mercredi 19 juin 2013

Reprise d’entreprise : 24.000 boîtes et 72.000 emplois concernés en Midi-Pyrénées

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Reprise d’entreprise : 24.000 boîtes et 72.000 emplois concernés en Midi-Pyrénées
12 juin 2013 20h17

  
Trop souvent, l’entrepreneuriat n’est vu que par le biais de la création. Or des milliers d’entreprises, toutes tailles confondues, sont à reprendre en Midi-Pyrénées. Dans un contexte économique tendu, les projets de reprise sont plus porteurs. Reste à le faire savoir.
Si un secteur de l’entrepreneuriat peut bénéficier de la crise, c’est celui de la reprise d’entreprise. Dans un contexte de durcissement des conditions de financement, la reprise s’avère évidemment plus judicieuse : les banques peuvent s’appuyer sur plusieurs bilans pour étudier le dossier, tandis que savoir-faire et matériel sont parfois amortis et qu’un portefeuille clients est déjà constitué.

Par ailleurs, les opportunités foisonnent quand la cohorte des patrons cinquantenaires est la plus nombreuse des classes d’âge. Selon l’Insee, 24.000 entreprises sont concernées dans la région pour la décennie en cours, essentiellement dans l’artisanat ; « ce qui représente 72.000 emplois », rappelle-t-on à l’agence régionale Midi-Pyrénées Expansion. De fait, la Région tente de promouvoir aussi cette forme d’entrepreneuriat qui demeure méconnue et confidentielle.

Communication renforcée

Dans le cadre du schéma régional de développement économique (SRDE), un Plan entreprendre Midi-Pyrénées a été mis en place pour soutenir la création, la transmission et la reprise. Il s’agit de rendre plus lisible le système d’appui régional, de professionnaliser la démarche des porteurs, d’articuler les aides accordées et le suivi des repreneurs. Entre 2008 et 2012, 4200 repreneurs ont profité ainsi d’un accompagnement individualisé. La récente signature d’une charte qualité entre tous les acteurs de la question vient conforter ces dispositifs.

Elle prévoit notamment de renforcer la communication et de performer encore le portail dédié à la reprise lancé en 2011. Un centre de ressources dont l’audience s’est rapidement développée et qui se maintient avec « quatre à cinq minutes de visite par personne qui l’interroge, lesquelles reviennent trois fois en moyenne », préciseMPE.

Un portail spécial reprise

Le portail vise à collecter et fédérer toutes les informations en lien avec la reprise. Il propose actuellement 2600 offres particulièrement renseignées avec la localisation, le prix ou encore le chiffre d’affaires des entreprises à céder. Il renvoie également aux sites des partenaires et met à disposition une base de ressources documentaires. N’empêche, il est loin d’être utilisé par les principaux concernés : les cédants. « Les chefs d’entreprise ne souhaitent pas faire savoir qu’il cherche un repreneur, par crainte de voir leurs clients les quitter, ainsi que leurs salariés » explique-t-on à MPE. C’est donc vers eux que va porter l’effort, et vers tous les conseillers de l’entrepreneuriat qui doivent désormais avoir le réflexe d’orienter vers la reprise. Pour ce faire, en novembre la Région reconduit sa Quinzaine de la transmission-reprise.
N.M.

Crédits Photo : Hélène Ressayres - Touléco

Salon du Bourget. Le rendez-vous d’Aerospace Valley avec le ministre de la Défense

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Salon du Bourget. Le rendez-vous d’Aerospace Valley avec le ministre de la Défense
18 juin 2013 23h30
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Le pôle de compétitivité a signé son contrat de performance 2013-2018 avec le ministre de la Défense représentant l’Etat, et les collectivités territoriales d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées.
C’est dans un Bourget échauffé par de hautes températures que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, est allé ce mardi 18 juin à la rencontre des trois pôles de compétitivité français de l’aérospatial - Aerospace Valley, le pôle francilien ASTech et Pégase de la région Paca. Objectif : la signature du contrat de performance 2013-2018 de chacun des pôles, inaugurant une troisième ère résolument tournée vers le développement de produits sur des marchés à identifier. « Je suis très heureux de cette signature ; c’est la reconnaissance des valeurs des trois pôles de compétitivité que vous représentez », s’est exclamé Jean-Yves Le Drian dans le chalet de la Direction générale de l’armement, installé sur le tarmac du Bourget.

Pôles & Défense : un engagement mutuel

« C’est une manière de reconnaitre l’importance de la recherche et de l’innovation duale (civile et militaire, ndlr) car l’impulsion des pôles est très forte en termes de création d’activités et d’emplois, tout comme le ministère de la Défense joue un rôle important en tant qu’employeur », a rajouté le ministre. Evoquant les dernières actualités concernant le budget de la Défense, le ministre en a profité pour souligner son engagement à maintenir à un niveau constant l’enveloppe ministérielle dédiée à l’innovation.

Aux côtés des ses deux homologues, Agnès Paillard, présidente d’Aerospace Valley, a souligné sa fierté de signer ce contrat en la présence du ministre, « qui souligne le travail de notre équipe pendant plus d’un an » selon ses termes. Le contrat de performance du pôle du Sud-Ouest de la France se résume en trois mots : produire, innover et diversifier. L’inventaire complet de tous les enjeux technologiques que le pôle souhaite affronter (automatisation des processus, composites multi-fonctions par exemple) a été inscrit dans la feuille de route stratégique, qui prévoit également la mise en place de commissions marchés sur l’aéronautique et le spatial.

