mercredi 27 mars 2013

Montauban. L'USM fait parler la poudre


Montauban. L'USM fait parler la poudre

RUGBY. FÉDÉRALE 1. MONTAUBAN SE DÉPLAÇAIT SUR LE HAUT PLATEAU HIER.

Cyril Lin, bloqué par Serge Sergueev et Florent Domenech,  n'ira pas plus loin. L'impuissance lannemezanaise est ici résumée./Photos Laurent Dard. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Cyril Lin, bloqué par Serge Sergueev et Florent Domenech,  n'ira pas plus loin. L'impuissance lannemezanaise est ici résumée./Photos Laurent Dard. ()
Cyril Lin, bloqué par Serge Sergueev et Florent Domenech, n'ira pas plus loin. L'impuissance lannemezanaise est ici résumée./Photos Laurent Dard.
Le commentaire. On sera gré aux Lannemezanais de n'avoir rien lâché. Il paraît même que c'est une marque de fabrique de la maison rouge et blanche. On en voit certains d'ici rire sous cape à la lecture du résultat. Et pourtant, on peut affirmer que les Calistes se sont bien battus jusqu'au bout : il reste ce souvenir de quelques assauts montalbanais au plus près de la ligne en plein milieu de la seconde période. Recroquevillés, les copains de Cyril Lin ont fait front. Alors ? Alors rien. La différence entre une équipe qui s'entraîne deux fois par semaine et une autre qui épouse les contours du professionnalisme, cette différence donc devient forcément criante au final.
Les Montalbanais sont plus forts et plus rapides. Il fallait voir à certains moments quand la machine s'emballait à quel point cette différence était patente...
Plus fort, plus vite
La qualité physique et la rapidité des joueurs verts et noirs a souvent fait la décision, notamment au milieu de terrain. Les quelques combinaisons menées autour du demi d'ouverture, Xantxo Istèque, ont parfois fait mouche. Les centres ont souvent perforé. Les essais inscrits l'ont été un peu dans tous les registres. Au large (Mariner, Platek, Ruel), au près (Pautard, le futur tarbais), sans oublier celui de Florent Domenech (jeu dans l'axe avec passes dans la défense). Côté lannemezanais, on retiendra celui, spectaculaire, de Tilhac, le premier, qui prit naissance dans une relance de Laran. Le mouvement bloqué côté droit rebondit de l'autre côté du terrain. Ce même Tilhac s'était trouvé au bout de la chaîne d'un ballon porté (65e).
Si la saison du CAL s'arrêtera lors de son déplacement à Castanet, celle de Montauban se poursuivra bien au-delà, avec la perspective d'une demi-finale face aux Berjalliens.
Un match qui ne ressemblerait à aucun autre pour Xavier Péméja qui a passé de nombreuses saisons dans l'Isère.
lannemezan 23 - Montauban 53
M-T : 9-34. Arbitre : M. Crabos.
Vainqueurs : 7E Mariner (25, 78), Pautard (31), Elgoyhen (37), Platek (40), Ruel (56), Fl. Domenech (61), 4T Istèque, 2T Durcan, 2P Istèque (11, 35).
Vaincus : 2E Tilhac (52, 65), 2T Dubarry, 3P Heraut (1, 6, 27).
LANNEMEZAN. Cazenave, Borrell (Grenon, 61), Tilhac, Dubarry, Laran, (o) Héraut (Denat, 42), (m) Cieutat (Duport, 42), Seite (Malaret, 32), Lin (cap.), Plo, Daste, Doumenjou, Jambaqué (Echerbault, 32), Pujo (Ducasse, 19 puis Pujo, 31 puis Ducasse, 42), Gabarre (Portalier, 42). Avertissement : Daste (8, carton jaune).
MONTAUBAN. Platek (Ouchene, 60), Diarra, Mariner, Fl. Domenech, Ruel, (o) Isteque (Durcan, 54), (m) Byrnes (Urruty, 54), A. Domenech, Vaotoa (Barthere, 54), Elgoyhen, Sergueev (cap.), Penalva (Boukanoucha, 70), Make (Bousignac, 41), Pautard (Philippart, 48), Agnesi (Tekassala, 50). Avertissement : Penalva (40).

«Si on veut monter, il faut être présents pendant 80 minutes»

Xavier Péméja (entraîneur de Montauban) : «Je suis satisfait. Nous avons bien entamé le match, nous avons été concentrés, sérieux tant au plan défensif qu'au plan offensif. On a réussi à faire le break, ce que nous n'avons pas réussi à faire à chaque fois. Je déplore les deux essais que nous encaissons pendant un passage à vide. Nous allons travailler là-dessus, si on veut monter, il faut être présents pendant 80 minutes.»
Laurent Dossat (entraîneur du CAL) : «À vrai dire, l'ampleur du score ne convient pas. À l'issue de la rencontre, nous avons dit aux joueurs qu'ils n'avaient pas de honte à avoir, car ils n'ont rien lâché. Après, nous n'avons pas forcément produit ce qu'il fallait, sachant que les bons rebonds, les bonnes circonstances, n'ont pas été de notre côté. Sur la défaite, il n'y a rien à dire, du côté de Montauban ça va très vite, et sur cette rencontre ils sont passés en version phases finales. Il y a juste à dire qu'ils sont meilleurs et qu'il n'y a aucune honte à s'être inclinés devant une telle équipe, même si 50 points à la maison, c'est dur à digérer.»
Baptiste Doumenjou (2e ligne du CAL) : «La fin de la première mi-temps nous casse, physiquement et psychologiquement. On a essayé de répondre et de s'accrocher jusqu'au bout en seconde période. Ce qu'il faut retenir, c'est que nous ne lâchons rien malgré la différence de niveau. Je déplore que les joueurs de Montauban se croient un peu arrivés et ne respectent pas trop leurs adversaires. Ca énerve un peu…»
La Dépêche du Midi

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