mardi 4 septembre 2012

Lannemezan. Lou, 9 ans, au sommet du Vignemale avec son papy

Lannemezan. Lou, 9 ans, au sommet du Vignemale avec son papy

INSOLITE

Lou (avec le casque) devant son grand-père, au sommet, avec les amis rencontrés au refuge de Baysselance. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Lou (avec le casque) devant son grand-père, au sommet, avec les amis rencontrés au refuge de Baysselance. ()

Lou (avec le casque) devant son grand-père, au sommet, avec les amis rencontrés au refuge de Baysselance.

Jean Maystre est un pyrénéiste chevronné. Il a passé le virus à Lou, sa petite-fille. Ils ont gravi ensemble le Vignemale, le toit des Pyrénées françaises.

L'année dernière à pareille époque, Jean Maystre, résidant à Clarens, dit «Papy Jeannot» avait fait une promesse à Lou, sa petite-fille, qui a fêté ses 9 ans le 8 août dernier. «Aujourd'hui, tu as réussi avec moi l'ascension du Taillon

(3.144 m); l'année prochaine, pour l'anniversaire de tes 9 ans, nous irons au Vignemale. Jean Maystre n'est pas homme à ne pas tenir ses promesses. Chose promise, chose due, et pari tenu. Lou Noguès, qui habite à Momères, près de Tarbes, et son papy, ont gravi le Vignemale (3.298 m), le toit des Pyrénées françaises, le 23 août. Une belle et grande course pour la petite fille, déjà amoureuse et passionnée de montagne, bon sang ne saurait mentir, qui une fois au sommet, témoigne son grand-père, n'a cessé de s'émerveiller du somptueux panorama : pic du Midi, Néouvielle, Balaïtous, pic du Midi d'Ossau, Mont-Perdu, etc.

«Je suis agréablement surpris, avoue Jean Maystre. Certes, nous sommes montés, tout doucement, au rythme de Lou, mais malgré le dénivelé et la longueur de la course, Lou s'est remarquablement comportée. Au pied du glacier, nous nous sommes équipés de crampons et avons utilisé nos piolets. La progression sur le glacier du Vignemale était une première pour elle. Nous avons dû trouver notre chemin entre les crevasses.

Et de préciser : «La veille, nous avons couché au refuge de Baysselance, à 2.651 m, afin de fractionner la montée et se reposer une nuit, avant d'atteindre le sommet. Réveil à 5h30 et départ vers 6h30 pour une arrivée à midi. C'était sympa, au refuge, où l'accueil a été très chaleureux; nous avons fait connaissance avec Omer, un Israélien, et Zoé et Victor, un couple de Français et leurs enfants âgés de 11 et 12 ans. Nous avons atteint le sommet ensemble et nous avons sablé le champagne. Pardon, nous avons sorti le Champomy (1) pour fêter le troisième sommet de 3.000 mètres gravi par Lou». C'est promis, l'aventure montagnarde de Lou ne s'arrêtera pas là. Affaire à suivre !

(1) boisson sans alcool.

Alain Maillé


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