Créer des start-up sur les applications spatiales

Déjà, une forte initiative intégrée dans ce contrat de performance sera officialisée au salon du Bourget ce jeudi 20 juin. Il s’agit de la signature entre Aerospace Valley, le Cnes et l’ESA sur la création du premier réseau d’incubateurs en France labellisé par l’agence spatiale européenne. Intitulé ESA Bic (Business innovation centre) France Sud, il réunit deux incubateurs d’Aquitaine, deux de Midi-Pyrénées (Theogone et Incubateur Midi-Pyrénées) et deux de Paca.

L’objectif ? Que ces six incubateurs, qui ont déjà des activités dans le spatial, créent quinze entreprises par an dans le domaine des applications spatiales. « L’ESA va offrir aux entreprises incubées ses moyens de test, ses experts, des conférences… ainsi qu’une enveloppe de 25.000 euros » élabore Agnès Paillard. « Une grande opportunité pour Aerospace Valley, qui n’est, historiquement, pas bien positionné sur la création d’entreprise. »
Agnès Baritou

Sur les photos : Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault (au centre) devant l’A400M d’Airbus sur le Salon du Bourget / La président d’Aerospace Valley Agnès Paillard et le président de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy. Crédits : Yves Malenfer - Matignon / DR.

Surpopulation carcérale : l'état des lieux dans le Grand Sud

Surpopulation carcérale : l'état des lieux dans le Grand Sud

Publié le 19/06/2013 à 08:14

société

Surpopulation carcérale : l'état des lieux dans le Grand Sud
Surpopulation carcérale : l'état des lieux dans le Grand Sud
Les surveillants de prison manifestaient partout en France hier pour protester contre la surpopulation carcérale et les conditions de sécurité. La situation dans le Grand Sud.
Des centaines de surveillants de prison ont manifesté hier devant leur établissement pour exprimer leur «ras-le-bol» devant la «déroute» de la politique carcérale, dans un contexte de surpopulation record des prisons et d’inquiétude pour la sécurité en détention. Les surveillants, qui n’ont pas le droit de grève, se sont rassemblés dans la matinée par petits groupes devant plus de 110 établissements. Un mouvement qui faisait suite à l’opération «Prisons mortes» lancée par l’Ufap-Unsa justice, le syndicat majoritaire. C’était le cas notamment à Combarel, devant l’actuelle prison de Rodez, à la centrale de Lannemezan (65), ainsi qu’à Albi où les extractions judiciaires et deux extractions médicales prévues ce mardi ont été annulées.
Le combat des surveillants est largement nourri par les chiffres que publiait lundi la pénitentiaire. Malgré la volonté affichée à gauche de rompre avec le «tout carcéral» de l’époque Sarkozy, on a atteint au 1er juin le chiffre record de 67 977 détenus pour 57 235 places (+1,6 % par rapport à 2012). Si on excepte l’après-guerre et ses condamnations pour faits de collaboration, jamais la France n’avait compté autant de détenus dans ses prisons. La principale explication à cette augmentation est la croissance de la délinquance et de la criminalité.
Dans le Grand Sud, l’établissement le plus chargé est la maison d’arrêt de Toulouse - Seysses où sont détenues 900 personnes et où il resterait à peine 20 places en cellule.

Seysses proche de la saturation

En fait, rappelle une voix syndicale, la prison disposait à l’ouverture de 554 cellules, jusqu’au moment où on y a logé deux lits à la fois. Parmi ces détenus, 501 sont condamnés à des petites peines et 336 sont de simples prévenus contraints parfois à cohabiter. «On ne pourra tenir plus longtemps avec l’obligation, si cette précarité se prolongeait, d’avoir à disposer des matelas au sol», explique Laurent Maffre, secrétaire régional de l’Ufap-Unsa-Justice.
Certes, le Grand Sud paraît «mieux loti» au regard d’autres régions, mais la situation carcérale reste très tendue du fait du nombre de prisonniers et du nombre de lieux de détention. En plus des statistiques établies dans la carte ci-dessus, il faut compte le centre pour mineurs de Lavaur et ses 45 détenus et où, dimanche dernier encore, un surveillant s’est fait agresser. À ce décompte pénal, il faut ajouter en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, 746 hommes en PSE (placement sous surveillance électronique), ainsi que 42 femmes.

Sécurité : 33 M€ avec Taubira

Début juin, la garde des Sceaux Christiane Taubira avait annoncé un plan de renforcement de la sécurité qui va mobiliser 33 millions d’euros. «Un premier pas», selon l’Ufap qui «attend de voir concrètement ce que cela va apporter sur le terrain». Le thème de la sécurité est devenu hautement sensible depuis l’évasion de Redoine Faïd. Les surveillants disent manquer de moyens et dénoncent le maintien de l’article 57 de la loi pénitentiaire de 2009, qui interdit les fouilles à nu systématiques.

Lannemezan. L'avertissement des surveillants pénitentiaires

Lannemezan. L'avertissement des surveillants pénitentiaires

Publié le 19/06/2013 à 07:54

prison

Un feu a été allumé, hier matin, devant l'entrée de la maison centrale de Lannemezan.
Un feu a été allumé, hier matin, devant l'entrée de la maison centrale de Lannemezan.
Mobilisation des surveillants pénitentiaires, hier, à Lannemezan, pour une amélioration de leurs conditions de travail et plus de sécurité.
Peu après 6 heures du matin, à l’appel de l’Ufap-Unsa Justice, dans le cadre d’un mouvement national, une quarantaine de surveillants pénitentiaires se sont rassemblés, hier, devant l’entrée de la maison centrale de Lannemezan. Un feu a été allumé, les prises de service ont été décalées et certaines livraisons retardées.
«La mobilisation s’est faite dans le calme. Il s’agit de faire passer des messages et de montrer que nous sommes capables de nous rassembler. Nous dénonçons une politique carcérale à contre-courant de la réalité, ayant comme mesure emblématique la mise en œuvre de l’article 57 de la loi pénitentiaire européenne qui préconise l’arrêt des fouilles systématiques d’un détenu à l’issue d’un parloir famille ou lors d’un contact avec l’extérieur», expliquent Stéphane Espinasse et Christophe Rumeau, les secrétaires locaux de l’Ufap-Unsa Justice qui indiquent également que «les restrictions budgétaires ont un impact direct sur la politique de recrutement ainsi que des conséquences sur la fermeture de certains miradors».
Pour le syndicat, «les conditions d’exercice de la profession et la sécurité du personnel ne sont pas assurées».
«Notre mobilisation d’aujourd’hui est un avertissement. Nous demandons l’ouverture de discussions sur nos conditions de travail. Rendez-vous en septembre si rien n’avance», conclut Serge Espinasse, déterminé comme les surveillants pénitentiaires mobilisés hier.

