vendredi 19 avril 2013

Le prix du diesel va-t-il monter?


Le prix du diesel va-t-il monter?

Publié le 19/04/2013 à 08:22 | 4

l'événement

Le comité sur la fiscalité écologique a tranché : il est pour un alignement des taxes entre essence et diesel. En clair, les taxes sur le gazole pourraient augmenter à partir de 2015 afin de rejoindre la taxation du sans plomb. Reste au gouvernement à faire passer cette mesure très impopulaire...
Par les temps qui courent, débusquer une économie de plusieurs milliards d'euros serait une aubaine inespérée pour le gouvernement. Ce pourrait être le résultat de la remise en cause de la fiscalité avantageuse dont bénéficie le diesel. Chaque année, la différence de taxes entre le sans plomb et le gazole coûte aux finances publiques 7 milliards d'euros selon les écologistes. Le comité pour la fiscalité écologique propose donc de mettre progressivement fin à l'avantage fiscal du diesel sur l'essence, en raison de son impact sur la santé, mais sans trop pénaliser les conducteurs ni les entreprises. Mis en place par le gouvernement pour «verdir» la fiscalité française, ce comité où siègent une quarantaine d'élus et représentants des associations, des entreprises et des syndicats a rendu hier à l'unamité un avis (moins 6 abstentions) demandant au gouvernement que des scénarios soient mis sur la table d'ici juin.
Avec une mission aussi claire que délicate : procéder à «une évaluation complète des impacts» d'une telle mesure pour les ménages et les entreprises. En clair : quel sera le surcoût pour les familles puisque 60% du parc automobile est diesel. Autant dire que les conséquences d'une telle mesure vont demander des mois de travail aux experts.

Un rattrapage progressif

Un délai qui empêcherait de fait d'instaurer cette révolution fiscale à temps pour la loi de finances 2014. Mais l'évolution du cadre fiscal du diesel semble incontournable. Et bien sûr, il sera moins avantageux qu'aujourd'hui. Mais pas avant 2015. Une éventualité lointaine qui a fait vivement réagir les écologistes : «On m'avait assuré les yeux dans les yeux que la loi de finance porterait ces réformes. Il n'est pas possible que la question de la fiscalité diesel ne soit pas traitée» a prévenu Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts (EELV). Mais le président de la République serait peu enclin à augmenter la fiscalité sur le diesel en 2014 alors que le pouvoir d'achat est déjà menacé par la crise et les hausses d'impôts. Par ailleurs, la santé très fragile du secteur automobile n'incite pas l'exécutif à prendre des mesures susceptibles de bouleverser le marché. D'autant qu'une telle mesure dévaluerait immédiatement le parc de voitures diesel qui compte 19 millions de véhicules. De fait, l'impact sur le secteur automaubile fera l'objet d'une évaluation spécifique.

Les ménages pourraient bénéficier d'une partie des économies réalisées

C'est pour cette raison que le gouvernement a bien précisé au CFE que «rien ne pourra se faire sans avoir, au préalable, identifié des «mesures d'accompagnement». L'idée pourrait être de faire bénéficier les ménages les plus modestes d'une partie des économies ainsi réalisées ou les professionnels de la route (lire ci-contre). Mais d'aucuns craignent que les marges de manœuvre ainsi libérées soient affectées au paiement du crédit impôt compétitivité (CICE) en mal de financement. Aujourd'hui, il se dessine une solution médiane avec une augmentation progressive de la fiscalité. L'enjeu serait de dégager au moins 3 milliards d'euros à l'horizon 2016. Afin de satisfaire les écologistes, d'autres hypothèses permettant de taxer les véhicules polluants vont être étudiées. L'élargissement de l'assiette du bonus-malus écologique à d'autres polluants que le CO2, notamment aux particules fines et à l'oxyde d'azote (NOx) est d'une des pistes envisagées.

Les pros de la route en colère

Les industriels automobiles voient d'un mauvais œil un possible alourdissement des taxes sur le diesel. Une hausse de la fiscalité n'est «pas le bon outil pour améliorer la qualité de l'air», a estimé hier Mathilde Lheureux, déléguée à la fiscalité à la direction des affaires publiques de PSA.
Parmi les mécontents on recense bien sûr tous les professionnels de la route. Ceux pour qui rouler n'est pas un plaisir mais un gagne-pain: taxis, routiers, pêcheurs, ambulanciers… sont actuellement chauffés à blanc. En effet par une circulaire du 7 février, le ministère du Budget avait amputé de 37 % le remboursement partiel de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) dont bénéficient les «pros de la route». De quoi provoquer l'ire des routiers qui font face à l'effondrement des marges notamment à cause de la concurrence étrangère.

Mesures compensatrices

En cas de hausse de la fiscalité sur le diesel un des volets de compensation pourrait donc prévoir une redistribution d'une part des économies aux professionnels de la route. «Il faudrait déjà que le gouvernement revienne sur cette décision incompréhensible qui nous étrangle» glisse un routier de la région qui emploie trois salariés. Déjà à Bercy, les hauts fonctionnaires s'inquiètent de toutes les mesures de compensation à prendre pour satisfaire les intérêts catégoriels. Cette façon de faire reste pourtant l'une des rares options pour faire accepter cette nouvelle hausse des taxes.

