mercredi 6 novembre 2013

Lannemezan. Les sciences à l'honneur

Lannemezan. Les sciences à l'honneur

avec les Petits Débrouillards

Les élus du conseil municipal en visite./Photo Jean-Claude Du Pont.
Les élus du conseil municipal en visite./Photo Jean-Claude Du Pont.
Dans le cadre de la semaine des Sciences, l’antenne tarbaise des Petits Débrouillards était invitée par la CCPL, du 1er au 5 octobre, à la salle des fêtes de Lannemezan avec sa dizaine de modules bricolés qui permettent de manipuler des mécanismes physiques de notre monde et donner goût et sens aux sciences et à la technique : énergie, électricité, pesanteur, optique, images…
Aidés par d’excellentes animatrices, 250 scolaires dans la semaine et une centaine d’enfants accompagnés de parents ont pu expérimenter à loisir.
Un succès qui donne le sourire à Elodie Portalier, responsable de l’antenne du département des Petits Débrouillards.
L’association, nous déclare-t-elle, prendra une nouvelle dimension tant au national par son partenariat avec «FR3» et la production de «C’est pas sorcier», qu’en Midi-Pyrenées avec l’achat d’un bus itinérant pour la région.
Il sera inauguré le 27 novembre lors de la foire-exposition de Tarbes au stand du centre départemental de documentation pédagogique.
Outil qui permettra d’apporter le savoir partout à la demande et un atout de plus ajouté à la collaboration avec les pôles des sciences de la nature et de l’environnement des mairies.
Notons aussi l’offre d’un cursus à destination des collectivités pour la formation d’animateurs.
Bernard Plano, féru des sciences, ne pouvait manquer la manifestation et il en était fort content.
«C’est simple mais bien ; on devrait insister davantage sur l’histoire des sciences.»

La semaine nationale de toutes les sécurités

La semaine nationale de toutes les sécurités

sécurité

Préfet, police, gendarmerie, pompiers et associations sont sur le pied de guerre pour la semaine de la Sécurité./Photo DDM Laurent Dard.
Préfet, police, gendarmerie, pompiers et associations sont sur le pied de guerre pour la semaine de la Sécurité./Photo DDM Laurent Dard.
Comme tous les ans, une semaine est organisée par les pouvoirs publics et les associations sur le thème de la sécurité, qu’elle soit intérieure ou routière. Opérations dans les collèges et lycées et aussi démonstrations publique, ce samedi.
Les Rencontres nationales de la sécurité se tiendront samedi prochain 19 octobre, sur le parking du Méridien à Ibos, à partir de 14 heures. Avant cela, durant toute la semaine, plusieurs opérations auront lieu dans les collèges et les lycées afin de sensibiliser les plus jeunes à la sécurité, qu’elle soit intérieure ou routière, ce qui est nouveau cette année. En effet, les pouvoirs publics ont décidé de regrouper les deux pour la première fois. Sur le parking, seront présents une quinzaine de services et d’associations. Pour la première fois également, les deux hélicoptères de la gendarmerie et de la Sécurité civile seront présents. Police, gendarmerie, pompiers et assos feront plusieurs démonstrations tout au long de l’après-midi : une tyrolienne sera installée par les pompiers sur le toit du supermarché pour évacuer une «victime» au sol, avec le concours des CRS. On pourra assister à la désincarcération d’une victime après un accident de la route, ou à l’arrestation d’un agresseur, à celle d’un conducteur et à la prise en charge de sa victime. On verra également un chien chercheur d’explosifs à l’œuvre. Et, bien sûr, le PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne) emblématique de notre département sera présent. Les jeunes sapeurs-pompiers feront eux aussi une démonstration d’incendie. Enfin, sur les différents stands, toutes les réponses aux questions que l’on peut se poser en ce qui concerne la sécurité et la façon d’agir.
En amont, durant toute la semaine, et sur l’ensemble du département, les services en charge de la sécurité se déplaceront dans divers établissements scolaires, à Tarbes, mais aussi à Lannemezan, Lourdes, Bagnères, Pierrefitte…
Plus de 80 personnes et 15 services sont mobilisés pour cette semaine : «Nos concitoyens doivent être sensibilisés aux efforts qui sont faits en matière de sécurité», concluait le préfet Henri d’Abzac lors de la présentation de la semaine.