Le chiffre : 1 300

surveillants supplémentaires > Demandés en France. Pour combler les vacances de postes.

Des faits inquiétants

Les représentants syndicaux de l’Ufap-Unsa Justice rappellent qu’à la maison centrale de Lannemezan, des vidéos avec des détenus se filmant en possession d’armes dans leurs cellules ont été diffusées en début d’année. Ils indiquent qu’une prise d’otages a eu lieu la semaine dernière à la maison centrale d’Arles. «On passe à un stade supérieur de violence et nous sommes au milieu», met en avant Stéphane Espinasse. Pour l’Ufap-Unsa Justice, «le monde carcéral n’est vu que par le prisme du confort des détenus».

Lannemezan. Bloqués pour le BAC !

Lannemezan. Bloqués pour le BAC !

Publié le 19/06/2013 à 07:39, Mis à jour le 19/06/2013 à 07:40

Fin d’année perturbée sur les bancs de l’école. Hier 16 établissements et 5 collèges des vallées des Gaves, d’Aure et du Louron, ont fermé leurs portes prématurément. Pour Patrick Demougeot, directeur d’académie, «la situation a été bien anticipée et tout le monde a pu rentrer chez soi». Ou presque puisque deux enseignants de Gèdre semblaient devoir passer la nuit dans leur école.
Les bacheliers, pour leur deuxième journée d’examen, ont eu leurs lots de tracas, notamment à Argelès et Lannemezan. Plusieurs élèves (8 à Argelès) qui ne pouvaient regagner leur domicile hier après l’épreuve ont été hébergés à l’internat avant de reprendre les examens aujourd’hui. «La seule difficulté résidait chez les candidats aux épreuves anticipées qui débutent aujourd’hui. Cinq élèves étaient bloqués à Luz, Gèdre et Barèges. Nous attendons pour eux les consignes du rectorat.» Les cinq collèges fermés hier le resteront aujourd’hui.

Transports

Les transports scolaires perturbés. Compte tenu des événements climatiques exceptionnels, le service des transports scolaires sera très probablement perturbé ce matin, notamment pour la desserte des établissements scolaires de la Vallée des Gaves, de la Barousse, des Vallées des Nestes et du Louron. Aucun service de transport scolaire ne sera assuré sur le collège et l’école primaire d’Arreau. Dans l’incapacité de garantir un transport collectif fiable mercredi matin, il est fortement conseillé aux familles des lycéens passant les épreuves du bac d’assurer eux-mêmes leur transport et de prévoir des délais de transports suffisants.
Les transports ferroviaires aussi. La circulation des trains a été interrompue hier après-midi suite aux fortes pluies et aux inondations au niveau de St-Pé. La liaison entre les deux villes s’effectuait par bus.

Lannemezan. «Une école, une œuvre»

Lannemezan. «Une école, une œuvre»

Publié le 19/06/2013 à 03:51, Mis à jour le 19/06/2013 à 07:52

exposition

Du 17/06/2013 au 21/06/2013
Le groupe autour de Madeleine Séris./Photo J.-C. D.
Le groupe autour de Madeleine Séris./Photo J.-C. D.
Le vernissage de l’exposition accomplie dans le cadre de l’opération «Une école une œuvre» par les écoles primaires et maternelles de la circonscription de Lannemezan s’est déroulé dans la salle du service culturel, allée Paul-Bert. Une nombreuse assistance était présente, dont Kouass Banerman, auteur de l’œuvre qui a servi de modèle et d’inspiration aux élèves ; Christian Sabathié, conseiller en art plastique ; Gisèle Rouillon, représentant Bernard Plano ; les enseignants et les parents. Les créations des œuvres présentées s’élaborent durant l’année à partir d’un travail pédagogique sur une œuvre de la collection de la ville de Lannemezan. Cette année : Kouass Banerman, artiste peintre et sculpteur d’origine togolaise résidant à Luz-Saint-Sauveur. Il est bien connu à Lannemezan pour avoir exposé ses œuvres il y a quelques années. Une personnalité hors du commun qui aime user du néologisme «Primaliste» pour signifier son attachement à la matière de mère nature protectrice, ses boucliers et les couleurs ocres-brunes.
À voir jusqu’à vendredi soir.

Lannemezan. Xavier Saüt fait «Pschiiit !»

Lannemezan. Xavier Saüt fait «Pschiiit !»

Publié le 19/06/2013 à 03:51, Mis à jour le 19/06/2013 à 07:52

dédicace

Xavier Saüt, au Vent des mots, ce samedi.
Xavier Saüt, au Vent des mots, ce samedi.
Le bestiaire de Xavier Saüt ne cesse de s’agrandir, le talentueux auteur compositeur en bandes dessinées tarbais viendra dédicacer son dernier ouvrage sur le truculent «Pschiiit ! le desman», ce samedi, à partir de 15 h 30, à la librairie du Vent des mots à Lannemezan.
Une nouvelle histoire illustrée pour les petits et les grands, mais surtout très appréciée des plus jeunes qui peuvent découvrir l’apprentissage et le plaisir de la lecture dans un langage soigné à travers les dialogues échangés par nos compagnons des montagnes.