MPE : 13 entreprises de Midi-Pyrénées au MWC 2013


MPE : 13 entreprises de Midi-Pyrénées au MWC 2013

Publié le 01/03/2013

Pour la 3ème année consécutive, l'agence régionale MPE organise la présence d'une délégation d'entreprises régionales sur le Mobile World Congress (MWC), salon professionnel dédié aux technologies mobiles et aux télécommunications, qui se tient à Barcelone, du 25 au 28 février. Pour cette nouvelle édition, pas moins de 23 entreprises de Midi-Pyrénées seront présentes. Deux d'entre elles, Forsk SAS et Photonive, disposeront de leur propre stand. 10 sociétés ont choisi de s'exposer sur le stand collectif Midi-Pyrénées (Pavillon France) et 3 seront également présentes au sein de la délégation régionale, en tant que visiteurs : Alsett, Hitech Software, Jidelec, LevelUp Studio, LivingObjects, Myfeelback, M-Target, Parsimony, Pole Star, Snow Engineering, Spacer, Ubleam et Unitag.

Le pouvoir d'achat français devrait diminuer cette année


Le pouvoir d'achat français devrait diminuer cette année

Publié le 18/04/2013 à 07:56 | 22

budget

Le premier Ministre était invité de France Inter hier./Photo DDM
Le premier Ministre était invité de France Inter hier./Photo DDM
Le gouvernement est à la recherche de 6 milliards de recettes supplémentaires en 2014. La lutte contre la fraude fiscale, le rabotage de certaines niches, la hausse des cotisations retraites sont au programme.
Le gouvernement espérait que la page des hausses d'impôts serait tournée en 2014. C'est manqué ! Certes hier, dans son «programme de stabilité» présenté en Conseil des ministres, il s'est accroché à ses objectifs chiffrés de retour à la croissance et de réduction des déficits d'ici la fin du quinquennat déjà contestés par les économistes et les prévisions du FMI (voir ci-dessous). Mais il n'a pu faire autrement que d'admettre qu'un «effort important sera encore nécessaire» en 2014. Il devrait porter à 70% sur des économies de dépenses et à 30% sur les recettes, l'inverse de ce qui a été fait en 2013.
Quelque 6 milliards d'euros de recettes supplémentaires seront nécessaires l'année prochaine qui proviendront pour moitié, assure-t-on à Bercy, du produit du renforcement des contrôles fiscaux et d'un nouveau rabotage des niches fiscales jugées improductives. Le gouvernement n'exclut pas une hausse des cotisations dans le cadre de la future réforme du régime général des retraites, après celle déjà prévue pour les régimes complémentaires.
Le taux de prélèvements obligatoires augmentera donc pour passer de 46,3% du PIB en 2013 à 46,5% l'an prochain, au lieu d'être stabilisé. L'exécutif promet qu'il reviendra en 2017 au niveau de cette année. «Nous n'avons renoncé à rien, l'objectif du gouvernement est toujours de revenir à l'équilibre structurel d'ici à 2017, de parvenir à la croissance la plus forte possible, de réussir à inverser la courbe du chômage dès la fin de l'année 2013», a affirmé le ministre de l'Économie Pierre Moscovici. Pour y parvenir, la dépense publique doit continuer d'être endiguée, estime Bercy. Mais elle devrait encore atteindre un pic en 2013, à 56,9% du PIB avant de refluer à partir de 2014 jusqu'à revenir à 53,9% en 2017. Pour 2014, les économies seront réalisées par l'État (baisse de 1,5 milliard en valeur absolue), les collectivités territoriales (1,5 milliard de dotation en moins) et la sécurité sociale.
Le gouvernement prévoit en effet notamment une économie d'un milliard l'an prochain sur la branche famille (voir ci-dessous). Dans le «programme de stabilité» examiné en conseil des ministres hier, le gouvernement détaille un scénario où «la croissance reprend progressivement au cours de 2013», assure Bercy, permettant notamment un recul du taux de chômage dès le dernier trimestre. «La France présente des prévisions de croissance réalistes: 0,1% en 2013, 1,2% en 2014, puis 2% chaque année entre 2015 et 2017», affirme le ministère de l'Économie dans le document de 85 pages par lequel il s'engage auprès de ses partenaires européens. La Commission de Bruxelles a affirmé hier qu'elle allait analyser «en profondeur» ce «programme de stabilité». Elle se prononcera à la fin du mois de mai sur le délai demandé par Paris.
J.-P. B.

Allocs : baisse pour 15% des ménages

Les allocs des hauts revenus seront rabotées. Cela fait partie des économies d'un milliard d'euros sur la branche famille de la Sécurité sociale en 2014, selon le programme de stabilité présenté hier. Environ 15% des Français, les plus aisés seront concernées par cette diminution. Mais le seuil de revenus des familles concernées n'est pas encore tranché. Cette réforme délicate devrait rapporter un milliard d'euros dès l'année prochaine. «On gardera l'universalité des allocations familiales, c'est-à-dire que toutes les personnes auront des allocations familiales», a rappelé Jean-Marc Ayrault. «Mais à partir d'un certain niveau de revenus, ça sera progressif», a-t-il ajouté au sujet de la baisse déjà annoncée pour les familles les plus aisées, par Hollande. «Cette affaire n'est pas tranchée puisque je dois dans les prochaines semaines me rendre devant le Haut Conseil (de la famille), où tous les partenaires autour de la table pourront en débattre avec moi», a-t-il précisé. Cette instance s'est d'ores et déjà déclarée majoritairement contre la modulation des allocations familiales en fonction des revenus des ménages.
Le scénario permettant une économie d'un milliard impliquerait une baisse des allocations pour les familles de deux enfants gagnant 5072 € par mois (5847 € avec trois enfants) et seraient divisés par quatre au-delà de 7100 € pour les ménages avec deux enfants (7876 € avec trois enfants).
Ce dossier ultra-sensible a toujours été un casse-tête pour les gouvernements comme ont pu l'expérimenter Alain Juppé et Lionel Jospin. Ayrault entend pourtant bien inscrire cette réforme dans le prochain budget de la Sécu qui sera présenté en septembre.
J.-P. B

