jeudi 28 juin 2012

Lannemezan. La CGT attend des actes pour le brancardage

Lannemezan. La CGT attend des actes pour le brancardage

HÔPITAL

La CGT des Hôpitaux de Lannemezan  toujours mobilisée./Photo archives.
La CGT des Hôpitaux de Lannemezan  toujours mobilisée./Photo archives.

La CGT des Hôpitaux de Lannemezan entend que les déclarations des élus sur les embauches au brancardage soient mises en application par la direction.

Après l'entrevue au conseil général du 8 juin, avec les élus Michel Pélieu, Josette Durrieu, Jean Buron et Josette Bourdeu, la CGT revient à la « charge » pour que les engagements pris ce jour-là pour l'équipe de brancardage soient respectés. « Nous avons pris acte, le jour de cette réunion, de la volonté des conseillers généraux de sortir du conflit du brancardage qui a débuté le 6 février 2012. Lors du dernier conseil de surveillance, il avait été acté, par cette instance présidée par Mme Durrieu, la création d'emplois, ce qu'elle a publiquement réaffirmé lors de cette réunion », indique Jean-Francis Dupuy, délégué syndical CGT, qui précise que « cette création d'emplois passe par l'embauche d'agents qui sont actuellement dans cette équipe sous un statut précaire ». « Dès le lundi 11 juin, nous avons adressé un courrier au directeur des Hôpitaux de Lannemezan pour solliciter une réunion de négociation dans les plus brefs délais. A ce jour, nous n'avons aucune réponse », déclare Valérie Noël-Da Silva, déléguée syndicale CGT. « Il n'est pas concevable que dans un état démocratique qu'un représentant de l'administration, en l'occurrence M. le directeur, ne donne pas suite à une volonté politique », précise Michel Dabat. Sans réponse rapide, la CGT se réserve le droit de demander une entrevue à la ministre de la Santé pour évoquer la situation précaire de l'équipe du brancardage aux Hôpitaux de Lannemezan.


REPÈRES

LE CHIFFRE : 1

emploi supplémentaire> Au service de brancardage. C'est le minimum demandé.


LA RÉPONSE DE LA DIRECTION

Alain Baqué, le directeur des Hôpitaux de Lannemezan, déclare : « Les rencontres avec les organisations syndicales ont eu lieu récemment dans le cadre institutionnel (CHSCT-CTE : Comité technique de l'établissement). Aussi, je n'accepte pas la pression médiatique exercée par la CGT, à l'extérieur des instances de l'établissement ».

Le responsable des Hôpitaux de Lannemezan n'a pas souhaité en dire plus, réservant ses déclarations en interne.

Christian Sarrabayrouse


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