La surpopulation dans les prisons

La surpopulation dans les prisons

Publié le 19/06/2013 à 03:49

Grand Sud

Côté surpopulation carcérale, le Grand Sud semble mieux « loti ». / DDM, illustration
Côté surpopulation carcérale, le Grand Sud semble mieux « loti ». / DDM, illustration
Des centaines de surveillants de prison ont manifesté hier devant leur établissement pour exprimer leur «ras-le-bol» devant la «déroute» de la politique carcérale, dans un contexte de surpopulation record des prisons et d’inquiétude pour la sécurité en détention. Les surveillants, qui n’ont pas le droit de grève, se sont rassemblés dans la matinée par petits groupes devant plus de 110 établissements. Un mouvement qui faisait suite à l’opération «Prisons mortes» lancée par l’Ufap-Unsa justice, le syndicat majoritaire. C’était le cas notamment à Combarel, devant l’actuelle prison de Rodez, à la centrale de Lannemezan (65), ainsi qu’à Albi où les extractions judiciaires et deux extractions médicales prévues ce mardi ont été annulées.
Le combat des surveillants est largement nourri par les chiffres que publiait lundi la pénitentiaire. Malgré la volonté affichée à gauche de rompre avec le «tout carcéral» de l’époque Sarkozy, on a atteint au 1er juin le chiffre record de 67 977 détenus pour 57 235 places. On a atteint au 1er juin un nouveau record de population carcérale avec 67 977 détenus, pour seulement 57 325 places (+1,6 % par rapport à 2012). Si on excepte l’après-guerre et ses condamnations pour faits de collaboration, jamais la France n’avait compté autant de détenus dans ses prisons. La principale explication à cette augmentation est la croissance de la délinquance et de la criminalité.
Dans le Grand Sud, l’établissement le plus chargé est la maison d’arrêt de Toulouse - Seysses où sont détenues 900 personnes et où il resterait à peine 20 places en cellule. En fait, rappelle une voix syndicale, la prison disposait à l’ouverture de 554 cellules, jusqu’au moment où on y a logé deux lits à la fois. Parmi ces détenus, 501 sont condamnés à des petites peines et 336 sont de simples prévenus contraints parfois à cohabiter. «On ne pourra tenir plus longtemps avec l’obligation, si cette précarité se prolongeait, d’avoir à disposer des matelas au sol», explique Laurent Maffre, secrétaire régional de l’Ufap-Unsa-Justice. Certes, le Grand Sud paraît «mieux loti» au regard d’autres régions, mais la situation carcérale reste très tendue du fait du nombre de prisonniers et du nombre de lieux de détention. Aux statistiques établies dans la carte ci-dessus, il faut ajouter le centre pour mineurs de Lavaur avec ses 45 détenus et où, dimanche dernier encore, un surveillant s’est fait agresser. À ce décompte pénal, il faut ajouter en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, 746 hommes en PSE (placement sous surveillance électronique), ainsi que 42 femmes. J.-M.D.

Pétanque. La bonne surprise du Plateau

Pétanque. La bonne surprise du Plateau

Publié le 18/06/2013 à 08:48

Régional : il y avait foule sur le challenge Yves-Vettes.

Les finalistes avec les organisateurs du challenge Yves-Vettes./ Photo Ch. M.
Les finalistes avec les organisateurs du challenge Yves-Vettes./ Photo Ch. M.
Les Dix Jours de Tarbes à pétanque version 2013 ont donc vécu. Ils se sont terminés en apothéose avec trois journées ensoleillées sur les terrains de Trélut, quand ils avaient commencé sous les trombes d’eau le samedi précédent au quai de l’Adour.
Si le week-end cigognard avait titré des vainqueurs au palmarès déjà bien fourni, celui-ci a vu un trio moins souvent sous les feux de la rampe l’emporter. En sortant sans faire du bruit et proprement tous ceux (et il y en a eu des bons) que le sort leur offrait, tard samedi soir comme au final dimanche matin.
Le challenge Roger-Esparza lançait parfaitement ces trois journées avec un non-stop en doublettes qui avait attiré un paquet d’équipes, avec quelques associations inédites et pas toujours complémentaires d’ailleurs. On laisse à Claude Appolinaire le soin de vous en donner les résultats avec d’autant plus de plaisir… qu’on a omis de les relever nous-même. L’émotion du vendredi soir sans doute.
Puis le Vettes donc. On aurait presque juré que le beau temps allait permettre aux organisateurs de passer un cap dans le nombre d’équipes inscrites. Et en tout cas dépasser le score cigognard huit jours avant. Mais pas du tout. Moins de 120 équipes, voilà qui devient décevant. D’autant qu’il manquait même à l’appel quelques «tout bons» d’ici.
Il n’empêche, il y avait tout de même quelques belles formations au départ des poules. Et des duels souvent serrés sur bien des cadres. Dont certains «forts» ne se sortaient pas toujours. Et en début de soirée, après l’interruption pour se restaurer, et jusqu’à fort tard (près de trois heures du matin), on pouvait assister à de superbes luttes pour avoir le droit d’être de quart dimanche matin.
On vit ainsi bien des parties trouver leur conclusion au finish (Gomes contre Clutier, Fayard contre Rollin, ou encore Renard contre Delisle).
On n’était plus à des surprises près du coup… quoi que le plateau des demies ait eu belle allure. Delom y sortait Bauer (une finale avant la lettre, a-t-on entendu…). Et les surprenants Lannemezanais de Brunel se défaisaient des non moins surprenants Commingeois de Dangla.
Et tant qu’à aller au bout des surprises, c’est finalement le trio du Plateau qui décrochait la timbale à l’heure du déjeuner. Pas vraiment immérité en plus…