«La consommation en sera affectée»

Le pouvoir d'achat des ménages va-t-il s'améliorer en 2013 ?
Il n'existe aucune raison pour qu'il s'améliore. En 2013, il continuera de se dégrader car l'austérité sera encore plus forte. Parallèlement, la situation de l'emploi va continuer de se détériorer. Or la perte d'emploi est une des principales raisons de la baisse du pouvoir d'achat. L'accroissement de la pression fiscale ne fera qu'accentuer la tendance.
Pourquoi le gouvernement prévoit une croissance plus forte que le FMI ou que l'OFCE ?
Le ministère de l'économie prévoit 0,1 % de croissance cette année alors que le FMI s'attend à ce que la France tombe en récession avec un PIB en recul de 0,1 %. à l'OFCE on s'attend même à une croissance en baisse de 0,2 %. Le gouvernement ne prend pas assez en compte l'effet multiplicateur. Ce mécanisme calcule les effets de la politique d'austérité. Pour un euro d'austérité, cela détruit un euro dans l'économie. Le multiplicateur est donc de 1 pour l'OFCE. Bercy ne retient que 0,7 %. C'est pour cette raison que leurs prévisions de croissance sont sans cesse surestimées.
La baisse des allocations familiales aura-t-elle un effet récessif ?
Voilà typiquement une mesure qui va impacter négativement la croissance. Quand l'État réduit ses dépenses, par exemple en accordant moins d'allocations familiales, l'impact sur l'économie est encore plus négatif que s'il augmentait les impôts. L'effet multiplicateur en matière de dépenses sociales atteint 2,1. Les effets sur la consommation seront gigantesques. C'est pour cette raison que le Premier ministre a voulu cibler que les ménages les plus aisés mais une fois de plus la consommation sera affectée.
L'austérité est-elle trop forte ?
Rendez-vous compte qu'en 2013, le pays va encaisser 36 milliards d'euros d'austérité dont vingt milliards sur les ménages. C'est du jamais vu ! Malgré cette diète, le déficit ne sera pas à 3 % mais à 3,7 %. L'OFCE table même sur 3,9 %. Or cela va provoquer la destruction d'1,8 point de PIB ce qui fera baisser d'autant les rentrées fiscales.
Que faudrait-il faire ?
Il faudrait une inflexion de cette austérité mais de manière coordonnée au niveau européen. Le pacte de stabilité impose un minimum de 0,5 point de PIB d'austérité. EN France on fait 1,5 : on va trois fois trop vite. Limitons les efforts à 0,5 point de PIB, la croissance repartirait, avec elle l'emploi et on verrait le chômage décroître. Mais le consensus européen n'existe pas sur ce sujet.
Recueilli par Gil Bousquet

Lannemezan. Les pêcheurs sont aussi «prêcheurs» dans les écoles


Lannemezan. Les pêcheurs sont aussi «prêcheurs» dans les écoles

Publié le 19/04/2013 à 08:30

environnement

Lors de  la journée  organisée au profit  des élèves de l'école primaire de La Barthe de Neste.
Lors de la journée organisée au profit des élèves de l'école primaire de La Barthe de Neste.
Au-delà de la gestion et de la protection du milieu aquatique, de l'organisation et du contrôle de la pêche sur son territoire, l'AAPPMA mène des actions d'éducation.
Association agréée pour la protection du milieu aquatique (AAPPMA) : on retiendra, dans l'intitulé de l'association des Pêcheurs du Plateau, le mot «protection». Car, qui dit protection dit aussi mission d'éducation. Cette action auprès des jeunes est menée par Denis Lacroix, l'animateur des Pêcheurs du Plateau, aidé et secondé par des bénévoles de l'AAPPMA.
«Nous souhaitons, dit-il, faire prendre conscience au jeune public, notamment aux élèves des écoles primaires et des collèges, de l'importance et de la fragilité du milieu aquatique en les responsabilisant sur les problèmes liés à l'environnement. Nous voulons nous éloigner de l'image du pêcheur qui, égoïstement, ne fait que tremper sa ligne dans l'eau».
Pour ce faire, Denis Lacroix agit grâce à 3 outils principaux. Des interventions directement dans les classes, des animations diverses et des sorties sur le terrain. C'est d'ailleurs l'une de ces actions qui a été menée mardi dernier, auprès d'une classe de l'école primaire de La Barthe-de-Neste (voir notre encadré). Les animations proposées reposent sur une pédagogie active, assistée par ordinateur et vidéo, utilisant des diaporamas et des panneaux, sur des thèmes très variés. Tels : «Les poissons d'eau douce», «Le cycle de vie de la truite», «Le milieu naturel en eau douce», «Les écrevisses», «Le mythique desman des Pyrénées», «Le cycle de l'eau», «La chaîne alimentaire», «Les écosystèmes», etc.

repères

Le chiffre : 3

actions > Auprès des jeunes. Interventions dans les classes, animations et sorties sur le terrain.

