezan./Photo C. S. 3
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Hier, un patient de la centrale pénitentiaire de Lannemezan, hospitalisé en psychiatrie aux Hôpitaux de Lannemezan, a été transféré à l'Unité pour malades difficiles (UMD) d'Albi, en conformité avec la loi du 5 juillet 2011, applicable depuis le 1er août 2011, qui réglemente les hospitalisations en psychiatrie des détenus.
Pris en charge par trois infirmiers et une escorte de gendarmerie, comme le prévoit la réglementation pour ce genre de transfert, il s'est vu refuser l'entrée à l'UMD d'Albi et a dû réintégrer l'hôpital de Lannemezan.
« Nous sommes indignés que l'on reporte à lundi cette hospitalisation car nous sommes devant une urgence psychiatrique et parce que l'UMD d'Albi était la réponse adéquate à cette prise en charge, surtout s'il y a des places de libre », déclarent Jean-Francis Dupuy et Christophe Duthou, de la CGT des Hôpitaux de Lannemezan et membres du CHSCT.
« Si l'aspect sanitaire est inacceptable, les risques que l'on a fait prendre à ce patient, aux soignants, à l'ambulancier et aux gendarmes le sont tout autant », concluent les syndicalistes.
« Il s'agit d'un obstacle d'ordre administratif dans le cadre du transfert du détenu. Le préfet des Hautes-Pyrénées a pris un arrêté concernant le transfert de cette personne vers une unité spécialisée d'Albi. Il a manqué l'arrêté d'admission du détenu à l'unité d'Albi qui doit être pris par le préfet du Tarn qui envisage de le faire pour lundi », explique Philippe Marsais, directeur du cabinet de la préfecture des Hautes-Pyrénées.
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Jean-Francis Dupuy et Christophe Duthou, de la CGT des Hôpitaux de Lannemezan./Photo C. S. 3
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Hier, un patient de la centrale pénitentiaire de Lannemezan, hospitalisé en psychiatrie aux Hôpitaux de Lannemezan, a été transféré à l'Unité pour malades difficiles (UMD) d'Albi, en conformité avec la loi du 5 juillet 2011, applicable depuis le 1er août 2011, qui réglemente les hospitalisations en psychiatrie des détenus.
Pris en charge par trois infirmiers et une escorte de gendarmerie, comme le prévoit la réglementation pour ce genre de transfert, il s'est vu refuser l'entrée à l'UMD d'Albi et a dû réintégrer l'hôpital de Lannemezan.
« Nous sommes indignés que l'on reporte à lundi cette hospitalisation car nous sommes devant une urgence psychiatrique et parce que l'UMD d'Albi était la réponse adéquate à cette prise en charge, surtout s'il y a des places de libre », déclarent Jean-Francis Dupuy et Christophe Duthou, de la CGT des Hôpitaux de Lannemezan et membres du CHSCT.
« Si l'aspect sanitaire est inacceptable, les risques que l'on a fait prendre à ce patient, aux soignants, à l'ambulancier et aux gendarmes le sont tout autant », concluent les syndicalistes.
« Il s'agit d'un obstacle d'ordre administratif dans le cadre du transfert du détenu. Le préfet des Hautes-Pyrénées a pris un arrêté concernant le transfert de cette personne vers une unité spécialisée d'Albi. Il a manqué l'arrêté d'admission du détenu à l'unité d'Albi qui doit être pris par le préfet du Tarn qui envisage de le faire pour lundi », explique Philippe Marsais, directeur du cabinet de la préfecture des Hautes-Pyrénées.
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