Les résultats

Quarts de finale :
Bauer bat Renard, Horta et Mardi Loukili ;
Delom bat Gomes, Dias et Latapie ;
Dangla bat Muraro, Rollin et Bastide ;
Brunel bat Garipuy, Espade et Valdès.
Demi-finales :
Delom bat Bauer, Bauer, Zanelly (Albi) ;
Brunel bat Dangla, Ladowitch, Marque.
Finale : P. Brunel, S. Loubières et C. Girard (Lannemezan) battent G.Delom, T. Renard et S. Sagrafena (Lalanne Arqué, Lourdes).

Des orages qui ressemblent «à des pluies tropicales»

Des orages qui ressemblent «à des pluies tropicales»

Publié le 18/06/2013 à 08:16

intempéries

Des grêlons gros comme des œufs ont ravagé les vignes du Vouvray./PhotoPQR la NRCO
Des grêlons gros comme des œufs ont ravagé les vignes du Vouvray./PhotoPQR la NRCO
Des orages, d’une violence inouïe, avec des grêlons de la taille d’une cerise par endroits, d’un œuf de pigeon ailleurs ont circulé hier, du nord au sud et du sud au nord du pays en longeant la façade atlantique. L’événement n’est pas à proprement parler exceptionnel en ce début juin. C’est sa forte activité électrique et sa similitude avec des épisodes «de pluie tropicale» qui le distingue, selon Météo France.
Dans le Vouvray, les vignes ont été hachées et des rafales de 80 à 100 km/heure enregistrées par endroits. 12 000 foyers ont été privés d’électricité. À Tours, la moitié des 24 mm enregistrés pendant l’orage de la matinée est tombée en 6 minutes.
En Ile-de-France où huit départements étaient en vigilance orange jusqu’en fin de matinée, des vols ont été perturbés à Roissy et Orly. Et, après l’Aquitaine, Poitou-Charentes, le Gers et les Hautes-Pyrénées, un peu tôt dans la journée, le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne, l’Orne et la Sarthe ont été eux aussi placés en alerte orange dans l’après-midi. La fin du phénomène était «prévue au plus tôt» mercredi vers 3 heures du matin selon Météo France.

Du sable contre les crues à Lourdes

Dans le Sud-Ouest, «ces orages pourront être accompagnés de très fortes rafales, de fortes précipitations avec des cumuls de 15 à 20 mm, de la grêle et d’une forte activité électrique».
De fait, dans le Tarn, des rafales d’Autan jusqu’à 110 km/h ont été relevées en début de matinée, hier, de Castres jusqu’à Gaillac et le Ségala. Et l’épisode venteux est loin d’être terminé, Météo France, prévoyant de fortes rafales en cours de matinée, ce mardi. Mais il «met le Tarn à l’écart du système orageux très actif qui s’est organisé sur la façade atlantique» ajoute l’opérateur.
Une chance pour ce département, alors que que de fortes précipitations étaient attendues la nuit dernière, avec de 50 à 100 mm dans le domaine pyrénéen et 40 à 60 mm ailleurs dans le Sud-Ouest. «Compte tenu du net réchauffement en altitude, la fonte des neiges contribuera à l’intensification des crues», précise Météo France.
Ainsi, vers 16 heures hier, les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne viraient à l’orange.
À Lourdes, où le mauvais souvenir des crues d’octobre qui ont dévasté plusieurs hôtels est encore vivace, une cellule de crise a été mise en place et 200 sacs de sable préparés pour ralentir la montée des eaux, le cas échéant.
En Haute-Garonne, la préfecture annonçait «des montées sur les cours d’eau risquant de se produire sur les bassins amonts pyrénéens et du Lannemezan en fin d’après midi et dans la nuit». Par propagation, une hausse modérée des niveaux de la Garonne toulousaine était envisagée ce matin. Et, sur le tronçon «Garonne amont - Nestes», l’épisode pluvieux était susceptible de générer une montée des eaux importante aggravée par la fonte des neiges.
L’alerte orange aux orages, déjà déclenchée pour le grand Sud-Ouest, a été étendue hier après-midi à cinq départements plus au nord, portant ainsi à 16 leur nombre total. Les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne ont été de surcroît placés en vigilance orange crues.

La faute au puissant cumulonimbus

Selon Météo France, le cumulonimbus est le nuage caractéristique des phénomènes orageux. Il est également responsable de toutes les chutes de grêle. Ce nuage géant et menaçant, large de 5 à 15 km, peut s’élever jusqu’à 15 km d’altitude sous nos latitudes. À son sommet, le cumulonimbus se heurte à la stratosphère et s’étale largement, ce qui lui donne sa forme générale d’enclume ou, parfois, de panache voire de chevelure ébouriffée.