Journée de plein air à La Barthe

Mardi matin, après avoir mené à bien, en aquarium, l'incubation
d'œufs de saumons et le développement des alevins (tacons), des élèves de l'école primaire ont relâché les poissons dans la Neste. Un autre groupe s'est rendu à la centrale électrique de Pointis-de-Rivière pour assister à la capture de tacons, afin de procéder à des mesures biométriques, avant de les relâcher en aval de Golfech. Contact : Pêcheurs du Plateau, tél. 06.88.98.17.00 ou par courriel : aappmalannemezan@free.fr

Lannemezan. La traditionnelle journée grillades de la Fnaca


Lannemezan. La traditionnelle journée grillades de la Fnaca

Publié le 19/04/2013 à 08:30

anciens combattants

Jean Noguès, le président de la Fnaca./Photo DDM.
Jean Noguès, le président de la Fnaca./Photo DDM.
Le dimanche 12 mai, à la salle des fêtes de Lannemezan, le comité intercantonal de la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie, Maroc et Tunisie organise sa traditionnelle journée grillades.
Au programme : à 12h30, apéritif ; à partir de 13 heures, repas préparé par un traiteur (menu : velouté de champignons, salade pyrénéenne, médaillon de sole aux écrevisses, faux filet grillé, pommes boulangères, fromage, salade, tropézienne, café, vin rouge et rosé). Les personnes intéressées sont invitées à se faire inscrire avant le 8 mai, auprès d'Henri Méjamolles au 05.62.98.21.40, Jean Duprat au 05.62.98.24.13, ou auprès de Jean Noguès au 06.08.14.90.71.

jeudi 18 avril 2013

Tarbes. 3.000 rendez-vous d'affaires en 2 jours


Tarbes. 3.000 rendez-vous d'affaires en 2 jours

Publié le 18/04/2013 à 08:30

salon DéciElec

Les élus ont fait un tour rapide des stands où se tiennent les rendez-vous d'affaires./Photo Laurent Dard.
Les élus ont fait un tour rapide des stands où se tiennent les rendez-vous d'affaires./Photo Laurent Dard.
Studieuse, l'ambiance qui domine sous le hall du Parc des expositions n'en est que plus étrange. Habituellement, ces murs résonnent des invectives, des annonces ou des slogans des exposants. Ceux de DéciElec versent dans la discrétion. Entreprises locales (ISP Systems, Industron), nationales (Thales, 3M...) ou internationales s'agitent en silence, dans un manège parfaitement planifié en amont. Chez Thales par exemple, l'agenda du jour est bien rempli. «Ce ne sont que des rendez-vous ciblés», précise le représentant de la société. Ne vous y trompez pas, ici, on fait affaire ou du moins on en parle. «Ces conventions d'affaires sont un format efficace et prisé par les entreprises», analysait François-Xavier Brunet, le président de la CCI.
Depuis hier, la 12e édition du Salon DéciElec mène de front un congrès d'affaires et un colloque, avec vingt conférences où sont balayés les avancées de la recherche dans l'électronique de puissance, le stockage de l'énergie et les systèmes embarqués. Au total, 600 personnes et pas moins de 3.000 entretiens préprogrammés garniront les agendas de ces businessmen. «Nous sommes fiers qu'une telle manifestation d'envergure se tienne dans une ville de la taille de Tarbes et dans un petit département», a salué Jean-Claude Palmade, président du CDDE, relevant le rôle conjoint de l'industrie, de la recherche et des collectivités locales dans cette filière. À l'image du Grand Tarbes et de son président Gérard Trémège qui rappelait que «les différentes avancées initiées par Alstom autour des projets Pearl et Primes ont donné de la crédibilité à ce secteur. Il y a du concret derrière cette somme de rendez-vous. Si les entreprises reviennent à DéciElec, c'est qu'elles y trouvent de l'intérêt.» Car les perspectives du secteur paraissent inépuisables : «domotique, santé, transport, chaleur, les systèmes embarqués sont au cœur de nos activités quotidiennes d'aujourd'hui et de demain, a résumé Bernard Plano, le président de Midi-Pyrénées Expansion. C'est un secteur d'excellence à encourager car il représente de l'emploi, de l'activité et du futur.» À condition d'actionner les bons leviers de croissance, comme les a énumérés le préfet Henri d'Abzac : «Nous sommes sur une terre industrielle où les entrepreneurs doivent mobiliser tous les outils à leur disposition, que ce soit la Banque publique d'investissement, le pacte de compétitivité ou le crédit d'impôt pour la recherche». Le congrès se termine en fin de journée.

Lannemezan. Avec les jeunes du CAL


Lannemezan. Avec les jeunes du CAL

Publié le 18/04/2013 à 08:38

rugby

Les juniors Balandrade du CAL n'ont pas réussi à passer le cap des 32es de finale./Photo Joël Pailhé.
Les juniors Balandrade du CAL n'ont pas réussi à passer le cap des 32es de finale./Photo Joël Pailhé.
Ce dernier week-end, cadets et juniors jouaient les 32es de finale du championnat de France. Ces deux formations n'ont pas réussi à passer le cap. Détails.
Samedi, à Coarraze-Nay, les cadets Teulière affrontaient leurs homologues de l'US Nafarroa. Les Basques ont pris le meilleur, 15-10. Les jeunes du Plateau ont tout de même marqué un essai signé André Bazi, transformé par Hugo Verdu, qui a également passé une pénalité. Malgré ce revers, ces jeunes sont à féliciter pour leur excellente saison. «Sur le moment, c'est toujours difficile d'accepter une défaite, mais avec un peu de recul, il y a de bonnes choses à retenir de cette rencontre disputée face à un solide et valeureux adversaire», souligne l'un des entraîneurs Patrick Gindre, qui ajoute : «Les garçons se sont battus jusqu'au bout, ils ont été vaillants et solides en défense, ils ont osé et nous ont montré un beau rugby. On leur avait demandé de tout jouer et de tout donner pour ne surtout rien regretter, en réponse, ils ont élevé leur niveau de jeu certainement comme jamais lors de cette saison.
Alors, bien sûr, il y a la tristesse, mais avec un tel engagement, une telle énergie déployée, une telle solidarité et un tel état d'esprit, il y a une juste chose à faire : les féliciter.»
Les «rouge et blanc» alignaient : Fabien Souverville, Gauthier Enfadaque, Gaëtan Crouau, André Bazi, Bastien Biraben, (o) Mathieu Berbizier, (m) Hugo Verdu, Gauthier Perriguer, François Moreno, Clément Castéran, Loïc Moncassin, Lucas Desbet, Ange Lambert, Thomas Cante-Dos-Santos, romain Quérol. Remplaçants : Joris Louge, Rémi Ferraud, Raphaël Ricaud, Oussman Tasaft, robin Borel, Kévin Fourtine et David Gistau.
Samedi, à Coarraze-Nay, les juniors Balandrade n'ont pas franchir le cap devant la solide formation de l'US Nafarroa (19-28). Handicapés par la blessure du buteur Gil en tout début de match, cela a sérieusement perturbé le reste de la rencontre où le quinze bigourdan a toujours couru après le score. Et pourtant les avants «rouge et blanc» ont fait un gros match et, d'après Alphonse Montoro, ce fut le meilleur de la saison.

