Lannemezan. Christophe est champion de tennis handisport
handicap
Après son titre départemental, Christophe Saint-Paul n'a pas d'autres ambitions sportives./Photo A. M. 4
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Paraplégique à la suite d'un accident de la route, Christophe occupe un emploi de dessinateur et a été sacré de champion départemental de tennis handisport.
Christophe Saint-Paul, un Lannemezanais de 34 ans, est champion départemental de tennis handisport. Un titre conquis au printemps 2011, à Ossun, qui représente pour lui une forme de refus du destin, mais aussi le besoin de conjurer son handicap. C'est le 1er juillet 2001 que la vie de Christophe bascule. Alors qu'il est au volant de son véhicule, entre La Barthe-de-Neste et Capvern, il heurte un tas de sable et fait un tonneau. Touché à la 3e vertèbre dorsale, il se retrouve paraplégique. Après une longue période de six mois de rééducation à Bagnères-de-Bigorre, il réapprend petit à petit les gestes de la vie courante, son handicap en plus, bien sûr. Depuis trois ans, il occupe un emploi de dessinateur dans une entreprise de charpente métallique de Montréjeau. « C'est, dit-il, mon patron de l'époque, avant mon accident, qui m'a proposé ce travail. »
Aujourd'hui, la moindre fierté de Christophe n'est pas de subvenir à ses besoins tout seul. « Je m'assume et je me débrouille tout seul, déclare-t-il avec une pointe de fierté. Pourtant, cela a été très difficile. Au début, quand j'ai appris que j'étais paraplégique, j'ai eu une très grosse déprime. Je ne voulais voir personne, je me posais des questions sur mon avenir, quel travail, qui voudra bien de moi. Puis, petit à petit, grâce à des amis et grâce au soutien familial, j'ai réussi à surmonter tout cela. Je n'ai pas d'ambitions sportives, mais ce titre représente une satisfaction personnelle. Je ne souhaite qu'une chose : mener une vie la plus normale possible. » A. Maillé
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repères
Le chiffre : 2
Années > De pratique du tennis. Avant le premier titre départemental.
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Un don de 2.000 € du Rotary
« Le Rotary-Club de Lannemezan m'a offert 2.000€ pour que je puisse acquérir un fauteuil roulant adapté à la pratique du sport.
C'est par hasard que j'ai rencontré le président du club de tennis d'Ossun. Il m'a dit vouloir créer une section handisport. Je lui ai dit : 'Je tente le coup'. La première année, je suis arrivé en finale départementale, la deuxième, j'ai remporté le titre départemental en catégorie non-classé. Je m'entraîne deux heures trente, tous les vendredis, et quelquefois deux heures de plus le jeudi. Je n'avais jamais pratiqué le tennis. »
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Après son titre départemental, Christophe Saint-Paul n'a pas d'autres ambitions sportives./Photo A. M. 4
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Paraplégique à la suite d'un accident de la route, Christophe occupe un emploi de dessinateur et a été sacré de champion départemental de tennis handisport.
Christophe Saint-Paul, un Lannemezanais de 34 ans, est champion départemental de tennis handisport. Un titre conquis au printemps 2011, à Ossun, qui représente pour lui une forme de refus du destin, mais aussi le besoin de conjurer son handicap. C'est le 1er juillet 2001 que la vie de Christophe bascule. Alors qu'il est au volant de son véhicule, entre La Barthe-de-Neste et Capvern, il heurte un tas de sable et fait un tonneau. Touché à la 3e vertèbre dorsale, il se retrouve paraplégique. Après une longue période de six mois de rééducation à Bagnères-de-Bigorre, il réapprend petit à petit les gestes de la vie courante, son handicap en plus, bien sûr. Depuis trois ans, il occupe un emploi de dessinateur dans une entreprise de charpente métallique de Montréjeau. « C'est, dit-il, mon patron de l'époque, avant mon accident, qui m'a proposé ce travail. »
Aujourd'hui, la moindre fierté de Christophe n'est pas de subvenir à ses besoins tout seul. « Je m'assume et je me débrouille tout seul, déclare-t-il avec une pointe de fierté. Pourtant, cela a été très difficile. Au début, quand j'ai appris que j'étais paraplégique, j'ai eu une très grosse déprime. Je ne voulais voir personne, je me posais des questions sur mon avenir, quel travail, qui voudra bien de moi. Puis, petit à petit, grâce à des amis et grâce au soutien familial, j'ai réussi à surmonter tout cela. Je n'ai pas d'ambitions sportives, mais ce titre représente une satisfaction personnelle. Je ne souhaite qu'une chose : mener une vie la plus normale possible. » A. Maillé
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Le chiffre : 2
Années > De pratique du tennis. Avant le premier titre départemental.
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Un don de 2.000 € du Rotary
« Le Rotary-Club de Lannemezan m'a offert 2.000€ pour que je puisse acquérir un fauteuil roulant adapté à la pratique du sport.
C'est par hasard que j'ai rencontré le président du club de tennis d'Ossun. Il m'a dit vouloir créer une section handisport. Je lui ai dit : 'Je tente le coup'. La première année, je suis arrivé en finale départementale, la deuxième, j'ai remporté le titre départemental en catégorie non-classé. Je m'entraîne deux heures trente, tous les vendredis, et quelquefois deux heures de plus le jeudi. Je n'avais jamais pratiqué le tennis. »
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