Lannemezan. Un titre régional pour les tenniswomen

Lannemezan. Un titre régional pour les tenniswomen

Publié le 18/06/2013 à 03:51, Mis à jour le 18/06/2013 à 08:35

association

L'équipe du TC Lannemezan s'est distinguée face à Quint-Fonsegrives.
L'équipe du TC Lannemezan s'est distinguée face à Quint-Fonsegrives.
Superbe performance des filles du Tennis-Club Lannemezan (TCL) qui battent l’équipe de Quint-Fonsegrives en finale régionale, dimanche, au centre de ligue de Balma.
C’est tout d’abord Céline Castet (30/1) qui crée la surprise en battant Charlotte Brenac (15/5) 6-1, 4-6, 6-0.
Béatrice Daunes (30) battue par Karine Brenac (15/4) 7-5, 6-1, ne peut rien faire pour empêcher Quint-Fonsegrives d’égaliser à un partout.
Céline Pasco (15/4), après avoir été menée 3 à 0 en début de match, aligne douze jeux consécutifs et bat Sandrine Loubières (15/3) 6-3, 6-0.
C’est enfin Céline Authenac (15/4) qui donnera le point de la victoire en battant Cécile Algans (15/1) 6-3, 6-4.
Sachant que les quatre joueuses de Lannemezan jouaient en «perf» et que Quint-Fonsegrives jouait pratiquement à domicile, félicitations aux quatre Lannemezanaises qui ont tout donné dans leur match.
De quoi ravir Philippe Larrieu qui s’implique fortement pour le tennis à Lannemezan. Petite pensée aussi vers Charlotte Arnarez qui était absente lors de cette finale régionale.

Lannemezan. Le programme des fêtes de la St Jean

Lannemezan. Le programme des fêtes de la St Jean

Publié le 18/06/2013 à 03:49, Mis à jour le 18/06/2013 à 08:35

à l'agenda

Du 21/06/2013 au 25/06/2013
Du vendredi 21 au mardi 25 juin auront lieu les fêtes de la St Jean à Lannemezan. Voici quelques moments à retenir :
Vendredi 21 juin : A 21 h 30 : ouverture et remise des clefs de la ville par le maire. 22 h 15 :Brandon de la Saint Jean au Bd des tilleuls. Ouverture de la fête foraine. 22 h 30 : place de la mairie : Spectacle Mandingfolii : (percussions). Samedi 22 juin : À partir de 8 heures : Concours de pêche à l’hippodrome. 12 h 30 : Tournoi de rugby à 5 au stade François Sarrat.18h30 : Concert d’été de la Société Musicale (place de la mairie).22 h 30 au kiosque à musique : Soirée Cubana avec Sonora Trinitaria. Dimanche 23 juin : À partir de 7 heures : Randonnée cyclotouriste. 11 heures : Apéritif du maire place des droits de l’homme. 17h30 : Swing Show sur le Plateau(place de la République). À partir de 21 h 30 : Soirée Musette avec l’orchestre Alain Carrère. Lundi 24 juin : 14 heures au stade François Sarrat : concours de pétanque. 23 heures : Feu d’artifice pyroshymphonique.
Mardi 25 juin : À partir de 16 heures : fêtes foraines demi-tarif. 22 heures place de la mairie : Punto final avec Elyxir.

Saint-Lary-Soulan. Hommage à Marinette Palmer

Saint-Lary-Soulan. Hommage à Marinette Palmer

Publié le 17/06/2013 à 03:48, Mis à jour le 17/06/2013 à 08:48

nécrologie

Marinette Palmer s'est éteinteà l'âge de  88 ans.
Marinette Palmer s'est éteinteà l'âge de 88 ans.
Le 4 juin, Marinette Palmer s’est éteinte à l’âge de 88 ans. Avec elle, est partie une mémoire du vieux Lannemezan. Elle était née le 24 décembre 1924.
Sa vie de commerçante débuta auprès de sa tante qu’elle aidait à la quincaillerie. Après la guerre, elle épousa Jacques Palmer. Elle a toujours été à ses côtés, derrière l’étal du commerce de primeur, conciliant commerce et éducation de Pierrot et Carmen ses 2 enfants. Devenue veuve, elle épaula son fils Pierre dans la reprise du commerce familial, aujourd’hui fruitier du Plateau, toute heureuse d’avoir ses enfants à ses côtés, et plus tard ses quatre petits-enfants, Olivier, Céline, Jean-Jacques et Patrick. Son univers a toujours été Lannemezan.
Elle a continué longtemps à prendre part à la vie quotidienne de la maison Palmer entourée de toute l’équipe qu’elle affectionnait. Sociable, elle aimait participer aux activités locales, comme au Club du 3e âge, où sa gentillesse était reconnue de tous. Douce et amicale, elle aimait rencontrer du monde. D’une nature fidèle et sincère, elle était profondément attachée à ses proches, en particulier à Yvette, sa grande amie.
Elle connut le bonheur d’être cinq fois arrière-grand-mère. Ses arrière-petits-enfants l’appelaient «Mamette».

Lannemezan. Comment fait-on le pain ?

Lannemezan. Comment fait-on le pain ?

Publié le 17/06/2013 à 03:48, Mis à jour le 17/06/2013 à 08:48

écoles

Anaïs du GAB 65 avec les élèves. /Photo A.Maillé.
Anaïs du GAB 65 avec les élèves. /Photo A.Maillé.
Comment est fabriqué le pain, avec quels produits, comment le cuit-on, quelles sortes de pains existe-t-il, pourquoi les goûts sont-ils différents ?
Autant de questions ou d’interrogations, formulées par les élèves de l’école primaire Paul-Baratgin de Lannemezan, auxquelles a répondu Anaïs, du Groupement d’agriculture biologique, démonstrations et dégustations de pain à l’appui. Une initiative de l’Accueil de loisirs associés à l’école (ALAE) qui s’inscrit dans le cadre de la coopération du GAB 65, des Hôpitaux de Lannemezan et de la caisse des écoles de Lannemezan, dont l’objectif est de proposer aux élèves, des produits locaux labellisés «bio» dans les repas de la restauration scolaire.