Lannemezan. Les taux d'imposition revus à la hausse

Publié le 18/04/2013 à 08:38

conseil communautaire

Des voix se sont élevées pour faire entendre leur différence lors du dernier conseil communautaire./Photo C.S.
Des voix se sont élevées pour faire entendre leur différence lors du dernier conseil communautaire./Photo C.S.
Le budget était le point principal à l'ordre du jour du dernier conseil communautaire. Les taux de fiscalité ont été également votés ainsi que les subventions.
Si une belle unité était souvent affichée au conseil communautaire de la CCPL (Communauté de communes du Plateau de Lannemezan), il n'en fut pas vraiment de même lors du vote du budget où cinq abstentions furent enregistrées. Principale raison : l'avenir du CM 10 pour lequel 430.000 € ont été prévus au budget 2013 pour l'acquisition de terrains. Des questions se posent et un débat spécifique sur le CM10 a donc été demandé.
Sachez aussi que 115.158 € ont été dédiés à la zone d'activité de Campistrous.
Les taux de fiscalité, avec des augmentations, ont cependant été votés à l'unanimité.
Le taux de la taxe d'habitation passe ainsi de 1,32 % à 2,16 % ; celui de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de 0,780 % à 3,02 %. Le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties reste stable à 3,22 % ainsi que le taux de la cotisation financière des entreprises à 1,58 %.
«Les taux d'imposition étaient très bas. C'est un vase communicant entre ce qui est pris en compte par les communes et l'intercommunalité», a expliqué Bernard Plano, le président de la CCPL. Marc Ducourneau, élu à Pinas, a fait remarquer que la hausse portait essentiellement sur les ménages.
Concernant les taux pour la Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), Bernard Plano a indiqué que dans le lissage de solidarité, les écarts se réduisaient entre les communes (de 11,08 % à 13,11 %).

repères

Le chiffre : 500

euros > Subvention au CDAD 65. Le conseil départemental de l'accès au droit des Hautes-Pyrénées.

Les subventions

Plusieurs subventions ont été votées par la CCPL : 18.000 € à la Mission locale, 3.000 € pour la bourse aux permis, 8.000 € pour le centre de loisirs, 1.500 € pour l'association Festival d'Energies du Plateau, 500 € pour l'association Nouvelle Traversée des Pyrénées, 1.620 € pour l'Adil des Hautes-Pyrénées, 500 € pour le collectif de défense des Hôpitaux publics de Lannemezan, 1.000 € pour le lycée Michelet de Lannemezan et 500 € pour le CDAD 65.

Lannemezan. Promouvoir la gastronomie


Lannemezan. Promouvoir la gastronomie

Publié le 18/04/2013 à 08:38

rendez-vous

Samedi, à Lannemezan, une journée Slowfood va regrouper les organisations espagnoles et françaises de nos Pyrénées dans une réflexion commune.
Le programme est le suivant :
À l'hôtel de ville de Lannemezan :
- De 11h à 13h, accueil par les élus de la ville, présentation de la journée avec notamment la carte des événements alimentaires dans les Pyrénées par un conseiller municipal d'Ainsa ;
-De13h45 à 16h, déjeuner avec les produits emblématiques du pays pyrénéen au restaurant du Golf de Lannemezan (25€) ;
- De 16h30 à 18h30, la biodiversité fruitière, les fromages et les viandes des Pyrénees, le label de montagne et les producteurs alimentaires des montagnes ;
- De 18h30 à 19h30, le projet de cinéma et de gastronomie pyrénéenne, le Festival d'art et de montagne…
- À 20h30, dîner de produits pyrénéens (25€).
Renseignements complémentaires auprès de Jean-Paul ou Josette Serres au 06.14.18.62.64 ou email jpj.serres@orange.fr

Lannemezan. Changement à la Société générale


Lannemezan. Changement à la Société générale

Publié le 18/04/2013 à 08:38

économie

Le personnel de l'agence de la Société générale de Lannemezan, avec Sébastien Pueyo qui rejoint l'agence de Séméac./Photo C.S.
Le personnel de l'agence de la Société générale de Lannemezan, avec Sébastien Pueyo qui rejoint l'agence de Séméac./Photo C.S.
À 35 ans, Sébastien Pueyo, responsable d'agence à la Société générale de Lannemezan depuis juin 2008, et bien connu et apprécié dans le monde du football bigourdan (il a porté les couleurs d'Aureilhan, Bazet, du Stado et du Haut-Adour), rejoint l'agence de la Société générale à Séméac. Son passage sur le Plateau a été marqué par une augmentation de l'activité de l'agence qu'il dirigeait.
«Je tiens à adresser mes remerciements à l'ensemble des clients pour les bonnes relations entretenues et à l'équipe avec laquelle j'ai passé de bonnes années», a confié Sébastien Pueyo, qui part avec le sentiment du devoir accompli et est prêt à relever le nouveau challenge qui se présente à lui.
Pour lui succéder, a été nommée Aurélie Dupont qui est originaire du Mas-d'Azil, en Ariège, et qui a, notamment, exercé pendant deux ans à Saint-Gaudens.
Connaissant le personnel de l'agence de Lannemezan avec qui elle a eu l'occasion de travailler dans ses précédentes missions, elle se dit «sereine et déterminée» pour accomplir au mieux son travail.