Des rives du Gers aux bords de la Garonne

Des rives du Gers aux bords de la Garonne

Du côté des jeunes. Hugo Verdu demi de mêlée des juniors Crabos.

Petit gabarrit, Hugo Verdu travaille son physique pour gagner un peu de masse musculaire. /Photo LPB
Petit gabarrit, Hugo Verdu travaille son physique pour gagner unpeu de masse musculaire. /Photo LPB
Masseube, Saint-Gaudens, Lannemezan et depuis juin 2013 Agen où le jeune Hugo Verdu vient de poser ses valises. Demi de mêlée de formation, il espère bien s’imposer au sein de l’équipe juniors Crabos.
À bientôt 17 ans, Hugo Verdu a décidé de franchir le pas en optant pour le SUA. Il débute très jeune à Masseube et, suite à des problèmes familiaux, quitte Masseube et joue à Saint-Gaudens où il reste quelques années puis il obtient une double licence Saint- Gaudens-Masseube et joue pour l’un ou l’autre club en fonction des circonstances. À son entrée en 4e, il souhaite franchir un premier palier et, comme le collège de Lannemezan possède une section rugby, il signe au club local alors en fédérale. Toujours dans un souci d’élever son niveau, il choisit, en juin 2013 de signer au SUA, où, sous le numéro 9, il espère bien s’imposer au sein de l’équipe des juniors Crabos. Dans cette optique ses talents naissants de buteur pourraient bien constituer un argument décisif.

D'abord le bac…

Actuellement interne au lycée De-Baudre, il envisage sans trop d’appréhension le bac S en juin prochain. La transition avec le lycée de Lannemezan ne lui a pas posé beaucoup de problèmes même si, en un premier temps, il a dû s’adapter à l’internat. Pour la suite, Hugo n’est pas très fixé sur ce qu’il fera de son bac, mais pour le moment les STAPS ont sa préférence. Sur le plan rugby, il appréhendait un peu la transition : «J’avais entendu dire que dans les grands clubs, beaucoup de jeunes avaient la «grosse tête». En fait je n’ai pas du tout retrouvé ça ici, j’ai été facilement intégré dans le groupe parce qu’on a tous le même esprit. Nous ne sommes que trois nouveaux dans le groupe des Crabos et notre intégration s’est faite sans problème.

Un autre rythme de travail

Pourtant le rythme de travail est bien différent de celui qu’il a connu en cadets à Lannemezan avec pratiquement une présence journalière au club : le lundi est consacré à la récupération avec le staff médical; mardi, musculation complétée par des ateliers de technique individuelle. «Actuellement nous travaillons le jeu au pied» précise Hugo. Le mercredi muscu puis entraînement collectif; à nouveau muscu le jeudi; enfin le vendredi entraînement collectif et mise en place en fonction de la date du match (samedi ou dimanche). Finalement, ce qui a plus frappé Hugo, c’est davantage la différence de gabarits entre Lannemezan et Agen : «Ici on est beaucoup plus athlétiques et avec mes 64 kilos pour 1m76, j’ai du travail, il faut que je prenne du poids….mais pas à n’importe quel prix et, de toute façon, le collectif passe avant les problèmes individuels».
À propos de collectif, Hugo a pu en mesurer l’importance lors d’un récent match de championnat à Tarbes : «Il a fallu qu’on se serre les coudes face à certains comportements, mais cela n’a pas suffi !» Ce match a été encore un peu plus particulier pour lui puisqu’il retrouvait à cette occasion, dans l’équipe en face, le copain avec lequel il formait la charnière de Lannemezan l’an dernier. Cela n’a pas changé grand-chose à l’atmosphère pourrie de la rencontre.
Études ? Rugby professionnel ? Même si Hugo ne focalise sur rien, n’exclut rien. Il pense être encore un peu jeune pour avoir à faire un choix et il avoue que l’avis de quelques personnes l’aidera, notamment celui de son père Philippe, ancien joueur lui-même, et qui suit attentivement sa progression.