Lannemezan. Un parcours 18 trous pour les apprentis golfeurs

Lannemezan. Un parcours 18 trous pour les apprentis golfeurs

Publié le 15/06/2013 à 08:18

école de golf

Les jeunes golfeurs de l'école de golf avec Willy Goujon, leur enseignant./Photo A.M.
Les jeunes golfeurs de l'école de golf avec Willy Goujon, leur enseignant./Photo A.M.
Grâce à la mise en œuvre d’une politique jeunes qui se décline au travers de plusieurs actions, l’école de golf de Lannemezan se porte bien.
Soucieux de développer l’école de golf de Lannemezan dont il est l’enseignant, Willy Goujon n’a de cesse de prendre des initiatives afin d’emmener sur les greens des jeunes joueurs âgés de 5 à 17 ans. La recette employée semble être la bonne, puisque l’école de golf de Lannemezan affiche, cette saison, une progression de 50 % de ses effectifs. Passant de 3 enfants à l’arrivée de Willy Goujon en 2008, à 49 aujourd’hui.
Un succès qui ne s’est pas fait tout seul, explique l’enseignant qui a démarché les écoles primaires, les centres de loisirs, afin d’y animer des ateliers de découverte et de promotion du golf. Au total, 500 enfants ont été approchés et sensibilisés à la pratique du sport, avec le résultat que l’on connaît.
On est passé, indique Willy Goujon, de 5 à 20 enfants qui participent à des compétitions, ce qui témoigne du dynamisme de notre école. Sachant qu’un bon nombre d’entre eux participera au grand prix de la ville de Lannemezan, les 29 et 30 juin.
Une dynamique qui profite aussi au golf de Lannemezan, puisque 12 parents de jeunes golfeurs sont venus gonfler le nombre des adhérents.
C’est dans cette dynamique qu’a été organisée, du mois de décembre 2012 au mois d’avril 2013, la première édition de la coupe d’hiver.
Une compétition qui permet aux jeunes golfeurs de ne pas couper leur activité golfique pendant l’hiver, mais aussi de s’aguerrir à la pratique de la compétition.

repères

Le chiffre : 50 %

D’augmentation > Du nombre. Des enfants inscrits à l’école de golf de Lannemezan.

Un 18 trous dédié aux jeunes

Ce nouveau parcours, créé sur le 18 trous même du golf de la Demi-Lune, a été baptisé «Parcours des écureuils». Long de 2.585 m contre 5.815 pour le parcours adultes, il est homologué par la Fédération française de golf. Il permet aux jeunes golfeurs de participer à des compétitions, et d’obtenir un classement. Ainsi, grâce à son utilisation, 20 golfeurs et golfeuses en herbe sont classés cette saison contre seulement 5 en 2012.

Bac 2013 : Plus de candidats du public, moins du privé

Bac 2013 : Plus de candidats du public, moins du privé

Publié le 15/06/2013 à 04:10, Mis à jour le 15/06/2013 à 08:16

bac 2013

Les candidats n'ont pas encore débuté les épreuves mais beaucoup doivent déjà penser aux résultats./Photo Laurent Dard
Les candidats n'ont pas encore débuté les épreuves mais beaucoup doivent déjà penser aux résultats./Photo Laurent Dard
2.065 candidats des Hautes-Pyrénées passent le bac à partir de lundi, à peine 34 de plus par rapport à l’an dernier. Les candidats du public sont un peu plus nombreux tandis que le rapport filles-garçons est sensiblement le même.
Les candidats des séries générales passeront leurs épreuves non pas au lycée Marie-Curie mais au lycée Jean-Dupuy. C’est l’une des grandes nouveautés du bac 2013. Pour cause de travaux, le lycée Marie-Curie accueillera «seulement» les séries technologiques et c’est le lycée Jean-Dupuy qui prendra son relais au moins pour cette année. Six autres établissements (René-Billères à Argelès-Gazost, Victor-Duruy à Bagnères-de-Bigorre, Michelet à Lannemezan, Théophile-Gautier à Tarbes, Pierre-Mendès-France à Vic-en-Bigorre, la Serre-de-Sarsan à Lourdes) seront centres d’examen pour le bac général et technologique. Autre nouveauté du cru 2013 : la première cohorte d’élèves qui a inauguré la réforme des lycées, depuis la classe de seconde, arrive au bac. Cela ne devrait pas changer grand-chose au niveau des résultats, bien que le directeur d’académie Patrick Demougeot «espère que les résultats seront toujours aussi excellents dans les séries technologiques et que le taux réussite du bac professionnel en baisse en 2012 repartira à la hausse en 2013».
Pour autant, le bac 2013 s’inscrit plutôt dans la continuité. À commencer par les effectifs stables. 2.065 candidats se présenteront à l’examen dans les Hautes-Pyrénées, dont plus de la moitié (1.109) pour les séries générales, 399 pour le bac technologique et 557 pour le bac professionnel. «La proportion public-privé est stable autour de 87,13 % avec pour le bac général 948 candidats dans le public et 155 dans le privé», précise Patrick Demougeot. Cependant, toutes séries confondues, le public gagne 40 candidats tandis que le privé en perd 16 par rapport à 2012. Impossible, en revanche, de connaître l’âge et le sexe des candidats sur les Hautes-Pyrénées, ces informations étant centralisées au niveau du rectorat. Dommage ! On ne sait pas si le plus jeune candidat académique âgé à peine de 14 ans en série S-SI et si le doyen (59 ans) qui se présente en candidat libre pour passer le bac professionnel industriel études du bâtiment sont issus des Hautes-Pyrénées. Concernant le rapport filles-garçons, Patrick Demougeot précise que «les Hautes-Pyrénées s’inscrivent dans la tendance académique» avec une parité quasi parfaite sur l’ensemble des filières, une prédominance des filles dans les séries générales (56 %), plus légère en bac technologique (52 %) et une écrasante majorité masculine (63 %) en bac professionnel.
Il ne reste plus aux élèves qu’à plancher sur leurs copies du lundi 17 au vendredi 21 juin pour les épreuves écrites et du 24 au 28 juin pour les épreuves orales, notamment en langues étrangères. Ceux qui ne font pas partie du 1er groupe, dont les résultats seront connus le vendredi 5 juillet, pourront passer les épreuves du 2e groupe les 8 et 9 juillet. Bon courage et bonne chance !