Lannemezan. Le dessinateur Charb présente ses «Fatwas»


Lannemezan. Le dessinateur Charb présente ses «Fatwas»

Publié le 17/04/2013 à 08:12

théâtre

Le 27/04/2013
La troupe de l'Arcal jouera les «Fatwas» écrites par Charb et mises en scène par Hervé Carrère.
La troupe de l'Arcal jouera les «Fatwas» écrites par Charb et mises en scène par Hervé Carrère.
Charb, le dessinateur de «Charlie Hebdo,» a écrit ses «Fatwas», qui seront jouées par la troupe de l'Arcal, le samedi 27 avril, à la salle des fêtes de Nistos, en présence du directeur du journal satirique.
C'est d'abord une histoire d'amitié avec Francis Castéran, le président de l'association Cuba Si France 65, qui explique la venue de Charb, le dessinateur de «Charlie Hebdo», le samedi 27 avril, à Nistos. Mais c'est aussi un pari, un défi entre «potes» qui justifie la représentation, ce soir-là, à 21 heures, à la salle des fêtes de Nistos, de la pièce de théâtre «Les Fatwas», mise en scène par Hervé Carrère et jouée par la troupe de l'Arcal, d'Arreau, avec la musique de Frédéric Leroux.
«Les fatwas ont été écrites par Charb pour dénoncer des faits de notre vie quotidienne qui peuvent nous paraître insupportables. L'auteur s'amuse à décrire ce qui peut nous faire râler dans la vie. Des crottes de chiens sur les trottoirs aux commentaires des journalistes sportifs en passant par le doudou perdu ou les journaux publicitaires», indique Francis Castéran, qui refuse tout amalgame avec une cause idéologique ou religieuse. «Les fatwas sont habituellement assimilées à des condamnations à mort, mais Charb, avec son humour décapant, les transforme en dénonciation de faits anecdotiques qui encombrent notre existence», précise l'organisateur de la soirée. «Les fatwas peuvent être drôles», conclut Francis Castéran.
Rendez-vous donc à Nistos pour la première d'une pièce de théâtre qui est amenée à susciter bien des interrogations et réflexions, tout en permettant aux spectateurs de se distraire.

repères

Le chiffre : 12

comédiens sur scène à Nistos > De la troupe de l'Arcal. Pour jouer une dizaine de «Fatwas».

Le regard d'Hervé Carrère

«L'idée, c'est de se plonger dans l'univers des émissions pour les enfants à la télévision et de dénoncer les mensonges, de notre naissance à notre mort», explique Hervé Carrère, le metteur en scène, qui déconseille aux parents d'amener leurs enfants de moins de 12 ans voir ce spectacle. «Je respecte l'auteur dans l'intégralité de ses chroniques, même si je ne suis pas toujours d'accord avec les idées. J'amène de la douceur acide, ce qui me rapproche de Charb».
L'entrée à la pièce de théâtre est en libre participation.

Lannemezan. Une journée fort appréciée


Lannemezan. Une journée fort appréciée

Publié le 17/04/2013 à 08:11

animation

Les enfants de maternelle ont été gâtés par les animatrices des ALAES.
Les enfants de maternelle ont été gâtés par les animatrices des ALAES.
Grande effervescence, mercredi dernier, sur la pelouse de l'école maternelle Paul-Baratgin de Lannemezan pour la première édition de la «Chasse à l'œuf contée des ALAES».
Les chérubins ont dû réaliser des défis : course à l'œuf, la danse des lapins, le stand maquillage et bien d'autres défis…
Près de 50 bambins, poche en main, ont couru dans tous les sens à la recherche de ces œufs tombés du ciel.
Tout était fait pour passer une matinée des plus réussies, à la grande joie des petits et des grands ! Il n'y avait qu'à regarder les yeux et les sourires des enfants pour voir que la réussite de cette animation a été vraiment au rendez-vous.
La prochaine manifestation organisée par les ALAES de la ville de Lannemezan qui montrent là leur dynamisme sera à destination des élèves des cours élémentaire avec une initiation à la Zumba® programmée en juin.
Une autre date à retenir, avec une nouvelle fois le succès, tant on sait que la Zumba® est appréciée, tout particulièrement à Lannemezan et sur le Plateau.