CAL : «Des petites erreurs à gommer»

CAL : «Des petites erreurs à gommer»

. Fédérale 1. Lannemezan peut se satisfaire du bonus défensif chez le dauphin.

Dasté transmet sous l'œil de Ducasse et Seite./ Photo Yves Bergantin.
Dasté transmet sous l'œil de Ducasse et Seite./ Photo Yves Bergantin.
Dimanche, à l’issue de la rencontre contre Oloron, tout le monde était finalement satisfait. En grande partie grâce au bonus défensif arraché par Christophe Dasque, le buteur lannemezanais, dans les arrêts de jeu. Mais pour autant, ce bonus ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Car, par rapport à ce à quoi nous avait habitué le XV du Plateau jusque-là, la prestation des «rouge et blanc» n’était pas à la hauteur. Pour autant, il convient de ramener cette défaite à sa juste valeur. Une défaite à l’extérieur, qui plus est contre le second de poule. Et dire aussi qu’à 19 à 19 à la 65e minute, la victoire aurait très bien pu tomber dans l’escarcelle lannemezanaise. Le CAL n’a pas trouvé en Béarn sa carburation habituelle, dominé qu’il a été, on l’a déjà dit, dans les intentions, la gestion du jeu au pied, mais surtout et aussi en mêlée ordonnée. Un peu le «bis repetita» du match contre Bagnères. La rentrée de Koïta, le puissant seconde ligne, en début de seconde période, n’y a rien changé. Autre inquiétude pour le staff lannemezanais : l’équipe ne concrétise pas sur ses temps forts et se repose beaucoup sur ses buteurs. Pour preuve, un seul essai a été aplati par les Lannemezanais depuis le début du championnat. Contre Blagnac. La seconde réalisation étant l’essai de pénalité accordé par l’arbitre, dimanche, à Oloron. Il n’y a pas le feu en la demeure, loin s’en faut (le CAL occupe la troisième place), mais des solutions vont devoir être trouvées. Vincent Baute, le coach, l’exprime ci-après : «Il reste des petites erreurs à gommer». Rendez-vous donc dimanche prochain, à François-Sarrat, pour la venue de Valence-d’Agen, l’inattendu avant-dernier de la poule.
Vincent Baute (coentraîneur du CAL) : «Après ce match, je ressent beaucoup de frustration. On est battus sur les impacts dans les 10 dernières minutes de la première mi-temps, on subit et on prend un essai au plus mauvais moment. On savait qu’Oloron marque souvent dans les 35e/40e minutes, et en fin de match. ça s’est encore vérifié. On est venu chercher ici une réhabilitation dans la tête de nos garçons, on a montré de belles choses, on s’est rassurés sur la capacité à fournir du mouvement. Après, il reste des petites erreurs à gommer pour recevoir Valence-d’Agen, des petites erreurs qui à la fin nous ont coûté cher. Mais Oloron est une belle équipe et c’est satisfaisant d’avoir arraché le bonus défensif».

Alexandre Barozzi ému par «cette vague de soutien»

«Je tiens à remercier très chaleureusement l’ensemble des joueurs, des entraîneurs, des dirigeants, les supporters de rugby, les organisateurs (Provale et LNR) de cette vague de soutien, ainsi que les médias qui l’ont relayée. Les salves d’applaudissement me sont venues droit au cœur. Plus particulièrement, je pense à vous, mes anciens coéquipiers de Brive, Biarritz et Auch, et vous renvoie à chacun toute la chaleur que vous m’avez transmise à travers vos messages et petits gestes sur le terrain. Sans oublier tous ceux qui, par des actions spontanées dans leurs clubs, m’ont témoigné leur soutien et leurs encouragements. Je n’oublie évidemment pas mes coéquipiers de Lannemezan, que je sais derrière moi chaque instant, ainsi que l’équipe du club de Bagnères.»