jeudi 11 avril 2013

Lannemezan. Léonard et le mystère du «sfumato»


Lannemezan. Léonard et le mystère du «sfumato»

Publié le 07/04/2013 à 09:06

littérature

Philippe Nonnie (à gauche).
Philippe Nonnie (à gauche).
Ce dernier samedi de mars, Philippe Nonie, présentait, au Vent des mots, son dernier roman, «Les Pigments d'éternité». Une fiction transcendant l'espace et le temps vers l'éternité. Un lieu, un moment, toute existence peut basculer, emportée par le mystère de la vie et son alter ego la mort ? Peut-on rêver d'éternité ! Lorsque Léonard de Vinci rejoint à Chambord, le 26 janvier 1515, la cour de François Ier, il ne vient pas seul ! Sous son bras, il serre un tableau représentant le portrait de Mona Lisa Da Jacondia ! Le roi de France serait surpris s'il savait ce qui se cache derrière l'insondable sourire de Mona-Lisa et le «sfumato» qui l'enveloppe lorsqu'il acquiert la toile en l'an 1517. Que signifie la phrase écrite par le maître : «Plonger les choses dans la lumière, c'est les plonger dans l'infini». Un mystère qui demeurera jusqu'à son dénouement final, cinq siècles plus tard ! Philippe Nonnie excelle à maintenir le suspense jusqu'au terme des trois cents pages. Il avoue simplement : «Une idée germe et je la suis comme un filigrane ! Exploitant les ressentis de chaque instant pour les lier à la trame de la fiction». L'idée est féconde, elle introduit dans l'œuvre un surcroît de spontanéité et de fraîcheur. Vous serez saisi à la lecture de ce livre qui ne vous lâchera plus et vous entraînera vers l'infini imaginaire.
Philippe Nonnie, «Les Pigments d'éternité», édition Paul & Mike, 20€.

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