Lannemezan. 88.550 € pour la culture et l'animation


Lannemezan. 88.550 € pour la culture et l'animation

Publié le 17/04/2013 à 08:10

subventions

Voici les associations bénéficiant d'une subvention municipale à Lannemezan :
- Association des amis de l'orgue : 400 €;
- Comité des fêtes de Lannemezan : 25.000 €;
- Femmes actives du Plateau : 250 €;
- Festival latino : 5.000 €;
- Festival d'énergies du Plateau : 1.000 €;
- Le Terroir en pays de Lannemezan : 3.300 €;
- Les Cow-Boys du Plateau : 3.000 €;
- Les Haflingers du Plateau : 500 €;
- Les Voix du Plateau : 700 €;
- L'office de tourisme de Lannemezan : 35.000 €;
- Le Photo-Club de Lannemezan : 400 €;
- La Société musicale du Plateau : 14.000 €.
Une convention sera établie pour les associations bénéficiant d'une subvention supérieure à 23.000 €.
À noter que le 25 janvier 2013, 7.000 € ont été accordés en avance de subvention à l'office de tourisme de Lannemezan.
«Nous avons baissé l'enveloppe globale des subventions aux associations sans mettre en danger leur activité même», a précisé Jean-Manuel Camacho, adjoint en charge de la vie associative.

Lannemezan. Le budget communal voté à l'unanimité


Lannemezan. Le budget communal voté à l'unanimité

Publié le 16/04/2013 à 09:26

conseil municipal

Témoignage des bonnes relations entre majorité et opposition à Lannemezan./Photo C. S.
Témoignage des bonnes relations entre majorité et opposition à Lannemezan./Photo C. S.
L'opposition municipale a voté le budget communal 2013 présenté par le maire, Bernard Plano. Seulement quelques observations ont été formulées.
Jean-Claude Subias et Bernard Devillers, pour la droite, et Laurent Lages, pour «l'opposition» de gauche, ont voté le budget de la majorité municipale. Une unanimité qui traduit les bonnes relations actuelles entre les différentes composantes du conseil municipal de Lannemezan. Juste Jean-Claude Subias a regretté de ne pas avoir été associé à l'élaboration du budget. «Nous sommes contraints de lire les documents prêts à être votés», a déclaré l'élu qui a posé quelques questions sur l'augmentation des charges de personnel, sur des frais d'honoraires, des dépenses de fonctionnement ou sur la baisse des subventions aux associations auxquelles le maire a immédiatement répondu.
Laurent Lages s'est inquiété du transfert de certaines charges vers l'intercommunalité qui explique une certaine baisse des taux d'imposition municipaux et a demandé que le budget de la communauté de communes soit présenté en même temps que celui de la commune. Pour le budget communal, le taux d'imposition 2013 pour la taxe d'habitation passe à 26,72 % contre 27,27 % en 2012, celui de la taxe foncière sur les propriétés bâties à 16,93 % contre 17,28 %, celui de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, à 38,54 % contre 39,33 %.
Le taux de cotisation foncière des entreprises étant de 30,47 % contre 31,10 % auparavant. Le maire a reconnu que le transfert de compétences (SDIS) expliquait en partie ces réductions d'impôt.

repères

Le chiffre : 3 05 500

Euros > Montant des subventions. Attribuées aux associations de Lannemezan. En 2013.

Quelques commentaires

Jean-Claude Subias a déclaré : «C'est un pas vers la sagesse. Ce budget colle aux réalités du moment et correspond à l'importance de notre ville». «Merci pour votre confiance. Je comprends que vous puissiez avoir des interrogations sur certaines lignes du budget. Il n'y a pas de problème pour que nous organisions une réunion», a répondu le maire. Laurent Lages a noté que «des choses ont été entendues» avant d'ajouter : «Cette sagesse doit se communiquer à l'intercommunalité».

Lannemezan. Un nom qui ne fait pas l'unanimité


Lannemezan. Un nom qui ne fait pas l'unanimité

Publié le 16/04/2013 à 09:26

Finalement, c'est de son propre camp qu'est venue la contradiction, pour Bernard Plano, le maire de Lannemezan, lors du dernier conseil municipal. En effet, lors du dernier point à l'ordre du jour, à plus de 23 heures, plusieurs élus : Françoise Pique, Alain Dassain, Madeleine Séris, Michèle Lacotte, Jean-Manuel Camacho, Geneviève Péfourque, notamment, ont voté, pour diverses raisons (certaines personnelles, tout en disant tous leur respect pour les anciens combattants), contre la dénomination «rond-point des anciens combattants d'Indochine et d'Afrique du Nord» pour le rond-point situé à l'intersection de la route de Toulouse, du boulevard du Général-de-Gaulle et de la rue Alsace-Lorraine. Cette proposition avait été formulée par la section fédérale des anciens combattants. Alain Maillé, adjoint, a fait remarquer aux élus que ces critiques n'avaient pas été formulées auparavant. Ainsi, c'est à la majorité du conseil municipal et non pas à l'unanimité que le rond-point portera le nom : «rond-point des Anciens-Combattants-d'Indochine-et-d'Afrique-du-Nord».

Lannemezan. Des lycéens de Michelet champions


Lannemezan. Des lycéens de Michelet champions

Publié le 16/04/2013 à 09:26

sports scolaires

Des élèves du lycée Michelet sur la plus haute marche du podium en snowboard.
Des élèves du lycée Michelet sur la plus haute marche du podium en snowboard.
Quatre élèves représentaient le Lycée Michelet de Lannemezan au Championnat de France UNSS de snowboard à Isola 2000 : Elsa Crenn, Charlotte Duclos, Tanguy Manse et Tiwi Léonard. Cette jeune équipe (2 élèves de seconde et 2 élèves de 1°) avait un peu la pression pour égaler les performances de leurs devancières aux 7 titres consécutifs de champion de France. Le jeu pris le pas sur l'enjeu et, bien coachés par Vincent Valéry, ils ont su faire apprécier leurs compétences. Les quatre jeunes remportent le titre de champion de France catégorie Excellence, le 8° consécutif décerné à une équipe du Lycée Michelet devant le Lycée de Font Romeu et les voisins Palois. Ce résultat récompense le travail effectué par les élèves tout au long de l'hiver et l'organisation mise en place au sein de la section sportive par l'établissement.
Autre grande satisfaction avec Charlotte Duclos qui officiait en tant que Jeune officielle.
Sa prestation «physique» sur le terrain et sa connaissance théorique de l'activité lui permirent d'obtenir la certification de «Jeune Officielle niveau National».