Le Vélo-Club Lannemezan a fait 61 heureux

Le Vélo-Club Lannemezan a fait 61 heureux

Publié le 15/06/2013 à 04:07

VTT. La 5e manche du challenge La NR-ADVTT a eu lieu aux Baronnies.

Heureux comme des vététistes aux Baronnies./Photo NR.
Heureux comme des vététistes aux Baronnies./Photo NR.
Le ciel est bien bas ce matin du 9 juin et la pluie ne va pas tarder à tomber ! Malgré cela, 61 vététistes et 10 marcheurs sont quand même venus, sachant ce qui les attendait… Merci à eux d’avoir fait l’effort de venir !
Déçus, les organisateurs l’étaient… Tant de travail de préparation pour une poignée de participants.
Déçus de ne pouvoir offrir les points de vue promis sur les Baronnies et la chaîne des Pyrénées. En lieu et place, un rideau gris de pluie et de brume. Les belles descentes proposées par le VCL n’étaient souvent que glissades, amusantes certes, mais causes de petits soucis pour certains…
Malgré ce temps maussade, les participants ont adoré les parcours proposés. Ils ont pu se restaurer dès leur arrivée et beaucoup sont repartis avec des lots gagnés à la tombola.
Le Vélo-Club de Lannemezan remercie la communauté de communes des Baronnies pour leur partenariat, la brigade verte pour le nettoyage et l’entretien des parcours, ainsi que le foyer rural des Baronnies pour leur collaboration à l’organisation de la randonnée pédestre.
Remercions également les partenaires de l’ADVTT65 et du Vélo-Club de Lannemezan.
On ne se quitte pas sans une note d’espoir : l’an prochain, c’est promis… vous aurez droit au soleil !
Retrouvez toutes les photos de la Ronde des Baronnies sur www.vcl65.fr
Info ADVTT65 : La 6e manche du challenge NR aura lieu le 23 juin dans les vignobles du Madiranais, à Castelnau-Rivière-Basse.

Finales du tournoi au stade

Finales du tournoi au stade

Publié le 15/06/2013 à 04:01

tennis

Le président du Tennis-Club au milieu des dames./Photo archives.
Le président du Tennis-Club au milieu des dames./Photo archives.
Aujourd’hui, à partir de 15 heures, sur les courts de tennis du Tennis-Club de Lannemezan, au stade François-Sarrat, vont se disputer les finales du tournoi organisé par le club lannemezanais. Chez les messieurs, Gervais Blanlœil, classé 15/1, affrontera Lionel Peyro, lui-même classé 15. A 17 heures, chez les dames, Lucie Gailhou, classée 15, affrontera Élodie Barret (5/6). De belles rencontres en perspective.

Lannemezan. Rapprochement entre Pôle Emploi et la mairie

Lannemezan. Rapprochement entre Pôle Emploi et la mairie

Publié le 14/06/2013 à 09:22

emploi

Marie-Josée Couget, Zoulikha Chebbah, Bernard Plano et Catherine Guilbaudeau./Photo C.S.
Marie-Josée Couget, Zoulikha Chebbah, Bernard Plano et Catherine Guilbaudeau./Photo C.S.
Pôle Emploi et la mairie de Lannemezan vont développer leur coopération par des réunions régulières afin de répondre aux attentes et anticiper les demandes en matière d’emploi.
Même si leurs liens sont étroits, notamment dans le cadre de l’organisation du Forum de l’emploi, Pôle Emploi, représenté par sa directrice départementale Catherine Guilbaudeau, et Marie-Josée Couget, sa directrice de l’agence de Lannemezan, et la mairie de Lannemezan, avec Bernard Plano et Zoulikha Chebbah, ont officialisé leur partenariat par le biais d’une convention.
«Ce rapprochement va nous permettre d’être mieux au courant des projets du territoire et ainsi d’anticiper les besoins, en recrutement et en formation», met en avant Catherine Guilbaudeau qui n’a pas manqué de saluer le travail réalisé par Bernard Plano en matière d’arrivée d’entreprises et donc d’emplois dans le secteur.
Le maire de Lannemezan s’est félicité de la «bonne coopération» entre Pôle Emploi et la commune. Il a aussi souligné l’importance de l’anticipation des besoins et de la formation professionnelle liée au développement économique pour répondre aux attentes des entreprises. «Il faut également anticiper l’évolution sociétale», a déclaré Bernard Plano, soucieux de «la connexion entre des mondes différents : politique, entreprise…» L’élu a aussi appelé à «balayer les ego».
Malgré la conjoncture difficile, il s’est voulu résolument optimiste pour l’avenir. Paraphrasant le titre d’un livre, Bernard Plano a eu ces mots, valables aussi en termes d’emploi : «On entend l’arbre qui casse dans la forêt, mais on n’entend pas les arbres qui poussent».

repères

Le chiffre : 800

offres d’emplois déposées > Depuis le début de l’année.A Pôle Emploi Lannemezan.

Le point sur les demandeurs d'emploi

Dans le bassin d’emploi de Lannemezan, on relève 2.737 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi (+ 11 % d’augmentation sur une année). Plus de 25 % sont des plus de 50 ans. «Les entreprises et les collectivités territoriales peuvent s’appuyer sur le contrat initiative emploi pour recruter les plus de 50 ans», indique Catherine Guilbaudeau, la directrice départementale de Pôle Emploi.