lundi 15 avril 2013

Lalanne-Trie. Le cinéma Lalano équipé en numérique


Lalanne-Trie. Le cinéma Lalano équipé en numérique

Publié le 09/03/2013 à 03:48

Mme Paule Demiguel a coupé le ruban symbolique./Photo J.P.
Mme Paule Demiguel a coupé le ruban symbolique./Photo J.P.
À peine terminée l'inauguration du pont enjambant la rivière Baïse Darré, que les personnalités qui y avaient participé ne se sont pas fait prier, tellement il faisait froid, pour rejoindre la salle de cinéma du village, à l'invitation de M. Jean-Claude Duzer, conseiller général du canton de Trie, maire du village, président de la communauté de communes Pays de Trie, pour une autre inauguration, tout aussi officielle, celle de l'équipement numérique et du système 3 D, mis en place par une société de Montpellier.
Mme la secrétaire générale de la préfecture des Hautes-Pyrénées, invitée, s'est vu confier la mission de couper le ruban symbolique tenu à chaque extrémité par deux danseuses de l'école de danse Terpsichore habillées en ouvreuses de salle de cinéma. M. Jean-Claude Duzer a fait l'historique de l'espace culturel et de ses annexes : «Maison de la communication aménagée par les membres du conseil municipal et les jeunes du comité des fêtes ; puis le cinéma Le Lalano dans lequel l'équipement cinématographique était déplacé.
Le conseiller général a aussi parlé des 1.500 séances de cinéma, tout public ; 200 pour les scolaires ; accueilli artistes et comédiens.
Il a aussi présenté la Coustète qui gère le fonctionnement de ce lieu, des six ans de travail avec le Parvis, puis le concours de l'entente de programmation VEO, qui a permis de diffuser les films les plus récents à quelques semaines de leurs sorties nationales.
L'investissement indispensable : 135.790 € n'a été possible que grâce à la mise en place par le conseil général du PER Route numérique 65. La part communale d'autofinancement est de 35.000€. Mme la sous-préfète dans son allocution a vu dans cet équipement numérique un label d'excellence rurale qui met à l'honneur la ruralité. Cette numérisation est un passage, l'argentique, c'est terminé. La numérisation est un service de proximité, a-t-elle conclu. Les personnalités, Mme la secrétaire générale de la préfecture ; François Fortassin, sénateur ; Michel Pélieu, président du conseil général ; Bernard Verdier, conseiller général, président du Syndicat mixte du Pays des coteaux ; Bernard Plano, maire de Lannemezan, et les maires du canton.

Laloubère. Le «nouvel» hippodrome


Laloubère. Le «nouvel» hippodrome

Publié le 11/04/2013 à 03:49

Inauguration de l'hippodrome : à l'heure des discours./Photo M.F.
Inauguration de l'hippodrome : à l'heure des discours./Photo M.F.
Ouvert en 1809, notre hippodrome est le plus ancien de France, aussi, quoi de plus normal que d'apporter des transformations modernes puisque cette saison, il joue dans la cour des grands. Classé en catégorie nationale, en ce samedi 6 avril, les paris PMU se sont faits sur place et toutes les courses ont été retransmises par la chaîne «Equidia».
Lors de l'inauguration des nouvelles installations, Patrick Lapique, président de la Société des courses, a présenté les travaux effectués : salle de retransmission, nouveaux box, plateformes pour les caméras, salle vidéo, local vétérinaire. À ses côtés, Henri d'Abzac, préfet des Hautes-Pyrénées ; Gérard Trémège, président du Grand Tarbes ; Patrick Vignes, maire de Laloubère et Bernard Plano, représentant la région. Dans la salle, on notait la présence de nombreux maires des communes du Grand Tarbes, des conseillers municipaux laloubériens et tarbais.
Le président Lapique a expliqué que les chevaux et les courses hippiques sont sa passion ; et il a remercié le Grand Tarbes, la région, «France Galop» pour leur investissement et l'apport financier qu'ils ont consenti pour amener l'hippodrome de Tarbes-Laloubère dans la cour des grands.
Gérard Trémège s'est aussi félicité d'avoir un si bel et fonctionnel hippodrome. Il a rappelé le montant des travaux : 800.000 €, la participation de chacun et aussi parlé de l'engouement populaire qui ne faiblit pas.
Patrick Vignes a remercié tous ceux qui ont œuvré à ce renouveau, les partenaires financiers et particulièrement Gérard Trémège «qui a permis l'engagement de cette opération vitale à la pérennisation des courses» et Patrick Lapique «dont chacun sait l'énergie qu'il a déployée sur cette opération». Il a également remercié les employés communaux, Eric Pujo, responsable technique, et Francis Briulet, adjoint aux travaux.
Bernard Plano a rappelé que la région ne pouvait que se réjouir de voir l'argent si bien employé.
Le mot de la fin est revenu au préfet Henri d'Abzac : il a remercié tous ceux qui ont été partenaires dans ces travaux et a dit que l'hippodrome, c'était beaucoup plus que le plaisir des courses hippiques, c'est un réservoir de connaissances, c'est des retombées économiques et par ces temps de crise, c'est aussi des emplois.
Puis, tout le monde a regagné tribunes et champ de courses pour assister au spectacle grandiose des courses de chevaux.